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Chatouilles : Histoires Vraies

L'histoire qu'on n'attendait plus

L'histoire qu'on n'attendait plus


Salut à tous !

Me voilà pour vous faire le récit d'une séance faite avec notre chère Coco, il y a de nombreux, nombreux mois de cela. En effet, j'ai eu une fin d'année dernière chargée, et souffre de cette étrange maladie qu'est la procrastination. Ainsi, GML en est témoin, j'ai de nombreuses fois repousser mes échéances pour pondre cette histoire, que j'ai donc écris au fil des mois, paragraphes par paragraphes, composant avec les restes de souvenirs que j'avais. Ainsi, je m'excuse d'ores et déjà pour la narration étalée, qui doit sûrement paraître confuse et donner un récit trop allongé, ainsi que pour les quelques fautes qui doivent s'y nicher mais bon, après tout c'est mieux que rien non? J'ai accéléré sur la fin, issue de ces derniers jours, car cela faisait plusieurs semaines que je m'étais dis que je ne reviendrai pas sur le forum tant que cette histoire ne serait pas terminée. Et, devinez quoi? J'ai envie de revenir ! Donc cette histoire est également le feu d'artifice qui célèbre mon retour, youhou !

Avant de vous raconter tout ça, une petite note qui peut être intéressante : c'était ma première véritable séance. Bon, une fois que vous avez noté ça sur un post-it pour le coller sur le coin de votre écran, on peut passer à la suite.

Je tiens à commencer par le tout début, afin que toutes les personnes qui sont dans le cas résigné dans lequel je l'étais avant cette séance puisse eux aussi réaliser que sur TKFR, l'espoir est toujours permis, et au final, loin d'être infondé ! *pluie de paillettes* (Pour ceux que ça emmerde, ce que je comprends très bien, je mettrais une indication en gras lorsque le récit de la séance même commencera, petits impatients !)

Début janvier dernier, un soir à lire les histoires du forum, je me mets à rêver. Toutes ces histoires de séances qui ont eu lieu grâce au forum me mettent l'eau à la bouche depuis plusieurs années, et moi, de mon côté, je ne fais que rêver et me morfondre à ce sujet, depuis tout autant d'années. Et puis, soudain, une remarque me vient à moi même : "Mais... Je suis majeur maintenant. Et si je postais une annonce aussi? Après tout, ça ne coûte rien...". C'est donc avec mon fatalisme habituel que je poste mon annoncé, que je soigne tout de même un peu, histoire de sortir un peu des rangs de ces dizaines d'annonce de garçon cherchant une fille à supplicier, sans grand espoir de réponse, même si j'avoue que l'excitation que la possibilité qu'une séance se passe grâce à cette annonce anime mes doigts et mon sourire tout au long de la rédaction. Les semaines passent, pas de réponse. Début mars, quelqu'un a la gentillesse de me demander si la pêche est bonne, alors que mon annonce m'était sortie de la tête à force. Je réponds donc que non. Et c'est le lendemain même de ma réponse que la chance tourne...

Occupé à faire je ne sais quel prétexte à procrastination chez moi, je reçois un mail sur mon Iphone. J'y jette un coup d’œil : webmasterticklingfr m'annonçant que j'avais un message privé : Oh ! Dès que je vis le titre du fameux message, j'accouru sur mon ordinateur pour en voir le contenu... C'était Coco, qui me disait être intéressée par mon annonce ! Miracle ! Je me suis empressé de répondre à son message, et nous avons commencé à discuter. Nous avons fais connaissance, nous sommes bien entendus, discutant de tout et de rien. Jusqu'à aborder le fameux thème qui nous a fait prendre contact. Coco m'a dit avoir déjà fait plusieurs séances avec différents membres du forum, ce que j'avais pu voir grâce à ses histoires déjà postées dans cette partie (je ne dirai pas que je me suis empressé de toutes les lire dès qu'elle m'a contacté, non, non...), et qu'elle aimait bien rencontrer les gens autour d'un verre avant la séance. Une bonne idée, me suis-je dis.

