Histoire : Anticipation - partie 2

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Histoire


Histoire ajoutée le 13/07/2011
Épisode ajouté le 13/07/2011
Mise-à-jour le 03/07/2021

Anticipation - partie 2

Ystiuquo s'approcha d'une écran de contrôle et actionna un mécanisme que Mehrnouch ne put voir. Les bras métalliques qui supportaient ses jambes commencèrent à s'écarter lentement tout en se relevant. Mehrnouch comprit immédiatement que l'objectif premier de la manœuvre était de dégager son sexe. Elle frissonna.
- Je vais t'expliquer ce que nous allons te faire, commenta Jaimira. Comme Alex a dû te le confier déjà, nous n'allons ni t'enfoncer des bouts de bois sous les ongles, ni te découper en morceau, ni te brûler où te faire subir je ne sais quel supplice barbare des temps anciens. Nous avons découvert depuis longtemps qu'il existait d'autres techniques infiniment plus civilisées et surtout efficaces pour arracher à une jeune fille comme toi les secrets qu'elle cache au plus profond de sa conscience. Mais comme l'efficacité de ces techniques dépend aussi de ta réceptivité, nous allons commencer par quelques petits tests préliminaires.
Ystiuquo et Aworma approchèrent de la tête de Mehrnouch un mystérieux appareil qui ressemblait à un casque de cycliste, et le mirent en contact de son cuir chevelu. Dans le même temps, Jaimira s'était avancée vers le pied gauche de sa prisonnière qui pendait, nu et inerte, à l'extrémité de son support. Elle commença par lui saisir délicatement le gros orteil, le forçant à l'extension. Puis lentement, du bout des ongles elle se mit chatouiller délicatement le creux de la plante de pied. Mehrnouch se força à rester immobile mais presque aussitôt, l'appareil de contrôle auquel était relié son casque émit un sifflement.
- 12.24, annonça Aworma.
- C'est la première fois que je vois cela, siffla Ystiuquo apparemment stupéfiée. L'appareil doit être déréglé, ce n'est pas possible.
Elle se mit à manipuler rapidement les boutons de contrôle, tout en vérifiant les connexions. Après quelques secondes, elle conclut :
- Non, tout est normal et la procédure d'auto diagnostic ne signale aucune anomalie. Chatouille-la vraiment pour vérifier.
Devant Mehrnouch aussi surprise que ses bourreaux – mais pour des raisons sensiblement différentes – Jaimira lui immobilisa fermement sa plante de pied par les orteils, avant de se mettre à la chatouiller frénétiquement. Le supplice dura plusieurs minutes tandis que la machine continuait d'émettre son sifflement menaçant. Jaimira s'arrêta au moment précis où incapable de se retenir plus longtemps, Mehrnouch allait se mettre à hurler.
- Total : 68.79 avec un delta de 23 sur croissance facteur 7, commenta Aworma.
Mehrnouch était diablement chatouilleuse, et elle le savait. Mais elle se dit malgré tout qu'un tel supplice ne la ferait jamais avouer grand chose, même s’il serait sans doute assez difficile à supporter. Jaimira se tourna alors vers son pied droit et entreprit de le tester à son tour. Mehrnouch gloussa une ou deux fois, mais dans l'ensemble parvint à feindre l'insensibilité.
- Total : 69.08 avec un delta de 22 sur croissance facteur 9. Si on lui chatouille les deux pieds simultanément avec la technique normale, elle ne tient pas plus de quinze ou vingt minutes. Testons ses aisselles à présent.
Jaimira contourna les jambes Mehrnouch et commença à lui chatouiller les dessous de bras. Mehrnouch ne put réprimer un petit gloussement, et au prix d'un effort épuisant, parvint à rester presque immobile tandis que son bourreau lui pinçait les côtes avec une adresse éprouvée.
- Total : 63.32 avec un delta de 37. C'est presque incroyable. Et les hanches ?
Jaimira se mit aussitôt à pincer les hanches de la prisonnière, puis se concentra sur ses plis d'aine. Mehrnouch ne put résister plus longtemps et se mit à crier et à rire nerveusement. Sa voix résonnait étrangement dans la pièce.
