Histoire : Amandine

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Histoire


Histoire ajoutée le 10/04/2014
Épisode ajouté le 10/04/2014
Mise-à-jour le 03/07/2021

Amandine

Elle n'en pouvait plus. Une journée n'avait jamais semblé aussi longue, il fallait qu'elle rentre, qu'elle le fasse. Il est dix-sept heure quand Léa quitte enfin sa salle et s'engouffre dans les couloirs sombres du bâtiment. Plus elle marche, plus elle accélère. Elle veut sortir, le plus vite possible, elle ne tiens plus, ne contrôle plus rien. Elle finit par courir, bousculant chaque personne sur son passage. Elle ne voit plus rien d'autre que la faible lueur blafarde qui peine à passer sous la porte. Porte qu'elle enfonce violemment pour enfin sentir l'air lui chatouiller le visage. Elle se dirige vers l'arrêt de bus, trépigne d'impatience à l'idée de pouvoir enfin rentrer chez elle. Sur le chemin du retour, elle décide de faire passer le temps en imaginant le prochain scénario de ce soir. Elle hésite, beaucoup de personne lui traverse la tête, elle sent sa main s'égarer, puis elle se reprend. Pas maintenant, pas tout de suite, il faut encore attendre un peu. Le bus s'arrête, elle descend ici. Elle se rut vers chez elle à en perdre le souffle, enfonce les clefs dans la serrure, grimpe les escaliers quatre à quatre en jetant son sac dans l'entrée, puis entra dans sa chambre. Le temps de reprendre son souffle, elle ferma ses volets, tamisa la lumière doucement, verrouilla sa porte à clefs. Il ne faut surtout pas que quelqu'un la surprenne, jamais. Maintenant c'est bon, c'est le moment. Elle se sent en sécurité ici, elle va enfin pouvoir se libérer, encore, comme chaque jour, comme un éternel leitmotiv. C'était devenue un rituel, presque religieux. Ce soir, elle se sent d'humeur érotique, elle veut jouer de ses fantasmes. Elle commence alors à se déshabiller, mais doucement, calmement, sensuellement. Léa fixe naïvement le mur en face d'elle, et commença à s'effeuiller. Elle enleva tout d’abord son haut noir, décoiffant sa chevelure rousse et flamboyante. Puis elle détacha sa ceinture, déboutonna son slim et le laissa glisser sur ses chevilles. Elle délivra ses pieds de ses ballerines et d'un coup de jambes, se retrouva en sous vêtement devant son admiratrice imaginaire. Tout était calme, silencieux, religieux. Elle prend donc quelques secondes de réflexion. Elle est là, en sous vêtement, surexcité, prêt à s'adonner à son occupation favorite. Comment vas elle s'y prendre aujourd'hui ? Qui est la personne dans son lit, qui n'attend qu'elle. Elle ne sait pas encore, elle doit choisir. Elle laisse glisser ses mains le long de son corps, se tortille d'envie et soudain, elle sait, elle trouve. Amandine, oui, Amandine. Elle ne la connaissait pas depuis longtemps, quelques semaines tout au plus. Mais cette fille lui avait tapé dans l’œil, sans aucun doute. Elle repense souvent à elle, ses long cheveux noirs qui la transforme en ombre, ses yeux bleu qui vous envoute au premier regard, sa fossette prêt de sa lèvre, son piercing au labret. Cette fille est un délice, et elle se ferai un plaisir de la baiser ce soir. Elle a déjà pus la voir, un peu. Elle l'a invité avant hier chez elle, une petite soirée autour d'un peu d'alcool pour se faire une idée. Elle avait des courbes magnifique, elle apprécie particulièrement la forme de ses seins, qu'elle jalouse un peu. Elle avait même réussis à la déchausser, lui glisser quelques chatouilles, elle est sensible. Pour Amandine ce n'était qu'un jeu, mais Léa sait ce qu'elle fait, rien n'est anodin.
Elle n'a pas besoin de scénario, elle sait qu'avec Amandine, tout ira bien. Elle se mit alors à genoux sur son lit, dégrafa lentement son soutient gorge tout en gardant en mémoire le visage de sa promise. Elle frôle avec précaution ses doigts atours de ses seins, laisse venir à son rythme le désir. Puis ses mains deviennent plus vigoureuse, elle le sait, ses mamelons durcisse. Puis elle s'arrête, réfléchis encore. Il manque quelque chose, elle aimerai bousculer ses habitudes quelque peu. Et puis, aujourd'hui, ce n'est pas n'importe qui dans son lit. Le tantrisme, c'était l'art sexuel parfait pour elle. Elle alla chercher une écharpe, celle qu'elle avait acheté quelque jour plus tôt, sachant exactement à quoi elle pourrait servir un jour, comme attache ou bandeau par exemple. Aujourd'hui, ce tissus de soie noir est un bandeau, elle veut s'aveugler. Ne plus rien voir de ce qui l'entour, se baser sur les sensations, les odeurs. Avant, elle décide d'allumer un peu d'encens, pour accentuer cette sensation de voyage mystique. Elle retourne lentement sur son lit, toujours à genoux, et se bande les yeux. C'est ici que tout commence, elle s’abandonne totalement à son imagination, ne contrôle plus rien. Tout commence alors à se dessiner devant elle. Elle sens ses mains sur son corps, glisser du haut de ses épaules jusqu'aux bas de ses hanches. Elle frissonne, s'étonne de la vitesse à laquelle son désir grimpe. S'en est presque surnaturel. Elle sens chaque impacte de ses doigts sur elle, partout, entre caresse et chatouille, entre excitation et gène, et ne sait plus vraiment ce qui lui arrive à ce moment. Elle est comme perdu dans les limbes insondable du sexe, et elle s'y sent merveilleusement bien. Elle se redécouvre, en oubli qu'elle est seule dans son lit. Jamais elle n'aurai pensé découvrir ça, un bonheur si onirique. Dans la pièce, un subtil mélange d'encens et de sueur viens agrémenter la scène. Tout était parfait. Puis finalement, elle décide de passer à autre chose, quelque chose de plus brutal. Elle n'en pouvait plus et dirigea sa main vers son entre jambe, sans pour autant arrêter les caresses de son autre main. Elle se laissa lentement tomber sur le dos, toujours aveugle, les sens affuté comme une lame. Mais qui était elle ? Amandine ? Impossible ! Jamais une fille ne l'avait mis dans cet état, elle n'en croyait rien. Et pourtant, pourtant cette sensation ne l'avait jamais habité. C'est ainsi que furtivement, entre deux pensée, elle se laissa aller, laissant couler sa main vers son plaisir. Ses mouvements sont d'abord lent, sensuel, voulant rester dans un certain culte. Mais elle le sait, elle ne pourra pas contenir la bête plus longtemps, celle qui habite en elle, fruit et chimère de tous ses désirs. C'est alors qu'Amandine glissa sa tête entre ses jambes. Léa se cambra, de plus en plus. Le titillement incessant de son clitoris lui électrisa tout le corps. Ça y est ! Elle pouvait le sentir, c'était le moment.