On se rencontre donc au courant du mois d'avril (si je ne me trompe pas), à Paris, à mi-chemin (en durée de trajet, et oui, parisien que je suis je n'ai pas mon permis). Après-midi très sympathique, durant lequel on discute de nos vies respectives, on se marre bien, en parlant, vous devez connaître la suite, "de tout sauf du tickling" ! Nous rassurant en tout cas sûrement l'un l'autre sur qui on avait à faire !

C'est après que nos agendas ont commencé leur joute à mort. En effet, Coco ayant un travail très prenant, qui peut la demander quasi toute heure du jour ou de la nuit, et moi étant apprenti comédien en fin d'année avec un millier de répétitions qui tombent à gauche à droite, entre tous nos impératifs et nos imprévus, il nous a fallu plusieurs semaines pour finalement tomber sur un jour à verrouiller. C'est une fois cette date convenue que j'ai commencé à réaliser l'ampleur de la chose. Je ne me définirai pas comme quelqu'un de stressé, mais j'aime prévoir les choses, les faire bien. Je devais donc trouver comment faire les attaches, avec quoi, si j'avais à faire des nœuds, quels nœuds, à quoi les fixer... Je ne vous raconte pas l'attention que j'avais lorsque je m'entraînais à les faire pour s'assurer que personne ne me surprenne chez moi... Et, plus amusant, avec quels instruments j'allais pouvoir tourmenter la brave Coco ! J'avoue que je me suis également attardé à relire ses récits de séance pour y grappiller tout ce que je pouvais, héhéhé...


Le jour J arrive enfin. Mon sac à dos est rempli du matériel pour la séance, mon trajet est calculé (oui, je suis plus banlieusard que parisien, et on doit calculer nos trajets à la minute près par chez nous...). Après avoir failli louper mon bus car il était à un arrêt à 500 mètres de la gare de bus où j'étais, et avoir bien cru que l'hôtel que nous avions réservé n'existait pas car il était indiqué en plein milieu du parking d'une résidence privée, je trouve finalement le sombre donjon dans lequel la pauvre Coco sera suppliciée, à savoir un hôtel Ibis Budget au bout du parking d'une zone industrielle. Je prends la réservation, et monte dans la chambre pour voir à quoi tout cela ressemble. Je suis quand même bien content d'avoir un peu d'avance, que je puisse voir un peu le lieu avant que tout ne commence. Je commence mine de rien à stresser un peu tout de même... Mais ça y est. C'est dans ce lieu que ça va avoir lieu. Dans ce lieu que je vais faire ma première séance de chatouilles. Je regarde la chambre : au dernier étage de l'hôtel, un grand lit qui occupe la majorité de la place dans la pièce, avec la porte d'entrée d'un côté, un velux donnant sur un stade de foot de l'autre, derrière, un petit bureau et la salle de bain. Bon, mauvais point, pas de planches de sommier sous le matelas, je devrai utiliser les pieds du lit. J'avoue que le point qui me faisait le plus appréhender la séance était les attaches. Je m'étais dit qu'investir dans des bracelets spécialisés en la matière faisait un peu abus de zèle pour une première séance, alors ce serait de la débrouille habituelle : écharpes, ceintures de peignoir etc., noués à des cordes pour avoir assez de longueur pour les nœuds. Mais ça me faisait quand même stresser, j'ai deux mains gauches (oui, j'invente des expressions, oui), et je m'embrouillais l'esprit en cherchant comment j'allais procéder... Coco m'avait justement rassuré en me disant qu'on pourrait utiliser les planches du sommier. Et là, BAM. Une seule et unique grande plaque de bois en guise de sommier...

