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Bravo Nahognas, tes chapitres s'améliorent de fois en fois, autant en contenu quand forme. Et le secret d'Ifrit... bien trouvé...

Coquy girl, c'est un de tes meilleurs chapitre. Bravo. Si seulement je pouvais écrire aussi vite que vous! Un chapitre de cette taille, j'en aurais pour une semaine à  écrire ça!

Coquy girl? Qu'est-ce ça veut dire ça?

C'est la fille aux coquillages !

C'est la fille aux coquillages !

Donc moi.

Si seulement je pouvais écrire aussi vite que vous! Un chapitre de cette taille, j'en aurais pour une semaine à  écrire ça!

Euh, je ne sors pas ça claquant des doigts, j'ai du passé bien six heures sur cette partie.

Ton commentaire serait pertinent si Karù était bien mort... ce qui n'est, pour rappel, pas du tout le cas.

Escusez moi pour le côt brouillon, j'essairait d'y faire attention la prochaine fois, merci de vos remarques ^^

Et quand tu vient de te faire torturer, tu penses pas forcément à  ton frère...t'imagine le choc que ça doit produire un truc pareil ?
(perso si je me fait torturer comme ça et qu'on me délivre, je serai en train de penser à  un lit bien chaud avec un ordi, pas à  quelqu'un qui m'est cher, meme s'il est peu etre mort)

Désolé à  vous deux, je me suis dit après post "Pouirquoi j'ai dit ça?" O_o

Euh ben nan quand j'y repense je vois pas pourquoi!

Arrête de t'escusez tout le temps.
Le principal droit d'un humain est de vivre...
Le second est de dire ce qu'il pense...

Le cinquième c'est des coupons de reductions valables dans tous vos magasins Super U

Le sixième c'est la capcité à  dire des conneries presque plus grosse que soit...


Et la septième c'est d'être soit, tout simplement...

euh, juste, j'aimerais bien poster mon chapitre après celui de Al si vous voulez bien (J'ai pas pu le poster aujourd'hui parce qu'il y avait des invités, et comme je voulais pas que l'histoire soit retardée spour ca que j'ai "passé mon tour")

Voila! Je profite du fait que je sois malade pour vous poster ma suite (Jle trouve pas tellement réussite mais j'ai perdu mes idées xD)
P.S: J'adore ton chapitre Al *_*

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- Madame, le QG a été dévasté. Cependant, nous avons transmit les données des recherches sur les autres labos comme vous nous avez ordonné.

Mariko ferma son portable.  Elle soupira un moment avant de se tourné.
-Amesis, tu as fait se que je t'ai demandé?
"Bien sur, mais je ne te quitterais plus maintenant, sinon tu finiras par mourire."
-Tout nous passe entre les mains. L'ombre a créée son armée.
"Commencez une chasse anti ombre, et verouillés tous vos batiments avec des portes bindées larges"
-Ca n'avait pas marché...
"Les ombres n'ont pas des capacitées pour traverser les matières aussi puissantes que les miennent. Il vous reste des chimères, non?"
-Elles ne sont pas asser puissantes par rapport a l'ombre.
"Les problemes ne viennent pas que de cette ombre."
-Tu as repéré la cible?
"Oui, elle est apparement dans un lieu bien gardé"
-Qu'est ce qui te fais dire ça?
"Son odeur est éloignée et je sens beaucoup d'autres personnes proche d'elle"

Mariko sortit son portable et composa un numéro rapidement.

-Vous êtes bien chez mamie gateau, vente de cookie et de fondants en chocolat.
-Ici mariko.
-Très bien madame, donnez moi vos coordonées s'il vous plait.
-Vous ne me voyez pas sur radar?
-Radar?
-Euh... Je suis bien au gouvernement?
-Non, vous etes chez mamie gateau, vente de cookie et de...
-Faux numéro.

Elle racrocha, et recomposa le numéro en faisant attention.

-Barres de régime au grand zorro, que puis je pour vous?
-...
-Allô? - En bruit de fond- Rah incapable, passez moi se micro!
-Ici Mariko, je suis où là ?
-Ici le Chef de base.
-D'accord, et qu'est ce qu'il c'est passé?
-Une nouvelle recrue qui c'est amusée avec le téléphonne. Que puis je pour vous?
-J'aimerais une escouade dans le secteur où je suis, en patrouille. Amesis vous dirigera et nous tuerons les rebelles.
-En parlant de rebelles, on en a une dans nos sacs. C'est la soeur d'un rebelle aparement. -En bruit de fond- GENERAL, LA PRISONNIERE C'EST ECHAPPEE!
-Envoyez moi l'escouade au plus vite. Quand a la prisonnière, avez vous un objet qui lui appartient?
-Attendez madame, je vous passe les coordonées de la personne qui a capturé la rebelle. Il s'appelle Nenri.
-Très bien. Il est où?
-Devant la base.
-J'arrive.

Mariko attrapa Amesis avec un vecteur et le placa sur sa tete, puis se poussa violament en avant avec ses vecteurs. Elle avançait ainsi a une vitesse beaucoup plus élevée, et atteint la base sans perdre trop de temps.
Elle regarda les trois soldats avant de les questionnés:

-Lequel d'entre vous est Nenri?
-Nanji, et c'est moi.
-Je suis Mariko. J'aimerais savoir si vous avez un objet en rapport avec votre ancienne prisonnière.

Nanji pensa a Leike, avant de répondre par la négative. Quand soudain...

-Madame Mariko! Je suis venu voir si tout se passais bien!
-Bonjour Chef, répondit Mariko.
-Ah, Nenri, montrez lui le collier en forme de chien.
-Nanji, ah oui! Tout de suite.

Il montra le collier dragon a Mariko.
-Amesis, dit celle si, sens ceci, et garde l'odeur en mémoire. On va récupéré se qui nous appartient.
"J'ai plus important"
-Je sais, mais nous ne pourrons LA capturer que lorsqu'elle ne sera plus autant proteger. Nous allons d'abord capturé la rebelle pour passer le temps necessaire a la recherche du QG ennemi et a sa dévastation.
"Très bien."

