Histoire : Entre fantasme et réalité

Il existe des soirs où l'on est d'humeur coquine et où mon esprit volage imaginait déjà pouvoir chatouiller longuement le corps tendre de ma copine Nadia. Blotti l'un contre l'autre dans le canapé, on se câlinait devant une émission inintéressante. Blottie dans mes bras, je pouvais caresser ses cheveux et lui susurrer des mots doux dans le creux de l'oreille.
- "J'ai envie de toi." Glissais-je entre deux caresses.
- "Moi aussi." Me répondit-elle dans une douceur complice.
- "Je vais te chatouiller jusqu'à ce que tu demandes grâce." Ajoutais-je enhardi.
- "Hooo que non, cette fois-ci, c'est toi qui passera à la casserole. Je vais te faire hurler."
A ces mots, elle se dégagea et me regarda langoureusement. Ses doigts s'agitèrent et s'approchèrent de mon corps tandis qu'elle se mordait la lèvre inférieure. J'attrapai ses mains dans les miennes et commençai à l'embrasser. L'envie montant, elle dégagea ses mains pour défaire mon pantalon et sentir l'état de mon entrejambe. Je retirai mon t-shirt pendant que ses petits doigts potelés tapotaient légèrement mon pénis en érection.
- "Si je parviens à te faire jouir dans les 30 minutes, je te chatouille pendant une heure. Dans le cas contraire, tu peux faire de moi ce que tu veux pendant toute la nuit." Me proposa-t-elle sans cesse de me masturber.
- "Je ne tiendrai jamais autant. 20 minutes, c'est tentable." Rétorquais-je en essayant déjà de me contenir.
- "D'accord" termina-t-elle en passant le bout de son doigt sur le bout de mon gland. Ma réaction au titillement de cette zone nous indiqua à tous les deux que je ne pourrai pas tenir cette durée.
- "Heuuu tu n'iras pas sur mes pieds hein ? C'est zone interdite." Essayais-je timidement d'obtenir comme concession.
- "Déjà la reddition ?" se moqua-t-elle en empoignant maintenant mon pénis à pleine main. "Tiens un quart d'heure et j'éviterai tes petons si sensibles. Le cas contraire, je ne m'arrêterai qu'après deux heures."
- "Il faut absolument que je tienne." Terminais-je pendant qu'elle m'embrassait doucement le torse et que j'enclenchai le chronomètre de ma montre.
Vingt minutes, c'est peut-être tenable après tout. Mais imaginer ce que je pourrais lui faire après m'excita encore plus que je ne l'étais... Ce fut probablement la plus monumentale erreur que je fis cette nuit-là.
Elle se mit à genoux pour avoir une meilleure prise et masturbait joyeusement mon pénis de sa main gauche pendant que deux doigts de son autre main tournait autour de mon gland rouge sang. Il ne s'était passé que deux minutes mais j'étais déjà au bord de l'orgasme. Mais pourquoi avais-je accepté ce pari ?
Elle s'arrêta net et se dévêtit rapidement. Le peu de répis que cela me procurait ne fut pas vraiment mis à profit. Mon regard tomba sur sa blanche et opulente poitrine ainsi que sur ses petits tétons roses. Elle semblait aussi excitée que moi et à peine trois minutes venaient de s'écouler. Bon dieu qu'elle était belle...
Elle s'approcha à nouveau de l'objet de sa convoitise et le plaça entre ses deux seins avant de continuer le travail commencé avec ses mains. Ces dernières agitèrent ses seins autour de mon pénis qui disparaissait parfois totalement dans ce giron de bonheur. Elle savait que la branlette espagnole faisait partie de mes fantasmes et elle était décidée à ne me laisser aucune chance.
- "Non, tu n'as pas le droit de faire ça. C'est de la triche." Gémis-je dans un souffle.
- "Pourquoi ? Tu n'aimes pas la sentir au chaud entre mes gros lolos ? Je pensais que tu aimais bien moi."
- "Non, non. Je n'aime pas." mentis-je alors que mon regard était hypnotisé par ce spectacle.
- "Menteur !" répondit-elle dans un petit rire. "D'accord, j'arrête cela mais alors, si je gagne, je peux t'attacher au lit."
Il me fut difficile d'accepter. Non pas que je craignais d'être attaché – je n'imaginais d'ailleurs pas les chatouilles autrement – mais j'avais vraiment envie qu'elle continue avec sa poitrine. Même si je me doutais que cela ne changerait rien, j'avais quand même un faible espoir de retenir mon orgasme encore un peu de temps et déjà 6 minutes s'étaient passées. J'acceptai.
Nadia s'arrêta alors et m'offrit même une légère pause en coupant la télévision qui semblait un peu la gêner. Je ne l'entendais plus pour ma part depuis longtemps mais apercevoir une publicité pour une poudre à lessiver me distrait légèrement. Assez pour reprendre un peu confiance en moi. Je déchantai vite quand elle se remit à genoux et prit l'entièreté de mon gland en bouche. Je sentis sa langue partout sur mon pénis avant qu'elle ne le retire de sa bouche. C'était pour mieux le prendre en main et utiliser le bout de sa langue pour continuer le travail. Ce n'était plus qu'une question de secondes maintenant. Quand elle arrêta d'utiliser sa langue, ce fut pour accélérer le rythme de sa masturbation en dirigeant mon sexe vers sa délicieuse poitrine qui se tacha de mon sperme. J'avais à peine tenu 8 minutes...
Il lui fallut un mouchoir pour nettoyer sa poitrine et un autre pour mon pénis. Cependant, vous vous doutez bien qu'elle profita dès maintenant de sa victoire. D'une main, elle essuyait le sperme dégoulinant et de l'autre, elle s'attaqua à mes côtes. C'est la première fois qu'on me chatouillait après l'orgasme. C'était terrible, j'étais devenu super sensible. Cela ne dura que quelques secondes avant qu'elle n'arrête et se dirige simplement vers la chambre où je la suivi.
Allongé sur le lit, je vis mon adorable bourreau sortir mes ceintures de la penderie et s'en servir pour attacher mes chevilles ensemble. La seconde devait servir à lier mes poignets au bord du lit. Pas vraiment immobilisé mais bien entravé tout de même, je frémis quand Nadia approcha doucement ses doigts de mes aisselles avec le plus grand sourire d'envie que je ne lui avais jamais vu. Le bout de ses petits doigts se glissèrent de haut en bas sur cette zone sensible provoquant mon hilarité. Elle en profita pour descendre tout le long de mon corps et je devinai sa destination finale. Elle s'arrêta pourtant à mes chevilles pour passer ensuite sur les côtés mais en évitant soigneusement la plante.
Elle s'arrêta une dernière fois en me regardant et elle me demanda si j'étais prêt. Je répondis que non et elle toucha alors la zone interdite. Je suis vraiment très chatouilleux, de partout, mais mes pieds sont vraiment super sensibles. A peine les effleure-t-on que je crie. Alors quand on me les chatouille pour de bon... Nadia du même un moment caler mes chevilles entre ses jambes pour continuer car je m'étais détaché de la ceinture. J'ai hurlé, j'ai crié et j'ai supplié. Je voulais que cela s'arrête mais en même temps, c'était tellement bon.
La séance n'a finalement pas duré deux heures. Tout au plus une grosse demi-heure mais cela m'a paru une éternité. Quand elle me détacha, Nadia m'embrassa avant de se caler au fond de mes bras. Je l'embrassai à mon tour avant de lui donner le plus de plaisir possible à mon tour.