Histoire : Les retrouvailles de Caroline et Élodie

Suite à ma première histoire (fictive), voici une petite suite de deux épisodes - eh oui, ça sera encore trop court, GML . Pour ceux et celles qui n'ont pas lu, c'est ici c'est dans le forum Adultes (Quelques jours en juin). Sinon, voici un résumé succinct :

Élodie a séduit Caroline et lui a fait découvrir sa passion pour les chatouilles, à laquelle cette dernière a souscrit. Malheureusement, nos deux commères (féminin de compère) se sont retrouvées séparées suite à une action vile et sournoise du frère d'Élodie et collègue de Caroline, Yannick (Amis des Flamboyants...). Néanmoins, l'amour étant plus fort que tout, elles ont fini par se retrouver. Voici donc la fin de leurs retrouvailles et le retour à la normal de leur relation.
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Chapitre 1

Vendredi soir, Élodie était donc invitée à fêter notre réconciliation. Elle arriva en avance, ce qui me fit grand plaisir. Je la trouvai vraiment magnifique avec son jean moulant et son T-shirt un peu ample. Elle était radieuse comme toujours. Mais en entrant, elle vit bien qu'elle était la seule dans ce cas.

_ Ça va ? Me demande-t-elle inquiète.
_ Oui. Je suis heureuse que tu sois là. En ce moment c'est pas la joie.
_ Qu'est-ce qu'il y a ?
_ C'est au boulot. Entre les « pro » et « anti » Yannick, c'est parfois invivable.
_ Mon pauvre bébé ! Compatit-elle me prenant dans ses bras. Tu as le soutien de ta hiérarchie, au moins ?
_ Oui… mais jusqu'à quand ? Je pense que je vais chercher un autre boulot.
_ Attends un peu. Ça va sans doute s'arranger. Ils t'ont dit quoi, tes chefs ?
_ Que ça allait se tasser. Mais tu vois, j'ai quand même le droit à des remarques sur la façon dont je m'habille.
_ On te dit quoi ?
_ Ben pas que j'ai l'air d'une chaudasse mais que c'est quand même plutôt provoquant.
_ C'est vrai que t'es plutôt sexy en business woman. Mais ça va, ça donne pas non plus envie de te sauter dessus pour te déshabiller et plus.
_ Mais quand même ! Toi ça te fait quelque-chose.
_ Ouais mais tu vas pas t'habiller avec un sac ! Ta tenue, elle est quand même en phase avec le standing de ton boulot. Et puis t'y peux rien si ça te vas si bien…
_ Ouais. En plus le jour où je me suis faite agressée, je portais un pantalon...
_ Oh !? Ça t'arrive d'en mettre ?!
_ Ben oui ! Pourquoi ?
_ Non mais je plaisantais, t'inquiète. J'aime bien comment tu te fringues, me dit-elle en me prenant par la taille, c'est sexy sans être tape-à-l’œil et je trouve ça élégant aussi.
_ Ça me fait plaisir, dis-je en l’enlaçant dans mes bras. Je vois pas comment m'habiller autrement, de toute façon.
_ Tit Cœur ! Ça te dirait un bon massage pour oublier tout ça ?

J'accepte cette proposition. Ça ne règle en rien le problème, mais, ça me fera du bien de m'abandonner entre ses mains. Nous installons donc des serviettes sur mon lit et elle me fait enlever ma jupe ainsi que mon chemisier et dégrafer mon soutien-gorge.

Je m'allonge sur le ventre. Elle m’enfourche et commence à m’étaler une sorte de gel sur le dos.

_ C'est quoi ce truc ?
_ De l'huile de massage. Ça va t'aider à te relaxer, mon Cœur.
_ Waouh ! Mais j'ai la peau plus sensible ! M'écrie-je alors que ses doigts effleurent mes flancs en étalant le liquide.
_ Oui, c'est normal. Tu sens quelques choses là ? Demande-t-elle en me caressant la peau des flancs du bout des doigts.
_ Arrête, ça me chatouille ! T'as dis que tu me massais !
_ Oui c'est vrai, excuse moi. Me dit-elle en posant ses mains sur mon dos. Mais bon, c'est toi qui m'a cherchée aussi.
_ Pfff comment tu retournes la situation ! Tu es de mauvaise fois ! Feulé-je
_ Eh ! Qui a prononcé le mot « chatouille » la première ?
_ C'est moi… dis-je, penaude. Bon allez, si ça t'amuse, tu peux aussi me chatouiller délicatement comme tu viens de le faire…
_ Faudrait savoir ce que tu veux : le massage ou des chatouilles ?
_ Les deux mon Capitaine !