Amesis s'approcha du collier avant de se tourner vers Mariko.

"Odeur en mémoire. On la retrouvera vite."

Bravo à  vous deux.

Al tu t'es surpassé. Ton chapitre est vraiment fou... j'ai adoré !

Bibi, c'est très bien aussi.

à€ SQUALL maintenant !

en effet vous avez tous les trois(en comptant chatouilledu92) fait de trés bon chapitre
chatouilldu92-->trop cour!
al-->trop cour aussi!
bibi-->trop long!
(ironie,c'était trés bien)

Je vous aime ! Je vous aime !!!
Qu'est ce que j'adore cette histoire !!!
Bravo vous trois !!!
C'est fantastique merveilleux superbe grandiose génialissime !

Bon soyons plus sérieux
Ma suite vous ne l'aurez pas tout de suite, en pleine semaine ça va etre dur, surtout que j'ai pas mal de boulot. Je vais faire ce que je pourrais. Et je me suis pas encore décidé : Karù's return ?

Pour moi, je suis près à  t'attendre. Prend tout le temps dont tu as besoin... rien ne presse et tout le monde semble assez occupé.

donc la suite à  SQUALL, puis à  moi.

Désolée Squall de te demander de te dépêcher tout de m^me

car attendre m'est psycologiquement impossible...

Karù's return ?

Ben à  mon avis, il a pas digéré la défaite face a Aang!

Et vos parties Al et bibi son génials!

Al j'ai eu une certaine imcompréhension au niveau de "comment été attaché Lilith" mais en relisant j'ai compris qu'elle avait juste les mains derrière le dos attaché et les chevilles aussi attachés! ^^ La fin est génial!

_ Comment ça… « pervers » ?

MDR!

Et Bibi ta partie est bien aussi malgré ce que tu nous a fait croire!
Parcontre Doc et Alex sont bien seul dans le hangar parce que une discussion aussi sérieuse que celle la c'est pas dans un bain de foule, on est daccord!

Pas très discret tout ça ^^

Nan, nan! C'est bourré de monde, mais ils ont tous bien autre chose à  glander qu'écouter les conversations.

D'accord! Ils doivent s'occuper du ZAX! au fait est ce qu'il est vraiment différent du précédent au il a juste des accesoires parce que si il a vraiment changé autant une mettre une photo du nouveau modèle nan?

Bon, voilà  le problème, j'avais réussi à  me libérer aujourd'hui pour pouvoir vous faire la suite (en y passant deux bonne heures au moins pour me coucher à  22H) mais, apparament pas mal d'histoire ont été posté, et je ne peux pas m'empêcher de lire ça dés ce soir.
Vous l'aurez demain dans la journée sans faute c'est promis ! De mon côté je réfléchit toujours à  ce qui va se passer. (encore bravo à  Al sa partie est vraiment fantastique ! Et c'est ma petite Youri qui à  l'honneur de chatouiller Lilith en première yeaaaaaah ! ^^ Je n'oublierais pas ce geste !)

la noble?

EDIT : ok ^^

C'est qui Edith ? 

NoN, mais j'y croix pas... Elle l'a dit

Je fais passé le temps (bouffone à  temps partiel)

Allez squall ! allez squall ! (pom pom girl)

Je suis dsl tout le monde, il s'est passé quelque chose que je ne pouvait absolument pas prévoir ! J'en suis tout même à  de nombreuse page mais ce n'est pas suffisant à  mon goût, j'ai encore de nombreuse chose à  dire et ne peux hélas pas finir ce soir (impossible de rater prison break maintenant)
Sur ce je vous fait mes escuses pour ce retard et vous promet une suite du tonnerre demin soir, je m'y remets dés mon retour du lycé.

BAM

Bah c'est pas grave, vivement demain ^^

Moi je suis un peu inquiet quabnd y parle de "nombreuses pages" !

Ca sent le truc lourd!

il me semble que Al, chevalier et moi écrivons de tres nombreuses pages et ce n'est pas lourd pour autant à  ce que je sache

ouai vive les pavés  !!

ça fera pas un pavé non plus lol, je m'y remets immédiatement, j'ai deux heures pour finir, au delà , vous pourrez sanctionner de la manière...qui vous semblera la plus adéquat. ^^

Tu n'as plus qu'une heure...

ouai vive les pavés  !!

Qu'est-ce que tu as contre les pavés ?

C'est bon je tiens mes engegement voila la suite ! bonne lecture ! Je suis particulièrement fière de ce chapitre.
C'est pas aussi long que ch92 ou Al, mais pour moi c déjà  pas mal.^^


  Youri éternua puis se frotta le bout du nez. Leike, à  coté d'elle, sourit. C'était vrai, il ne faisait pas bien chaud, et l'obstination de Youri de vouloir à  tout pris enlever ses chaussures n'arrangeait pas les choses. Les deux amis avaient trouvé refuge dans la base de transite personnel de Karù. Seul Axel et Youri en connaissait l'existence, en plus de Karù bien sûr. Mais c'était loin d'être aussi douillet que la vaste chambre de l'ARM tellement chaude et rassurante…
  - C'est le matin. On devrais se lever, fit Leike.
  - Grblnaaaan ! ! ! Veux encore dormireeeeuh…
  Leike sourit et repensa au moyen qu'avait Nanjii de la faire se réveiller le matin. Et elle fut immédiatement certaine qu'elle plairait beaucoup à  son amie. La jeune fille passa sous la petite couverture qu'elles avaient déniché la veille et trouva rapidement ce qu'elle était venue chercher : Les deux jolis petons de Youri. Elle fit lentement passer son doigt dessous et en un instant, son amie n'eut plus du tout envie de dormir. Elle fit un bon et tomba du canapé ou elles avaient dormi cette nuit là , à  défaut d'un lit.
  - Ahhhh ! T'es chiante !
  Leike haussa les épaules en souriant. Elle crut que Youri allait bondir sur elle pour se venger et ainsi déclencher une bagarre de chatouille, mais non, elle se contenta de se rasseoir sur le canapé, les yeux dans le vague.
  - Qu'est ce qu'on fait maintenant ? Fit Leike.
  - D'abords, avant toute chose, je vais retrouver mon Karù !