Bref, je profite donc de mon avance pour commencer à préparer tout ça. Assis par terre, un tas de cordes et des feuilles avec les indications pour faire les nœuds à côté de moi, je démarre mon nœud sur un premier pied de lit quand tout à coup... Toc toc toc. Un énorme frisson me parcoure la colonne vertébrale, je pousse tout sous le lit et je me lève pour entr'ouvrir la porte. La femme de ménage qui venait vérifier la chambre, et qui, par miracle, avait entendu du bruit. J'imagine mal ma tête si elle était rentrée directement, et qu'elle m'ait vu assis par terre avec tout ce bazar... Je lui dis que tout va bien et retourne à mes nœuds. Peu de temps, Coco me dit par SMS qu'elle est arrivée. Mon stress monte tout d'un coup... Je vais tout de même la chercher au parking, je lui montre la chambre et nous allons manger dans le centre commercial de cette magnifique zone industrielle. Notre choix se porte sur un restau' italien. Le déjeuner se passe bien, chacun notre plat de pâtes devant nous, à discuter, comme le veut la formule, "de tout sauf de tickling", en l’occurrence, des hauts et des bas de la merveilleuses ville de Chartres. On finit, on règle, et on reprend le chemin de l'hôtel, toujours en discutaillant. Et, malgré le fait que nous parlons tranquillement, à chaque pas vers la chambre, le stress de la séance à venir monte en moi. C'est un étrange mélange entre excitation et appréhension qui tourbillonne dans mon esprit. Une étrange appréhension, car, au final, je n'avais peur de rien en particulier... Je n'arrête juste pas de me dire "Ça y est. Ça va arriver. C'est maintenant." Et, en un instant, on est dans la chambre.

(Je te préviens d'ailleurs Coco, il se peut que j'inverse quelques moments de la séance, surtout concernant les instruments, vu que je n'ai pas eu le temps de l'écrire ces dernières semaines, ma mémoire s'embrouille un peu ! J'espère que tu me pardonneras :3)

On enlève nos vestes, et, pendant que je pose la mienne sur le bureau, Coco commence à enlever ses chaussures. En me retournant, je ne parviens pas à retenir un dernier soupir d'appréhension.

<< C'est stressant hein? Y-rétorque Coco en lâchant un léger rire.
- Tu peux pas savoir à quel point...>>

Ma chère partenaire m'avait dit qu'elle aimerait bien commencé la séance sans attache, et moi, je m'étais hasardé à lui proposer un massage des pieds. Ainsi, je propose donc de commencer par le massage, pour ensuite basculer sur les chatouilles à proprement, ce qu'elle accepte, me tendant ses deux petons au bout du lit encore protégés par de fines chaussettes vertes. Je prend donc son pied gauche, et commence doucement à effectuer quelques pressions et mouvements (pas du tout aléatoires, non non bien sûr). Nous en profitons pour discuter encore un peu, cette fois de sujets plus... Chatouilleux, dont ses précédentes séances, entre autres. En profitons oui, car Coco a une particularité : en séance, elle ne rit pas (or mis quelques couinements ;) ), mais n'en n'est pas moins sensible, et du coup, ne dit (quasiment) aucun mot. Ainsi, nous échangeons nos dernières paroles avant les choses sérieuses... (J'ai l'impression de vous retarder la chose à un point incommensurable, heum...). Après quelques minutes, je change de pied, continuant mon hasardeux massage, me familiarisant de plus en plus avec ses petons.

Je presse différents endroits de la plante, descend, remonte, m'attarde sur certains points... Et tout d'un coup, c'est mon doigt, du bout de mon ongle, qui passe de bas en haut du peton ! La réaction ne se fait pas attendre, et je sens la jambe de Coco se contracter brièvement par réflexe. Ça y est, je suis rentré en confiance. Je continue le massage, et j'ajoute mes petites attaques : d'autres passages de bas en haut, plusieurs doigts qui s'attaquent au creux de son pied, ou à la base des orteils... A chaque fois, sans pour autant rien dire, Coco tressaille, et je sens sa jambe rappeler son pied pour échapper à ce traitement. Je finis par totalement arrêter le massage, prendre ses deux petons ensembles, les poser sur ma jambe et je passe au niveau supérieur. Je fais courir mes doigts sur de petites distances de bas en haut sur tout le dessous de ses deux pieds, alternant sans cesse de l'un à l'autre et commençant à ressentir un réel plaisir à les voir remuer, sursauter, essayer de s'enfuir... Mon niveau d'attaque supérieur se ressens aussi chez ma victime. Plus ça va, plus elle retire ses pieds. Je suis forcé de tenir ses chevilles fermement d'un bras, et de les taquiner de l'autre. Du coup, cette chipie de Coco sert ses orteils et réduit considérablement l'efficacité de mes attaques...

