Histoire : Nightfall of Ixion

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Histoire


Histoire ajoutée le 29/04/2008
Épisode ajouté le 29/04/2008
Mise-à-jour le 03/07/2021

Nightfall of Ixion

† Prélude †



C'est par une paisible matinée d'octobre que tout commença. Le soleil dardait ses rayons par-delà les toits du château de Mont-Alfort, où le duc et sa fille résidaient pendant la saison chaude. C'est par cette matinée ensoleillée de l'an de grâce 1601 que mon histoire commence.

Mon nom est Alérius, paladin servant sous le règne de son altesse royale, et, depuis peu, marié à la créature la plus aimable et la plus innocente qui soit. Ah, Elise, puisses-tu lire ces lignes... puisses-tu sentir ma peine et mon regret. Mais, je ne tarderai plus à te rejoindre, ma bien-aimée...

Je survivrai... je continuerai d'exister à travers ces lignes. Pour ne jamais être oublié... pour qu'on se souvienne d'Alérius et sa tragédie. Alors, je ne cesserai jamais d'exister...



Chapitre 1 : L'éveil.


- Tu vas te pisser dessus ?

- Quelle loque...

- Arrêtez... me touchez pas !

Acculé contre un mur, les yeux d'un vert émeraude emplis de peur, le jeune garçon regardait ses camarades avec appréhension. Deux jeunes filles qui devaient avoir toutes deux dans les dix-sept ans. L'une d'elle avait des cheveux d'un blond cendré, des yeux pâles et azurés, et était légèrement plus petite que son amie, dont les cheveux plus foncés étaient rassemblés en queue de cheval derrière sa tête.

- Qu'est-ce qu'on lui fait Amira ? Demanda la plus jeune des deux.

Son amie regarda le garçon terrorisé de haut en bas et se retourna vers son amie avec un sourire sadique.

- On va lui faire regretter de s'être rebellé contre nous.

Derrière elles, trois autres filles arrivèrent en riant.

- Tiens, Alex ! Qu'est-ce que tu fais là ?

Ironisa l'une d'elles. Le garçon baissa les yeux, sachant pertinemment que celle qui venait de lui adresser la parole était la pire de toute la classe, et la plus dangereuse, aussi. Anaïs, celle qu'il détestait le plus. Une espèce de petite boule de nerf qui crie tout le temps, qui s'énerve pour un rien, quelqu'un qui est capable de rire de la souffrance des autres...
Amira attrapa Alex par les cheveux et le plaqua contre le mur.

- Tu peux répéter ce que tu nous as dit tout à l'heure ?

Le garçon baissa les yeux. 16 ans, deuxième année de lycée, et se faire bizuter par des filles le premier jour de la rentrée...

- Je... je vous ai dit de me laisser tranquille.

La fille qui accompagnait Amira envoya une claque au jeune homme dont le crâne failli heurter le mur. Il regarda avec haine celle qui venait de le frapper, mais celle-ci le regarda de haut avec mépris.

- C'est quoi ce regard ? Tu te rebelles ?

- Dresse-le ce petit morveux Let ! Siffla Amira en ricanant.

Léticia... la deuxième fille qu'il détestait le plus dans cette classe... Les trois filles derrière les deux amies éclatèrent de rire lorsqu' Amira, qui tenait toujours sa "proie" par les cheveux, le repoussa vers le pied tendu de sa complice, le faisant chuter lourdement sur le sol.

- Allez va pleurer chez ta maman, bouffon !

Toutes deux se retournèrent, et, avant de s'en aller, Amira lui lança :

- Viens derrière le lycée après les cours. T'as intérêt à être là...

Dit-elle en mimant sur sa gorge la menace d'un égorgement lent et douloureux. Elles s'en allèrent toutes les cinq en riant, laissant leur victime sur le sol, les yeux embués de larmes et de rage. Ces filles...
Une voix tira le jeune garçon de sa rêverie haineuse.

- Hé ben, elles te détestent on dirait...