  Carnage s'étira et baya longuement. Même s'il n'avait aucun véritable besoin de se reposer, il appréciait de temps en temps, entre deux effroyables boucheries, se poser quelque part et ne rien faire. Il avait faillis perdre le contrôle de lui-même lorsque ce gosse l'avait repoussé. Un instant d'inattention, et seul, durant lequel Carnage avait pu sonder cet homme étrange qui dégageait de la chaleur. Et ce gamin en avait profité. Rien qu'à  y repensé, Carnage s'imagina déjà  lui arracher bras et jambe avant de l'écraser. La seule chose qui l'empêchait de mettre sa vengeance à  exécution, c'était cette chose, caché au tréfonds de l'esprit de « l'homme flamme ». Cette noirceur incommensurable et cette puissance… Nan, c'était quelque chose de trop gros, même pour lui. La perte d'un seul des proches de cette personne pourrait déclencher le réveille de cette monstruosité.  Quel malheur ! Cela faisait maintenant deux fois qu'il laissait s'échapper une proie. C'était inacceptable. INACCEPTABLE.
  Sentant que toutes ses forces étaient belles et biens revenues, Carnage bondit et grimpa le long d'un immeuble. Il lui fallait une nouvelle proie, quelqu'un d'autre à  massacrer. Tout son corps lui réclamait le sang des innocents. Arrivé au sommet, le symbiote scruta les environs. Et là , son cÅ“ur, s'il en avait encore un, rata un battement : Plus rien ! Il n'y avait plus rien. Il ne sentait plus d'humains à  dépecer dans les environs immédiats, qu'est ce que c'était que ce délire ?
  Il redescendit, tentant de se convaincre que ce n'était pas possible. Mais il dut se rendre à  l'évidence en voyant les centaines de cadavres qui parsemaient les rues. Des hommes et femmes lacérés par d'effroyable griffe. Carnage songea alors à  tous ces gens, qui était mort instantanément, sans savoir ce qui leur arrivait. Quel gâchis ! Il n'y avait plus que quelques survivants. Mais les attaqués ne serait même plus divertissant.
  Mais il repéra finalement quelque chose d'intéressant. C'était plutôt éloigné, mais la chaleur que dégageait ces deux êtres était presque palpable. De nouveau de bonne humeur par sa découverte, Carnage sourit et s'élança vers ce que tout indiquait comme ses nouvelles proies…

