Histoire : Les Soldats de la Vérité

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Histoire


Histoire ajoutée le 07/12/2014
Épisode ajouté le 07/12/2014
Mise-à-jour le 03/07/2021

Les Soldats de la Vérité

Bonsoir ou bonjour a tous. Ceci est le premier chapitre de ma premiere histoire, que j'ecris avec mon ami Balokabi ^^ Je suis ouvert a vos critiques, en esperant que mon travail vous plaira. Bonne soiree ou bonne journee a tous. Peace <3

P.S : Veuillez me pardonner toute faute d'orthographe liee aux accents car j'ecris sur qwerty (j'ai donc du me fier au correcteur d'orthographe mais il ne corrige pas tout :/). Bonne lecture quand meme ;)

Premier chapitre – Les Soldats de la Vérité

"Je m'appelle Traor, practicien de la Société secrète des Soldats de la Vérité, et ceci est mon journal, mon histoire, mon antre secret. Mon père, un des Grands Conseillers les plus proches de notre vénéré Prêcheur, vient de me promouvoir a ce poste de prestige. Mes parents sont des fervents catholiques, et j'ai toujours eu a suivre les règles strictes de rigueur et de morale que les valeurs des Soldats dictent a tous ceux qui veulent emprunter le chemin de la Vérité.

Notre origine ? Nous sommes les descendants de ceux qu'on appelait les Illuminatis et notre histoire n'est pas des plus honorables. Le monde voit les Illuminatis comme des martyrs de la religion : il n'en est rien. En réalité, mes ancêtres directs faisaient partie des Illuminatis, groupuscule de scientifiques détesté par l’Église car reniant les dogmes qu'elle imposait et les mettant en doute. Le Pape pensa a un stratagème afin de détruire les Illuminatis de l’intérieur. Il soudoya les scientifiques les moins engagés dans leur cause, et les chargea de mener leurs confrères a leur perte. Nourris de compétitivité, de jalousie et de frustration (il n’était alors pas facile de survivre en tant que scientifique lorsqu'on n’était pas un génie), ils tuèrent les uns après les autres leurs compagnons, parfois de manière très cruelle. Après l’éradication de tous les membres considérés comme un danger pour les intérêts de l’Église, le Pape confia aux parjures la tache de mener a bien la quête la plus importante jamais confiée a des humains : retrouver Dieu. Ainsi naquirent les Soldats de la Vérité, avec a leur tête l’être le plus mystérieux qui soit : le Prêcheur de la Vérité. Personne, dans les sphères basses, ne connaît son vrai nom, peut-être pas même mon père, pourtant influent au sein du Sénat. Les seuls qui ont pu l'apercevoir sont les Précurseurs, qui sont les membres de notre classe d’élite, chargée des missions les plus dangereuses. Parfois, je me demande quand même qui cela peut bien être. Pour qui travaillons-nous exactement ? Des rumeurs courent, selon lesquelles il s'agirait d'un Démon, d'un Ange, ou un tas d'autres inepties. Je ne suis pas d'accord. Les contes de fée sont pour les enfants.

J'ai grandi a Naples, en Italie. J'ai toujours vécu dans un cadre aristocratique, nous ne manquions de rien. Notre situation, en tant que Soldats, n'est pas a plaindre : des centaines de famille protégées et nourries par l’Église, dans plusieurs pays. Il y a cependant un prix énorme a cela. Chaque personne doit consacrer sa vie a la cause des Soldats, dont les éducateurs ne tolèrent ni faiblesse, ni relâchement de quelque sorte qu'elle le soit. Déjà très jeunes, nous sommes formés a penser comme un Soldat, a nous camoufler, a observer, a apprendre le mieux, le plus vite possible. Nous recevons tous une formation militaire complète, avec les meilleurs maîtres d'armes. Mais nous sommes également tous poussés vers l'art de l'interrogatoire par les chatouilles, fer de lance de notre société : notre passion a tous. J'ai toujours aimé parcourir du regard les courbes des jeunes filles en essayant de déterminer a quel endroit elles étaient les plus chatouilleuses. Cette passion se transmet de père en fils, de mère en fille chez les Soldats, ainsi que les passions plus spécifiques du ligotage, des pieds, des hanches et j'en passe. Pour ma part, toutes ces passions sont miennes, et je suis elles. J'ai toujours été l'incarnation du passionné, comme le montraient, lorsque j’étais jeune adulte, les regards apeurés que les filles de mon âge qui avaient entendu parler de moi me lançaient des qu'elles me croisaient.

Je n'arrive pas a croire que demain sera mon premier jour en tant que Praticien. Des années a travailler la théologie, a faire des expériences sur sujet humain, a combattre, a tomber, a se relever, a se blesser, a apprendre par cœur l'anatomie humaine afin d’être le plus efficace possible lors des interrogatoires. J'ai exerce mes doigts si longtemps qu'ils pianotent parfois tout seuls, comme si j’étais le musicien jouant une douce et larmoyante mélodie, entrecoupée de suppliques suffocantes : une symphonie de rires. Chaque note étant plus belle que la précédente. J'adore entendre cette musicalité du rire, savoir a quel genre de victime j'ai affaire, la rendre folle lentement en la chatouillant avec mes différents instruments.

Une fois et une seule, moi et mes amis avons défié le Grand Ordre (les lois qui régissent notre société). Nous nous sommes moqués d'une professeure de combat que nous avions eu l'occasion de chatouiller pendant une heure lors d'une fête de fin d’année (lors desquelles on tire au sort parmi les membres trois victimes de sexe aléatoire qui se font chatouiller toute la soirée). Elle s'est plainte et nous avons écopé d'une punition exemplaire : le supplice de la chèvre. J'ai alors compris que si je voulais monter en grades, je devrais me discipliner. Je déteste ce supplice car il est vulgaire, peu harmonieux : on hurle de rire sans s’arrêter pendant des heures, sans subtilités ou changements d’intensité. Je suis sur que je serai a la hauteur.

Demain je rencontrerai Louis XIV, Roi de France, l'homme auprès duquel je suis censé devenir Grand Maître, l'homme que je vais devoir manipuler afin de servir les intérêts des Soldats et de faire honneur a mon père et a ma famille. Je leur écrirai des que j'aurai visité le château et rencontré le bourreau, avec qui je travaillerai évidemment en étroite collaboration. Ma mission est de prendre le contrôle de la bourgeoisie, de l'aristocratie, et de me placer comme indispensable au Royaume de France jusqu'à l’arrivée de mon tuteur, le Grand Maître Manius.

De toute façon, si ce que mon père a dit est vrai, les monarques du Monde entier se plieront bientôt devant nous. Le Pape ne tolérera pas que quiconque refuse de se soumettre a l'ordre qu'il donner prochainement. Nous aurons une place assurée auprès de toutes les Rois et Reines catholiques du monde connu, et nous pourrons exercer notre office d'espions. Notre pouvoir n'aura jamais été aussi grand. Pourtant je m’inquiète. Je ne sais pas ou tout cela va mener... "

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