Histoire : Second souvenir : Révélation

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Histoire ajoutée le 03/03/2014
Épisode ajouté le 03/03/2014
Mise-à-jour le 03/07/2021

Second souvenir : Révélation

Voilà un petit moment que je n'avais pas le temps de venir sur le fofo, par contre j'ai pris le temps de rédiger ce second souvenir durant ma mission en Afrique durant les jours ou je n'avais pas accès au net.

Je grandissais donc avec la pensée que je n'étais pas normal. A l'école je regardais les pieds de mes copines de classe, mais j'avais honte de ce que je ressentais. Je me disais que si on me surprenais, je me ferai encore gronder et qu'on me qualifierait encore d'anormal... Pourtant j'aimais ce que je voyais et je m'imaginais jouer au "jeu des guilis" avec certaines de mes camarades de classe.
Pendant l'été, j'allais en vacances avec mes parents chez ma sœur qui habitait en Bourgogne non loin de Beaune et ses hospices. Durant cette période, je jouais souvent avec les gamins du village. L'été de mes quatorze ans, Maryline est venu rejoindre notre petit groupe. Je m'entendais plutôt bien avec elle, disons que dès le début des vacances une certaine affinité était née.
C'était une fille de la campagne, un peu plus âgée que moi. Elle était très jolie, cheveux châtain coiffé à la garçonne très court et des yeux bleus rieurs, les trait de son visage étaient très fin. Elle était très vivante et avait toujours une idée de jeux.
Cette année la ma sœur faisant des travaux dans la maison, mes parents revenaient apporter leur aide. Nous sommes donc revenus à Noël et au vacances de printemps. Bien entendu a chaque fois j'allais voir les copains et bien sur... Maryline... Et durant l'été qui suivait nous avons échangé notre premier bisous... Elle était devenue ma petite copine.
Chaque après midi, nous partions en "expédition" avec d'autres gamins du village, notre goûter et une gourde d'eau additionnée de sirop de grenadine dans notre sac à dos, nous enfourchions nos bicyclettes et traversions le village de part en part au mépris des règles de sécurités et du code de la route. La parité de notre petit groupe était respectée puisque pour chaque garçon qui entrait une fille venait compléter la bande et vice-versa. "Les couples" se formaient ainsi. la petite bande s’agrandissait avec le frère ou la sœur de l'un ou l'autre.
Cabanes dans les arbres et cachettes étaient au programmes de chaque après midi. D'immenses parties de cache-cache et de foot, de grandes balades et des explorations de la forêt étaient organisées. Et puis la régions regorgeait de lac et d'étang et de petit cours d'eau ou nous allions nous baigner... Ce que je préférais bien entendu, car tout le monde se retrouvait alors pieds nus. Nous jouions dans l'eau une bonne partie de l'après-midi et souvent les batailles de guilis rugissaient sous la surface des flots. Ma victime préférée était bien entendu Maryline, ma petite copine. Elle s'amusait à me provoquer en s'allongeant dans l'herbe et en me tendant l'un de ses pieds. Elle avait bien devinée que cela me plaisait, elle aimait que je la fasse craquer pour lui extorquer un bisous. c'étaient des moments très complices d'un couple de jeunes ados qui se découvraient.
Toutefois j'évitais d'aller trop loin faisant passer çà comme un jeu et seulement un jeu. J'avais crainte de la découverte de mon penchant et qu'on me mette à l'écart du groupe a cause de cette différence. Toutefois mon amour pour Maryline grandissait chaque jours un peu plus. D'autant que durant la période hivernale, on s'écrivait et on se téléphonait, le lien se maintenait ainsi au fil du temps.
Durant l'été de mes seize ans la bande n'étaient plus aussi grande. Certains avaient déménagés et beaucoup partaient en vacances loin de chez eux.
Les choses évoluaient ainsi. Cet été là j'avais pris la décision de révéler mon secret à celle que j'aimais. D’ailleurs je le lui avais dit lors de notre dernière conversation téléphonique : "Je dois te parler de quelque chose quand je viendrai". Je m'imaginais que l'amitié qu'elle disait éprouver pour moi lui permettrai de me comprendre.
Les vacances étaient entamées de plus de la moitié, je me suis enfin décidé a ouvrir mon cœur et partager mon secret. J'agrippais donc mon courage à deux mains pour aller voir l'élue qui occupait mes pensées.