- Total : 66.55 avec un delta de 76.
Jaimira se tourna vers ses complices.
- Il ne fait aucun doute que le sujet soit réceptif. Mais je suggère qu'au vu des chiffres des capteurs, nous modifiions le traitement standard en incluant comme paramètres les hypothèses 20 et 21 d'hypersensibilité. Qu'en pensez-vous ?
- Cela s'impose en effet, renchérit Ystiuquo. Je pense cependant qu'exceptionnellement nous devrions commencer par établir la cartographie détaillée des zones sensibles de ses plantes de pieds. Nous pourrions alors, dans le cas de vérification des hypothèses 20 et 21, tenter une séance d'hyper supplice des pieds dès demain matin.
Mehrnouch commençait à douter de ses certitudes. Tout ce qu'elle voyait ou entendait semblait à la fois irrationnel et parfaitement logique. Pour l'instant, peu importait d'ailleurs que ce fut une mise en scène ou la réalité : elle était nue, attachée sur un chevalet qui offrait sans réserves à ses bourreaux les parties les plus intimes de son anatomie. De plus, elle paraissait à leurs yeux tellement chatouilleuse que son supplice promettait d'être d'une efficacité inégalée. Une chose l'intriguait toutefois : elle se savait chatouilleuse, mais restait persuadée que les attouchements subis jusqu'à présent ne réussiraient jamais à se transformer en une vraie séance de torture. L'assurance des trois jeunes femmes semblait pourtant totale et Mehrnouch se dit alors qu'elle ignorait peut-être encore une partie de la vérité. Alex lui avait parlé d'un traitement spécial dont l'objectif était d'accentuer sa sensibilité naturelle.
- Un hyper supplice des pieds dès le second jour ? poursuivit Aworma. Cela me paraît risqué sans maîtriser son niveau de tolérance à la drogue.
Mehrnouch sentit son sang se glacer dans ses veines. Une drogue ? Ses craintes se confirmaient plus vite qu'elle ne l'avait prévu.
- Un hyper supplice précoce des plantes de pieds nous ouvrirait des perspectives inespérées dans le contexte de nos connaissances actuelles, insista Jaimira. Je crois que nous pouvons limiter le risque de saturation neuronale par une excitation sexuelle parallèle, ainsi que nous l'avons maintes fois démontré. Mais il faudrait que l'ensemble de ses organes sexuels réponde aux traitements classiques avec une intensité suffisante...
A ces mots, Mehrnouch ne voyait pas comment elle allait échapper à la redoutable masturbation évoquée par Alex. Elle ne réussit plus à se contenir plus longtemps et se mit à supplier ses bourreaux :
- Non, pas ça ! Ne me touchez pas ! Je vous dirai tout ce que vous voulez savoir. Qu'est-ce que vous allez me faire ? Non ! Je vous en prie, non pas ça !
Mais sans prêter aucune attention à ses suppliques, Jaimira s'empara d'une paire de gants caoutchoutés semblables à ceux que portent les médecins pour opérer. Mehrnouch sentit ses muscles pubiens se contracter nerveusement. Jaimira enfila méticuleusement les deux gants, puis plongea son regard dans celui de la prisonnière tandis qu'après s'être avancée entre ses deux jambes largement écartées, elle posait sa main gauche à plat sur l'intérieur de sa cuisse, juste au niveau de l'aine.
- Arrête de crier ! lui lança-t-elle. Tu crois que gémir de plaisir fera de toi notre complice ? Je vais te montrer à quel point tu te trompes.
Jaimira fit un signe à Ystiuquo qui manipula à nouveau le tableau de contrôle. Un appareil surgit alors du dessous du fauteuil dans lequel était allongée Mehrnouch, pivotant rapidement en montant entre ses jambes. Les formes de l'engin étaient suffisamment explicites pour ne laisser aucun doute quant à son utilité. Avec une adresse née d'une longue expérience, Ystiuquo fit pivoter rapidement l'engin sur ses trois axes, jusqu'à l'amener exactement en face du sexe de sa prisonnière. Mehrnouch avait cessé de crier et haletait à présent nerveusement en attendant le moment inéluctable où le métal froid entrerait en contact avec l'endroit le plus intime de son anatomie.