  - Mais arrête Youri !
  Depuis bientôt 10 minutes, la petite surexcitée n'avait cessé d'embêter sa camarade, par divers moyen. Cela faisait presque une heure que les deux filles avaient quitté le vieux bâtiment crasseux qui avait de temps en temps servit de base à  Karù. Et elle n'avait croisé personne, mais cela ne les inquiéta pas outre mesure. Etrangement, Youri était de bonne humeur. Elle agissait enfin ! Elle faisait enfin quelque chose pour son grand frère. Axel lui ne faisait que débiter quelques paroles apaisante et n'agissait pas. Cette fois, elle voulait revoir son frère. Ensuit, elle lui parlera de Leike et ils pourront tous les trois revenir à  l'ARM, et elle pourra même rechatouiller Lilith. Rien qu'au souvenir de cette délicieuse séance, Youri sentit son moral grandirent encore. Et Leike sentit surtout les doigts de son ami lui chatouiller les côtes.
  - Mais arrête ! ! ! Je te préviens, je t'attache !
  - Et bien vas-y, attache-moi !
  Leike grogna.
  - Tu vas voir quand on sera de retour dans une vrai maison ! Là  il faudra pas t'étonner de te retrouvé pieds et poings liés un matin en te réveillant !
  Pour toute réponse, Youri lui tira la langue et sourit. Et puis quelque chose atterrit lourdement devant elles. Leurs regards analysèrent lentement ce qui se trouvait en face d'elles : Une peau rouge parcourue d'immondes veines noires, de grands yeux jaunes, une gueule garnie de dent qui s'étirait en un sourire démoniaque.
  - C'est lui, murmura Youri qui avait presque appris par cÅ“ur la description qu'en avait fait Campbell.
  - Quoi ? Fit Leike, complètement paniqué par cette apparition.
  - C'est…c'est en cette chose que s'est transformé mon frère !
  - Pardon ? Hurla presque Leike.
  La créature fit un pas en avant tandis que son sourire s'élargissait encore.
  - Je connais ce visage…grogna t'il en en dessinant les contour d'une main.
  - Oui c'est moi ! Karù ! C'est Youri !
  Le monstre s'approcha lentement.
  - …Ta petite sÅ“ur, acheva Youri qui sentait les larmes couler sur ses joues.
  Et il s'arrêta. A à  peine un mètre d'elle, il se figea et ne bougea plus. Puis son corps fut pris de convulsion. Sa chaire rougeâtre se mit à  fumée en répandant une immonde odeur de putréfaction. Et puis il se commença faire un bruit étrange, qui se fit de plus en plus fort. Et finalement, ce fut une explosion. L'explosion d'un rire démentielle et tellement insoutenable que les filles se bouchèrent les tympans. La créature était entrain de rire. Ses yeux se posèrent finalement sur Youri.
  - Enfin…la sÅ“ur de ce très chère Karù. Je me présente : Carnage.
  - Où est il ? Hurla Youri.
  - Oh ! Il est ici ! Il hurle dans ma tête comme un vrai damné je t'assure. Apparemment il tient beaucoup à  toi, c'est la première fois que je l'entends hurler autant quand je m'apprête à  prendre une vie.
  - Quoi ?
  - Tu vois c'est étrange, je me suis toujours demandé comment le faire souffrire mais sans pour autant le tuer, car, comme nous ne faisons qu'un, cette option est totalement inenvisageable. Vois-tu, il m'a tenu prisonnier de son corps et m'a empêché de laissé libre court à  ma passion, la souffrance, et pour cela je le hais, comme je n'ai jamais haà¯s personne. Et tu vois je me dis…que si je te fais souffrire pendant des heure je tiendrais une partie de ma revanche.
  Le ton sur lequel Carnage prononça ces mots était si condescendant que Youri en fut glacé d'effroi. Il venait de lui dire qu'il haà¯ssait son frère plus que tout et qu'elle allait en faire les frais. Et le terme « souffrire pendant des heures » ne s'apparente sûrement pas à  une séance de chatouille. Et pourtant, cette ignoble créature lui avait dit cela comme il aurait pu lui raconter sa passion pour les diabolos (bon là  ok ça crains mais tant pis).
  Carnage s'approcha un peu plus, approchant sa face blafarde du beau visage de Youri, complètement paralysé. Leike bondit vers son ami, ne sachant trop quoi faire d'autre. Mais malheureusement Carnage possédait force, vitesse et réflexe envoya valser la pauvre Leike d'un coup de poing. La jeune fille s'écrasa contre un mur puis s'écroula, inconsciente, sur le bitume.
  Youri réagit alors finalement et fit sortirent ses doubles griffes de ses avants bras. Bien heureusement pour elle, elle avait pensé à  s'équiper le matin même. La jeune fille bondit sur ce qui avait été son frère et enfonça ses griffes dans le poitrail rougeâtre qui se mit à  suinter d'un liquide noir et nauséabond. Carnage poussa le cris déchirant d'un animal mourrant et ferma les yeux.
  - Je suis désolé…Karù, murmura Youri.
  Mais la gueule de Carnage s'agrandit d'un coup et il se mit à  pouffer de rire tandis que les lames des griffes de Youri transperçait  toujours son poitrail.
  - Tu y as cru ? Fit-il à  l'adresse de sa proie.
  Les poignes de Carnage se refermèrent sur les poignets de Youri, puis le monstre dégagea les griffes de son torse avant de soulever la pauvre gamine de terre. Celle ci se mit à  gesticuler et à  donner des coups de pieds dans la face immonde de son adversaire mais se fut peine perdue. Il était trop fort.
  - Tu abandonne déjà  ? fit Carnage en souriant d'une manière sadique et perverse, Allé défends toi  c'est plus drôle.
  Des tentacules jaillirent du corps étrange du symbiote et vinrent se coller au corps de Youri.
  - Comment vais-je te tuer…, murmura t'il en resserrant son étreinte ce qui fit hurler Youri, meurs doucement…
  Un premier craquement retentit. Youri faillit s'évanouir.
  - Je vais t'écrasé… de brisé les os un et un et…
  - SHPLURSH !
  Une balle, venue de nulle part, venait de faire exploser la face hideuse du symbiote. Et ce fut bientôt une déferlante de balles qui vinrent déchiqueter la chaire étrange Carnage. Celui ci lâcha prise et Youri tomba lourdement sur le sol, un main sur le côté, là  où elle était sûr d'avoir entendu une côte se briser.
  Carnage se reforma et dirigea son attention vers cette nouvelle menace. Un robot. C'était un énorme robot de l'ARM, et à  son bord…
  - Axel…, murmura Carnage, ça alors, je suis comblé aujourd'hui, d'abord la petite sÅ“ur et maintenant le meilleur ami ? Héhé.
  Et puis le sourire sur les traits de Carnage disparut soudainement remplacé par autre chose. Autre chose de beaucoup plus impressionnant. Les poing du symbiote frappèrent le sol qui se brisa comme  du plâtre.
  - JE VAIS TOUS VOUS ECRASEEEEEER ! ! !
  Et sans plus de détails, comme il avait l'habitude de faire, il bondit sur le robot. Une nouvelle rafale de balle vint le freiner dans sa course mais ne l'arrêta certainement pas. A cet instant, Carnage était devenu inarrêtable et incontrôlable. Cependant, à  l'intérieur de son cockpit, Axel ne cilla pas, concentré sur une seul et unique chose.
  Le symbiote fit un bon prodigieux en déployant ses tentacules de tout côté, ce qui témoignait de sa fureur. Les balles pleuvaient sur son corps gélatineux sans que cela ne semblât lui poser le moindre problème.  Il fondit toutes griffes dehors sur l'engin de métal, visant le cockpit. Mais la vitesse et l'agilité de l'exosquelette le pris au dépourvu. L'engin que maniait Axel avec dextérité, fit un rapide mouvement de recul avant de renvoyer Carnage en arrière d'un coup de ce que l'on pourrait appeler son poing. Le symbiote vola en arrière, plusieurs os complètement brisé. Il ne lui fallut alors pas plus du temps que mis son corps pour atterrir sur le sol pour se régénérer. Il reprit le contrôle de sa chute juste à  temps, pris une rapide impulsion et s'élança de nouveau sur son adversaire de métal.
  Axel n'eut pas le temps d'éviter le contact cette fois. Le symbiote à  la peau rouge s'écrasa sur le cockpit violemment. Ses grands yeux jaunes fixant Axel. Son bras pris du recul puis son poing frappa et traversa la vitre du cockpit. Les griffe de la bestiole s'arrêtèrent à  un cheveux à  peine de la petite Lilith, tremblante, installé dans la toute nouvelle place passagère du robot.
  Axel hurla quelque chose que le vrombissement du moteur interne de l'exosquelette étouffa puis attrapa l'épée à  ça ceinture pour l'abattre de toutes ses forces sur le bras mutant. Un hurlement de douleur s'en suivit tandis que Carnage basculait en arrière en tenant son moignon qui suintait abondamment d'un liquide noir. Axel ne mit qu'un instant pour diriger ses deux mitrailleuses placées sur chacun des bras du ZAX vers Carnage. Malheureusement, la vitesse et les réflexes du symbiote le sauvèrent une fois de plus. Il fit un saut loin d'être gracieux mais au moins impressionnant et s'éloigna de l'engin d'Axel. Son bras mutilé eu tôt fait de repousser et il l'agita devant ses yeux, narguant le jeune pilote.