Je suis passé à la boulangerie chercher des petits pains au chocolat pour elle et moi. J'arrivais chez elle quelques instant plus tard sac à papier pendu au guidon. Je l'invitais à prendre son vélo et l’entraînais vers le château un peu à l'écart du village. Nous avons mangé de bon appétit les petits pains et nous rions du chocolat que nous avions autour de la bouche l'un et l'autre. Il devait être environ dix heures du matin, nous étions assis l'un face à l'autre sur le gazon du prieuré caché derrière une haie de buis. Un ange est passé et j'ai senti que c'était "l'instant", j'ai pris alors une grande inspiration en la fixant dans les yeux. J'ai commencé à dévoiler la profondeur des sentiments que j'éprouvais pour elle. Elle m'écoutait et souriait, rougissante à chaque fois que j'énumérai un détail qui me plaisait en elle. J'avais fait ma première déclaration d'amour, quand je l'ai terminé, elle souriait à n'en plus finir... Puis elle me lança avec un petit rire : "Çà fait un an que j’attends que tu me le dise çà gros nigaud !".
Puis elle empoigna alors le col de mon tee-shirt pour s'approcher de moi et m'embrasser... Et avec la langue messieurs et mesdames ! Mon premier vrai "French Kiss"... Devant ma "niaiserie" et ma surprise elle éclata de rire. Elle s'est reculé et à ouvert les lèvres. Elle a ensuite désigné sa langue avec son index et fit le signe de tourner. Elle leva ensuite son autre main face à la première et elle à enchevêtré ses index en les faisant tourner l'un contre l'autre.
Cette démonstration en langage des signes était on ne peut plus claire... Ensuite elle s'est appuyé sur mes épaules et m'a poussé. Je basculais à la renverse et je me retrouvais dos contre le gazon, dans la position idéale pour passer de la théorie imagée à la pratique concrète... Elle s'allongea sur moi et posa ses lèvres sur les miennes... Quelques instant plus tard (Et quelques ajustement disons techniques... ;) ) elle me dit : "J'aime bien les petit déj comme ceux là, on en refera un demain t'es d'ac ?", et m'embrassa de nouveau. Les baisers s’enchaînaient à n'en plus finir... Je ressentais une excitation terrible et mon cœur battait comme jamais auparavant. L'engouement de la nouveauté passé nous étions étendu l'un à coté de l'autre, sa tête était posé sur mon épaule. Nous nous regardions le regard amusé, nous discutions des moments passé et ce que n'avions pas osé faire de l'un vers l'autre.
Je lui rappelais la conversation téléphonique quelques semaines auparavant que j'avais quelque chose à lui dire, j'étais un peu fébrile mais l’excitation du moment atténuait cette sensation.
Je me livrai lentement... J'abordais mon penchant pour ses petits petons et les chatouilles en lui rappelant les jeux de guilis lors des baignades. Elle me confia qu'elle l'avait bien remarqué et que çà l'amusait, et que c'est pour çà qu'elle me provoquait lors de nos après-midi aquatiques. Elle me révéla qu'elle aimait mes mains et surtout qu'elle aimait sentir leurs contacts sur sa peau, et a présent elle en attendait les caresses.
Je glissais alors ma main sous son tee-shirt et lui caressait doucement les reins, elle fermait les yeux et s'offrait à mes mains inexpertes. Je n'osais pas aller plus loin. Je savourais la douceur de sa peau à chaque passage de ma main. J'allégeais la pression de mes doigts jusqu’à l'effleurement quand j'approchais de son flanc. Elle riait et me disait : "çà fait des frissons, j'aime bien...".
L'heure du repas approchais, nous avions du mal à nous séparer. Il me semblait qu'il fallait que nos peaux se touchent quel qu’en soit le point de contact. Nous avions enfourchés nos vélos et étions repartis en direction de la maison de Maryline. Au coin de sa rue nous avons conclu le dernier baiser de la matinée pour éviter les effusions devant sa porte. Nous avons convenu de nous revoir sans notre petite bande l'après-midi, je devais passer la rejoindre chez elle et nous déciderions alors ou nous allions nous rendre...
Ce matin là, j'avais libéré un poids de ma conscience, Maryline ne m'avais pas jugée et même elle m'acceptais et s'offrait à moi. C'est à cet instant que j'ai compris un des pouvoirs de l'amour, accepter l'autre avec ses différences... En cela et par d'autres leçons de vie qui me seront inculquées plus tard, j'ai compris le trésor que le cœur des femmes (du moins pour certaines...) pouvait receler et qu'il nous était seulement prêté à nous les hommes.
