Histoire : Deux petites séances avant de partir.

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Histoire ajoutée le 20/10/2014
Épisode ajouté le 20/10/2014
Mise-à-jour le 03/07/2021

Deux petites séances avant de partir.

Bonjour à tous ! Comme vous le savez probablement, en ce moment je suis au Japon. Mais juste avant de quitter la France, j’ai eu la chance de renouer contact avec une ravissante demoiselle que j’appellerai ici Adèle. Je l’ai rencontrée il y a un an, dans un train en retard. Le genre de train qui dure trois heures mais a un retard de cinq heures. Bref on était assis à côté et la panne du train a brisé la glace, et on s’est trouvés pas mal de points communs comme le fait qu’on soit tous les deux geeks et fans inconditionnels de Doctor Who. On s’est ensuite mutuellement invités à des soirées, des films, des évènements culturels, bref. On se voyait souvent mais toujours dans un cadre amical. Puis fin septembre, les choses ont changé.

J’ai une séance de chatouilles ce week-end.


   Je passe beaucoup de temps sur ticklingFR en ce moment, ça fait plusieurs années que je n’y suis pas allé. Après quelques jours de spams en MP (oui je sais c’est pas bien, je referai plus, pas taper) j’ai enfin reçu un rendez-vous pour une séance. Ce sera ma première fois, avec une fille qui a de l’expérience en plus. Chaque jour, je ne pense qu’à ça. Il faut dire qu’en ce moment je suis au fin-fond de la basse Normandie, et qu’il n’y a absolument rien à faire. J’ai un stage assez barbant, j’étais sensé partir au Japon en septembre travailler sur un système de pointe mais il y a eu des délais dans la procédure donc ils m’ont refilé un sujet de secours sur lequel je dois bosser jusqu’à mi-octobre. Ma journée se résume à lever – boulot – rentrer – allumer mon ordi – éteindre mon ordi – dormir. C’est une routine dans laquelle je ne pensais pas que replonger après ma prépa. Je me retrouve donc comme d’habitude sur le tchat. GML est en train de parler avec l’intéressée, quand j’arrive. La pauvre, elle a trop de boulot en ce moment. Je lui demande si elle aura quand même du temps pour ce qu’on a prévu ce week-end. Un ange passe. Elle avait complètement oublié. Je quitte le tchat, vidé de toute émotion.

Je n’ai plus de séance de chatouilles ce week-end.


   Je commence à faire n’importe quoi, à demander désespérément aux autres membres, à faire mon crevard. GML se fout de moi, je l’ai probablement mérité. Puis, j’abandonne tout espoir et je vais dormir. J’en avait rêvé de cette séance, et elle n’aura pas lieu. Le lendemain, je n’arrive pas à me concentrer sur mon travail. Au lieu de ça, je me dis que bon d’accord je n’exaucerai pas mes fantasmes cette semaine. Mais par contre, je me retrouve avec rien à faire dans une ville où il n’y a rien à faire. Puis je me souviens qu’Adèle habite au Havre, et que c’est pas si loin. Peut-être qu’on peut se voir ? Je passe la matinée à pianoter sur mon téléphone plutôt que sur le clavier de mon PC, je m’amuse beaucoup à parler avec elle. Elle finit par m’inviter au Havre pour le week-end, je me sens à nouveau détendu. Au moins je vais passer un bon moment avec elle, c’est une fille très sympa, Adèle.

   On est Mercredi. Je clique sur « accéder au paiement « sur le site de la SNCF, et je me retrouve immédiatement dans un train pour le Havre deux jours plus tard. Le soir, elle me présente ses parents, on visite un peu le Havre en voiture, et en revenant elle me montre la chambre d’amis dans laquelle je vais passer la nuit. Je passe la nuit dans la chambre d’amis, j’ai du mal à dormir quand je sais que la chambre d’Adèle se trouve juste de l’autre côté de l’appartement. En plus, il y a un peu de poussière, je fais une allergie à quelque chose.