  Youri s'était relevé et regardait le combat, une main toujours contre son torse. à‡a lui faisait mal mais il y avait plus important. Il fallait qu'elle aide Axel, d'une façon ou d'une autre ! Et qu'elle aide Karù aussi ! Que faire ! Que faire ! Toute était si simple il y a encore une semaine. Et aujourd'hui… Elle voulait que tout redevienne comme avant. Et elle croyait naà¯vement que cela pourrait arriver.
  Le ZAX se remit à  cracher ses puissantes cartouches. Carnage, lui, opta pour une nouvelle stratégie et se mit à  bondirent et à  esquiver autant que possible les projectiles  de métal. Il se rapprochait plus lentement, mais ça technique avait l'avantage de faire perde énormément de munition à  Axel, qui, ne sachant trop quoi faire, se bornait à  envoyer tout ce qu'il pouvait sur son assaillant. Puis, d'un seul coup, Carnage se figea et fit s'allonger son bras de façon incroyable et répugnant. Le jeune pilote, totalement pris de court par cette étrange faculté, protégea le cockpit à  présent brisé et vulnérable, des bras puissant et résistant de l'exosquelette. Mais le plan de Carnage allait beaucoup plus loin que ça : au lieu d'attaquer le robot, sa main griffu se planta dans le sol et s'y accrocha fermement. Avec un rire démentiel, Carnage se servit de cette prise pour se propulser à  toute vitesse sur le robot.
  Mais Axel, avec un grognement qui voulait explicitement signifier qu'il abhorrait cette manÅ“uvre, fit se jeter son robot sur le coté. Le colosse métallique s'écrasa sur le bitume en projetant des étincelles de tout côté. L'élan de Carnage aurait dut le faire se précipiter vers le vide qu'avait laissé le déplacement peux glorieux d'Axel mais le symbiote sourit et fit s'allonger son second bras avant de le planter à  son tour dans le bitume afin de modifier sa trajectoire de quelques degrés.
  Carnage arriva à  toute vitesse sur le robot et déchaîna sa fureur sur le métal encore scintillant quelques minutes auparavant. Après s'être débattu une longue minute, que l'exosquelette dut sentir passer, Axel parvint à  se dégager et repoussa le symbiote avant de faire se relever la carcasse de métal. Bien heureusement, les coups répétés de Carnage n'avaient fait qu'érafler de façon très superficielle le blindage du robot qui, heureusement pour Axel, avait été renforcé. Mais, et le jeune pilote le savait, si le combat s'éternisait trop, il perdrait tout avantage et serait vaincu. Il fallait qu'il mette son plan à  exécution le plus rapidement possible.
  Machinalement, il serra l'objet, dans sa poche, sur lequel reposait tout son plan. Tant d'espoir s'y était glissé…, bientôt il saura si son idée était bonne. Et si jamais ça ne fonctionnait pas…il n'y aurait probablement plus rien à  faire.
  - C'est pour cette raison qu'il faut que je réussisse ! Hurla t'il en attrapant les commande de toutes ses forces.
  Les balle se remirent à  pleuvoir sur Carnage qui tenta de les esquiver sans grand succès du fait de sa proximité. Le robot d'Axel fit plusieurs pas en avant, se rapprochant du symbiote tortillant sous le déluge de cartouche. Puis, quand il fut suffisamment proche, le poing du colosse frappa, envoya cet immonde tas rouge et informe loin devant. Carnage se reconstitua immédiatement. Mais Axel était déjà  sur lui et lui flanquait un second coup de poing qui ne manqua pas de l'envoyer une nouvelle fois valser.
  Youri n'était alors qu'à  une poigné de mètre de l'affrontement, un peu derrière Carnage qui ne l'avait pas vu. Et cette alors qu'elle le vit : le visage congestionné lui hurlant quelque chose qu'elle mit peut être une seconde à  comprendre :
  -Youri attrape ! ! !
  Quelque chose vola dans les aires, dans sa direction. Une petite chose qui brillait sous la lumière du soleil. Les tentacules de Carnage foncèrent sur cette petite chose mais furent stoppés par de nouvelles rafales de balle tirées par Axel. Youri attrapa l'objet et le regarda un instant, sans comprendre.
  - Une clef ?
  - Ouvre son âme ! Youri ! Plante la clef dans cette abomination ! C'est notre seule chance de retrouver Karù s'il est coincé en cette ignoble créature !
    L'esprit de Youri ne fit qu'un tour, emplie d'une toute nouvelle énergie, elle s'élança courageusement vers Carnage, toujours mitraillé par les puissante cartouche de l'exosquelette d'Axel, ne vit pas la sournoise petite personne qui se glissa dans son dos. Youri leva la clef et s'apprêta à  la planté.
  - Reviens parmi nous ! Karù !
  Elle frappa. Mais une poigne colossale se resserra sur son poignet, stoppant son mouvement. Tout était redevenu calme. Il n'y avait plus un bruit. Le ZAX venait de tomber à  court de munition.
  - Alors c'est ça votre ultime recourt ? Une clef ? Une misérable clef dotée de je ne sais quel pouvoir ! Vous me sous estimé !
  Le monstre resserra son étreinte autour du poignet de la jeune fille, avec la ferme intention de lui faire payer son affront.
  - Tu n'arrivera à  rien toute seule…petite fille…
  - C'est pourquoi elle n'est plus seule !
  Leike abattit ses mains de toutes ses forces contre celle de son ami, faisant lâcher la prise de Carnage et enfonçant d'un même coup la clef dans sa poitrine palpitante. Le symbiote poussa un hurlement de douleur et Youri se servit des dernières forces qu'il lui restait pour tourner la clef une fois pour toute.
  Carnage hurla. Un hurlement déchirant qui fit exploser toutes les fenêtre des immeubles les plus proches. Sa bouche se mit à  écumé de sang noir et puant tandis que sa chaire bouillonnait et semblait commencer à  fondre. Leike se jeta au sol avec une Youri y une demi-seconde que la détonation ne se produise. Une onde de choc invisible qui eut pourtant lieu. Elle souleva un nuage de poussière, faisant se perdre nos amis dans un brouillard suffocant.
  Axel descendit de son ZAX, laissant Lilith à  l'intérieur pour plus de sécurité, et s'approcha de l'endroit où s'était pour la dernière fois tenu Carnage. Il ne restait rien. Hormis une flaque noirâtre et collante qui se consumait lentement dans un brasier rougeoyant. à‡a n'avait pas marché… Carnage venait d'être tout bonnement désintégrer. Les pronostique d'Axel quant à  ce qui allait se passer se révélait complètement fausse. Il venait de tuer son meilleur ami, ou tout du moins ce qui subsistait de lui à  travers Carnage.
  Abattu, déboussolé, le jeune pilote exténué se laissa tomber à  genoux. La poussière autour de lui se mit à  disparaître lentement. Il discerna bientôt les formes de Youri et de Leike et…
  - Einh ?
  Il se frotta les yeux. Oui ! Il voyait bien trois silhouettes ! La poussière se dissipa enfin et Axel se retrouva devant l'un des plus beaux spectacles qu'il eut vus. Youri, pleurant de joie contre une épaule familière, enlacée par des bras puissants, la tête lentement caressée par une main douce apaisante. Enlacé l'un l'autre comme un seul être, le grand frère et la petite sÅ“ur se retrouvaient enfin, dans un silence quasi religieux.
  - Je ne te laisserais plus jamais, Youri…, murmura lentement Karù, C'est une promesse que je te fais.
  Elle ne répondit pas, sanglotant doucement, trop heureuse de l'avoir enfin retrouvé. Puis elle se laissa tomber d'épuisement dans les bras protecteurs de celui qu'elle aimait le plus au monde. Karù la pris dans ses bras et la souleva de terre. Elle était si légère, si frêle. Plus jamais il ne devra l'abandonner. Axel s'approcha.
  - Karù, fit-il, ne sachant apparemment pas quoi ajouter à  ce simple nom.
  Un sourire s'étira sur les traits de son ami.
  - Pourquoi tu as été si long…gamin ? Fit-il.
  - Tu n'étais pas la priorité, répliqua Axel, Les chiottes se sont remis à  déborder !
  Un silence suivit cette déclaration à  cent lieus d'être sincère.
  - Tu m'as manqué vieux, finit par dire le jeune pilote.
  - Toi aussi, fit Karù, content d'être à  nouveau parmi vous.
  Il fit volt face et ses yeux étrangement éclatant et rougeoyant se posèrent sur l'amie de Youri.
    - Tu es sans doute Leike, murmura t'il, je sais ce que tu as fait pour moi, et pour elle, viens avec nous, je m'engage à  garantir ta sécurité à  l'ARM. Tu peux très bien refuser, mais j'aimerais que tu reste avec Youri quelque temps encore.
  Leike répondit par un sourire éclatant et fit oui de la tête. Puis Karù se tourna vers Axel et lança.
  - Le QG est loin d'ici ?
  - 7 ou 8 kilomètres environ, de ce côté là .
  - Quoi ? C'est une blague !
  - Et bien je suis venu ici en ZAX, je les ai pas trop vu passer… Je retourne dans mon engin moi, partez devant je vous rattrape.
  - Tu es entrain de me dire que je vais devoir marcher !
  - On reprend nos habitudes !
  - …Je te haie Axel.
  Et tandis qu'Axel retournait vers son ZAX et que Karù commençait à  marcher vers le QG de l'ARM, Youri sourit dans son sommeil, dans les bras de Karù, rêvant de chatouille sous la plante de ses pieds.