Bon. Ma chère victime sait bien se défendre elle même, alors pourquoi lui laisser cette protection en tissu? Je saisis donc son pied gauche, et commence à retirer lentement une première chaussette, dévoilant le talon, que trois de mes doigts ratissent individuellement de bas en haut, faisant immédiatement regretter à Coco ce bouclier, qui essaie à nouveau de me retirer son pied, surtout quand mes ongles commencent à arriver au niveau du creux de son pied à présent découvert... Je continue à remonter pour finalement totalement retirer la chaussette et dévoiler le mignon peton de Coco. Je le repose, passe au second, et rebelote ! Le même cortège de doigts furieux qui suit cette libération plantaire ! Et me force à bien tenir la cheville, qui tente toujours de s'extirper, la jambe qui suit se contractant ponctuellement... Une fois ce second pied dénudé, je les repose, et me retourne vers Coco pour voir comment ça va... Elle commence à rougir, les yeux fermés, un grand sourire sur son visage. Je pense que ça veut dire que tout va bien alors !

Je retourne donc vers l'objet de mes convoitises, et saisit un peton désormais sans défense. Ayant suivit les quelques indices sur le forum, je reprend avec de longs passages d'un ou deux doigts, de bas en haut, qui récoltent leurs fruits ! Coco tressaille, remue. J'alterne ces passages avec des attaques plus rapides et intenses dans le creux du pied, tenant ses orteils d'une main pour étendre la peau, et la titillant de l'autre. Du coup, à de nombreuses reprises, elle libère son pied et le plaque contre le lit, empêchant mes attaques ! Pas arrêté pour autant, je me contente de prendre l'autre pied et de lui faire subir le même traitement et on tourne ainsi comme ça pendant quelques minutes.

Bon, c'est bien marrant tout ça, mais il est temps de passer au niveau supérieur... Je me dirige alors vers mon sac d'instruments. J'en sors un pinceau assez touffu. Je lui titille alors rapidement le creux du pied avec, avant de m'attarder sur les orteils, trop épargné pour le moment. Je passe les petits poils entre ses orteils, entraînant quelques petits réactions, mais sans plus. Je continue un peu, à la base des orteils, sur le bord du pied... Mais je change rapidement d'instrument, pas assez efficace !

Je m'empare maintenant d'une toute petite fourchette de trois dents, d'environ un centimètre de largeur. Je sens que je vais m'amuser avec celle là... Les longs passages sous les pieds avec mes ongles ont l'air efficaces, alors avec les dents de la fourchette... Elle va me servir à atteindre les endroits difficiles à exploiter avec mes doigts. Ni une ni deux, je pose mon nouvel instrument entre son gros orteil et le second, et descend jusqu'au creux de son pied, et ce à plusieurs reprises, en profitant pour remonter également... Les réactions ne se font pas attendre, et je sens encore des tressaillements de retrait. Bon, comme je tiens toujours fermement la cheville de ma victime sous mon bras, elle ne va pas très loin, mais ses diverses mouvements me compliquent la tâche ! En tout cas, le moins qu'on puisse dire, c'est que la nature peu commune de mon instrument surprend ma victime, qui me demande même ce que peut bien être ce qui se promène sur ses pieds depuis quelques minutes...

