Histoire : ChatoUtopia

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Histoire


Histoire ajoutée le 28/04/2014
Épisode ajouté le 28/04/2014
Mise-à-jour le 03/07/2021

ChatoUtopia

ChatoUtopia:


Chapitre 1: REVE Party


Elle rêve,
Elle plâne, la tête dans les nuages...

Une sorte de transe à demi consciente portée par un etat de meditation intense.
La même sensation de plenitude amnésique que connaissent tous ceux qui jouent avec le danger de manière repetée. Jusqu'a ce que ce jeu ne devienne qu'un reflexe et une habitude que l'on cotoie comme une bonne vieille connaissance dont on ne peut se passer. jusqu'a ce que la decharge d'adrenaline ne devienne que plus habituelle et plus diffuse. Jusqu'a ce que s'eveille en eux leurs instinct animal. A la maniere de l'alpiniste perché au dessus du vide, qui met sa vie en jeu a chaque seconde et à chaque mouvement, mais qui dans un calme absolu et dans une concentration extreme mais passive ne pense plus a sa falaise, mais se laisse porter par son imagination. Il rêve.

Elle rêve donc, mais se force a reprendre ses esprits quelques instants, dans cet infime equilibre entre son effort personnel pour accomplir sa performance et sa propre confiance en soi face a l'accomplissement de son destin.
Un peu trop de laissé allé, de contemplation, d'oubli de soi même et c'est la chute assurée... Un peu trop d'attention, d'intention, d'action et c'est l'authenticité de son numero et son charme naturel a defier de façon sensuelle les lois de la physique qui prennent fin.

La frontiere si fine entre folie et sagesse

Elle rêve,
Elle plâne, la tête a l'envers...
Les chevilles enroulées dans deux grand rideaux pourpres...
Suspendu la tête en bas, le corps contortionné, le dos terriblement cambré formant une parenthèse aussi bien dans l'espace, que dans le temps (parenthèse temporelle, où tout le publique retient son souffle).
Elle peut voir la plante de ses propres pieds au dessus de son visage. Ses petits pieds parfaitement proportionnés dont les orteils fermement recroquevillés comme pour s'accrocher dans le vide à un rebord imaginaire, dessinent une pointe parfaitement insolente suivie de la courbe de ses plantes, formant une arche interminable comme un arc tendu a l'extreme.

En contrebas, le regard plongé au plus profond du creux de ses plantes de pieds plissées, Il ne perd pas une miette de ce spectacle de Tissu Aérien. Il l’observe avec beaucoup d’attention executer quelque battements de jambe souples et rapides qui viennent enrouler quelque tours de tissu supplémentaires autour de ses cuisses et de ses hanches, formant un solide harnais tout aussi sensuel qu’éphémère. Elle est allongée dans le vide le corp parfaitement horizontal, à plus de 10 mètres du sol, retenue uniquement par deux longs draps enroulés autours de ses articulations…
Puis d’un coup, sans prévenir, elle lâche tout!
Et la voila dévaler les quelques mètres qui la separent du sol, dans un deroulement de tissus endiablé, a la manière d’une toupie, tout le long d’une chute libre, interminablement courte et soudaine.
Le publique explose dans un cri de joie géneral tout aussi soudain, au moment ou elle s’imobilise à quelque centimètres du sol, retenue par son harnais précaire, qui vient se serrer encore plus fermement autour de sa petite taille et de ses fesses, dans un choc et un rebond violent, impercetiblement maitrisé par son bassin. Ce choc interne et contenu melé à la forte decharge d’adrenaline, et multiplier par autant d’euphorie qu’il ya de cri dans l’assistance... pourrait presque lui rappeler la sensation d’un orgasme. En tout cas c’est dans un sensitement d’extase bien connu qu’elle savoure les applaudissements, suspendue par la taille, la tête penchée en arrière, et ses deux jambes parfaitement tendues, dont la pointe de ses pieds est venue atterir juste au dessus de “Lui”
Lui, il savoure ce moment avec presque autant d’extase, le regard fixé sur ces deux petits petons cambrés, tombés du ciel et venu s’arreter insolament et de façon tout a fait provoquante au dessus de son visage.
Parfois, l’artiste de cirque, s’accorde entre deux moments de concentration et de rêve, un petit regard furtif en direction du publique, ne captant l’espace d’une seconde que quelques regards, mais qui viennent lui redonner un peu d’energie pour son numero. C’est dans cette optique qu’elle croise le regard de ce jeune homme, dont elle surprend la contemplation de ses propres pieds.. Elle ne sait pas pourquoi, mais cela lui fait presque plaisir, cela l’amuse et la fait rire comme si le simple regard insistant et presque vorace de ce jeune homme lui avait chatouillé le bout du pied. Peut etre meme que cela l’excite un tout petit peu. Mais tellement de sensations en un ci court instants, qu’elle n’y prete déja plus attention.