Je profitais donc d'un instant de paix et bonheur, la seule inconnue c'était sa durée. J'avais un sourire béat accroché au visage, dans mon esprit les pensées s'entrechoquaient avec les souvenirs des instants d'avants. J'avais l'impression que tout allait a 200 à l'heure et que moi j'étais immobile au milieu du tumulte.
La réalité avait fait irruption à la porte de l’ascenseur qui m'avait ramené des nuages ou je planais jusqu'au rez-de-chaussé : Ma sœur me rappelait pour la troisième fois et avec une impatience non dissimulée qu'il fallait que je dresse la table. j'accomplissais cette besogne promptement en oubliant une partie des couverts, ce qui me valut une autre remarque. Mon esprit n'étant visiblement pas attaché a mes gestes. Le repas fut servit et rapidement pris, j'étais impatient de quitter la table.
La gourde et le goûter furent préparés dans la foulée. J'enfournais le tout ainsi qu'un vieux drap épais qui nous servais habituellement de nappe pour pique-nique dans mon sac US. Je sortais de la maison comme une balle de fusil de la bouche d'un canon. J'attrapais mon vélo appuyé contre le mur du garage et faisais route rapidement vers la maison de Maryline.
Elle m'attendais à l'entrée de l'allée qui menait à son garage. Mon attirance pour cette partie du corps, m'a fait immédiatement remarqué qu'elle portait une paire de tongs au lieux des espadrilles du matin, elle portait un short découpé dans un jean, un tee-shirt rose pale et par dessus une chemise blanche ouverte dont elle avait retroussées les manches.
"On va à la vielle grange !" me Lança t-elle en s’élançant sur son vélo. J'aimais bien ce coin pour les parties de cache-cache a cause du nombre d'endroits ou l'on pouvais se dissimuler. Et puis c'est un endroit au calme, un peu à l'écart du village et nous y serions certainement seuls... Nous faisions la course sur la route, et les éclats de rires fusaient sans que nous sachions pourquoi. Arrivé sur les lieux nous avons contournés le bâtiment de bois et posé nos vélos à l'arrière de celui-ci à l’abri des regards. Nous avions pris nos sacs à l'épaule. Maryline m'avait pris la main et m'entraînait à l'intérieur du bâtiment. Une fois la porte de la grange passé nous avons échangé un très long baiser langoureux, mes mains étaient posées sur ses hanches, ses bras enlaçaient mon cou. J’appréciai ce moment d'une grande douceur.
Puis elle m'a lâché et fit quelques pas en direction d'un des escaliers qui montaient à la mezzanine. Elle a marqué un temps d'arrêt puis s'est retourné, et lança : "Viens m'attraper !". Elle à laissé tomber sa besace sur le sol et s'est enfuie en escaladant les marches, qui montaient à l'étage ou était entreposé un peu de foin. Gravir en courant un escalier en échelle de meunier en tongs n'est pas une chose aisée, j'ai eu le temps d'attraper le sac abandonné au sol et la rejoindre peu après qu'elle en ai terminé l'ascension. Arrivée sur le plancher, elle abandonna ses tongs en courant vers les balles de foins éventrées qui jonchaient le sol et se transformaient en tas de foin. Elle a plongé dessus et à commencé l'ascension à quatre pattes en riant. Je la poursuivais m'ayant à mon tour débarrassé de mes fardeaux au bas de la montagne de paille. Je grimpais à sa poursuite, le foin me tombait dessus et la bougresse ne se privait pas de m'en envoyer sur la tête. Elle n'était plus à quelques dizaines de centimètres de moi. Je tentais alors le tout pour le tout pour attraper ma proie qui s'était autoproclamée ainsi. J'étendais mon bras en sa direction et agrippais la première chose qui se trouvais à ma portée. Mes doigts enserraient alors sa cheville. J'ai tiré un coup sec et elle s'est affalée au beau milieu de la dépression située au sommet du foin. Je ne lâchais pas pour autant ma prise et entrepris de chatouiller la plante du pied que j'avais capturé. Le temps s'était arrêté, Maryline me regardais haletante... J'étais aux anges...