Il est temps de passer au modèle au dessus, et je me saisi alors de la fourchette de taille normale que j'ai emportée. Je lâche l'étreinte de mon bras autour de la cheville de Coco et je tire ses orteils en arrière pour poser les dents de la fourchette à leur base commence la descente infernale... La réaction ne se fait pas attendre non plus ! Je sens à nouveau la jambe de ma chère victime se contracter, l'envie première de fuir cette sensation anormale revenir... Mais à peine m'eut-elle manifester ceci que les dents vicieuses à l'origine de ce tressaillement refont le chemin inverse ! Dès cet instant, ma main s'occupant tranquillement de retenir ses orteils sent son travail devenir beaucoup plus compliqué... En effet, Coco décide rapidement de repasser en mode défense, serrant les orteils et le restes du pied pour échapper au supplice... Je persiste, et signe des dents de ma fourchette à défaut de ma plume, m'amusant dans les petits creux qui se forment de cette contraction. Nous engageons alors un ballet qui se répétera souvent lors de la séance, que j'apprends à connaître de mieux en mieux à chaque fois, entre moi qui trouve les failles et qui prend le plus grand des plaisirs avec, jusqu'à ce qu'elle active une trop grande défense, et que je passe à un autre angle d'attaque. Cette recherche était des plus amusantes, à tout tester, tout taquiner, pour trouver les zones sensibles. Et le fait que Coco ne rit pas à gorge déployée rend la recherche encore plus nécessaire et savoureuse, car je ne peux pas me contenter de rires qu'elle pourrait m'offrir, mais c'est bien des réactions que j'ai à obtenir, des sensations vraies (ce qui a sûrement rendu ma persévérance des plus difficiles à supporter pour ma pauvre victime...) !

Ce ballet continue donc entre la fourchette, mes doigts et ses pieds, jusqu'à ce que je rencontre un nouveau facteur que j'allais souvent croiser dans notre séance... L'ultime technique défensive de Coco : plaquer ses pieds contre le matelas. Dans ces cas là, peu d'alternatives... Ça signifie généralement que je suis arrivé au bout de mon assaut frénétique (il est vrai que ça arrivait surtout lors des moments de chatouilles "intenses", où je devais faire preuve d'une certaine dextérité entre bien tenir ses chevilles d'une main et taquiner ses pieds de l'autre), et que ma chère victime réclame une pause dans le conflit... J'en profite alors pour lui grattouiller gentiment le dessus des pieds du bout des ongles, une petite relaxation pour nous deux.

Mais, ces pauses me laissent rapidement sur ma fin. Il me faut quelque chose, un moyen de briser sa garde. Je cherche parmi les instruments à ma disposition, et je me saisis d'un crayon de couleur (rose pour être exact !). Avec la mine, je parviens à atteindre la zone entre ses orteils, et même si ils sont serrés j'arrive à les titiller ! Ce qui ne manque pas de faire réagir Coco, qui en couine à plusieurs reprises. J'en juge que c'est donc efficace, et je continue en accélérant, réalisant de petits rapides entre ses orteils, changeant d'interstice à plusieurs reprises de manière irrégulière. Au bout d'une ou deux minutes, Coco relève le pied et m'offre à nouveau sa plante. Victoire !

Nous continuons ainsi, j'alterne entre toutes mes techniques, prenant de plus en plus confiance, et, je l'avoue, m'amusant de plus en plus. Notre complicité augmente également au fur et à mesure de la séance, durant les quelques échanges que nous faisons ! Le temps passe, et ça fait déjà une heure que nous y sommes ! Nous faisons alors une petite pause, debriefons un peu (je vous avoue qu'avec le temps j'ai un peu oublier les détails de nos échanges, heum...), buvons un coup. Après quelques minutes, je propose de passer aux attaches ! Tandis que Coco se réinstalle, je m'attelle à terminer les liens. Je finis de lier la première corde à l'écharpe qui servira de bracelet, et je fais de même au pied opposé du lit, avec une ceinture de peignoir ce coup-ci. Vous dire que j'ai galéré serait assez réducteur... Mais il n'empêche que ça semble tenir, et ma camarade de jeu m'offre ses poignets autour duquel je noue la ceinture de peignoir. Je rejoins l'autre bout du lit tandis que, sur le dos, elle place ses petons que j'ai déjà envie de faire remuer à côté de l'écharpe qui doit les emprisonner. J'y noue ses chevilles, me relève pour lui demander si tout va bien et si elle est prête. Elle me dit que oui, et ferme les yeux. C'est reparti.