   La nuit passe, et le lendemain on visite les falaises à Etretat (c’est une balade très sympa, je vous la conseille) et on va voir Sin City 2. On voit ensuite des amis à elle dans un bar, et on rentre crevés et un peu alcoolisés. C’était une très bonne journée pour moi, qui m’a bien changé les idées vu que je n’avais vu personne d’intéressant depuis plusieurs semaines déjà. En plus j’ai réussi plusieurs fois à glisser quelques chatouilles, en passant, et elle n’avait pas l’air repoussée par ça. Sur le chemin, elle se rend compte que je tousse beaucoup quand même, je lui explique que c’est probablement quelque chose dans la chambre d’amis. Elle me dit un truc. C’est un truc très sympa, que je mets un moment à réaliser. Elle parle du lit superposé, du fait qu’il va falloir mettre des draps et tout ça, que ça va être dur vu qu’on est fatigués. Moi je suis encore en train d’assimiler le truc qu’elle vient de dire. C’était quoi déjà ? Ah oui « T’as qu’à dormir dans ma chambre ce soir » Nous arrivons donc dans sa chambre. On regarde la couchette du bas, très proche, accueillante. On regarde la couchette du haut, couverte de livres et de jeux divers, il faut une échelle pour y accéder. On regarde les draps, posés à côté du lit. On se regarde. On se vautre sur la couchette du bas.
On reste là un moment, tout habillés. Au contact l’un de l’autre. Je tente quelques chatouilles sur un morceau de peau qui dépasse négligemment de sa chemise entre-ouverte, elle rit. Puis, je me dis que vu que j’ai pris la résolution d’être ouvert sur mon fétichisme, c’est le moment d’en parler. Je lance donc quelque chose du style:

« Bon, tu l’auras compris, j’aime bien les chatouilles
-Ah ça oui, j’avais vu. Tu aimes juste en faire ou en recevoir aussi?
-Les deux, mon capitaine, les deux. »

   Je me dis que c’est vraiment nul comme expression. Je médite sur le sens de cette phrase, je ne sais plus de quel film elle vient ou alors c’était un livre ? Et je suis interrompu dans mes réflexions par une main qui se faufile sous mon T-shirt, au niveau de mon nombril, et qui commence à pianoter. Les battements de mon cœur s’accélèrent. Je me laisse faire, sans dire un mot. Elle a l’air de bien s’amuser, mais elle est sur le côté dans position bizarre où le débattement angulaire de son bras ne la laisse atteindre qu’une zone très restreinte. J’enlève donc mon T-shirt, et je m’étends le plus possible, les bras tendus, attrapant le barreau horizontal du lit. Elle descend un peu, pose sa tête sur mon torse, et commence à lentement chatouiller mes côtes et mes aisselles, de temps en temps mon nombril. Je ronronne :

« Hmmm, c’est trop bien ça, j’adore. Je me sens parfaitement détendu maintenant. Si tu veux que je fasse quelque chose pour toi, comme un massage, tu n’as qu’à demander hein ?
-Profite pour l’instant, c’est toi l’invité !
-Ah, d’accord je profite je profite ! »

   Je profite donc de ses mains agréables. Puis, j’enlace mes bras autour d’elle, et la serre fortement. Elle fait de même et place ses mains sous mon dos. Nous restons dans cette position un moment, sans rien dire, appréciant l’échange thermique (elle était toute froide alors que moi j’étais bouillant, ça nous a profité à tous les deux). J’ai droit à un petit cours de bio, elle commence à parler de l’ocytocine, l’hormone secrétée lors de contacts physiques (elle fait des neurosciences donc je la crois sur parole.) Du coup je commence à la masser pour voir si ça secrète de l’ocyto-truc. On change de position, elle enlève son haut et se retrouve en dessous tandis que je lui masse le dos en variant l’intensité des mouvements. Bien entendu comme tout fétichiste qui se respecte, je glisse des chatouilles de temps en temps, ça la fait rire, elle écarte les bras de son corps et se laisse faire. Je parle de la sensibilité de différentes zones, des points de pression les plus efficaces pour les massages (ça a marché jusqu’à présent, donc elle me croit sur parole.) Elle remarque que mes mains font quelques tours de poitrine :

« Tu sais, tu peux aller là si tu veux, on est plus à ça près !
-Ah bon ? D’accord ! »

