Histoire : Caro et Élo font des trucs rigolots

Vous utilisez un bloqueur de publicités

Ce site diffuse uniquement des publicités non-intrusives et sont vitales pour son développement.


Histoire ajoutée le 07/05/2015
Épisode ajouté le 07/05/2015
Mise-à-jour le 03/07/2021

Caro et Élo font des trucs rigolots

En ordre dispersé, les lecteurs majeurs se rendirent donc dans la section qui leur étaient réservées afin de découvrir
___________________________________________________________________

chapitre 1



Élodie m'a envoyé un SMS, elle m'a appelée plusieurs fois. Je n'ai jamais répondu. Je suis restée sur mon idée de prendre de la distance. Je ne sais pas trop pourquoi. Ça ne me réjouit pas d'agir ainsi, mais sans espérer qu'elle vienne ramper à mes pieds (elle pourrait en profiter pour les chatouiller), j'aimerais qu'elle fasse un truc fou pour moi. Bref, qu'elle me prouve autrement sa passion que par gadgets électroniques interposés.

Ce jeudi, le temps est pluvieux. Je rencontre Magalie pour la première fois dans un bar. Je me suis mise en fond de salle, dans un coin sombre, comme une espèce de bandit qui veut rester discret. Je la vois entrer dans le bar. Elle porte un jean, des bottines noires et un blouson de cuir noir, également. Sa chevelure sombre est coiffé de façon sévère en une queue de cheval, mais son visage est doux. D'emblée je suis conquise par l'allure de cette femme.

_ J'ai préféré te voir rapidement, parce que je n'aime pas trop discuter par Internet, on tombe parfois sur des psychopathes. Commence-t-elle une fois que nous avons été servies.
_ Mais tu vois, j'en suis pas un.
_ Non ! Mais si tu me disais comment tu es arrivée au tickling.
_ En fait c'est ma copine Élodie qui m'a initiée. Un soir elle m'a proposé de m'attacher pour me faire des chatouilles. Comme j'étais intriguée, j'ai accepté et j'ai trouvé ça marrant.
_ Ok ! Et vous avez fait beaucoup de séances ?
_ Deux et demi ! Dis-je en grimaçant.
_ Deux et demi ? Reprend-elle surprise.
_ Oui. Deux fois je me suis faite chatouiller. La demi, elle m'a chatouillée un peu, puis elle m'a laisser faire. Mais ça a vite tourné court parce qu'elle a pas supporté.
_ D’accords. Bon, je te le dis tout de suite, avec moi, inutile d'espérer que je te laisse autant de liberté. Qu'est-ce qui te plaît dans le tickling ?
_ Le fait d'être chatouillée ! Dis-je avec un sourire un peu gêné.
_ Mais encore ? Demande-t-elle après avoir bu une gorgée de thé.
_ Ben j'aime bien le fait d'être touchée comme ça, sentir les doigts sur ma peau et puis, surtout, ce moment où tout bascule, où je sens que je ne contrôle plus rien et où l'autre me fait faire n'importe quoi, à sa guise. Et toi ?
_ Moi ? J'aime bien entendre rire ma victime, la sentir essayer de se débattre, de résister. Et bien sûr, quand je sens que je la maîtrise totalement, qu'elle s'est abandonnée à moi, là c'est l'extase. Sentir que le moindre de mes gestes contrôle ses réactions c'est… je sais pas… c'est… jouissif. Conclut-elle en levant les yeux au ciel avec un sourire de satisfaction.
_ Et comment tu as découvert ça ?
_ J'ai toujours aimer chatouiller ma sœur et mes amies. Et j'ai rapidement compris que ce n'était pas qu'une petite taquinerie. Internet a fait le reste.
_ Et euh… t'as besoin d'être en couple pour faire ça ?
_ Non pas forcément. Comme je t'ai dit, je peux faire ça avec une amie.
_ Ok, ok.
_ Tu en es où avec ta copine ?
_ Je ne sais pas. Je réponds pas à ses SMS et appels. Hier j'ai reçu une lettre d'elle. Je ne l'ai même pas ouverte.
_ Tu l'as jetée direct ?
_ Non, je l'ai posée dans un coin. J'ai hésité à la lire.
_ Et qu'est-ce que tu veux de moi ? Un sparadrap ?
_ Non ! Je voudrais faire une séance ou plus.
_ Mais dans quel but ?
_ M'amuser !
_ Écoute, me dit-elle en mettant sa main sur la mienne, je pense que tu devrais régler d'abord ton histoire avec Élodie, car sinon ça ne sera pas sain.
_ Tu veux dire dire, que je la plaque officiellement ?
_ Que tu prennes une décision. Si tu restes avec elle, moi ça ne me gêne pas. Si tu as envie qu'on s'amuse un peu toutes les deux de temps en temps, ça me va, si c'est ça, le deal.
_ Ouais, enfin… on peut toujours commencer et voir après.
_ Non ! Tu dois d'abord clarifier la situation avec elle. Je ne veux pas me retrouver entre vous deux. Imagine, tu te rabiboches avec elle mais elle ne veut pas que tu te fasses chatouiller par une autre ?
_ Je crois que c'est ce qu'elle voudrait.
_ Que tu te fasses chatouiller par une autre ?
_ Non justement !
_ Alors fais ce que je te dis, sinon ça va te mettre dans une situation délicate. Tu ne vas pas pourrir ton couple juste pour quelques guilis !
_ Ok, ok ! Capitule-je à voix basse. Mais… euh… si je me remets avec elle, est-ce que tu accepterais un plan à trois ? Un plan chatouille, j'entends !
_ Je sais pas. Ça dépends de la conception que vous avez des chatouilles dans votre couple. Encore une fois, il faudra en parler à ta copine, pour savoir ce qu'elle en pense. Et ensuite, il faudra qu'on se rencontre… il faut que le feeling passe entre nous trois.
_ Ouais je sais, mais je te demandais juste au cas où.
_ Mais on en revient toujours au même…