J'avançais mon autre main pour titiller doucement la cambrure douce et laiteuse qui s'offrait à moi. Maryline n'opposait plus de résistance, elle se laissait faire. Elle guettait d'un œil malicieux le moment ou mes doigts caresseraient doucement sa plante de pied. Nos regard qui s’échangeaient étaient équivoques. Je posais juste deux doigts, que j'agitais doucement sur la cambrure de sa plante. Elle à eu un mouvement de recul, mais ma main enserrai toujours sa cheville. J'intensifiais la sensation en jetant tous mes doigts dans cette bataille, explorant un a un les centimètres carrés de peau qui étaient à ma disposition. Elle gigotait et retenait son rire, ce qui ne manquait pas de provoquer en moi une certaine excitation. Je voulais la voir craquer et qu'elle me crie "stop" ou "arrête" ou tout autre mot m'invitant à cesser mon petit manège. J'atteignais le dessous des orteils qui se crispaient comme pour tenter une atténuation du gratouilli insistant. J'ai introduis mon index juste sous le deuxième orteil, a cet instant un rire cristallin déchira l'air. Marilyne ne pouvait plus se retenir, elle tira fortement sur sa jambe et je tombais à coté d'elle. je jetais mes mains en direction de ses cotes et ses aisselles, mes doigts couraient entre sa chemise et son tee-shirt. Elle rirait à n'en plus finir sous le titillement infernal que je lui faisais subir.
Je cessais d'agiter mes doigts et je l'interrogeais : "Tu ferai quoi pour que j'arrête ?".
Toujours haletante entre deux inspiration elle m'a répondu : "Ce que tu veux...".
J'ai rétorqué : "Ok, alors je veux que tu m'embrasses comme ce matin !"
Elle s'est approché de moi et m'a fait juste un bisous sur la joue, et a dit : "Voilà un bisous comme ce matin, avant les petits pains... T'as pas précisé quand ce matin..." et un rire moqueur a fusé de sa bouche.
Je l'ai regardé d'un air interrogateur et j'ai dit : "Ahhhh, tu veux jouer à çà... Ok, je suis pas prêt d'en finir avec toi !". Et les chatouilles reprirent de plus belle. Ma main droite inquisitrice soumettais à la question son aisselle gauche pendant que mon autre main maintenait son bras gauche au dessus de sa tête. Son bras droit était bloqué sous mon torse et était incapable d'aller secourir l'autre bras. Mes jambes avaient capturé en ciseau les siennes et s’était enroulées autour comme un python royal entoure sa proie. Elle riait à gorge déployée alternant les sonorités en fonction de l'intensité de la démangeaison infernale qu'elle subissait. Puis au bout de deux ou trois minutes elle a crié : "NANNNN STOP STOP STOP ARRETE !!! Steuplléééééé.....".
Je cessais donc un instant mon agitation digitale... Je la regardais droit dans les yeux, et sur un ton interrogateur ne laissant rien présager quand à la réponse attendue je lançais : "Et maintenant tu sais de quel moment de la matinée je parlais ?". Je lâchais en même temps mon emprise son corps libérant ses membres immobilisés. Je voyais de l'amusement et de la tendresse dans son regard. Cette image fait partie de mes souvenirs, il est de ceux que l'on amarre à jamais au port de son âme...
Elle était haletante, je la laissais reprendre son souffle. Elle posa quelques baisers rapides sur mes lèvres le temps que sa respiration se calme, puis m'embrassa fougueusement... Ses lèvres de détachaient ensuite des miennes, et elle me dis : "Tu parlais de ce moment là...non ?"
J'étais au comble de l’excitation... Quelques baisers échangés supplémentaire maintenaient l’intensité de la sensation...
Toutefois un détail nuisait à ce moment... La houle jaunâtre sur laquelle nous flottions nous piquais la peau du dos et des jambes (Ceux qui ont déjà essayés de dormir dans les foins comprendront, c'est comme dans le sable... C'est romantique mais bon voilà à force çà irrite... :p ). Je lui demandais d'attendre un instant pour que je puisse améliorer çà. Je suis reparti rechercher les sacs abandonnés en contrebas. De retour au sommet, j'ouvrai mon ma gibecière et j'en sortais le drap que j'étendais sur le foin. Je me suis allongé dessus, Maryline a alors enlevé sa chemise et c'est allongée à ma gauche. Son tee-shirt était légèrement remonté, laissant apparaître la peau de son flanc droit. Ma main s’était glissée dans cette ouverture et je lui caressais le dos tendrement tout en l'embrassant, elle faisais de même (j'adore toujours cette sensation à la limite des chatouilles)... Puis je descendais lui faire des baiser dans le cou, ce qui la faisais rire. Je sentais son parfum de vanille patchouli qui m'envahissait... Je profitais qu'elle riait pour m'attaquer à son ventre et lui faisait un bisou sur le ventre, elle émettait de petit "Humm" de contentement. Je m'enhardissais et progressais sur son flanc en remontant, çà la faisait rire doucement... Dans la position ou j'étais mon tee-shirt entravais mes mouvements, car son bras passais dessous et il étais complètement arrivé en haut de mon dos. je me redressais et me mis à genoux pour enlever cette pièce de tissus devenu inutile...
