Histoire : Enfin délivrée !

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Histoire


Histoire ajoutée le 28/03/2015
Épisode ajouté le 28/03/2015
Mise-à-jour le 03/07/2021

Enfin délivrée !

Partie 1 : Si Conme Jerem chatouilla Trans, la bel damezelle en un cors d'homme

Oïez biax sirs et belles dames,
Le conte de Trans, la noble ame,
Qui fu a povre cort par Jeremia
et desci qu'aus nues, moult ria


Il est 20h30. Je tourne la clé de contact et le moteur se tait. L'appréhension que j'avais en début de soirée s'est envolée, me voici devant le lieu où je vais perdre ma virginité chatouillesque. J'appelle Jerem pour lui dire que je suis là, puis je descends de la voiture. Dehors, la nuit s'est installée depuis quelques heures, la rue est déserte. Je me propulse jusqu'à la porte où j'attends. Malgré les collants, j'ai froid. Je me demande bien quelle idée m'a piquée de mettre une jupe. Je téléphone de nouveau à Jerem histoire de ne pas geler sur pied devant sa porte : ça serait trop bête d'échouer si près du but.

La soirée débute devant la télé : une émission sur les fantômes. Nous trinquons. La bière n'est pas là pour me donner du courage. D'ailleurs je me demande si c'est une bonne idée de boire une bière avant une séance de chatouille. M'enfin, la bêtise étant entamée, mieux vaut assumer jusqu’au bout : la punition sera la même. La deuxième histoire, à propos du fantôme d'un colonel confédéré, est terminée. C'est le moment que je choisis pour envoyer le signal de départ et nous allons donc dans la chambre. Je récupère ma tenue et file dans la salle de bain pour me changer : j'enfile un short et un T-shirt de fitness, garde mes soquettes histoires de ne pas me geler les pieds.

Je retourne dans la chambre et sors le matériel que j'ai amené : une brosse à dent électrique et une vieille plume que j'ai depuis des années. Pour être sure que cela soit respecté, je rappelle qu'il est interdit de chatouiller ce qui est sous le short. Dernière réticence sans doute, je suis un peu bavarde. Jerem me demande de m'allonger sur le lit. Je me place donc face contre le matelas, les bras écartés en croix, les jambes légèrement ouvertes.

Jerem commence par me chatouiller les côtes, les flancs, le bas et le haut du dos. C'est horrible car rien ne se produit. Je suis telle un paladin qui aurait oublié d'enlever son armure. Je ne ressens rien, sinon que des doigts essaient de stimuler mon corps. Pourtant, je me sais sensible ! Je me souviens quand un de mes copains me chatouillait les côtes en 4ème, je me débattais parce que ça me gênait. Pareil en 5ème et 6ème lorsqu'une copine s'amusait à me chatouiller le ventre avec son doigt, dans la file de la cantine. Ceci dit, leur prénom commençait par un T... peut-être que je ne suis réceptives qu'aux chatouilleurs se prénomment Tamara, Théophile, Thérèse ou Thomas…

Jerem ne se laisse pas démonter. Il essaie les pieds. Enlève même une moitié de soquette pour titiller la eau nu du talon… Autant chatouiller la statue du Commandeur ! La brosse à dent électrique tente sa chance… en vain. Finalement, il me demande de me mettre sur le dos, ce que je fais de bonne grâce. De nouveau il essaie de ma chatouiller les côtes, puis le ventre, les adducteurs, les jambes, les pieds qu'il dénude. Toujours rien. Je ferme les yeux, mais ça ne résout rien. Aurais-je changé ? Moi qui m'attendais à hurler de rire et à me débattre comme une forcenée, me voilà aussi expressive qu'un affleurement de granite... et profondément gênée.

Mais une attaque sournoise me surprend au niveau des côtes. J'émets un petit ricanement étouffé qui meurt assez rapidement. Jerem exulte mais doit rapidement se calmer. Suit une drôle de sensation sur l'orteil, qui m'arrache un cri. Jerem pense de nouveau avoir trouvé la solution mais lorsque je comprends que ce sont ses dents, tout effet disparaît ! La brosse à dent retente sa chance sans succès. C'est déprimant…

Finalement Jerem me chatouille à nouveau les cuisses et ses efforts commence à poter leurs fruits : je me mets à ricaner dans ma barbe (imaginaire) lorsque ses mains atteignent le haut de mes adducteurs. De nouveau, je suis chatouillée sur le haut du corps avec un meilleur effet. Même si je ne sens pas cette sensation désagréable de chatouille, je me mets progressivement à rigoler, comme si le sécurité était enfin enlevée et que le vieux diesel se mettait enfin en marche.