   On se retourne simultanément. Je suis donc allongé sur le dos, avec une fille allongée sur mon torse, les seins à l’air, et je commence à jouer avec lesdits seins. La technique qu’elle semble apprécier le plus est celle qui consiste à faire des spirales autour de la pointe, se rapprochant lentement du centre, pour finir par un long appui en mouvement sur la pointe. Je fais donc du patinage artistique avec mes deux index pendant un moment, ce qu’elle semble apprécier énormément vu ses très longues respirations. Puis, je me mets un peu sur le côté. On se regarde tous les deux pendant un moment, on s’embrasse longuement, langoureusement (langue-oureusement aussi) et on se débarrasse de nos derniers vêtements.
On ne dormira pas beaucoup cette nuit là, en alternant les chatouilles et d’autres choses malheureusement non racontables sur la partie « histoires vraies » ! Le lendemain, sa belle-mère qui avait remarqué que je n’avais pas dormi dans ma chambre (je lui avais dit pour mon allergie) me demande si le canapé était confortable. Je n’ai pas trop su quoi répondre. Adèle me raccompagne à la gare, on convient sur le trajet de rester amis quoi qu’il arrive, mais on s’embrasse néanmoins avant que je monte dans le train. Je continue à tourner en rond dans ma propre tête jusqu’à mon arrivée chez moi, encore incertain des conséquences du week-end que je viens de passer. (Et je suis plutôt crevé aussi, ça n’aide pas.) Finalement, je lui demande par SMS si on peut se revoir une dernière fois avant que je parte au japon. Un Vendredi soir et un Samedi soir. Deux séances avant de partir.

Elle accepte.


   Les deux semaines qui suivent passent très vite. D’abord, je retourne sur Paris ce qui fait que je revois pas mal de potes, et c’est bien connu que le temps passe vite quand on s’amuse. Ensuite, je garde en permanence l’image d’Adèle dans ma tête, elle est là, elle ne me quitte pas. J’ai le sentiment d’avoir fait quelque chose de bien pour une fois, quelle que soit l’issue de notre relation, ce bref soir passé ensemble me persuade que ça aura été une relation réussie. Puis, vendredi arrive. (C’est également le jour où la machine asynchrone sur laquelle je bosse pour mon stage se mets enfin à tourner, donc que du bonus.)

   Le week-end est peu productif. Notre seule sortie de tout le séjour consiste à aller voir un film d’action (Equalizer, c’est de l’action et de l’action, pas beaucoup d’intérêt) et on passe le reste temps vautrés dans son canapé à jouer à la WII collés l’un contre l’autre. Je découvre les joies d’un après-midi WIIplay pendant lequel les deux participants se déconcentrent en se faisant des chatouilles et des attouchements. Surtout que la plupart de ces jeux requièrent dextérité et précision. Pour mon plus grand bonheur, elle était pieds nus pendant quasiment tout le week-end (sauf pour le ciné quoi) donc j’ai immensément profité pendant la journée. Et pendant la nuit je découvrais de nouvelles choses sur l’anatomie féminine, et je perfectionnais mes techniques de chatouilles. Parfois, je m’allongeais les bras en arrière, complètement vulnérable, et je la laissais jouer sur mon torse, mon bas-ventre, mes jambes, elle avait l’air de beaucoup s’amuser. Le samedi soir on réussit enfin à dormir efficacement (au moins 6 heures de suite, un record !) et on décale du coup nos expérimentations au dimanche matin. La sensation de se faire chatouiller le matin pas encore tout à fait réveillé, par une jolie fille, et de la chatouiller ensuite pour se venger est tout simplement géniale.
Finalement, elle me raccompagne à la gare. On décide que vu que je pars assez loin pendant trois mois, ce n’est pas une bonne idée de commencer une relation amoureuse maintenant. Du coup on ne s’embrasse pas en se quittant, mais on se serre dans une étreinte très forte, un câlin sensuel qui mets un point d’orgue à ces quelques jours passés ensemble. Je la remercie mille fois de tout ce qu’elle m’a fait vivre.

On reste donc amis. Mais bon. Trois mois, ça passe vite !

Merci pour les commentaires, ça booste la productivité!

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