Il a croisé son regard, il se sent trahi l’espace d’une seconde, mais assume totalement ce petit peché de voyeurisme en venant le cacher sous le tapis de ses lèvres dans un sourir en coin. Puis il lache un peu ses pieds pour observer tout son corp se desarticuler au desus du vide, a travers ces deux longs rideaux. Il voit ces liens de tissus se serrer puis se desserer autour des courbes de cette jeune femme, venant s’imobiliser dans des poses aeriennes absolument provoquantes… et il ne peut s’empêcher d’y voir une scéance de bondage dancée, parfaitement sensuelles et gracieuse. Il est persuadé qu’au fond d’elle, ce sont les mêmes sensations un peu perverses q’une scéance de bondage, qu’elle ressent et qui viennent la porter dans les aires…
Alors il se dit que son propre petit penchant pour les pieds, est surement excusé, tout du moins compensé.


“Il”, c’est un simple spectateur anonyme au milieu du publique.
“Elle” c’est une artiste de cirque tout autant anonyme.
“Il” nous l’appelerons “le hacker”
“Elle” nous l’appelerons “l’acrobate”
Ici personne n’a de nom. Tout le monde est anonyme.
Ici nous sommes dans un futur proche, ou le virtuel a envahit et vidé toute substance.
Ici nous sommes dans un immense squat d’artistes caché au milieu d’une megalopole, hypervirtualisée. Un lieu où la fête bat son plein 24/24h 7/7jours… Une fête incessante, mais une fête bien réelle. Dans ce lieu, se regroupent tout les amoureux du réel qui ont decidé de maitriser les quelques derniers espaces de liberté du temps de cerveau disponible qu’on leur laisse. Un mouvement artistique dissident et militant, comme il en a toujours existé, caché dans un immense sous sol, comme dans une sorte de cours des miracles moderne. Une scène ouverte a tous, qui ne s’arrete jamais de tourner, des bars clandestins, des groupes de musique, toutes sortes de troubadour et saltimbanques… Mais que du vrai! Ici le virtuel est interdit. Les gadgets sur-connectés n’entrent pas. Les photos et vidéos sont proscrit, comme une réaction un peu extremiste a la surmédiatisation de tout et de tous. Mais surtout pour préserver la magie de l’instant présent. La beauté du geste, et la valeur authentique et parfaitement réelle de chaque numero et de chaque artiste. Vos sens n’en seront que plus attentifs et emerveillés, puisqu’ici tout est éphémère.

Si personne n’a de nom, c’est aussi par ethique et militantisme envers et contre ce mouvement de narcissime et d’individualisme général qui a envahit le siecle dernier. Télé-réalitée, reseaux sociaux, blog, videos d’auto-promotion, com, marketing, pub, fringues, mode... Tout le monde etait une star, tout le monde etait exceptionnel, tout le monde etait artiste, tout le monde voulait se faire voir… Plus personne n’etait une star, plus personne n’etait exceptionnel, plus personne ne se faisait voir et plus personne n’etait artiste..
Ici chaque artiste est anonyme, on ne se souvient que de sa performance, et on l’aprécie a ca juste valeur d’être humain. Ici personne n’a de nom aussi parceque l’auteur de cette histoire, ca le fait bien chier de devoir inventer des noms fictifs pour tout ces personnages fictifs, il n’a jamais aimé cet excercice et trouve mauvais l’effet de style.


