Histoire : Le meilleur ami de mon frère/Tranches de vie

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Histoire ajoutée le 10/03/2014
Épisode ajouté le 10/03/2014
Mise-à-jour le 03/07/2021

Le meilleur ami de mon frère/Tranches de vie

Bien le bonjour ou soir suivant l'heure où vous lirez cette histoire :)

Je me lance donc dans l'écriture d'une histoire fictive en espérant qu'elle vous plaira (moi je l'aime bien :lol: ) N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, je ne suis pas parfaite loin de là.

Pardonnez d'avance mes fautes d’orthographe si il en reste :/




Chapitre 1

Me voilà à l’entrée de l’université, je prends une grande inspiration et passe accompagnée de plusieurs élèves le portail de l’entrée.
La cour est bétonnée bordée d’arbustes et clairsemée de fleurs par ci par là, où que je regarde se trouve des étudiants plus ou moins âgés, plus ou moins perdus aussi …

En continuant ma recherche visuelle je tombe sur un écriteau : accueil, je m’engage dans sa direction et trouve à proximité un panneau d’affichage avec le listing des élèves et les classes attribuées.
Je m'engage ensuite dans un labyrinthe de couloirs disséminés dans plusieurs bâtiments, heureusement que j’avais pris un peu d’avance.
Après avoir demandé plus d’une fois mon chemin et après avoir effectué plusieurs demi-tours me voilà arrivée devant la salle 301.

Celle-ci est banale et ressemble à toutes les autres salles de classe que j’ai déjà vu, je m’attendais à mieux, vu le luxe du hall et de la cour …
Des élèves sont déjà assis, et je repère une table au troisième rang, parfais.

Je m’installe donc et vérifie pour la énième fois l’heure sur mon téléphone, il me reste 10 minutes, j’en profite donc pour jouer sur mon téléphone en attendant que le prof arrive.

Le voilà qui arrive, un vieux monsieur barbus, habillés d’un pull et d’un pantalon dans les teints foncés. Le genre de prof qui vous donne envie d’étudier …

Mais depuis que ce professeur à fait son entrée, plus personne ne parle et l’atmosphère s’est refroidie. Je me tourne pour jeter un coup d’œil à mes camarades mais me voilà collée à la chaise et un rapide coup d’œil me fait remarquer que je ne suis pas la seule. Je relève la tête vers la porte et celle-ci se ferme violemment comme par magie, mais la mauvaise magie, celle qui ne vous fait pas de bien.
Le professeur commence à se transformer en monstre tout trapu et difforme. Il s’adresse à nous d’une voix entêtante comme une sorte de grésillement … Grésillement ?


Je me réveille en sursaut et frappe sur le haut de mon réveil radio que je n’ai jamais pris le temps de régler, je crois que je stresse pour la rentrée …

5h45 ; Je me ré-effondre sur mon lit, me remettant tant bien que mal de mes émotions et replongeant doucement dans le sommeil, quand je fus à nouveau réveillée par une sonnerie beaucoup plus forte cette fois-ci, venant du fond de ma chambre.

Je balance démoralisée ma couverture au fond du lit, m’étire, me lève péniblement pour aller éteindre mon réveil de secours et par la même occasion je désactive mon troisième réveil, se trouvant dans mon armoire avant de me jeter sur mon lit et de me rendormir complètement.

Je fus à nouveau réveillée par une voix stridente cette fois-ci :
- Cassy ! Tu t’es rendormie !

Je grommelle et me retourne dans mon lit, essayant d’attraper mon réveil pour voir l’heure. Une fois celui-ci attrapé je le rapproche le plus possible de mes yeux encore endormis et dois faire un effort de concentration surhumain pour pouvoir lire l’heure.

6h45 … Merde !

Je me lève ou plutôt saute du lit, prends un chemisier bleu et un jean dans ma penderie avant de courir dans la salle de bain.

J’entends à nouveau ma mère crier du rez-de-chaussée :

- Dépêche-toi, sinon il va partir sans toi !

- J’arrive ! répliquais-je la bouche pleine de dentifrice.