Il se releva d'un bond. Un type venait d'arriver de derrière lui, qu'il ne connaissait pas, lui qui était nouveau dans le lycée. Il était brun, ses cheveux tombant en mèches fines devant ses yeux, bleus et luisants. A son oreille droite, deux anneaux d'acier chirurgical contrastaient avec la croix inversée suspendue à l'autre. Il portait une chemise blanche aux manches légèrement remontées qui s'ouvrait sur un t-shirt de même couleur portant l'emblème d'Harajuku, l'une plus célèbres boutique de visual de Paris, et un jean déchiré. En plus de son sac, il portait sur son dos la housse d'une guitare où de nombreux patchs étaient cousus pêles-mêles, côtoyant des badges où étaient représentées des têtes de chat et de groupes de j-rock.

- Elles sont comme ça avec tous les nouveaux. Te laisse pas faire ça les lassera vite ^^

Alex détourna les yeux.

- Ouais...

Le type aux mèches regardait son interlocuteur de ses yeux perçants.

- Tu t'appelles ?

- Alex.

- Hey Valentin tu fous quoi ? Dépêche-toi on a un DST de maths !

Valentin fit un signe de main au "nouveau".

-Je dois y aller. A plus mec !

Il s'éloigna et partit avec ses potes. Alex le regarda s'éloigner, puis réalisa que la sonnerie avait déjà sonnée. Il allait être en retard. Il courut rejoindre sa salle de cours et s'assit à sa place. L'heure passa lentement, une longue heure durant laquelle Alex se sentait insidieusement observé par les filles qui pourtant étaient assises à des tables différentes plus loin devant lui. Lorsque la sonnerie le libéra d'une heure de malaise intégral.
Il ramassait ses affaires en silences, lorsqu'un élève assis non loin de lui se leva, son sac sur une épaule, et s'approcha de lui.

- T'écoutes Breaking ? Demanda-t-il en regardant le badge du groupe ressortant du sac d'Alex.

- Euh ouais.

- On a les mêmes goûts alors. Tu t'appelles comment ?

- Alex et toi ?

- Kusano.

C'était un type de taille moyenne, les cheveux en bataille, typé asiatique, l'air en somme cool.

- Ca te dit de passer chez moi ? J'ai des CD que tu connais pas je pense ^^

La menace de Léticia revint à l'esprit d'Alex.

"Viens derrière le lycée après les cours. T'as intérêt à être là..."

Il détourna le regard.

- Désolé, je peux pas ce soir. Demain ok ?

Kusano acquiesca.

- Pas de soucis. A demain alors.

Il salua son camarade et s'en alla. Alex le regarda franchir la porte de la salle de classe, regarda l'heure et soupira. Tout le monde ou presque était sortit. Ce ne fut qu'après quelques minutes qu'il se décida à partir à son tour. Il se dirigea silencieusement vers l'arrière du lycée, où Léticia l'attendait. Elle était assise sur une borne, semblant s'ennuyer, ses longs cheveux blonds cascadant dans son dos et sur ses épaules. Elle était vêtue d'un simple jean, un t-shirt noir avec une tête de monstre grimaçante, et écoutait de la musique avec son mp3. Alex s'approcha d'elle, un peu craintif, mais intérieurement soulagé de la voir seule, et ainsi ennuyée. Il la trouvait subitement plus... humaine ?

- T'en as mis du temps.

Lui dit-elle, d'un ton plus doux que lorsqu'elle était avec les autres filles de la classe. Surpris par ce changement d'attitude, Alex s'excusa en bafouillant.

- Pas de soucis ^^ allez viens il y a quelque chose que je veux te montrer.

Elle le prit par la main et le tira vers un chantier qui semblait abandonné, juste derrière le lycée. Abasourdi par l'attitude de sa camarade, il se laissa guider, se disant que finalement, elle n'était pas une si mauvaise fille que ça. Ils pénétrèrent tous deux à l'intérieur du chantier, où un bâtiment vieillissant et brûlé par endroits attendait sa destruction qui tardait à venir, à en juger par l'état de délabrement des lieux. Un incendie semblait avoir détruit la plupart des locaux, ce qui ne manqua pas d'intriguer Alex, qui se retourna vers sa camarade.