De ses doigts gantés, Jaimira écarta les lèvres du sexe de Mehrnouch : l'appareil s'enfonça aussitôt avec précision dans le vagin de la suppliciée qui poussa un long et irrésistible gémissement. Durant un moment qui parut à Mehrnouch interminable, l'engin s'enfonça dans son sexe jusqu'à la garde, laquelle vint se plaquer sur son pubis en le masquant presque totalement.
Un nouveau signe de Jaimira à Ystiuquo, et l'appareil se mit à émettre un curieux ronronnement. Mehrnouch sentit aussitôt deux nouvelles sensations, aussi irrésistibles qu'angoissantes : la première dans son vagin était celle d'une petite bille métallique qui s'était mise à glisser sur les parois de sa muqueuse, à la recherche de ce qui devait être son fameux point « G ». La seconde sensation était celle d'une petite roulette ou d'une pince aux bouts arrondis, qui vint toucher son clitoris avec une précision ahurissante.
A ce moment précis, Mehrnouch vit ses certitudes voler en éclat. Si tout ceci n'était qu'une mise en scène, quelle pouvait bien être cette technologie avancée qui se montrait aussi précise dans ses automatismes que dans son efficacité ? Elle se força au calme, préférant continuer de croire à une explication rationnelle que de s'abandonner à l'incroyable hypothèse d'un voyage dans le temps. Puis, ainsi qu'elle s'y attendait mais beaucoup plus rapidement, la petite bille toucha sa cible, enclenchant immédiatement le processus automatique de mise en marche de l'ensemble de l'appareil. La sensation d'excitation fut immédiate et d'une violence inouïe. Mehrnouch se mit à pousser de longs et effrayants gémissements de plaisir, absolument irrépressibles.
- 23.45 avec un écart type de 4.78, commenta Aworma.
- C'est très moyen, ajouta aussitôt Jaimira tandis que Mehrnouch gémissait presque à en hurler, trop bousculée pour entendre un seul mot des étonnants propos de ses bourreaux. Augmente progressivement l'intensité jusqu'au niveau 9 : je veux en être sûre.
Aworma appuya sur les boutons de contrôle de la machine, tout en commentant l'intensification du traitement par des chiffres incompréhensibles.
- 24.09 au niveau 6… 24.87 au niveau 7… 24.88 au niveau 8. On dirait qu'elle atteint le plateau… 24.91 au niveau 9.
Les trois bourreaux se regardaient avec un air dépité, tandis que leur prisonnière gémissait et criait sur la table de torture, tous ses muscles bandés. Mehrnouch sentait monter en elle cette vague de plaisir familière qui annonçait l'arrivée de l'orgasme. Son excitation ne durait pourtant que depuis quelques minutes à peine.
- Je crois qu'elle va déjà jouir, fit Aworma, sans l'ombre d'une émotion dans la voix. Regardez ses pieds !
En effet, les deux pieds nus de Mehrnouch s'étaient mis à fouetter l'air nerveusement, les orteils tour à tour crispés et en éventail. La poitrine de la suppliciée était gonflée d'excitation, ses petits mamelons bruns durcis à l'extrême ayant presque doublés de volume. L'orgasme fut bref et violent et frappa Mehrnouch dans le bas du ventre avec une force qu'elle n'aurait jamais cru possible. La machine accompagna les râles de plaisir de la prisonnière avec des mouvements parfaitement dosés, accentuant l'intensité de sa jouissance. Puis, après de longues secondes, ses gémissements se mirent à décliner en vigueur pour céder bientôt la place à des halètements rapides.
Aworma appuya sur d'autres boutons, et la machine se retira docilement du sexe de la prisonnière, non sans lui arracher un petit gémissement supplémentaire. Le corps de Mehrnouch dégoulinait tout entier de sueur, des myriades de perles humides roulant sur sa peau nue.
- C'est décevant, fit Ystiuquo.
Mehrnouch n'en croyait pas ses oreilles tandis qu'elle essayait péniblement de retrouver son souffle.