Elle n'a pas besoin de se faire prier davantage pour se mettre à l’œuvre. Délicatement, Élodie me caresse donc du bout des doigts le long des côtes et des flancs, de la colonne vertébrale et dans le creux des reins. Ces petits attouchements font naître de petits frissons, avant que la sensation de chatouille me fasse glousser de plaisir. Dans le creux des reins, cela me fait doucement remuer le bassin.

_ Hum ! C'est trop bon ! Soufflé-je de plaisir.
_ Je vois ça, me répond-elle en souriant.
_ J'espère que tu t'ennuies pas au moins !
_ Non du tout. C'est agréable de t'entendre rire de plaisir. Et puis ça change de d'habitude, quand je cherche à rendre folle ma victime.

Délicatement ses doigts passent sur mes omoplate. Je suis surprise que cette partie soit sensible aussi et je rentre la tête.

_ C'est puissant ton huile ! Comment ça se fait que tu avais ça sur toi ?
_ Je la prends toujours quand je suis invitée chez une amie… ça peut toujours servir.
_ En tout cas j'adore, mon Cœur.
_ Sur la plante des pieds aussi c'est drôlement efficace, tu sais.
_ Non, j'ai peur que tu te prennes un coup.
_ T'as un peignoir, non ?
_ Oui, dans la salle de bain. Pourquoi ?

Sans me répondre, elle file le chercher et revient triomphante en me montrant la ceinture en éponge. Sans un mot, elle me lie les chevilles et commence à m'oindre la plante des pieds d'huile.

_ J'aime qu'on m'enduise d'huile. Commenté-je en riant.
_ Et le bruit blanc de l'eau ? Rie-t-elle
_ Oui, aussi. Un petite cascade japonaise… ça serait parfait pour la détente, soupire-je

Je la sens alors s'allonger sur mes jambes et commencer à me caresser les pieds. Évidemment la sensation de chatouille est plus intense, mais experte qu'elle est, elle parvient à ne pas trop en faire.

_ Oh putain, c'est extra ! Je suis trop fan !
_ Le rire, c'est un très bon remède contre le stress !
_ Comment tu fais pour te retenir. Dis-je entre deux éclats alors qu'un de ses doigts passait sur doigts de pied.
_ Je suis un bourreau responsable. Ton plaisir fait mon plaisir.
_ Eh ! mais au fait ? J'avais pas vu mais moi aussi je peux te chatouiller ! Dis-je en avisant ses pieds nus qui pendaient près de mon visage.
_ Non ! Me répond-elle en relevant ses jambes.
_ Arf ! je savais que j'aurais dû t'attaquer en fourbe !
_ Dans la vie y a deux catégories de personnes : celle qui chatouillent et celle qui subissent les chatouilles. Toi, tu subis !

Et pour joindre l'acte à la parole elle se met à agiter ses doigts rapidement sur la plante de mes pieds et le creux des orteils. Ma sensibilité est exacerbée par l'huile et je me mets à hurler de rire et à essayer de l'attraper avec mes mains, puis à rouler des épaules lorsque ses doigts arrivent dans le sillon sensible. Cela dure un petit moment, puis les caresses reprennent.

_ Finalement tu n'as pas pu te retenir !
_ C'était juste un petit aparté pour te rappeler le rôle de chacune. Rétorque-t-elle.
_ J'ai bien aimé… Fais-je pour la narguer.
_ Tu m'as cherchée exprès ! T'es pas croyable : Une vraie masochiste ! Mais c'est aussi pour ça que j'adore te chatouiller. Répond-elle en ricanant.

Je goûte avec plaisir cette dernière remarque, comme je goûte aux effets du délicat ballet de ses doigts. Sur mes pieds, les effets sont plus importants qu'ailleurs. La sensation de chatouille bien sûr, ça je le savais, mais aussi l'impression de détente. Je ferme les yeux pour mieux en profiter. Peu à peu je sens qu'elle commence à me masser. Suivant la zone stimulée, je sens le bienfait s'installer en moi en différents endroits de mon corps. Après plusieurs minutes, je sens qu'elle me détache les pieds et qu'elle revient ensuite me masser le dos.