C'est vraiment super : un de tes meilleurs chapitres !

Que ce soient le combat, épique et très bien décrit ou les dialogues qui sont très émouvants, j'applaudis ^^

J'ai hâte d'écrire mon nouveau chapitre ... tOnka, dépêche-toi !

Oua trop bien !
C'est en effet est une de tes meilleures partie !
Bravo Squall !

Allez Tonka !

Je n'aurai pas le temps de faire ma suite en fin de semaine, je te laisse donc ma place Chevalier.

SQUALL, je pourrai donner un commentaire lorsque j'aurai lu ta partie ! (manque de temps...)

à€ lundi

Carnage s'en mange plein la tronche et le couple Youri et Leike est trop kawai!
Seulement, pour bien mettre les choses dans l'ordre, cette scène se déroule plusieurs jours après mon chapitre? C'est la seule explication que j'ai trouvé pour expliquer le fait que le ZAX soit opérationnel en tout cas^^

Le couple quoi ? ^^
Et oui tu as raison, le temps que Youri et Leike se remettent de leur émotion, que le ZAX sois près, et que Carnage sois de nouveau à  100% j'ai fait passé disons un ou deux jours.

Je vais essayer de faire mon chapitre prochainement .

Par "couple", j'entend "duo"^^... enfin après, c'est vous qui voyez... c'est plus moi que ça concerne

Non, je parle pas de ça, le couple est trop Kawai : c'est quoi kawai ? ^^

kawaii en japonais veut dire mignon ou mignonne selon la personne!

Magnifique Partie Squall j'ai adoré que tu utilise le démon scellé en Ifrit!