- Elle est sensible de partout, mais l'intensité des sensations est trop faible. Cela s'améliore un peu sur la fin, mais malgré tout c'est insuffisant. Et sans une excitation sexuelle de 40 ou 50, l'hyper supplice ne manquera pas de la griller en moins d'une heure. Nous verrons tout cela plus tard mais pour l’heure, il est temps de lui faire son injection.
Mehrnouch poussa un petit cri, tandis qu'Ystiuquo lui injectait un produit opaque dans le bras. Jaimira s'adressa à sa prisonnière :
- Pendant que la drogue se diffuse dans l’ensemble de ton corps, rendant chaque centimètre carré de ta peau plus chatouilleux encore que tu n'ose l'imaginer, laisse-moi t'expliquer que tu te trouves être notre meilleur sujet depuis la création de notre centre. Sur le plan sexuel, tu manques encore d'expérience mais nous allons rapidement combler cette lacune. Il faut que tu puisses jouir pleinement plusieurs fois au cours d'une même séance de torture, l'orgasme permettant d'éviter la saturation de tes connexions neuronales et agissant comme un contrepoids. Nous pourrons alors te chatouiller les plantes de pieds sans aucune contrainte.
Mehrnouch restait abasourdie en écoutant ces révélations. Elle se força à croire que tout ceci n'était autre chose qu'une gigantesque mascarade, que le produit rendant chatouilleux n'existait pas et que le scénario rocambolesque de toute cette aventure touchait à sa fin. Il ne pouvait en être autrement : dans quelques instants, ses bourreaux se mettraient à rire et la libèreraient en se félicitant de l'avoir effrayée à ce point.
- Sache que de toutes façons, nous ne t'interrogerons vraiment pas avant plusieurs jours, reprit Jaimira. Des aveux arrachés aujourd'hui n'auraient aucune valeur parce que nous ne serions pas certaines de leur honnêteté. Tu pourrais être tentée de nous raconter n'importe quoi, juste pour gagner du temps ou pour tenter de te soustraire à la torture. Mais dans quelques jours, après avoir goûté à nos petits traitements, je suis persuadée que tu ne prendras plus le risque de nous mentir.
- La drogue que je t'ai injectée, ajouta Aworma en venant se placer à l'extrémité du chevalet, n'a qu'un effet unique et limité à environ quatre heures. Durant cette courte période, toutes les sensations que tu ressentiras feront l'objet d'une fixation quasi définitive. Autrement dit, durant ces quatre heures, plus fort nous te chatouillerons et plus tu resteras chatouilleuse pour le reste de ton interrogatoire.
- Aujourd'hui, poursuivit Ystiuquo, parce que tu n'es pas encore épuisée par nos traitements, nous allons te bâillonner. De toutes façons, nous ne sommes pas encore intéressées par ce que tu as à nous dire. Chatouilleuse comme tu es, tes hurlements étouffés seront bien suffisants pour nous aider à trouver les points les plus sensibles de tes pieds nus.
Joignant le geste à la parole, Ystiuquo colla une large bande adhésive sur le bas du visage de la prisonnière. Mehrnouch poussa un « Mmmmmmh ! » de réprobation, aussi inutile que tous ses efforts pour se libérer. Pendant ce temps, Jaimira et Aworma s'étaient approchées de ses pieds nus. L'instant crucial était arrivé : elle savait que dans quelques instants, elle serait fixée sur l'efficacité de la drogue. Si elle n'était pas devenue incroyablement chatouilleuse, ainsi qu'elle continuait à le croire, elle serait bientôt libre et il ne lui resterait plus qu'à régler ses comptes. Cependant, l'assurance de ses bourreaux l'effrayait encore.
Jaimira et Aworma entreprirent d’immobiliser plus avant les deux pieds de la prisonnière. Elles ligotèrent chacune les deux premiers orteils au moyen de petites cordelettes, avant de nouer ces dernières aux liens des chevilles. Les plantes de pieds de la prisonnière s'étirèrent, incapables de remuer et de se soustraire aux chatouilles qui allaient leur être infligées. Mehrnouch continuait de pousser çà et là un « Mmmmmh ! » de principe. Puis le moment arriva.