Je reprends tranquillement, passant lentement mon index le long de son pied gauche, prenant soin de partir de la base des oreilles pour aller jusqu'en bas, leeentement. Je prends le temps de faire quelques petites pauses pour grattouiller du bout de l'ongle quelques zones sensibles repérées auparavant, entraînant quelques mignons petits sursauts. Je m'amuse ainsi pendant de longues minutes, essayant divers combinaison de mouvements, faisant valser mes dix doigts sous les pieds de Coco qui me répond par quelques spasmes, et, plus rarement, par quelques rires échappés ;) ! En fait, je me rends compte que je m'amuse vraiment à la taquiner, et j'ai l'impression qu'elle aussi. C'est assez inexplicable quand j'y repense en écrivant ces lignes, mais je ressentais un sentiment d'amusement très profond, que j'espère partagé par ma coéquipière. Je prends un malin plaisir à passer rapidement mes dix doigts de haut en bas sur tout le dessous de ses pieds, geste aussi simple que ça qui m'amuse pourtant beaucoup, et je ne semble pas être le seul !

Et notre séance continua pendant deux bonnes heures, que je vais vous résumer plus brièvement (histoire que je puisse enfin finir ce récit que j'écris épisodiquement depuis des mois et des mois) selon mes souvenirs. J'ai pu ainsi expérimenter diverses brosses, avec des résultats toujours assez probants ! Je me suis sacrément bien amusé avec, et c'est sûrement les instruments que je pouvais utiliser le moins longtemps avant que Coco ne verouille ses petits pieds pour me faire aller plus doucement. C'est justement suite à ces mouvements intempestifs que j'ai décidé de lui attacher les deux gros orteils avec un lacet. Je vous avoue qu'une fois le noeud fait, j'ai pris quelques secondes pour regarder mon travail et me dire que j'étais très content d'être là.

Je me souviens également d'un échec assez drôle. J'étais tout content d'avoir amené un de ces outils dévastateurs qu'est la brosse à dents électrique, que je gardais comme cerise sur le gâteau. Vers le milieu de la séance, après avoir expérimenter la majorité de ce que j'avais ramené, je me dis qu'il est temps de sortir ma dernière arme secrète, ce que je dis à Coco. Et elle me répond immédiatement qu'elle pense voir de quoi je parle, et que ça ne va pas servir à grand chose, et en effet : aucune réaction ! Je n'en étais pas vraiment déçu, mais cette botte secrète qui fait un flop total me fait sourire aujourd'hui !

Je me suis également attaqué plusieurs fois aux côtes et aux aisselles de ma chère victime. J'y étais beaucoup moins efficace, même si elle avait la gentillesse de me guider et de me donner des conseils pour obtenir les meilleures réactions. J'ai finis par obtenir quelques résultats et réactions, mais c'était au final plus souvent dû à la fatigue. Un aspect à travailler !

A la base, je voulais intituler cette histoire "J'aurai juste à apprendre à faire des noeuds...", car en effet ça pêchait un peu sur ce point là. Mon système ne marchait pas très bien, soit je donnais trop de mou aux cordes, me forçant à mobiliser une main ou une jambe pour les tenir, soit les noeuds se défaisaient assez vite. En réalité, pour les liens de ces mains, Coco s'immobilisait presque "elle-même" : elle enroulait la ceinture de peignoire autour de ses poignets et tirait dessus pour tenir quand je la taquinais, alors que ses mains étaient très rapidement libres du noeud que j'avais fait. Je m'en suis apperçu lors de la séance, et je dois dire que ça m'a rassuré. Je me suis dis que si elle s'immobilisait elle-même, c'est bien qu'elle passait un bon moment ! Autre point à améliorer pour la prochaine fois !

Et voilà, au bout de trois bonnes heures, il était temps de poser les armes ! Je détacha le peu de liens qui restait en place, et après un dernier passage rapide de mes doigts, je lui rendais ses deux pieds qu'elle avait laissés à mes soins. Nous discutâmes encore un peu, en se donnant quelques retours sur la séance. Ma partenaire m'a même confié que je me débrouillais plutôt bien pour une première séance (sentez ma fierté) ! Puis nous nous sommes finalement séparés pour rentrer vers nos foyers respectifs !