Le combat Carnage VS ZAX tout bonnement superbe du grand art!

Tu connait pas Kawaî ! !!!  Oh le nul ^^

Allez Chevalier ! Everybody is with you !

mais va te faire f...... !!!!!!!!!! 

^^

mmmh !!!!

Hé !!!! Il est 22H !!! Va te coucher !!! ^^

Bravo SQUALL. Un très bon chapitre.

J'ai particulièrement aimé le moment ou Carnage stop le poignet de la petite Youri. Le fatalisme et les derniers espoir envolé... et Leike qu'on avait oublié, solidaire à  son amie jusque dans la mort, viens contre toute attente sauver la situation. Un grand moment de littérature !

Et bien content d'avoir quelqu'un qui ne me tire pas dans les pattes mmmh !

Hé !!!! Il est 22H !!! Va te coucher !!! ^^

J'osais pas le dire^^

MMMMMH !!!!!!!!

euh c'est au tour de qui maintenant?

Le mien ^^




L’ombre est une si belle chose, peut-être la plus belle de cette terre mourante … Nous autres y vivons, en naissons et y retournons une fois dissipés . Le silence pesant de l’immense pièce baignée d’obscurité me laissait tout le loisir de réfléchir .

De réfléchir aux évènements passés : le Massacre de la Victoire, mon premier acte en tant que seigneur des Ombres . L’arrivée de Venom, à qui j’avais rapidement faussé compagnie, suivi par mon armée, laissant le symbiote seul au milieu du carnage . L’ARM allait bientôt réagir, d’autant plus qu’ils possédaient une nouvelle arme . Mes espions sont partout, ils sont mes yeux et mes oreilles : les Ombres mineures . Ils ont vu le nouveau ZAX combattre le second symbiote . Je ne pourrai pas battre celui-là, même à l’aide de mes soldats : son blindage est trop lourd pour nos griffes . Mais une chose est sûre, il sera envoyé à la pointe des assauts contre le gouvernement, dès que l’ARM voudra tirer parti de la confusion ambiante après le massacre . Cette certitude vient contredire mes plans . Sans ce ZAX, il serait incapable de se battre et resterait cloîtré dans la base, vulnérable . Mais au front et dans un robot géant indestructible, il est intouchable pour moi . Et Samaël sera avec lui .

Les choses se compliquent plus chaque jour . Ils ont relâché le sujet numéro dix . La plus haïssable de leurs créations . Elle est l’antithèse de Samaël . Les ténèbres incarnées . Ce n’est pas un Ombre, ni un être humain, elle est … autre chose . Je la sens, je devine chaque battement de son cœur, chaque remous dans l’océan de noirceur de son âme . Je peux ressentir l’âme de celle que je cherche quand je suis proche d’elle, mais numéro dix … elle dégage une aura sûrement plus vaste que la planète elle-même, même si seuls les élémentaires d’Ombre en ont conscience . Nous ressentons mieux les ténèbres que la lumière, du fit de notre nature .

Quand les humains ont détruit leur terre à force d’utiliser leurs technologies, ils ont par la même occasion tué la quasi-totalité des élémentaires . Ceux de terre, d’air et d’eau ont disparu . Ceux de lumière et de feu survivent à grand-peine . Mais ceux d’Ombre ont survécu, et en sont même sorti grandis . De l’ombre formée par les nuages et du malheur des humains ils ont gagné en puissance et en nombre . Ils sont à présent mon armée .

Cette salle dans laquelle je demeure, accompagné de mes plus puissants gardes est la cave d’un vieil entrepôt abandonné, dont j’ai fait mon antre il y a peu . Cela fait déjà deux jours depuis le massacre, et je commence à me lasser de cet endroit . L’impatience, encore un sentiment humain qui m’a contaminé . Mais il n’y a plus beaucoup à attendre, je sais qu’elle viendra .

Le lendemain du massacre, chaque journal où autre moyen de communication parlait de l’incident, racontant comment les barbares de l’ARM avaient massacré d’innocents civils . Ces stupides dirigeants du gouvernement avaient tout fait pour épargner à la population l’horreur de connaître notre existence . Mais devant cette débauche de violence, qui à fait attention à l’explosion du Laboratoire de Recherches du quartier sud-ouest, dû à une erreur de conception dans le générateur de secours, qui avait du être utilisé suite à une coupure inattendue du courant ? Personne . Mais cette fois encore, la cause véritable de l’explosion avait été cachée . J’avais envoyé mes ambassadeurs dans les décombres pour lui porter mon message, et elle avait accepté de se rendre devant moi . Elle venait, se rapprochait à chaque seconde .

La porte principale du bâtiment s’ouvrit lentement, mue par une force invisible . Le soleil étouffé par les nuages de l’extérieur dessina sa silhouette fine à contre jour . Mes gardes frémirent, je restai impavide, puis elle s’approcha, et la porte se referma d’elle-même sans un bruit .  Lentement, elle s’avança dans notre direction, sans prêter attention à mes soldats, gardant les yeux rivés sur moi . Ce n’est que quand elle fut suffisamment proche que je pus discerner ses traits .

De courts cheveux d’un pourpre sombre encadraient un visage à la peau d’un gris cendreux, où trônaient deux petits yeux violets . Elle n’était ni grande, ni forte et ne portait sur elle qu’une courte robe sans manches d’un noir profond . C’était elle, l’alter ego obscur de Samaël . Na’hash .

« Pourquoi m’as-tu appelé ? Murmura-t-elle d’une voix spectrale à mon esprit : comme Samaël, elle était muette .
- J’ai besoin de toi .
- Pourquoi ? Tu es fort, tu n’as pas besoin de moi .
- Je cherche Samaël . »

Les murs tremblèrent sur leurs fondations et des gravats tombèrent du toit vétuste pour se briser sur le sol quand celui-ci se fissura . Je restais toujours aussi impassible, mes gardes s’efforçant d’en faire autant . Rapidement, tout redevint calme .