Jaimira et Aworma commencèrent à lui torturer les plantes de pieds. Simultanément. Sans ménagement. Usant immédiatement de toute leur adresse et de leur expérience acquise au cours des centaines d'interrogatoires précédents. Du bout de leurs longs doigts aux ongles effilés, elles chatouillèrent Mehrnouch furieusement, sans pitié. Et surtout sans prêter attention à l'indescriptible.
Car dès l'instant précis où leurs doigts touchèrent sa peau sensible, Mehrnouch se sentit plongée dans un tourbillon déchaîné de sensations extrêmes : elle se mit à hurler et à se tordre dans ses liens avec une force inouïe. Mehrnouch était chatouilleuse et elle le savait. Mais elle n'avait jamais ressenti rien de tel : c'était comme si la surface de ses plantes de pieds avait décuplé et qu'une centaine de doigts s'étaient mis à les chatouiller simultanément. Toutes ses autres sensations avaient disparu d'un seul coup, éclipsées, désintégrées par cette seule exaspération insupportable. Elle s'était mise à hurler de toutes ses forces dès les premiers attouchements, mais le bâillon était d'une efficacité irréprochable. La table de torture était solidement fixée au sol et ce n'était certes pas une mesure inutile, compte tenu des mouvements violents qui animaient le corps tout entier de la suppliciée.
Derrière la tête de Mehrnouch, Ystiuquo ne quittait pas du regard l'écran de contrôle. Dès les premiers instants du supplice, elle avait débranché le son strident et à intervalles réguliers, elle communiquait à ses complices les chiffres significatifs. Si le score obtenu par Mehrnouch avant qu'elle ne soit sous l'emprise de la drogue avait avoisiné les 70, elle dépassait à présent en moyenne largement la barre des 500, avec des pointes jusqu'à 650.
Soudain, Aworma et Jaimira arrêtèrent les chatouilles. Une quarantaine de minutes à peine s'étaient écoulées depuis le début de la séance de torture, mais pour Mehrnouch, elles avaient paru des heures. Le corps de la malheureuse prisonnière se relâcha d'un seul coup, démontrant combien tous ses muscles étaient bandés avec fureur lorsque ses pieds nus étaient soumis aux chatouilles. Ystiuquo s'approcha du visage de Mehrnouch, et lui essuya la sueur qui l'inondait au moyen d'une petite serviette éponge :
- Voilààà ! C'est fini, lui souffla-t-elle sur un ton maternel. Tu vois : cela ne dure pas très longtemps. Et puis en fin de compte, ce n'est pas si terrible puisque ce n'est absolument pas douloureux. Comme Jaimira te l'a expliqué, aujourd'hui, nous ne cherchons qu'à atteindre une intensité maximum, sans te travailler dans la durée. Pour que l’exaspération ne brûle pas les cellules nerveuses de ton fragile cerveau, nous ne te chatouillerons que durant de courtes périodes, entre lesquelles nous te laisserons récupérer. La machine est là pour nous indiquer quand nous pouvons commencer la séance suivante. Tu vois, tout a été prévu.
Mehrnouch était essoufflée comme si elle venait de courir un 400 mètres, et son corps nu inondé de sueur ne trahissait que trop bien l'efficacité du traitement. Mais elle était encore assez consciente pour comprendre le sens des propos de son bourreau. Elle allait devoir subir plusieurs séances de quarante minutes, entrecoupées de temps morts bien insuffisants : elle ne parvenait pas à concevoir qu'il lui serait possible de supporter cela pendant des heures. Elle se rappelait des propos d'Alex lorsqu'elle lui avait confié qu'elle avait fini par perdre connaissance. Elle regardait l'extrémité de la table de torture, ses deux pieds nus immobiles dans les liens étroits qui les entravaient et qui semblaient attendre que leurs deux bourreaux recommencent à les chatouiller. Mehrnouch tenta une fois encore de protester, de supplier, mais elle ne produit que quelques « Mmmmmh » que les trois jeunes filles feignirent de ne pas entendre. Alors, résignée, elle s'abandonna à son sort.

(à suivre)

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