"Léa ! Tu es là ? C'est Amandine !"

Léa s'arrêta brusquement, n'osa même plus respirer. Elle était là, derrière la porte. Pourquoi ? Pourquoi est elle arrivé maintenant ? Que fait elle à ? Les questions retentissent dans la tête de Léa. Paniqué, elle prend d'abord peur, hésite à répondre, à se relever, s'habiller. Puis finalement, elle comprend qu'ici était son opportunité de changer les règles du jeu. Serai ce possible de profiter de la situation ? Elle voulait continuer, encore, encore. S'arrêter maintenant était impossible. Et pourtant, elle ne devait pas être découverte. Alors, elle va simplement devoir ne faire aucun bruit. Le mutisme total, rien qu'à y penser, elle ne s'en sentit pas vraiment capable. Mais pourquoi pas essayer, c'est trop tentant, sa nymphomanie prend le dessus. C'est alors qu'elle reprit son ouvrage, mais cette fois ci plus vite, plus intensément. Désormais, le temps était indubitablement compté. Ses mains n'ont jamais été aussi active, elle ne les contrôle plus. Sa respiration saccadé laisse entendre un savant mélange entre stresse et jouissance. Léa se sentit devenir folle. Cette situation qu'elle ne contrôle pas est plus qu'inattendue pour elle.

"Léa ? Tu es là ? La porte est fermée à clefs, ouvre moi !"

Non ! Pas encore, pas tout de suite. Léa n'était pas encore prête à l’accueillir. Elle accéléra encore les choses, son corps se cambra violemment en arrière, ses orteils se crispèrent. Si d'une main elle s'adonne à accentuer son plaisir, de l'autre elle agrippa sa couverture, comme pour serrer la main de sa compagne imaginaire. Puis elle se souvient soudainement du mutisme forcée qu'elle doit subir. Elle se promit une fraction de seconde que la prochaine fois elle le mettrai d'office. Alors elle serra les dents, son visage se ferma, ses lèvres cloué ensemble. Elle décide de rester en apnée, comme pour couvrir tous les son qu'elle pourrait émettre.

"Léa répond moi ! Allez !"

Léa aurai voulu lui crier de se taire et d'attendre. Ou même lui crier de la rejoindre. Mais elle ne pouvait pas. Elle laisse déjà échapper quelque soupir malgré ses efforts, des râles de plaisir l'envahissant de plus en plus. Elle se sent en danger, incapable de maitriser ses pulsions sous le joug de la bête. Son corps s'agite de plus en plus, ses jambes se croisent et se décroisent. Même si la première main resté comme aimanté à son entrejambe, pénétrant son âme avec virulence, la seconde est maintenant sur sa bouche. Elle ne doit rien laisser paraitre, chaque son est comme une bombe dans le silence de la nuit. Et puis, sans qu'elle soit préparé à cet éventualité, elle perd pied. Son désir, plus fort que son esprit, prit maintenant le dessus. Elle est comme possédé, son corps jongle entre spasmes et étirement forcée. Le plaisir la gagne, comme jamais elle ne l'avait connus. C'est fini, c'est l'explosion. Elle se surpris à se griffer elle même le ventre, comme pour compenser une douleur. Car oui, la jouissance est si grande qu'il en devient douloureux pour son corps. Elle resta quelque seconde enfoncé dans son lit, l'esprit vide.

"Léa ! Répond moi au moins ! Je sais que tu es là, j'ai entendu quelque chose !"

La réalité la rattrapa bien vite. Elle se redressa avec difficulté, les tympans en feu, la gorge sèche, les draps mouillé. Elle tente de reprendre ses esprits, attrapa les vêtements les plus proche d'elle sans faire attention à une quelconque concordance. Un léger passage devant le miroir lui fit comprendre qu'il allait être difficile de lui expliquer ça. Et puis, pourquoi ne pas être honnête ? Non, elle ne comprendrai pas. Elle se dirigea alors fébrilement vers la porte.

"Bonjour Amandine.

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