« Samaël … elle est toujours en vie ?
- Oui, et avec elle est ce que tu cherches .
- Tu mens … »

Na’hash fit un pas dans ma direction, un regard haineux dessiné sur ses traits . Elle ne m’attaquerait pas, je le savais . Elle savait que ce je disais était vrai .

Quand Lilith fut découverte, Na’hash était à ces côtés . Mais on réalisa bientôt que leurs pouvoirs dépassaient de loin ceux des diclonius, avant considérés comme les plus puissantes armes humaines . Et contrairement à Samaël, Na’hash n’hésitait pas à les utiliser, à tel point qu’on pourrait douter qu’elle les contrôle réellement, mais c’était le cas . Elle est simplement le mal incarné, semant mort et destruction dans son sillage . Après de lourdes pertes, les humains l’enfermèrent dans les blocs expérimentaux du laboratoire sud-ouest, le plus loin possible de Samaël . Car même si tout tend à les rapprocher, que ce soit leur apparence physique ou leurs pouvoirs, elles sont les deux antipodes : la lumière et les ténèbres . Tout contact entre les deux aurait engendré une destruction sans précédent .

Quand on les avait trouvé, inconscientes et nues, serrées l’une contre l’autre, les scientifiques avaient étés fascinés . Non content d'avoir découvert deux sources de pouvoirs, ils tentèrent de les unifier en une seule, et de former un être parfait . Ils avaient échoué, mais avaient créé la clé . Cette clé qui avait failli me détruire . On ne lui trouva pas d’usage , et tandis que les deux êtres étaient enfermées, on continua de l’observer . Même si elle semblait au premier abord de conception simple, elle se révéla être faite d’un matériau inconnu, et sa forme se révélait d’une complexité invraisemblable à quiconque tentait de l’analyser en profondeur . Les scientifiques conçurent en prenant la clé pour base les serrures des portes les plus secrètes, sachant que nul ne pourrait forcer ou crocheter de telles protections . La clé fut dissimulée dans une base souterraine, puis presque oubliée, jusqu’à ce qu’on nous introduise, moi et mes clones dans les cellules de la salle circulaire . Le destin a fait d'Axel son porteur actuel, par des moyens que j'ignore .

Samaël, comme Na’hash, est attirée par la clé . Peut-être est-ce une des raison qui la pousse à rester accrochée à son possesseur . Mais ce n’est pas important . Bientôt elle sera à moi .

« Je ne peux mentir, Na’Hash .
- Où est-elle ?
- L’endroit où elle se trouve n’est pas important pour l’instant . Une occasion se présentera bientôt, et là nous frapperons . Tu auras la clé et moi Samaël .
- Je ne peux pas te faire confiance .
- Hormis la retrouver, rien ne m’intéresse . Je n’ai pas besoin de la clé . Une bataille se préparera entre les humains des deux camps .Tes pouvoirs nous permettrons de tenir tête à leurs machines, et notre force brisera leurs lignes . Nous prendrons la clé et accomplirons nos buts . L’un sans l’autre nous serions vaincus, mais si nous nous unissons, ils ne pourront pas nous tenir tête . »

Na’hash était têtue et aveuglé par la haine qu’elle vouait à Samaël . Elle ne connaissait sûrement même pas la cause de cette inimitié, mais peut-être était-ce dans sa nature de détester celle qui était son reflet déformé, ou celle dont elle était le reflet . Peut-être par simple jalousie . Ils avaient toujours traité Samaël mieux qu’elle, lui assignant un gardien et la plaçant dans le plus sûr des endroits, en prenant soin de ne pas la blesser, du fait de son importance pour le plan . Na’hash avait été écartée et placée dans un endroit presque désert, et utilisée comme sujet d’expérience . Ils testèrent certaines phases de leur plan sur elle pour être certains de ne pas échouer quand viendrait l’application réelle de leurs recherches . C’est peut-être ce sentiment d’être « moins » que son alter ego qui avait éveillé dans l’océan de ténèbres plus noires que le cœur d’une Ombre qui formait son âme un tourbillon de rage . Elle voulait tuer Samaël de ses propres mains, mais je ne l’y autoriserai pas . Obtenir la clé lui suffirait, je le savais .

« J’accepte …
- Tu as bien fait, Na’hash . Ensemble, nous parviendrons à notre but … »

Bravo Chevalier. Un très bon chapitre.

J'écrirai la suite dès que je pourrai, demain ou au pire, mardi.

Je trouve ton chapitr particulièrement bien écrit.
Les descriptions, bien que nombreuses, son, à  mon égard (ça veut dire : à  mon avi), toutes parfaites.
De plus, nous avons le droit à  un merveileux rebondissement (même si cela implique un personnage avec un nom pas facile ni a pronomcé ni à  écrire ^^) !!

Merci chevalier !
et
Courage tonka (ture) !

Pour ma part, l'incertion d'un nouveau personnage ultra puissant me laisse perplexe. Et dévoilé certains mystère qui entour Lilith ne m'enchante pas ( j'aime bien ne pas savoir). Et tu donne une tournure à  l'histoire qui me fait froncé les sourcil, incertain de la tournure que prendra les choses. Je suis hionnète et je dit tout ce que je pense.
Question style et forme, rien à  dire, c'est toujours du grand art.

Je pense pas que c'était ça qui l'inquietait

Moi c'est le fait de connaitre ces pouvoirs qui m'inquiètent ils ont l'air puissance bien que je n'ai pas vraiment compris de quoi elle était capable ^^'!

Alors est ce que Nahash est aussi fort que Amesis ou pas, faut voir:!

C'est Na'hash

Et logiquement, si tu en crois ce que chevalier à  dit, Ruu et elle sont aussi fort que le gouvernement et l'ARM. Donc Amnesis devrait, toujours logiquement, être plus fort mais pas de beaucoup....