- C'est un chantier pour quoi ?

- Je sais pas vraiment. Le chantier date d'avant mon arrivée au lycée. Tout ce que je sais c'est que plusieurs entreprises se sont succédées sur ce terrain, et ont toutes abandonnées pour une raison x ou y.

Alex plissa les yeux.

- Ca fait un peu comme une maison hantée.

Il regarda Léticia avec plus de sérieux.

- Tu voulais me montrer quoi ?

Elle eut un sourire.

-On est bientôt arrivés.

Ils franchirent une poutre traversant le couloir en transversale, d'un coin du plafond vers l'extrémité du sol de l'autre côté du couloir, pour déboucher sur une pièce sombre. Avant même qu'il n'ait pu faire quoi que ce soit, Léticia le poussa à l'intérieur. Il tomba au sol et, sans rien comprendre de ce qui lui arrivait, il sentit des mains l'agripper pour le plaquer contre un mur. La lumière éclaira la pièce, électrique et incertaine, révélant la présence d'Amira, Anaïs et les deux filles qui les suivaient. Il jeta un regard de désespoir à Léticia. Tout ça n'était donc qu'une mise en scène pour l'attirer ici... son incompréhension se mua progressivement en indignation puis en haine. Il n'eut pas le temps de protester quoi que ce soit : le genoux d'Anaïs s'enfonçait dans son ventre, dans un gémissement étouffé. Plié de douleur, il tomba d'une masse sur le sol. La jeune fille, sans pitié, posa un pied sur la tête du garçon, qui serrait les dents de douleur.

- Tu croyais nous échapper minus ? T'échapperas pas à ton bizutage... comme tous les nouveaux qui intègrent cette classe.

Des mains le saisirent sous les bras et le redressèrent, puis les lui immobilisèrent dans le dos. A genoux face à ses "bourreaux" qui le regardaient avec un sourire de satisfaction, il sentait la peur l'envahir, brouillant son esprit et ses sens. Léticia le regarda avant d'éclater de rire.

- Tu croyais vraiment que j'allais vouloir devenir amie avec toi ? Tu me fais marrer !

Anaïs pris le menton du jeune garçon entre deux doigts et le força à la regarder.

- On va faire en sorte que t'oublie pas qui dirige dans cette classe. Les filles !

Amira et Léticia s'agenouillèrent à côté de lui. Etait-ce uniquement de la terreur qu'il ressentait, à la merci de ces cinq filles, dans cet endroit isolé ? Il se serait avoué ce mélange de curiosité et de désir s'il n'avait pas craint qu'elles se remettent à le frapper. Il sentit quelque chose glisser entre ses poignets maintenus fermement dans son dos, et le temps qu'il comprenne ce qu'il lui arrivait, ses poignets étaient solidement liés derrière son dos. D'une main Anaïs le renversa en arrière et l'enjamba, debout au-dessus de lui. Sans un mot, ses quatre camarades s'accroupirent sur lui, et il sentit les doigts des filles se poser sur son corps. Il serra les dents. Il était loin de s'imaginer ce qui l'attendait. Anaïs se pencha sur lui, et, sans prévenir, l'assaut commença. Il eut un sursaut, et, tentant de se dégager, entendit son propre rire s'élever dans la structure abandonnée. Il sentit avec horreur les doigts des filles glisser sur ses hanches, ses côtes, son ventre et ses aisselles. Lorsqu'il compris qu'il était dans l'incapacité totale de bouger, entravé entre les filles comme il l'était, et privé de ses bras, il sentit le désespoir l'envahir. Incapable de résister, il riait à gorge déployée, frustré de se voir ainsi offert, vulnérable, à ses véritables bourreaux, qui le chatouillaient sans la moindre pitié. Comment aurait-il pu imaginer ce qu'on pouvait ressentir, les poignets attachés, livré à cinq filles et cinquante doigts, dans un lieu abandonné, à des chatouilles qui le mettait littéralement hors de lui ? Alors qu'il subissait les impitoyables taquineries dans les moindres recoins du haut de son anatomie, il sursauta en sentant les doigts de l'une des filles le pincer au niveau de l'intérieur des genoux, puis remonter en le chatouillant dans le bas du ventre. Les chatouilles s'éternisaient, et les filles semblaient prendre un malin plaisir à ainsi soumettre leur camarade à tous leurs attouchements. Lorsqu'enfin il eut un instant de répit entre deux vagues d'immersion totale dans la sensation de chatouille qui lui était infligée, entre deux souffles il cria :