J'avais presque enlevé le vêtement en levant les bras au dessus de ma tête, quand la petite chipie en a profité pour se jeter sur moi et me renverser comme elle l'avait fait le matin. A ceci prêt que mes jambes étaient repliées sous moi et mes bras emprisonnés dans mon tee-shirt...
Elle à fait : "A mon tour..." et elle a couvert mon torse et mon ventre (musclés à l'époque... LOL) de baisers. Elle laissait traîner ses lèvres tout au long de mon ventre et modillait de temps à autre, ce qui ne manquait pas de me provoquer de petits rires. J'étais à sa merci, mais j'aimais çà... Je la laissait donc faire. Elle me chatouillait l'aisselle gauche et les côtes, je riais et j'ai crié entre deux éclat : "C'est pas juste moi je t'ai pas enlevé ton tee-shirt !". Elle a arrêté de me chatouiller et dit alors : "On va être à égalité...". Elle s'est mise debout me libérant son étreinte et à enlevé son tee-shirt. J'observais avec la plus grande des attentions ce délicieux spectacle... Elle portait un joli soutient-gorge en coton blanc (Et oui à cet âge là pas besoin de plus de maintient... LOL ) avec de petites fleurs bleues. Elle c'est a nouveau allongée a coté de moi, je me suis débarrassé de mon tee-shirt et l'ai embrassée de nouveau. Même si l'envie me brûlai intérieurement, je n'osais lui toucher la poitrine...
Je la regardais avec les yeux d'un enfant à qui l'on offre sa friandise préférée. Elle m'a dit "Comment tu les trouves ?". J'ai eu un temps de latence (J'ai buggé LOL) et j'ai répondu que j'en avais vu d'aussi près... Elle rit et elle sentais bien que je n'osais pas aller au delà... Elle à pris une de mes mains et l'a posée sur un de ses seins... "Et maintenant" avait-elle enchéri. Mon sang était à ébullition... Je caressais avec toute la délicatesse possible cette forme douce et ronde que j'avais au creux de ma paume. J'ai baissé ma tête et j'ai déposé un baiser sur le dessus... Elle dit alors : "On va essayer un autre truc...". Elle a passé une main dans son dos, et a dégrafé la pièce de tissu... "Maintenant t'as plus qu'a enlever le reste..." me fit-elle en tendant les deux bras (Les filles de la campagne sont moins prudes... Contrairement à moi qui l'étais... LOL) . J'ai attrapé les bretelles et j'ai fait glisser le soutient-gorge lentement... Lui découvrant les seins doucement comme on déballe un cadeau fragile. Je le posais à coté d'elle. J'admirai ce que je voyais, deux jolis globes blanc et bien rond ornés d'un téton rosâtre. J'ai posé ma main sur son ventre et l'ai fait glissé jusqu’à la base du sein droit. Puis j'ai suivi la courbe qui courrait sous mes doigts en remontant, je sentais la douceur incroyable de sa peau. Puis j'ai frôlé le mamelon pour le faire arriver entre mes doigts là ou la peau est la plus douce. Je sentais celui-ci durcir sous cette caresse. Je l'emprisonnais donc un instant, et je le serrai délicatement. Je soulevais ma main lentement, le téton s'étirait et s'échappait d'entre mes doigts. Cela plaisait beaucoup à Maryline, je recommençais avec toujours la même douceur... Puis je faisais la même chose avec l'autre. Les gestes venaient seul, je suivais ce que mon corps me disais de faire et ce que j'avais envie de faire, je ne réfléchissais plus. J’enchaînais les caresses et les baisers langoureux. Je devais avoir des mains et des langues qui avaient poussées tant j'avais de sensations différentes qui inondaient mon cerveau. Maryline me caressait et moi je lui rendais la pareille, nous jouions de tout cela. Plusieurs fois elle m'a offert ses petons que j'ai caressés et embrassés. A un moment, j'ai découvert les sensations et caresses que l'on pouvais procurer avec la langue qui glisse sur la peau... Nos shorts s'étaient dégrafés car nos mains étaient venues se perdre sur les fesses de l'un et l'autre à plusieurs reprises. Depuis près d'une heure, nous tombions lentement mais sûrement dans la spirale qui nous entraînait vers l'acte ultime sans pour autant ni l'un ni l'autre oser y succomber... Jusqu'au moment ou...