Le hacker comme sont abscence de nom l’indique, est un petit genie de l’informatique… Et c’est dans une epoque aussi virtualisée, qu’etre hacker prend tout son sens et ses lettres de noblesse… Ce qui l’attire ici? Deux raisons:
- Le coté anonyme de tout et de tous, lui rappel ce groupe de hackers militants légendaires du siècle dernier, qu’on appelait anonymous.
- Le fait qu’ici les technologies connectées soit proscrites, le force à se debrouiller sans ses dons d’informaticien, qui lui octroient de gros avantages dans le monde virtuel, mais dont il ne veut pas se sentir dépendant. Il tient a l’authenticité des derniers morceaux de conscience humaine qu’il lui reste dedans sa petite tête, et connais trop bien l’envers du décors pour ne pas être sensible a la beauté d’un spectacle vivant, surtout lorsque celui-ci agite un petit peton au dessus de son nez.
-


Alors qu’il déambule entre des stands de babioles “faites main” (appelées artesanias), par quelque néo -hippie crasseux mais plutôt sympathiques… Il s'arette devant un enorme graph ornant un vieux mur. Il represente une vielle machine appelée "télévision". Sur son écran brouillé et fissuré, on peut lire "L'art de rue m'a tuer".
-"C'est une relique"
Lui lance un des hippie.
"on dit que ce graph a plus de 150 ans! Et que son message fait reference a une histoire encore plus ancienne"
Un cri soudain viens interrompre le cours d'histoire.
Il aperçois un groupe de pseudo-punks visiblement émèchés en train de rouer de coups un pauvre type à terre.
C’est sans aucune désilusion qu’il contemple ce spectacle tout aussi humain… Car malgré toutes les bonnes volontées utopistes et naives de ces lieux et communautées “alternatives” a tendances libertaires, il sait très bien au fond de lui, que la lacheté, et la méchanceté sont des caractéristiques humaines inévitables, qui grandiront même dans le plus pur des terraux.
Tout comme il sait très bien que la réponse totalitaire et autoritaire n’est pas non plus une solution.

Ce mec à terre, il se fait insulter de “traitre, vendu, et autres victime du system”
Sa faute, il possède un gros tatouage ostensible sur la nuque, a l’effigie d’une marque de fast-food…
Cette connerie a commencé lorsque les premières multinationales publicitaires ont proposé d’acheter moyenant des sommes alechantes, des parties de votre corp pour y marquer à vie le logo d’une marque de lessive ou de sandwich…
Une fois le scandale ethico-moraliste passé, cela s’est encore plus developpé quand ils ont prétexté l’argument marketing, qu’en plus de rapporter de l’argent, un tatouage de croquettes pour chien ou de papier Q c’etait “cool”, et cerise sur le gateau, le tatouage etait gratuit…
Bref la mode etait lancée…

Une jeune fille surgit, s’interpose entre la victime et ses bourreaux, les traites de laches, et les envois balader avec un courage, et une authoritée déconcertante… Surement la beauté de son visage melée a la gravitée authentique de sa colère… Une sorte de séverité saine et belle devant laquelle toute lachetée s’efface… Les punk se barrent sans protester.. Après qu’elle leur ai crié: “Bordel mais vous êtes cons! c’est un BéBé”
Un BéBé… Qui vient des initial B.B. pour BrandBorn.
Une fois le mouvement de mode du tatouage passé, les publicitaires etaient allée encore plus loin en decidant d’ouvrir le marché de la conception assisté et de l’enfant en general aux plus demunis… Ainsi un couple dans le besoin pouvait se voir offrir un enfant, et le financement de toute son education gratuitement, en l’echange d’un espace publicitaire tatoué sur son corp dès la naissance…
On appels ces gosses BrandBorn, ou B.B., ou Bébé, pour signifier aussi le fait qu’il n’ont pas eu le choix etant bébés…

Bref, ce gars, on l’appelera “Bébé”..., remercie timidement sa protectrice et se sauve en courant.
Le hacker qui a assisté à toute la scène, reconnais l’acrobate! c’est forcément elle avec une petite taille aussi fine à la peau matte.. plongeant dans une sorte de sarouel plus ou moins transparent… Diablement seduisante. C’est à force de descendre, lorsque son regard arrive sur ses deux petits pieds, rangés dans des petites sandales plates à la semelle extrement fine, soulignant la finesse des petons eux même, qu’il est persuadé que c’est elle!
Il se sent irrésistiblement attiré vers elle, s'approche discretement par derriere, et décide d'attirer son attention en essayant de lui glisser quelques chatouilles sur sa taille denudée. Il approche doucement et furtivement ses doigts... Il retient son souffle, son coeur bat très vite... ne sachant pas quelle reaction son attaque allait produire.. Mais au moment ou il allait rentré en contact avec sa peau, elle se retourne d'un coup, tres agilement et lui glisse elle meme quelques chatouilles sur les côtes, le prenant a son propre piège, en lui lançant un malicieu: "je t'ai vu brigand!"

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