- Ah... arrêtez ! ARRÊÊTEEEZ !!

Mais les doigts de ses bourreaux ne s'arrêtaient pas, et continuaient de stimuler ses côtes, ses hanches et son ventre avec une avidité hors du commun. Anaïs, qui le chatouillait depuis plusieurs minutes sous les aisselles, déclara avec conviction :

- Tu es à nous pour plusieurs heures. Nous ferons de toi notre chose, gémissante, suppliante et implorante. Alors profite de ces instants, soumis à tous nos désirs, compris ?

Alex, envahit par la détresse, ne pouvait empêcher ses rires, vulnérable, incapable de résister aux chatouilles et de se dégager. Il était condamné à subir les caresses de ses camarades sans retenue, riant à gorge déployée. Jamais encore il n'avait connu pareille souffrance, même dans les bagarres de chatouilles auxquelles il avait participé quand il était petit. C'était étrange. Un mélange de souffrance et de plaisir. Au fond, dans cette souffrance et cette impuissance extrêmes, il y avait un petit quelque chose de jouissant... était-ce quelque chose que lui inspirait son esprit pour lui permettre de supporter les chatouilles que lui infligeaient ces filles acharnées ?

Amira, le chatouillait entre les genoux, tandis que ses camarades s'affairaient sur le haut du corps du pauvre garçon qui se débattait furieusement pour échapper aux doigts qui, un peu comme un viol, le forçaient au rire, le contraignaient dans cette torture à subir ce que ces filles voulaient lui faire ressentir. Il comprenait désormais ce qu'elle voulait dire : il était leur "chose". Une chose vulnérable et chatouilleuse, qui les implorait d'arrêter, et qui n'en continuaient qu'avec plus de rage. Anaïs, qui avait rejoint Amira au niveau des jambes de leur victime, ne manqua pas de remarquer une bosse au niveau de l'entrejambe du garçon, éveillant une idée perverse dans l'esprit de la jeune fille. Elle fit glisser la fermeture éclaire d'Alex et défit sa ceinture, avant de baisser son jean. Soumis aux chatouilles incessantes de ses camarades, Alex sentit avec désespoir son jean glisser le long de ses jambes, libérant son boxer tendu malgré lui. Il sentit la honte l'envahir, faisant au moins par égale à la sensation de chatouille qui avait établit un empire total sur son esprit.

-On dirait que ça te plaît.

Mais Amira, désireuse d'humilier totalement son camarade et de rendre ainsi son bizutage mémorable, retira son boxer, laissant sa virilité offerte à la vue de toutes, ce qui fit rire toutes les filles. Léticia eut un instatn d'hésitation. Ca allait loin... ce bizutage prenait une ampleur qui dépassait ce qu'elle avait d'abord imaginé. La honte, le désespoir et la souffrance d'Alex étaient à leur comble. Amira prit le boxer du garçon en ricanant, et l'enfila sur la tête du pauvre garçon, qui, aveuglé, subit encore quelques instants les chatouilles de toutes les filles. Puis, les chatouilles cessèrent progressivement, à mesure que les filles arrêtaient et se relevaient. Elles regardèrent leur victime, essoufflée, en sueur, agitée de petits spasmes et de rires nerveux. Amira caressa du bout des doigts le sexe du jeune garçon, qui serra les dents. Puis, elle sortit son téléphone portable et prit plusieurs photos de sa victime sous des angles différents, sous les rires presque sadiques des trois autres filles. Léticia avait un sourire forcé.
Enfin elles s'en retournèrent, laissant le pauvre élève attaché, dans sa position honteuse, sa virilité offerte à la froideur de la pièce.