Je rigole un peu bizarrement. Par moment Jerem me met sa main sur la bouche, sans que je comprenne pourquoi car le niveau sonore ne doit pas être bien élevé. En tout cas, si je ris, je me montre toujours relativement impassible et plutôt coopérative. J'ai croisé mes mains derrière ma tête pour libérer mes aisselles et je les garde les bras bien relevés, j'écarte davantage les jambes quand il me chatouille les adducteurs et décontracte mes pieds lorsque ses mains s'y aventurent… mais elles iront assez peu les titiller, restant sur leur échec initial, je pense.

Jerem s'enhardit et prend un risque. Il essaie de me chatouiller derrière les oreilles, au niveau de nez… "Désolée, c'est bien tenté mais ça ne marche pas !" comme aime à dire un de mes potes. Et oui même la plume me laisse de glace. Il revient donc à des objectifs plus raisonnables en descendant dans mon cou. Et là, c'est une véritable surprise ! pour lui, je pense, comme pour moi. Vous m’auriez demandé la zone le plus sensible de mon corps, je vous aurais menti en toute bonne foi, par ignorance. J'étais à milles lieux de m'imaginer que la base de mon cou était aussi sensible. Je sens que mon rire est plus fort. Pour la première fois, mon corps se contracte. Mes épaules ramène mes coudes entre eux, ma tête se baisse pour protéger cet espace beaucoup trop vulnérable où ses doigts dansent maintenant. J'ai même essayé d'enlever ses mains, c'est vous dire !

L'effet est tel, que mes jambes commencent à s'agiter n'importe comment. En même temps le reste de mon corps est relativement bien maintenu car Jerem s'appuie contre mon tronc. Il revient me chatouiller les côtes, ou une cuisse, voire un pied. À chaque fois, avec docilité, je présente la cuisse ou le pied de façon à lui faciliter le travail. En général, Jerem garde une main sur le haut de mon corps et de l'autre me chatouille la cuisse, derrière, le creux du genoux, les adducteurs ou la voûte plantaire. Mais comme mes rires sont moins intenses (même si je me suis améliorée), ses mains se rendent fréquemment au-dessus de mes clavicules. Lors d'un retour sur zone, c'est tellement intense que je dois retenir mes jambes de s'accrocher autour de sa taille ! Je veux bien m'abandonner, mais là, je crains qu'on ne méprenne sur mes intentions… En tout cas c'est une véritable trouvaille de sa part que d'avoir explorer cette endroit. Je ne l'aurais jamais soupçonné moi-même d'abriter une telle sensibilité. Mais j'ai l'impression, qu'à force de la solliciter, les autres zones perdent de leur sensibilité !

Comme nous sommes en soirée et en semaine, la séance s'arrête au bout d'une demi-heure. Jerem s'allonge simplement à côté de moi. Nous restons allongés quelques secondes avant que je comprenne et m'assieds. J'ai le droit à quelques chatouilles fugaces au niveau des flancs, avant que je ne me lève pour l'inversion des rôles. Je ne suis pas épuisée, je pourrais en supporter davantage. D'autant que j'ai beaucoup apprécié. À un moment, alors que Jerem me chatouillait le cou, j'ai regretté qu'il n'y eut une seconde paire de mains pour s'en prendre à mes pieds. Je me suis toutefois rapidement consolée en me concentrant sur ce qui m'arrivait. Après tout, mieux vaut garder de la marge de découverte pour une prochaine fois.

Petit bilan de cette demi-séance. J'ai eu très peur au début que cela soit un échec critique. Mon impassibilité ne m'a pas fait stresser, mais il est vrai que je commençais à me dépiter. Ce n'est pas tant l’absence de rire qui m'a gênée, je sais que, même involontairement, on peut le retenir lorsque l'on fait ces choses avec une personne que l'on connaît peu. Comme je l'ai écrit, je pensais vraiment que je me débattrais, que je serais dangereuse. Ce fut tout contraire puisque j'avais plutôt tendance à ne pas me soustraire, mais plutôt d'essayer de rendre plus facile d'accès les zones sollicitées ; même avec le cou, j'ai fini par ne plus rentrer ma tête ! J'ai toutefois été surprise de ne pas ressentir cette sensation douce-amer qui fait retirer immédiatement le pied ou protéger la zone chatouillée (sauf au niveau du cou) alors que je la sens au niveau des pieds avec la douche, par exemple. La brosse à dent électrique m'a aussi beaucoup déçue car elle ne faisait aucun effet, ni sur les cuisses, ni dans le creux des orteils ! Par contre je suis contente d'avoir découvert une zone insoupçonnée d'une sensibilité extrême… et surtout du bonheur que cela m'a apporté, en fin de compte.

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