Une voix s’éleva du rez-de-chaussé de la grange : "Houhou ! Vous êtes la-haut, on a vu vos byclos ?"... Notre petite bande de copains nous avais retrouvés. Notre sang ne fit qu'un tour, nous nous sommes regardés les yeux écarquillés. Maryline et moi avons enfilé nos tee-shirt à la hâte. J'ai répondu dans l’entrerait : "Ouais on est là, on descend attendez nous on arrive...".
J'ai eu juste le temps d'enfourner le drap dans mon sac, Maryline glissais son soutient-gorge dans le sien. La petite bande commençais à monter les escalier. Nous sommes descendu du tas de foin. Le premier dit : "Vous faisiez quoi la-haut ?". Maryline rougissais, j'ai pris les devants en répondant : "On vous à pas vus à la rivière, ni à la cabane dans l'arbre. Alors on est venu vous attendre ici, on écoutais mon walkman et on discutais et puis on s'est endormi là haut. On se doutait que vous alliez passer par ici de toute façon...".
Je voyais un sourire sur le visage des filles du groupe qui se doutaient de ce qui c’était passé. Nous nous sommes dirigés vers la sortie de la grange.
Notre petite troupe s'engagea sur le chemin en direction de la route vers la cabane dans l'arbre. Chemin faisant, j'échangeais des sourires avec Maryline, je me disais qu'en une journée le monde avait bien changé...
Autour de la cabane nous organisions divers jeux au-cours desquels mon regard se portais à chaque fois sur elle, je ne faisais que de l'admirer... Au goûter, je lui portais une grande attention partageant nos friandises.
La journée s’étirait vers la soirée, vint le temps de rentrer dans nos foyer. Nous enfourchions nos bicyclettes, Maryline c'est approchée de moi et m'a dit à voix basse : "T'as été vraiment très doux avec moi... On fera d'autre choses la prochaine fois...". La phrase finie elle se pinçait coquinement la langue entre ces lèvres...
Nous avons eu effectivement d'autres moments cet été là, chaque fois que nous pouvions nous éclipser à l’écart de la petite bande sans trop attirer l'attention. A chaque fois chatouilles, câlins et baisers étaient au rendez-vous et nous les partagions avec avidité... Nous nous sommes découverts et connu "Bibliquement" l'année suivante, la vielle grange fut encore une fois témoins de notre abandon l'un à l'autre. J'y ai appris que l'on ne faisais pas l'amour "à" sa partenaire mais "avec" elle... Cette nuance est très importante à mes yeux, elle marque ma façon d'être et elle est ma signature. C'est également à la fois ma force mais aussi ma faiblesse...
Ce que j'ai appris d'elle et qui fait partie intégrante de mon être, la douceur, la tendresse et l'attention porté à l'autre. Tout cela est présent même dans mes séances de chatouilles d'aujourd'hui. Plus mon âge avance, plus je suis attentionné et respectueux. :p

Notre petite histoire dura deux étés, puis elle a rencontré celui qui deviendra son époux. Il étais très jaloux de la complicité que nous avions nous avions cessé de nous contacter. Le temps est alors passé sur nos vies...
Puis grâce à l'avènement du net et des réseaux sociaux, j'ai retrouvé Maryline avec qui j'ai repris contact. Ce jours là c'était une folle journée car j’étais en mission à une soixantaines de kilomètre de chez elle. Nous nous sommes revu le même jour, elle est toujours aussi jolie... Nous avons dinés ensemble et parlé de nos de nos enfants et de notre vie qui s'était écoulée, nous avons beaucoup rit.
Depuis nous dialoguons de temps en temps par le biais de ce réseau social très connu qui à permis nos retrouvailles. Lorsque je suis en mission dans sa région, je passe la voir le matin dans l'entreprise qu'elle dirige. A chaque fois, j'apporte les petits pains au chocolat...
Une fois j'ai lancé : "Ce petit pain me rappelle un des meilleurs moments que j'ai vécu !", elle m'a regardé et à répondu en souriant : "Moi aussi..." :rougis:

Voilà d'autres souvenirs sont à venir, vous aurez l'occasion de parcourir encore les chemins de ma mémoire... :D

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