Un dernier coup d’œil dans le miroir me désespère, ma tignasse brune ne veut pas coopérer ce matin. Je me lance donc dans la confection d’un chignon 100 % moi et qui ne ressemble à aucun autre, qui devrait limiter les dégâts.

Je sors en trombe, attrapant mon sac au passage. Dévale les escaliers, fais la bise à ma mère qui me jette un sandwich à la confiture de fraise, enfile mes converses et cours dehors jusqu’à la voiture de mon frère.

Je m’installe sur le siège passager, claque la portière et respire pour la première fois de la matinée.

- T’es en retard. Me rétorque-t-il en mettant le contact.

Je jette un coup d’œil à l’horloge de la voiture : 7h01.

- Pile à l’heure. Lui répondis-je avec un grand sourire.

Mon frère s’appelle Raphaël, il a 23 ans, mesure plus d’1m80. Il a les cheveux châtains coiffé du genre « je ne me coiffe jamais mais ça me va bien » et les yeux clairs, il fait partit de ces gars dont toutes les filles veulent et il le sait …

Il s’engage sur la route, et allume la radio. S’ensuit ensuite une guerre de stations de radios que je remporte. Je déballe ensuite mon super sandwich beurre confiture et une fois fini m’endors contre la fenêtre, durant toute l’heure du trajet.

Je fus réveillée par une décharge au niveau de mon genou, qui me fit ouvrir les yeux.
Un coup d’œil à l’extérieur et je les refermais aussitôt, mais une nouvelle décharge plus forte cette fois-ci me fit faire un bond sur mon siège.

- Tu ne trouves pas que t’as déjà assez dormi ?

Je lui lançais un regard noir et j’eus le droit à une nouvelle pression juste au-dessus du genou, plus forte que les précédentes et celle-ci ne vint pas toute seule.

Je commence donc à me débattre pour son plus grand plaisir et réussie tant bien que mal à me détacher, j’ouvre la porte et tombe à moitié dehors.

- T’es con !

- Mais de rien pour le transport. Me dit-il en souriant.

Je lui jette un regard noir, me retourne et commence à marcher en direction du portail de l’école quand un coup de klaxon me fit sursauter.

Suivi de la voix de mon frère :

- Ton sac ! Me dit-il en me le montrant de la voiture.

Je pars donc comme une furie, ouvre la portière et lui arrache des mains.

- Je te dirais ce soir pour mon pote. Me dit-il au moment où j’allais refermer la porte.

- Ton pote ?

- Tu te rappelles la coloc’ ?

- Ah oui ! Ok.

Je lui ferme la porte au nez au moment où il allait parler et repars en direction de mon université.

Je passe le portail, traverse la cour qui n’a rien à voir avec celle de mon rêve en jetant des coups d’œil inquiets, les autres doivent me prendre pour une folle …

Je trouve rapidement l’accueil où l’on me tend tout un tas de papiers, dont mon emploi du temps. Je le regarde attentivement et là … Je commence par du français en salle 301.

- C’est une blague ?!

- Pardon ? Demanda la dame de l’accueille

Je lui jette un regard bizarre ne me rendant pas tout de suite compte que j’avais pensé tout haut.

- Non rien. Dis-je en lui souriant poliment.

Au niveau de l’orientation je me débrouille aussi bien que dans mon rêve, au bout de 20 minutes me voilà ENFIN devant cette salle 301 ; et je reste plantée là à regarder la porte ouverte comme si elle allait me morde.

- Ça va ?

Je me retourne en sursaut et tombe nez à nez avec une fille d’1m 70, je dirais 18 ans comme moi. Elle a les cheveux blonds au carré et des yeux marron. Habillée de vêtements simples mais agrémentés d’un tas de bijoux tous plus bizarres et colorés les uns que les autres.

- Désolé de t’avoir fait peur, mais tu regardais la porte bizarrement. Me dis-t-elle avec un léger sourire.

- Non c’est bon. Dis-je en reprenant mes esprits.

Je lui laissais donc le passage pour entrer et la suivis dans la fameuse salle 301.

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