- J'espère que tu n'oublieras pas qui est le maître, maintenant. Dit Anaïs en éclatant de rire.

Puis, sans un mot de plus, elles quittèrent la pièce dans des murmures excités. Alex resta un long moment, immobile sur la pierre froide, à reprendre son souffle. Le silence du bâtiment avait repris son empire, et les rires du jeune homme n'étaient plus. Par des contorsions grotesques et laborieuses, il parvint à se relever, les poignets toujours liés dans son dos, et son boxer sur la tête. Elles l'avaient laissé là, seul, dans cet endroit désert... il mettrait un temps un temps fou pour se retrouver, aveuglé par son boxer, dans ces bâtiments délabrés, en se heurtant à tous les murs, les mains attachées derrière lui. La haine et la tristesse qu'il ressentait n'étaient égalées que par sa honte.

Alors qu'il cherchait à se relever, un faible murmure attira son attention. Il tendit l'oreille et appella d'une voix timide :

- Il y a quelqu'un ?

Aucune réponse ne vint en retour. Il repris donc ses efforts pour se redresser, lorsque de nouveau, il crut entendre le même murmure. Il sursauta.

- Qui est là ??

Personne ne lui répondit. De plus en plus anxieux, il tenta de se relever avec acharnement, lorsque, cette fois, il en eut la certitude. Une voix sous forme de murmure lui parvenait. Faible, lointain et sombre. A force de se frotter sur le sol, il parvint à dégager ses yeux de son boxer, et pu voir de nouveau la salle pleine de poussières et de débris qui l'entourait. L'espèce de murmure provenait de derrière lui. Lorsqu'il le comprit il se retourna, et, comme il l'espérait, la pièce était déserte. Il pouvait pourtant l'entendre, faible mais bien présent. Comme s'il provenait de derrière le mur, à l'opposé de l'ouverture qui faisait office d'entrée. Il s'en approcha en rampant à moitié et colla son oreille contre le mur. Il les entendait en vibration par la surface froide. Rêvait-il ? Quelque chose se trouvait-il ici ? Il se redressa en titubant, et, manquant de se renverser en arrière, frappa de toutes ses forces avec une jambe dans le mur. La surface décrépie céda, et son pied s'enfonça dans une cavité, dans un nuage de plâtre et de poussières. Regardant avec attention, il découvrit un livre relié de cuir, dont la couverture était ornée de grandes lettres d'or. Il tenta de le dégager d'un pied, et retomba avec l'ouvrage. Etait-ce le fruit de son imagination, ou les murmures s'étaient, l'espace d'un instant, faits beaucoup plus proches, avant de s'évanouir dans l'immensité du silence des bâtiments abandonnés ? Il tira de toutes ses forces sur ses liens, mais du se résigner, tant sous la douleur que devant l'inutilité de ses efforts. Ces garces...
En désespoir de cause, il se mit dos au livre et l'attrappa, les deux mains jointes, pour s'en servir pour se dégager de ses liens. Une intense chaleur s'échappa subitement d'entre ses mains, et il sentit ses liens cédés sous la pression de ses bras. Il eut un mouvement de recul et lâcha le livre qui retomba sur le sol.

- Qu'est-ce que c'est que ce livre... ?!

Mû par une indicible curiosité, qu'il ne parvenait pas à s'expliquer réellement, il prit le livre à deux mains, et l'ouvrit. Subitement, comme sous l'impulsion d'un mouvement soudain, la pièce changea de manière indéfinissable. Il voulu se relever, mais avant qu'il n'ait pu faire quoi que ce soit, une formidable vibration se répandit dans le sol tout autour de lui, alors qu'un souffle surnaturel se propagea à travers la pièce. Quand Alex osa enfin poser à nouveau les yeux sur le livre, ses yeux furent attirés par les premières lignes de la préface, qui semblait être une mise en garde au lecteur. "C'est par une paisible matinée d'octobre que tout commença".


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