On a ensuite parlé de choses et d'autres, mais le cœur n'y était pas trop, du moins, en ce qui me concernait. Quand le temps fut venu de nous quitter, j'ai presque ressenti un soulagement. J'ai bien aimé Magalie, mais j'ai bien senti que je ne pourrais pas savoir dans quelle direction mener notre relation avant d'avoir solder le compte de celle que j'entretenais avec Élodie.

_ Excuse-moi si je t'ai fait venir pour rien. M'excuse-je avant que l'on se sépare, dans la rue.
_ Non c'est pas grave. C'est toujours sympa de discuter un peu et puis… tu ne sais pas. Même si ça débouche sur rien de concret c'est mieux que de rester dans son coin, non ?
_ Oui tu as sans doute raison. En tout cas merci pour le conseil et j'espère quand même qu'on aura l'occasion de se revoir voire un jour de passer aux actes.
_ Qui vivra verra. Allez, prend soin de toi. Tchüss.
_ Toi aussi, salut !

Je l'ai regardée s'éloigner avec vivacité, le cœur serré. J'avais été naïve de penser que je trouverais une séance aussi rapidement. Magalie avait vu juste. Tout ce que je recherchais, c'était un sparadrap. Rien d'autre. Les larmes me sont de nouveau venues et je suis rentrée en courant chez moi.

Ma crise de larmes passée, je prends délicatement l'enveloppe rose pâle. L'adresse est écrite à la main, l'écriture est jolie. Je l'ouvre fébrilement et sort la feuille. La même écriture, avec des taches rondes et moins opaques, des larmes sont tombées sur ce papier… et ce ne sont pas les miennes. En lisant la prose de mon amie, les émotions se sont entremêlées. J'ai senti mes zygomatiques se contracter. De nouvelles larmes me sont venues, mais c'était des larmes de joie.

Je prends mon téléphone. Il n'y a presque plus de batterie. J'appelle tout de même. Je tombe sur le répondeur et je laisse un message. Pour être sure, j'envoie un SMS. Je n'ai eu que le temps de mettre le téléphone à recharger qu'il sonne. Mon cœur s'emballe, je décroche sans regarder l'identité du correspondant.