Pour faire le bilan... J'ai vraiment adoré cette première séance. Coco était très bienveillante, a su me mettre en confiance pour me permettre de me lâcher et de me donner à fond. Nous avons pu développer une certaine complicité, et je pense qu'on s'est vraiment amusé tous les deux, ce qui me fait d'autant plus plaisir ! Le fait que Coco ne rit pas à gorge déployée quand on la chatouille m'a rassuré au final : aucun risque qu'un employé de l'hôtel ne vienne se demander ce qu'il se passe... De plus, ça m'a permis d'être beaucoup attentif à ses réactions, d'être à l'écoute, et ça contribué a créé ce lien essentiel. En plus, quand je l'entendais laisser échapper un rire incontrôlé, je le prenais comme un véritable trophée ! Et c'est arrivé quand même quelques fois ;) J'ai sûrement utilisé beaucoup d'outils divers et variés, mais comme nous disposions de pas mal de temps devant nous, je me suis dis que j'allais en profiter pour m'amuser et découvrir tout ça... J'ai conscience que ce récit ait pu être un peu long, voire décousu et redondant, et je m'en excuse, ça m'apprendra à ne pas me mettre au charbon plus rapidement ! Je le voulais également comme un témoignage, une preuve que ce forum est un véritable lieu de rencontre, virtuelle ou réelle, et qu'il peut déboucher sur des supers moments comme celui-ci.

Cela dit, j'attends vos retours ;) Et vous dis à très bientôt !

Re: L'histoire qu'on n'attendait plus

Une première séance qui laisse rêveur...j'espère avoir cette chance également (en plus, le massage en guise d'introduction met tout de suite le bourreau et la victime en confiance :) ).
Dans la vie j'avais déjà plusieurs objectifs auxquels je rajoute "décrocher des rires à Coco" ^^ !
Bravo à vous deux pour cette séance très bien racontée.

Re: L'histoire qu'on n'attendait plus

Ah, un morceau de viande qui parle!

Non je déconne, j'approuve totalement Fantomas69 et remercie FeatherComedia pour ce beau récit, très bien détaillé, et les rares fautes qui s'y "nichent" sont à peine visibles.

Re: L'histoire qu'on n'attendait plus

quel merveilleux récit. Tu t'es débrouillé comme un chef à tous les niveaux
On souhaite que tu aies plein d'autres séances à partager avec nous.

Re: L'histoire qu'on n'attendait plus

Merci pour ces retours ! Je suis vraiment content que cette histoire ait pu vous plaire, ça me fait chaud au cœur huhu. J'ai mis du temps à le pondre car je voulais qu'il soit complet, en guise de remerciement au forum pour cette opportunité qu'il nous a permis d'avoir !

En effet, voyons aussi ce qu'en pense Coco héhé

Je vous tiendrai sûrement au courant des possibles suites de mes aventures !

Re: L'histoire qu'on n'attendait plus

C'est comme les bons films, on a le teaser des mois à l'avance, puis il est repoussé, puis encore repoussé, et c'est un chef-d'œuvre à la sortie. Du coup, tout le monde veut une suite. C bo, nn?

Re: L'histoire qu'on n'attendait plus

En effet je ne l'attendais plus ^^ certains passages m'on fait sourir, tu as bonne memoire :)

Re: L'histoire qu'on n'attendait plus

Le contraire aurait été étonnant !

Content qu'elle t'ai plue aussi en tout cas :)

Re: L'histoire qu'on n'attendait plus

Superbe Histoire vrais, merci, tu a étais un vrais gentleman et je pense que tu a pas mal de bagou étant futur comédien :)
en revanche ton attirail de rambo c'était pas de la comédie ^^ bien raconter qui plus est !
Merci de ta prestation excellente, coco dans cette belle histoire !
:rougis: