Histoire : Pas avant le mariage

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Histoire


Histoire ajoutée le 30/09/2014
Épisode ajouté le 30/09/2014
Mise-à-jour le 03/07/2021

Pas avant le mariage

Cette histoire se passe un peu après mes deux années d’associabilité. Je ne remercierai jamais assez Sarah pour m’avoir ouvert les yeux. C’est elle qui m’a refait sortir après deux années d’abstinence, et elle m’a fait me poser les bonnes questions. Bien sur elle a ses défauts (comme par exemple le fait d’être catholique intégriste et de ne jamais savoir ce qu’elle veut) mais ils sont compensés par tout ce qu’elle m’a apporté.

   Nous sommes assis dans le RER. Nous rentrons sur le campus après une soirée dansante (c’était du rock de salon) à laquelle je retournerai quasiment chaque semaine à l’avenir. On est tous les deux épuisés, assis en face l’un de l’autre, sans dire mot. Elle porte de magnifiques chaussures à talons noires qui me permettent d’admirer ses orteils. Sa voix me fait lever les yeux :

« J’ai mal partout, tu danses trop vite. Mais c’était bien pour une première fois.
- Merci de m’avoir invité, j’y serais jamais allé tout seul à ce genre de soirée.
-Pas de problème, moi ça fait déjà quelques années que j’y vais, j’aime bien faire découvrir cette soirée à de nouveaux gens. L’ambiance est super sympa, et ça permet de ses dépenser un peu. Surtout pour nous qui ne faisons pas de sport.»

   La soirée avait eu un énorme impact sur moi. Imaginez : bientôt deux ans que j’ai n’avais pas chatouillé ni même touché une fille. Première chose constatée en arrivant, une salle bondée et remplie de jeunes entre 18 et 25 ans, la moitié étant là pour danser, l’autre pour faire des rencontres. Une explosion de saveurs après deux ans au pain sec et à l’eau. Et leurs tenues ! Les chaussures qui mettent les pieds en valeur, des hauts juste un poil trop cour qui donnent une belle vision du nombril lorsqu’une fille lève les bras, je sentais revenir en moi mes instincts de chatouilleur. Et puis ensuite on a dansés, le contact physique m’électrisant à chaque passe. En somme, je venais de me réveiller.
Le RER arrive à notre arrêt et nous descendons. Sur le chemin, je lance un hasardeux :

« Tu as toujours mal ?
-Un peu oui, mais je survivrai !
-Est-ce que tu veux un massage ?
-Dis-moi, tu rentres dans une zone dangereuse là tu sais ?
-Ah oui c’est vrai, pardon. »

   C’est vrai que Sarah a des croyances un peu particulières, notamment le fait qu’elle est PAM et n’a pas eu de copain depuis qu’elle est devenue catholique. Je me dis donc qu’un massage risque d’être considéré comme un peu trop sensuel pour elle. C’est ma première amie sur le campus, donc je préfèrerais la garder plutôt que de faire quelque chose que je regret…….

« Parce que si tu me proposes des massages, moi, je vais tellement t’en demander que tu en auras marre à la fin. J’ai toujours adoré ça les massages ! »

…terai plus tard. Regretter quoi déjà ? Mon cerveau s’arrête de fonctionner. Mes jambes marchent toutes seules au rythme de celles de Sarah, et nous nous dirigeons à l’insu de mon plein gré vers sa chambre pendant que ma bouche et mes oreilles échangent avec elle des banalités sur la vie étudiante.
Arrivés chez elle, on regarde quelques épisodes de « Bref » sur youtube, puis je tente :

« Bon alors du coup…..
-Ah oui c’est vrai, le massage ! »

   Elle me tend son dos, assise sur une chaise. Je pose mes mains sur son t-shirt, et je commence à essayer quelques mouvements. Le contact avec le tissu est assez peu agréable, et le massage n’a pas l’air de fonctionner. Puis, Sarah me dit :

« Attends, tu sais quoi, ce serait quand même beaucoup mieux à même la peau, laisse moi enlever mon T-shirt.
-Euh, quoi ?..... »

   En une fraction de seconde et alors que j’ai la bouche bée et les deux mains dans le vide, elle effectue un mouvement extrêmement rapide dont le résultat est qu’elle se retrouve en soutien-gorge allongée sur son lit les bras le long du corps, face contre le matelas. Elle me sort alors une phrase toute bête qui me remet les idées en place (oui, mon cerveau était en mode automatique depuis notre sortie du RER) :

« Faut pas que tu voies le devant, hein ? Sinon ça va t’exciter et on ne veut pas en arriver là ni toi ni moi.»

   M’exciter ? Quel euphémisme ! Une fille est allongée devant moi pieds nus, dos nu, alors que je suis fétichiste des chatouilles. La seule zone chatouilleuse sur laquelle je n’ai pas une vue directe est son nombril, et je m’imagine déjà comment placer mes mains autour de sa taille pour y accéder. Et l’autre qui est persuadée qu’elle me prive de pensées perverses rien qu’en me cachant sa poitrine. Je ne suis pas excité, je suis mort de faim. Je m’approche donc du plat principal. Est-ce que je commence par la viande ? La garniture ? Les légumes ? Mes mains se rapprochent de son dos alors que mes pensées bougent dans tous les sens et…..

…Je commence à la masser. Elle a l’air d’aimer ça. Je n’effectue que des mouvements amples et maîtrisés, rien qui pourrait occasionner des chatouilles. Puis, je me hasarde à glisser mes mains entre ses côtes et ses bras. Je sens alors lesdits bras qui se resserrent fortement sur mes deux exploratrices.

« Aaaaah, arrête, ça chatouille !
-Pardon, pas fait exprès.
-Je suis très chatouilleuse, faut que tu fasses attention sinon je risque de te taper.
-Ah bon ? Dis-je en agitant soudainement mes doigts sur ses côtes.
-Aaaah non stop arrête ça ahahaha.
-D’accord, d’accord. Il y a que là que tu es chatouilleuse ? Ou les pieds aussi ?
-Ah non, surtout pas les pieds. C’est horrible, j’ai dit que j’aimais bien les massages mais je supporte pas les massages des pieds. Il suffit d’un rien pour me rendre folle et après je me laisse plus masser.
-Tu es sûre ? Dis-je en me rapprochant de ses jambes.
-Ahh, tu fais quoi là vas-t’en, vas-t’en !
-Fais moi confiance !
-Maaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiis…… »

   Du coup, je commence à lui masser les jambes. Au fur et à mesure du massage je me rapproche de ses pieds. Je sens qu’elle résiste, que son corps tremble, mais lorsque c’est le cas je ralentis mes mouvements pour ne pas la brusquer. J’essaye d’être le plus délicat possible. Au moment du contact entre mes mains et ses plantes je sens sa respiration se bloquer, et ses jambes se mettent à vibrer de façon incontrôlable. Puis elle se calme, et commence à apprécier mon massage. Moi, je suis aux anges ! A la fois concentré sur la précision de mon massage et obnubilé par la pensée de glisser quelques chatouilles sous ses tendres orteils.

«C’est à la fois super agréable et horrible ce que tu me fais là, c’est dingue ! »

   Puis, on échange de place et c’est elle qui me masse. Après coup, elle comprendra que ce moment n’avait rien d’anodin pour moi, et me dis donc qu’il vaut mieux ne plus se voir parce que c’est quand même une déviance contraire à ses valeurs prudes. On s’est revus plusieurs fois après ça pour des sorties, mais sans contact physique et avec un très fort sentiment d’innocence perdue. Ce n’était juste plus la même chose.
Mais elle m’a libéré, et je ne la remercierai jamais assez pour ça. Quand je pense à elle, je pense aussi aux deux années horribles dont elle m’a libéré.

Qu’est-ce que j’ai pu être bête pendant tout ce temps !

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