_ Allô ?
_ Caro ? Tu m'as appelée ? Désolée j'étais sous la douche, je reviens du sport.
_ Moi aussi j'ai couru pour rentrer chez moi. Attends, je m'assois.
_ Tu as peur de tomber, mon Bébé ?
_ Non mais j'ai mis mon téléphone à recharger et le fil est pas assez long pour que je sois debout.
_ Pourquoi tu m'as fait ça ? Cette ignorance ?
_ Je ne sais pas… j'étais fâchée par la façon dont tu avais réagi.
_ Mais tu comprends que tu as dépassé les bornes avec Élise ?
_ Non, je ne suis pas d'accords, mais je vois pas l'intérêt de se battre là-dessus.
_ Élise est ma collègue et mon amie… enfin était.
_ Je suis désolée, mais je te rappelle qu'elle m'a insultée… alors je considère qu'elle et moi sommes quittes.
_ Elle a mal compris tes avances à son mec ! ... Bon, de toute façon c'est pas le plus important. Tes parents ?
_ Aux abonnés absents.
_ Tu as essayé de les rappeler ?
_ Non ! C'est eux qui me font la gueule, pas moi. Je vais pas les appeler pour risquer de me faire traiter de sorcière ou de je ne sais quel monstre !
_ C'est toi qui vois… dommage, j'aimais bien discuter avec ton père.
_ Tu étais bien la seule ! Ça m'a d'ailleurs beaucoup étonnée. Au début je me suis même demandée si tu ne faisais pas semblant !
_ Ben sûr que non ! Mais comment tu peux imaginer des choses pareilles ?
_ Parce que personne ne s'intéresse à ce qu'il dit ! Enfin, quand je dis personne, je parle des gens de la famille, de mes amis qui ont pu le rencontrer.
_ Pourtant c'est un puits de science, dans son domaine.
_ Qui n'intéresse que lui…
_ Arrête ! Je lui ai conseillé d'écrire un bouquin, tu sais ?
_ Hum… ça se vend ses trucs là ?
_ Bien sûr ! Bon c'est pas comme les romans à succès, mais y a des gens qui achètent ce genre de livres hyper spécialisés. Et quand bien même, je trouve intéressant de conserver tout ce savoir. Tout ce qu'on sait est basé dessus et il y a des choses que l'on oublie et qui pourrait un jour resservir.
_ Comme quoi ?
_ Je ne sais pas… les connaissances sur les voiles peut-être. Quand y aura plus de mazout, ils avanceront comment les bateaux ?
_ Tu crois qu'on va revenir aux caravelles et aux galions ?
_ Non, je ne pense pas. Mais on aura sûrement besoin des connaissances acquises pour concevoir de nouvelles voiles. Le vent, ça ne s'épuise pas !
_ Ouais bon ok, t'as raison, j'abdique.
_ T'es pas convaincue.
_ T'as qu'à venir, me convaincre toi-même ! Et apporte ton matériel !
_ Quoi, tu m'as appelée juste pour faire une séance ?
_ Non ! Mais, ceci dit, je trouve que c'est une bonne façon de te prouver mon amour et… on dira que c'est ma façon de te demander pardon.
_ Si tu viens à genoux jusqu'à chez moi tu seras pardonnée. C'est ton tour de venir, je te rappelle.
_ Ok, je viendrais avec ma chemise de pénitente, mais demain. Comme ça on aura toute la soirée et le week-end pour rigoler.
_ Oh oui ! enfin on, toi surtout.
_ Et par contre je pensais, pour ta pote Élise. C'est elle qui veut que je m'excuse ?
_ Non, c'est moi.
_ Ok bon, dans ce cas je ferai sans doute un effort. Mais pas par téléphone, c'est un peu nul. On voit ça demain, d'accord ?
_ Ouep. À demain mon Cœur, gros bisous.
_ Oui ! Big bisous ma Puce !

Je me suis donc présentée chez Élodie avec une tunique blanche resserrée à la taille par de la cordelette que j'avais conservée, je ne sais trop pourquoi. Je ne vous cache pas que cela fit sensation dans le bus… enfin, comme à chaque fois que je porte un truc un peu court. Peut-être devrais-je adopter la mode puritaine, pour avoir la paix. J'ai demandé à Élodie d'attendre que je frappe à sa porte, lorsque je l'ai eue à l'interphone. Arrivée devant celle-ci, je place la cordelette autour de mon cou, de façon à ce quelle pende devant. Je m'agenouille et frappe à la porte. Élodie m'ouvre rapidement et s'arrête nette devant la bourgeoise de Calais que je suis devenue.

_ Je vous prie de pardonner l'attitude vile et désobligeante que j'eus en votre présence, la semaine passée, gente dame. Pour lavez ma faute je viens m'offrir en captive, afin que vos doigts agiles me fassent expier cette faute. Dis-je en baissant la tête.
_ Arrête tes bêtises en entre, me dit Élodie en rigolant à moitié.

Je me lève donc et entre. Élodie attrape mon brin de corde et m'attire à elle pour m'embrasser sur la bouche. Je lâche mon sac pour pouvoir l'étreindre à mon tour. Je suis si heureuse de la retrouver !

_ Ta petite mise en scène, vient de me donner une idée, me chuchote-t-elle après avoir fini de me saluer.

Et sans attendre ma réponse, elle m'attire dans le salon, en me tenant par ma corde. D'un geste ample et doux, elle m'envoie m'asseoir sur le canapé, puis, comme entraînée par la corde, vient me rejoindre et s'allonge sur moi avec un regard de braise.

_ Hum… tu commences déjà ! M’exclame-je dans un murmure suave.
_ Non, je te propose de jouer à un petit jeu avant.
_ Un street poker ?
_ Hinhin ! me répond-elle en secouant la tête d'un air mutin. Sais-tu ce que les romains faisaient des captifs, dans les temps anciens ?
_ Il les jetaient aux lions, non ?
_ Mais non ! Ils en faisaient leurs esclaves !
_ Euh… t'es sérieuse ?
_ Tu sais que je suis un petit peu dominatrice sur les bords ?
_ Non, non, non ! Ricane-je. Tu l'ai jusqu'au plus profond de ton âme et de ta moelle !
_ Si tu le dis ! Mais bon, justement, je me disais… avec ton histoire de captive, tout ça…
_ Oui ?
_ Et bien on pourrait faire un petit jeu où tu te plies à mes volontés sans broncher.
_ Euh… c'est-à-dire volontés ?
_ C'est-à-dire que si je te demande de me faire un massage de pied, tu le fais !
_ C'est pas une très bonne idée le massage de pied : tu sais que je pourrais avoir des velléités à profiter de la situation pour…
_ Essaie et je te punis ! Menace-t-elle.
_ Oh oh ! Tu vas me donner la fessée comme à une petite chieuse de gamine ? Fais-je espiègle.
_ Pourquoi pas ?! Non t'inquiète, je suis pas dans le délire de faire mal ou d'humilier. Enfin pas trop…
_ Pas trop ?
_ T'attacher et te chatouiller, ça peut être pris comme une forme d'humiliation.
_ Bon, mais du coup tu vas me faire faire quoi ?
_ Le manger, la vaisselle, des trucs comme ça…
_ Le manger ? Tu n'as pas peur !
_ Je te surveillerai ! De toute façon, une bonne partie de notre temps va être pris par ton éducation !
_ Mon éducation ?
_ Oui, je vais t'apprendre à être une bonne soumise ! Comme ça on pourra rejouer si ça te plaît.
_ Si j'avais su j'aurais mis ma mini-jupe à carreau et mon blaser, pour faire plus écolière ! Rigole-je
_ Hum… fait Élodie dubitative. Ce n'est pas trop mon délire, l'écolière sexy.
_ Ouais, sinon j'imagine que ça serait dur dans ton boulot.
_ Plutôt, oui.
_ J'imagine la torture, l'été, quand les gamines sont en short ou en jupette.
_ Non elles n'ont pas le droit, c'est interdit par le règlement.
_ Elles sont obligées de mettre un pantalon ?
_ Non, elles ont le droit aux corsaires, aux bermudas ou aux jupes, mais il faut pas que ça soit plus court que le haut du genou.
_ Et y en a pas qui transgressent ?
_ Si ! Mais la vie scolaire à une collection de survet' moches à leur faire porter. Mais, ne détourne pas la conversation !
_ Désolée… allez, jouons !
_ Ok, d'abord, il faut qu'on établisse le contrat !
_ Le contrat ?
_ Oui, qu'on s'entende sur les règles du jeu.
_ Mais y en a qu'une : tu ordonnes, j'exécute. Non ?
_ Non. Pour commencer, y a le mot de sauvegarde, qui est ?
_ Je ne sais pas… Café ?
_ Voilà. Donc si tu prononces ce mot, le jeu s'arrête. Le contrat est valable, dès que nous serons d'accords sur tous les termes et il cessera lorsque nous nous endormirons.
_ Il est pas écrit ? Interrompe-je ?
_ Non, pas pour ce soir. Si tu veux demain, on en fera un plus chiadé, si t'as aimé ce jeu. Répond Élodie. Je serais ta maîtresse et tu seras ma soumise. Tu devras t'adresser à moi en m'appelant Maîtresse.
_ D'accord.
_ D'accord Maîtresse ! Corrige !
_ D'accord Maîtresse. Mais on pourra changer des fois ?
_ Je suis pas trop pour.
_ Je m'en doutais. Je sens bien que ça te gène quand je fais ma tigresse… tu préfères quand je suis le petit chat à sa mémère.
_ À sa maîtresse ! Bon, on continue. Donc, tu devras faire tout ce que je t'ordonne sans discuter.
_ Même si je trouve ça dégoûtant ?
_ Eh mais tu devais être chiante, toi, à la maison !
_ Non pas trop : j'étais en pension ! Fais-je innocemment.
_ Ouais ben en pension tu devais être bien relou, non ?
_ Oh oui ! Mais j'avais de bonnes notes, ça compensait.
_ Ouais… ils te surnotaient pour te faire sauter des classes et se débarrasser de toi plus vite !
_ Mais non !
_ Hep ! Je suis la maîtresse, j'ai raison ! Et si je veux me moquer, je me moque ! Gronde-t-elle d'un ton calme. Non mais ! Sois attentive et arrête de me couper, petite impertinente !
_ Très bien, Maîtresse.
_ Rassure toi, continue Élodie en me caressant les cheveux et en me regardant dans les yeux. Comme je t'ai dit, je vais pas t'humilier ni te faire faire des trucs dégoûtants. C'est juste histoire de prolonger la séance, je suis pas trop dans le SM hard. Donc pour aujourd'hui, je commencerai ton éducation de soumise. Tu me feras à manger, tu me serviras le repas, et tu resteras à ma disposition pendant le repas. Tu débarrasseras la table et ensuite tu pourras manger.
_ Je mangerai où ?
_ Sur la table ! À moins que tu veuilles faire du pony ! T'as déjà la laisse. Remarque-t-elle en agitant le bout de corde sous mes yeux.
_ Du pony ? Késako ?
_ C'est quand, la dominante dresse sa soumise comme un animal de compagnie, comme un chien ou un cheval… y en a même qui font des attelages !
_ Euh… je suis pas une chienne, moi, mais un zèbre. Et c'est indomptable, les zèbres !
_ Maîtresse ! Me reproche-t-elle. Concentre-toi un peu ! Et méfie-toi : si tu es un zèbre, je suis une lionne… et les lionnes mangent les zèbres.
_ Je préférerais que tu me chatouilles, ça fait moins mal.
_ Ça viendra, t'inquiète. Bon, est-ce que je t'ai tout dit ? Réfléchit-elle à haute voix.
_ Si je fais ma rebelle, qu'est-ce qui se passe ?
_ Mais je te punirai, pardi ! Justement, les punitions. Puisque tu sembles aimer ça, y aura la fessée et euh… la croix !
_ La croix ?
_ Oui, sur les genoux, bras écartés en croix et je te mets un livre dans chaque main. Et tu dois garder la position ! Si vraiment tu as été très insolente, en plus je te perturbe.
_ Que se passe-t-il si je ne tiens pas la position… Maîtresse ?
_ Bien ! Me complimente-t-elle avant de continuer plus suavement. On continue jusqu'à ce que j'estime que tu as expiée ta faute. Au pire des cas, je t'attache dans une position grotesque et je t'embête sans que tu puisses te défendre. Mais je te fais pas vraiment mal, hein ! Le but, c'est juste de s'amuser.
_ Donc j'ai le droit d'en faire exprès d'être punie ?
_ Hep !
_ Maîtresse.
_ Connaissant ta nature, je crois pas que tu auras besoin d'en faire exprès. Rigole-t-elle. Tu as des choses à rajouter ? D'autres questions à poser ?
_ Non, Maîtresse.
_ Très bien ma petite soumise. Le jeu peut donc commencer. Me dit-elle en se relevant. Pour commencer, fais-moi le baise-main ! Voilà, à partir de maintenant tu es ma soumise ; tu vas enlever ta chemise, ton soutif et tes sandales.
_ Et les voisins, Maîtresse ?
_ Les murs ne sont pas transparents !

Effectivement, un rapide coup d’œil par les fenêtres me confirme, que personne ne peut nous voir à travers. J'enlève donc docilement ma tunique.

_ T'avais un short en dessous ? Enlève-le aussi !
_ C'est déjà parfois chaud d'être une femme dans les transports en commun, alors je ne vais pas en rajouter.
_ Attention ! Si tu oublies le mot magique, tu vas te retrouver dans de sales draps, ma fille ! Bon, vas ranger tes habits dans ton sac et ensuite tu t’assoiras entre mes jambes, sur le tapis, dos à moi.

Encore une fois, je m'exécute, sans broncher. Mais je vais trop lentement et je me fais rappeler à l'ordre. Elle joue bien son rôle de dominante, la miss. Je reviens ensuite m'asseoir entre ses jambes qu'elle a écartées… c'est utile de porter un jean, peut-être devrais-je en prendre de la graine.

Ils aiment : Toi ?