_ Hum ! C'est fini les chatouilles ?
_ T'es boulimique, toi !
_ Non, c'est juste que…
_ Que ?
_ euh… non, rien, oublie !
_ Ouais j'ai compris ! Rigole-t-elle
_ Le massage c'est bien aussi... Ça me détend bien. C'est juste qu'il faut que je m'habitue.
_ Ouais je sens encore un peu de tension. Allez, concentre-toi sur la détente. Sois sage, un peu !
_ Oui, madame…

Le massage me fait du bien. Je sens mon corps qui se relaxe et ça me fait un bien fou. Mes soucis disparaissent, comme un banc de brume qui se déchire pour laisser la place à une belle journée ensoleillée. J'en soupire de bonheur. Mais pour finir, j'ai droit à quelques nouvelles chatouilles sur les flancs, chose que j'accueille avec un grand bonheur.

_ Allez, à mon tour maintenant. Me lance-t-elle soudain en se levant. Moi aussi j'ai eu une dure journée !

Je la regarde enlever son jean et son t-shirt. Je vais enfiler mon peignoir dans la salle de bain après avoir récupéré la ceinture sur le lit. Quand je reviens elle est déjà allongée sur le lit, prête à être massée. Je m'installe alors à califourchon sur son fessier et commence à lui mettre de l'huile sur le dos.

_ Qu'est-ce que tu as fait de si stressant ?
_ Hum ! pour commencer je me suis lever à 10h30. J'ai glandé jusqu'à midi. Ensuite, je suis aller faire un jogging dans le parc. Après la douche, j'ai déjeuné, puis je suis allée prendre le soleil.
_ C'est ça que tu appelles une journée stressante ? Feins-je de m'énerver.

Je me rappelle qu'Élodie craint beaucoup les chatouilles. J'essaie donc de lui faire subir le genre de caresse que celles qu'elle m'a faite.

_ Eh ! S'écrie-t-elle surprise. Qu'est-ce que tu fais là ? Arrête !
_ Attends, j'essaie un truc.
_ Non t'essaye rien ! Pouffe-t-elle. Sérieux ! fais ta maline si tu veux, mais je me vengerai ! Rira bien qui rira la dernière.
_ C'est vrai que ça fait longtemps qu'on a pas fait de séance.
_ T'exagère, et y a peine cinq minutes ?
_ Oui mais je veux dire, un truc ou je perds le contrôle de moi-même. Où je sens que tout mon corps t'appartient...
_ Ah ! Ben t'inquiète, continue comme ça et je te garantis que tu va prendre cher. Glousse-t-elle alors que je continue à la caresser avec la pulpe de mes doigts. Mais t'avais raison, c'est marrant ce truc-là.
_ J'ai le droit de continuer ?
_ Oui, je me vengerai pas… mais tu prendras cher quand même, puisque tu me l'as demandé tout-à-l'heure !
_ Ok. Ris-je. Tu sais, je pensais aller au resto pour fêter nos retrouvailles.
_ C'est une bonne idée.
_ Ouais, mais en fait je crois que j'ai plutôt envie de rester ici en mode cocooning…
_ Non, resto ! j'ai envie de manger sud-américain. Rigole-t-elle. Et après on rentrera jouer sous la couette.
_ Je suis un peu fatiguée, tu sais…
_ Justement, au resto, tu resteras assise et on te servira : me dit pas que ça va t'épuiser ! Et puis ça va t'aérer l'esprit de sortir un peu !
_ Ouais tu as raison… Il faut juste que j'aille prendre une douche avant quand même.
_ Et que tu termines le massage, chipie ! Me gronde-t-elle faussement alors que mes mains ont arrêté de la caresser.

Penaude, je m'exécute. Je l'entends qui ricane, comme si elle était contente de m'avoir jouer un bon tour. Pour lui donner une bonne raison de rigoler, je recommence à effleurer son corps du bout des doigts. Bien sûr, elle proteste, s'insurge et m'affectionne de tout un tas de sobriquets peu affectueux ; mais je continue jusqu'à ce qu'elle m'autorise à aller me doucher. Je l'abandonne donc à ses ronchonneries pour aller me préparer en vue de notre soirée.