Histoire : Une semaine en enfer (Épisode 01)

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Histoire


Histoire ajoutée le 22/12/2021
Épisode ajouté le 22/12/2021
Mise-à-jour le 29/10/2024

Une semaine en enfer

Je m'inspire pour cette histoire de quelqu'un qui en avait écrit une similaire sur ce forum (je ne la retrouve plus), et que j'avais envie de remodeler à ma sauce. Si vous trouvez son nom, je serais enchanté de le citer ici. Enjoy !

Alors qu'on me fixait, je dis simplement, comme mon tour venait :
"C'était il y a cinq ans.. mais aujourd'hui, cela me paraît tellement proche, bien trop proche. Je vis avec ce sentiment de culpabilité, non mérité, mais qui me hante nuit et jour. Depuis ce jour, je ne peux plus la regarder dans les yeux. C'est.. tout simplement indescriptible. Pourtant, je savais qu'elle en était capable, mais à ce point là.. Peut-être voulez-vous que je contextualise cette agression ?"
"Je venais de finir mon année de terminale, et j'étais content d'avoir décroché le bac avec mention très bien, après avoir validé ma section Européenne d'anglais, option DNL maths, et spé maths. Oui, c'est un exploit d'avoir son bac avec tant d'option, et en même temps tant de responsabilité à la maison. Je suis le grand frère d'une sœur de 16 ans et d'un demi-frère de 14 ans. Nous nous entendions alors plutôt bien, il régnait chez moi une atmosphère très agréable en famille, mais je n'ai jamais pris le temps de travailler plus que ça. Chez moi, les études n'étaient pas vues comme prioritaire, donc mes parents ne mettaient pas l'accent dessus. Avant d'oublier, j'ajoute que j'avais obtenu le permis après deux ans de conduite accompagnée, cela confortait mes parents à l'idée de nous laisser seuls, ma sœur et moi, passer les vacances à la maison. On fonctionnait ainsi pour les vacances d'été : je gardais ma sœur le premier mois pendant que ma mère et mon beau-père passaient des vacances avec leur fils, et je pouvais partir avec mes amis le second mois.
Nous sommes donc au début du mois de juillet quand tout commence. Mon beau-père et ma belle-mère me préviennent qu'ils vont s'absenter pour le mois, comme tous les ans. Sauf que cette fois, les règles changent un peu : ma sœur, las de me voir partir entre amis, voulait profiter du fait que je sois maintenant majeur pour la garder elle et ses amies. Mes parents avait donc finalement acceptés, à mon plus grand malheur. Me voilà entouré de trois gamines de 16 ans pour le mois de juillet.. super les vacances ! Je prévins tout de même ma sœur : au moindre problème, avec ou sans l’accord des parents, elles dégagent. Je vous passe les détails inintéressant du départ de mes parents, et vous amène au moment où les "supers copines" de ma sœur arrivèrent.
C'était en soirée vers 21h, alors que leur arrivée avait été programmée pour 16h. Voilà qui commençait déjà mal, j’avais prévu de passer la soirée sur le canapé, posé devant ma série. Mais il a fallu que ces gamines me pourrissent la vie en arrivant au moment où l’intrigue devenait intéressante. La porte sonna. Je m’avançais vers elle, et ma sœur descendit dans son pyjama pour leur ouvrir. Quelle tenue pour ouvrir à des invitées...
« Noooonnn laisseu moi ouvrir !
- Calme toi Clara.. tu es surexcitée là. »
Une fois arrivée face à la porte, elle prit soin d’arranger sa coiffure et de tirer sur son crop pour le rabaisser légèrement, avant d’ouvrir.
« Saluut les filles !
- Coucou Clara :) »
Elle se décala pour me laisser dévisager les deux personnes que j’allais pour la première fois voir. L’une était blonde, fine, et très propre sur elle, portant un petit chemisier blanc ; l’autre brune, plutôt musclée pour une fille – pratiquante de foot – et ayant une coiffure au carré, plutôt très peu féminine, si on définit par féminin les conventions de la société pour une fille. Elles me dévisageaient de cet air hautain que je déteste, et je l’expliquais par leur désir d’être seules. Il fallait bien que je fasse attention à leurs moindres faits et gestes, sous peine d’avoir des bêtises à dos. Ma sœur rompit le blanc qui s’était installé :
« Je te présente Thémis et Eva, c’est avec elles que nous allons passer la semaine ! Montez, je vous montre ma chambre..! »
Alors l’ensemble du groupe monta rejoindre ma sœur dans sa chambre, et le calme retombe sur le pallier de la maison et sur l’entrée. Je soupirai et fermai la porte à clefs, avant de retourner d’où je venais. En passant dans le couloir vers ma chambre, qui se situait en bas de la maison dans ce qu’on pourrait appeler une cave si elle n’était pas agencée de sorte à m’en faire une chambre, je croisai mon fameux 20 en philosophie. Cela me fit m’attarder quelques secondes dans le couloir ; j’observai en silence cette note pour laquelle il ne me semblait pas avoir travaillé plus que ça. Simplement, le fait de ne pas avoir eu d’ordinateur digne de ce nom pour jouer en ligne avec mes amis et aucun abonnement pour regarder des séries le soir m’obligeait à lire tous les soirs. Et j’appréciais étrangement la grande littérature et la philosophie, je lisais avec intérêt les philosophes du programme, des philosophes antiques comme Socrate et Platon aux contemporains comme Nietzsche et Lévinas. Sartre n’était pas ma tasse de thé – et ne l’est toujours pas aujourd’hui – mais je comprends qu’on puisse l’aimer, lui et sa théorie de l’existencialisme. En tous cas, cela m’avait valu une jolie note et mes parents, interloqués par une telle note, avaient tenu à l’afficher dans un endroit passant. Mes souvenirs de lecture me revenait alors à chaque fois que je voyais cette copie et cette note si incroyable pour les autres ; mes souvenirs de réflexion sur le sujet aussi. J’avais passé les trois heures sur les quatre à réfléchir, élaborer quelques brouillons et un plan. La dernière heure m’avait permis d’écrire les sept pages que je peinais moi-même à relire tant mon écriture s’était rapprochée de celles des médecins. Il faut dire que mon sujet était des plus inspirants : « Par tolérance, peut-on tolérer l’intolérable ? ». Quelle question, quel sujet ! C’est pour cela que ma note ne me semblait pas fantastique, j’estimais que le sujet m’avait bien aidé. Je ne suis qu’à trente pour-cent responsable de cette réussite.
Des bruits de pas en haut me sortirent de mes pensées alors que je restais immobile dans le couloir. Qu’avaient-elles encore trouvé à faire ? Il était déjà tard, et je ne voulais pas veiller trop longtemps, je décidai donc de monter les prévenir de la manière dont les soirées allaient se dérouler. Je me mis alors à monter l’escalier à pas lent, et j’entendis toute une agitation, signe que j’avais été entendu. Cela me plaisait, ma présence leur faisait de l’effet et inspirait l’ordre, pensai-je. Mais je me trompais. Alors que je m’apprêtais à ouvrir la porte, je me rendis compte qu’il n’y avait plus le moindre bruit, comme si tout le monde dormait. Je pris tout de même l’initiative d’ouvrir ma porte, et me trouvai plongé dans un noir complet et troublant, comme si elles dormaient. Je ne voyais même pas les lits, pour vous dire ! « Je sais que vous dormez pas, alors écoutez moi bien.. » commençai-je à dire, alors que j’avançai dans la pièce et me heurtait à un petit meuble qui semblait m’arriver au genou. Cela me fit perdre l’équilibre, et aveuglement obligeant, me fit tomber au sol. J’entendis quelques ricanements, alors qu’une main vient me frapper les fesses. Cela me fit sursauter, et mes yeux qui commençaient à s’habituer à la faible luminosité ne purent voir qui était l’auteure de cet acte que je jugeai impardonnable. Mon réflexe fut de me relever instantanément. J’avais beau avoir disserté sur le sujet de la tolérance, ma fatigue m’empêchait de tolérer l’intolérable.


« Je vous préviens, j’ai beau être un frère très sympa, je serai intraitable avec vous. Ce qui vient de se passer, je sais bien que ça vous amuse, mais moi je veux être posé, tranquille, pendant les vacances, alors vous avez pas intérêt à me faire chier, sinon vous repartirez aussi vite que vous êtes venues. Compris ? »
Aucune réponse.
« Compris ? 
- Ouiii c’est bon on a comprit ! Maintenant laisses nous seules !
- J’espère que vous avez bien enregistré ce que je viens de dire, je ne le répéterai pas. »

Alors je décidai de repartir vers ma chambre bien aimée, cette fois étant en capacité de voir le meuble devant moi et de l’éviter. Je descendis les escaliers, mais voulus attendre en bas de ceux-ci pour vérifier qu’aucune symphonie ne reprenait. Il n’y eut rien, je repartis donc me coucher, et la nuit fut plutôt bonne. J’avais réussi à contenir ma rage face à cette tape sur les fesses sur le moment, qui d’ailleurs était la métaphore pure de l’insolence et de la provocation, mais maintenant j’enrageais, il fallait que je sois impitoyable face à elles. Les petites vicieuses, elles ne savaient pas à qui elles avaient affaire ! Et s’ajoute à cela la connotation dominatrice et sexuelle de l’acte.. mais je dois aller trop loin, ce n’est que de la provocation, me dis-je alors.
Le lendemain matin, elles furent les premières réveillées à aller jouer à Just Dance dans le salon. Je reviens sur ce que j’avais dit, je ne devais pas être impitoyable, mais insupportable, horripilant, je voulais devenir leur cauchemar. En seulement quelques heures, elles avaient réussi à me manquer de respect, et tout dans la provocation. Elles me narguaient ; leurs corps se trémoussant, leurs rires bruyants et la musique trop forte pour l’heure qu’il était me mettaient hors de moi. Mais j’étais le plus grand : il fallait que je sois au-dessus de tout cela. Je m’étirais donc, secouant mes jambes sur mon lit comme le font de nombreuses personnes le matin, et remis mes vêtements. Je portais un jogging, mes claquettes en guise de chaussons, et un T-Shirt que j’utilisais pour traîner à la maison. Sur ce, j’allais les voir, et je vis qu’elles s’étaient arrêtées de jouer une fois qu’elle m’avaient vu réveillé. Elles avaient fait ça juste pour me réveiller ? Oh.. elles ne me connaissaient pas. La guerre était bien déclarée. Dès que j’en aurai l’occasion, j’en profiterai pour les ridiculiser ou pour leur gâcher la vie. J’allais alors prendre mon petit-déjeuner, et ne rencontrai aucun problème. Cela me fit du bien pour une fois, il y avait une trêve. J’étais enfin laissé tranquille. Mon repos fut de très courte durée, car j’entendis les trois filles monter en courant dans leur chambre pour y faire je-ne-sais-quoi, mais pas des activités constructives ; ça j’en étais certain. Je les entendais parler bruyamment, et je sentais qu’elles défaisaient leur valise. Si ce n’est que ça, pensai-je, alors cela me convient. Je voulais tout de même m’en assurer, c’est pourquoi j’allais dans le salon. Un petit papier blanc se trouvait près de la télécommande sur le canapé. Je m’en approchai pour le saisir et le lire :
« Mon cher frère, j’espère que ton petit-déjeuné fut agréable. De notre côté, nous t’avons préparé un petit parcours du combattant pour avoir le droit de dormir dans ta chambre cette nuit. Et si tu te demandes, nous avons caché les clés dans la maison, à un endroit dont tu n’as même pas connaissance. Oh et bien sûr, si tu préviens les parents, tu en subiras les conséquences. Voilà ta première épreuve : »
Je ne pris même pas le temps de lire la fin du message, et j’allais directement dans ma chambre pour constater la véracité de leur message. C’était vrai, ma chambre était verrouillée, et nous avions interdiction formelle de dormir dans le lit de nos parents, ni même d’entrer dans leur chambre. Il me restait le canapé, peu confortable mais il fera l’affaire le temps que je leur arrache le mot. Et puis bien évidemment, les parents seraient prévenus et les amis de ma sœur seraient expédiés de la maison avant la soirée. Qu’est-ce que c’étaient que leurs « conséquences », croyaient-elles me faire peur ? Pas le moins du monde ! Je pris directement mon téléphone pour prévenir mes parents et demander le renvoi des amies chez elles, et me mit à lire Kant et sa Critique de la faculté de juger.
Je reçus une réponse des parents négative : « Si tu n’es pas capable de gérer les gamines, n’espère pas que nous te paierons un appartement, tu ne sauras pas le gérer non plus. ».
Je pris une forte inspiration… et allait voir les amies pour leur parler moi-même. Alors que j’ouvrai la porte de la chambre de ma sœur, un petit fil me fit trébucher, et lorsque je touchai le sol, je sentis un poids lourd m’y maintenir. Je tentais de me relever, mais ce fut raté. Thémis était assise sur moi, et elle me maintenait au sol avec succès tandis que je me débattais furieusement. Ses jambes étaient le long de mon corps, et ses pieds s’étaient posés sur mes fesses pour me bloquer. Les salopes ! Que me préparaient-elles ? Je pouvais jusque là agiter mes jambes, mais Eva me bloqua les chevilles et je fus alors complètement dominé. Clara se mit face à moi, et me fit son plus tendre sourire, un sourire très agaçant comme elle savait bien les faire. Elle me dit simplement ces mots : « pourquoi as-tu eu besoin de contester les règles ? Pourtant, nous t’avions prévenu. Tu vas vivre une semaine en enfer, frérot. » Et soudain, je vis Eva saisir un long fil.. non, une corde, et me tenir fermement les chevilles pour me les attacher l’une à l’autre. Ne pouvant rien faire, je tentais d’élaborer une stratégie. Elles me voulaient quelque chose, c’était sûr, mais quoi ? Pourquoi avoir besoin de m’attacher, allais-je souffrir un martyr comme elles le disaient ? Etait-ce une mauvaise blague ? Pendant que je réfléchissais, je remarquais qu’Eva était debout mais que mes jambes étaient solidement attachées par une corde plutôt agréable. Thémis se recula légèrement, mais avant que je ne puisse faire la moindre action, Eva m’avait attrapé les mains pour les bloquer dans des petites menottes en fourrure. J’étais désormais incapable de fuir. Et on me souleva pour me poser sur le lit double de ma sœur. Elle n’était d’ailleurs plus dans la pièce. Thémis me regardait d’un air terriblement craquant, un petit sourire aux coins des lèvres, comme amusée de la situation, ou de ce qu’elles m’avaient prévu. Moi je ne disais rien jusque là, trop consterné par la situation, et Eva se chargea que je ne le puisse plus en me mettant un bâillon. J’avais tenté de résister, mais en me pinçant simplement le nez, je fus contraint d’ouvrir la bouche et de la laisser faire. J’étais dans une situation bien risible, mais je ne m’inquiétais pas pour le moment. Je savais très bien qu’à la moindre occasion je pouvais les maîtriser avec un peu de ruse et me venger. Je me mis donc à fermer les yeux et à attendre. On en profita pour me les bander. Les filles m’avaient attachés au lit par les jambes et les poignets, je ne pouvais vraiment plus bouger.
Je ne sais pas combien de temps exactement j’ai attendu car je m’étais endormi. Elles étaient revenues toutes les trois très excitées, poussant des petits ricanements qui ne présageaient rien de bon pour moi. Pendant mon sommeil, on m’avait attaché en Y directement au lit, les pieds dans ce qui me semblait être un carcan puisque je sentais mes orteils solidement attachés à quelque chose. Il m’était impossible de bouger les pieds ni les jambes. Mes mains étaient liées aux coins du lit car je pouvais en sentir les barreaux. Mon corps était totalement immobilisé, et à leur merci. Je portais toujours mon T-Shirt, mais je sentais que mon pantalon m’avait été ôté au profit de quelque chose d’autre, quelque chose qui me collait à la peau. On aurait dit un legging.
« Alors, on est prêt à subir son châtiment ? Oh, je suis bête, tu ne peux pas répondre. Mais qui ne dit rien, consent ! Je prends donc ça pour un oui ! C’est parti… »
Et aussitôt dit, aussitôt fait ; je sentais quelque chose glisser sur mon pied droit nu et immobilisé, dont la peau était étendue au maximum. Je ne pouvais même pas plier les orteils pour diminuer la sensation désagréable que ce contact créait. Cette chose glissait lentement depuis mon talon vers la base de mes orteils. La sensation était assez indescriptible ; on aurait dit que des milliers de petites fourmis se promenaient sur mon pied, je sentais chaque petite patte titiller mes terminaisons nerveuses.
« Je te présente madame plume, elle est très curieuse et très tactile, j’espère que tu la pardonneras. De toute manière, tu es totalement à sa disposition et elle ne va pas se priver, crois moi. Première épreuve : le tourment des caresses ! »
Quelque chose avait glissé sous mon T-Shirt au niveau de l’aisselle gauche, me procurant les mêmes sensations. Une deuxième plume ! Celle-ci était encore plus redoutable car elle tournoyait sous mon T-Shirt pour me procurer encore plus de picotements très dérangeants. Je commençais à m’agiter pour m’en échapper, mais leur travail était très bien réalisé, je ne pouvais pas faire le moindre geste, pas même secouer mon bassin. Seuls mes poignets pouvaient bouger et faire des légers mouvements, les seuls qui m’étaient permis. Ma tête était prise dans un anneau de fer qui la tenait du long en large, elle non plus ne pouvait pas bouger. La première plume fut rejoint par une seconde sur mon pied gauche, doublant les sensations horribles. On me chatouillait, mais ça ne me faisait pas vraiment rire. Je sentais les centaines de petits poils de la plume venir caresser ma peau à trois niveaux différents, ce qui me donnait des fortes envies de démangeaisons, mais je ne pouvais en aucun cas les soulager. Mon corps complètement tendu et soumis aux attouchements de ma sœur et ses amies, qui faisaient glisser les plumes d’une lenteur provocante sur mes plantes de pieds nues et sur mon aisselle rasée de près. Alors que le tourment continuait, je sentis mon T-Shirt remonter lentement pour venir dévoiler mon nombril et mes côtes, et deux nouvelles plumes virent titiller mes côtes en traversant mes abdominaux de long en large. Et mon aisselle gauche rencontra également la plume. Tout mon corps était soumis à la torture des plumes, et mon corps parfaitement immobile subissait sans pouvoir avoir la moindre réaction. Je tentais à nouveau de plier mes orteils, en vain.
Je ne sais pas non plus combien de temps ce supplice avait duré, probablement une bonne heure, mais les plumes n’avaient pas changé de position durant tout ce temps, si bien que chaque attouchement me provoquait des sensations décuplées. À présent je ricanais, d’un rire nerveux et saccadé, immobile dans ce lit face aux tortures de ces filles qui, elles, me stimulaient mes terminaisons nerveuses et voyaient mes poignets se remuer dans leurs liens. Les plumes me donnaient l’impression affreuse de devenir un outil, un jouet pour de ma sœur, ma petite sœur en plus ! Mon esprit commençait à me jouer des tours, les picotements s’accentuaient pour devenir presque sensuels, et elles le remarquèrent grâce au legging qu’elles m’avaient mis de force. Mon sexe avait toute la place nécessaire pour se dresser et être bien visible aux yeux de mes sœurs. Et j’étais nu dessous. Mais bordel ! ma sœur était en train de me matter.. et moi je ne pouvais rien dire, donc je me mis à hurler au désespoir dans mon bâillon alors que les plumes tournoyaient sur mes aisselles, mes cotes et mes pieds. Puis soudain, je sentis une main se poser sur mon entrejambe, une main qui venait s’assurer du bon fonctionnement de la torture. « Le tourment des caresses », je comprenais mieux. Mon corps ne savait plus comment réagir : j’étais partagé entre les rires, le plaisir, et la douleur que mes nerfs me renvoyaient à force d’un contact léger et prolongé. Elles m’avaient à leur botte. Je sentis les plumes sur mes aisselles se stopper, et ma sœur vint me glisser à l’oreille : « Alors, tu te fais soumettre par des gamines de 16 ans ? Et en plus t’y prends plaisir ? Que vont penser tes amis lorsqu’ils verront la vidéo que je vais publier ? »
Et immédiatement, je me mis à m’agiter en tous sens, tirant vainement de toutes mes forces sur mes liens. Ma sœur rigola et replaça ses plumes sous mes aisselles pour reprendre la torture. Je n’en pouvais plus, toutes ces sensations contradictoires et ses émotions me plongeaient dans une détresse et un néant total. Ma vie était gâchée par trois gosses qui jouaient avec mes nerfs, qui avaient étrangement réussi à passer ma barrière psychique, et à transformer un simple contact entre des plumes et ma peau en un plaisir coupable, mais qui me faisait tant de bien que mon pantalon se déformait entre mes jambes.
« Alors, c’est qui la meilleure sœur ? »
La garce ! Je la détestais, il fallait que je me venge, mais comment ? À trois contre un, comment pouvais-je espérer l’emporter ? Ma rage mêlée au plaisir me retranchait dans mes limites les plus secrètes, mon corps était devenu mon ennemi le plus atroce, et le pire dans tout ça, c’est que je commençais à apprécier leur être soumis. Je n’arrivais plus à penser autrement que par la rage ou le plaisir, mon esprit était envoûté par ces plumes. Je ne signifiais plus la moindre opposition désormais, j’avais accepté ma sentence du jour. Mon désir de vengeance était toujours présent, au fond de moi, je rêvais de leur faire vivre le même sort. Mais était-ce vraiment pour me venger ? N’était-ce pas plutôt pour voir ses filles se tordre de rage, de plaisir, torturées par mes plumes ? Je rêvais de les dominer comme elles le faisaient, mais pour le moment, j’étais le soumis, j’étais le jouet. La torture s’était arrêtée, et je sentis quelqu’un s’asseoir sur moi. Je la reconnaissais par sa force, c’était Thémis. Elle était venu m’embrasser le menton, léchant mes joues transpirantes et sensible, pleine de désir. Mon bâillon me fut ôté, mais alors que j’allais parler, ses lèvres vinrent se poser sur les miennes, et nous nous embrassâmes langoureusement pendant quelques secondes.
« Si tu ne veux pas que cette vidéo finisse là où elle devait aller, tu vas devoir devenir notre esclave, et subir tous les tourments que nous t’avons concocté. 
- D’accord, oui.. tout ce que vous voudrez ; je n’en peux plus.
- Avant de nous appeler par notre prénom, tu ajouteras Maîtresse : je suis donc maîtresse Clara. Compris, esclave ? »
Je la détestais, mais je n’avais pas le choix. Il en allait de ma réputation. Thémis continuait de me lécher le visage et le cou pendant que je répondais, et je ne pus contenir mon plaisir qui voulait lui aussi se manifester.
« Han.. oui, oui, d’accord ! »
- D’accord qui ?
- D’accord.. maîtresse Clara. »
Et j’entendis Eva qui devait être assise sur le fauteuil de ma sœur dire simplement : « Je l’adore, ton frère ». Moi, je la détestais, je les détestais toutes ; mais je les adorais. J’aimais, d’un plaisir honteusement coupable, devenir leur petit jouet, leur outil sur lequel elles déversaient leur esprit pervers. Mon visage était devenu l’objet de la langue de Thémis, qui à présent me dévorait le cou et commença à appliquer une pression pour faire un suçon. Je remarquais au contact de son corps sur le mien qu’elle était en short, pieds nus et avec seulement un soutien-gorge. Elle s’arrêta une fois le suçon bien marqué, me remit mon bâillon, et se leva pour venir lécher mes pieds très sensuellement.
« Dès qu’elle t’a vu, elle a eu un faible pour toi. Alors tu vas gentiment la laisser profiter, compris ? »
Voilà qu’elle reprenait mes mimiques pour m’humilier.
« Compris, maîtresse Clara. »
Les deux repartirent. Thémis s’occupa de moi pendant dix bonnes minutes en me léchant les pieds pendant que je gémissais et en me caressant le sexe de ses pieds délicieux, après quoi elle m’embrassa le pied et quitta la pièce. Je m’endormis aussitôt, épuisé.