Histoire : Séance avec Oriheme.

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Histoire


Histoire ajoutée le 24/04/2016
Épisode ajouté le 24/04/2016
Mise-à-jour le 03/07/2021

Séance avec Oriheme.

Vendredi.

Cela fait une semaine et demi que le prochain rendez-vous est planifié.
Tout est prêt : les accessoires, le lieu, la date...

Mais on a préféré se voir un petit peu avant, parce que MADAME ne se sentait pas d'attendre une heure toute seule...
J'en profitais pour peser son sac. Et il était lourd.
Je commençais déjà à appréhender la séance de ce soir. Et par la même occasion à regretter d l'avoir tant provoquée depuis mon dernier pari perdu. Parce qu'elle est en forme, la bougre.

On se revoit à la sortie de ses cours, et l'on décide directement de se diriger vers l'hôtel, pour qu'elle puisse y déposer ses affaires, et que l'on découvre notre chambre.
On s'était mit d'accord sur un point, crucial : il fallait qu'elle soit insonorisée. Non pas que je doute de mes capacités à résister à ses attaques, mais bon... Au cas où quoi...
La chambre n'est pas très grande, mais très confortable, avec un lit pile assez grand pour l'envergure d'une homme d'1m80...


Une fois posés, nous avons prit le temps de papoter, de se chamailler (et moi de la martyriser autant que je pouvais, avant que mon heure arrive). Je prenais le plus grand soin de ne pas mentionner la séance qui arriverait quoiqu'il arrive. Je devais être un peu trop stressé.

Le temps passe, on va manger, on revient, on prend nos douches, on flâne devant la télé, qui tourne pleins tubes. Je continue de la martyriser, et les premières menace commencent à fuser..

C'est finalement après la diffusion de la série Bones qu'elle se retourne vers moi, grand sourire :
" Alors... Tu subis ? :D "
J'acceptai mon sort avec un air à la fois résigné et provocateur.

Elle commença à installer les attaches pendant que je soulevais ce matelas qui devait peser environ une tonne…

Je m’installais, la mine résignée.
Ça y est, c’est le moment. Je suis attaché sur le lit, en X, les quatre attaches bien serrées.

“C’est parti ? :D
Sans attendre quelconque réponse de ma part, elle attaqua directement.
D’abord elle se mit à poke mes côtes, ce qui eu pour effet de me faire gigoter de manière assez prononcée.
“C’est dur la vie, hein ?” Dit-elle avec un large sourire.
“Non ça va.”
“Ah, alors j’peux continuer.”

Et c’est ce qu’elle fit.
C’est à ce moment que j’ai compris quelle était la différence entre de simples chatouilles et des chatouilles lors d’une séance.
Et elle est énorme.

Ici, je ne peux pas me débattre, ma seule défense, c’est le rire, car je ne peux même plus bouger, vu qu’elle s’est assise sur moi ! .

Ses doigts viennent maintenant parcourir mes côtes. Je ris de nouveau, encore plus fort. Cela empire lorsqu’elle remonte vers mes aisselles, s’y attarde un moment, en me regardant avec un grand sourire.
“La vie est injuste, hein ? “
“Ta gueule !”
“Pardon ? “
“Vas te faire foutre !”
“Tu sais que tu n’est pas en position de me dire quoi que ce soit ?”
“M’en fou ! “
“Ok !”

Et elle reprit son oeuvre, avec quelque variante cette fois, en s’attardant du côté de mes cuisses… Bizarrement devenu très sensible !
Elle reste très longtemps à me bloquer et à effectuer ce parcours là.
Je ris beaucoup, et je bouge dans tout les sens.

Le temps passe, je commence à résister, de plus en plus, je contrôle mes rires et mes mouvements de mieux en mieux. Je me dit que c’est bientôt la fin, qu’elle verra qu’elle a perdu, et que j’aurais gagné. Je m’autorise même quelque petites provocations et insulte, qui la pousse à appuyer un peu plus ses chatouilles, avec pour seul succès quelque spasmes et souffles rauques.
Une dernière provocation :
“T’es vraiment un mauvais bourreau !”
“Oh, tu es sûr ?”
“Oh oui !”
“Vraiment, tu es sûr ?”
“Ouais, un bourreau en carton ! “
“D’accord.”

Elle me lance un coussin sur la tête, je ne peux plus rien voir.
Elle se lève.
Je commence à douter, il y a un truc qui cloche. Je croyais avoir gagné, mais elle n’a pas l’air d’abandonner. Elle prépare un truc, mais qu’est-ce que c’est…
D’un coup, je sens quelque chose me parcourir la plante du pied droit.

La décharge est immédiate, tout mon corps se tend, et je sens cette décharge monter de mon pied jusqu’à mon ventre, ma gorge et puis ma bouche.
“Non ! “
Les pieds ! J’avais oublié, complètement oublié qu’il lui restait encore les pieds !

La lueur d’espoir s’en va progressivement.
Elle passe un second doigts sous mon pied, mon corps se tend à nouveau.
“Non ! “
Une nouvelle fois, plusieurs doigts cette fois.
“La vie est injuste, n’est-ce pas ? :D

Au moment où je m'apprêtais à répliquer, je senti ses doigts se balader à toute vitesse sous mon pied.
La réaction est immédiate
“Non ! Arrête !”
Je ris, très fort, et je bouge dans tout les sens.
Je suis complètement sans défense, ses mains peuvent chatouiller le plus librement qui soit mes pieds, et je n’y peux rien.
L’impuissance totale.
Après 5 minutes de chatouilles, c’est à l’autre pied de passer à la casserole.
Même réaction, rire, cris…

“Mais tu sais, je peux faire encore pire.”
“Non tu peux pas, tu peux pas…” dis-je, essoufflé.

Pas de réponse, elle se lève, fouille dans son sac, et en sort une brosse.

A ce moment, je ne connais pas encore l’effet de la brosse, mais aux vues de mes réactions rien qu’au passage de ses doigts, je sais déjà que je ne pourrais pas gagner ce pari…
Je me dis alors qu’il faut résister le plus longtemps possible, et peut-être que j’aurais une chance de gagner.

Je ressens quelque chose qui me frotte le pied, mais quelque chose dont l’effet est bien pire que celui de doigts qui parcourrai la plante du pied.
Je ris instantanément.

Une seconde fois, très rapide, mais efficace.
“La vie est vraiment injuste, pas vrai ?”
Le son d’un clip de Prince couvre le son de sa voix.
“Hein, j’ai pas entendu …”
“Non rien.” répondit-elle sèchement, avant de diriger la brosse vers mes pieds.

Je hurle littéralement. Je bouge tellement que le matelas, pourtant lourd, bouge avec moi.
Je tire de toute mes forces sur mes liens, sans aucun résultat.
Je n’en peux plus, c’est la pire des tortures, je continue de lui hurler de s’arrêter.
“Tu as juste à me supplier et j’arrête. Alors ?”
“Non…”
“Ok ! “

La torture reprend de plus belle, mais je n’arrives plus à tenir, je sens que je vais bientôt craquer. Seule la fierté m’aide à ne pas céder, mais je continu de tirer de tirer comme un dingue sur mes liens et à hurler de rire.

Je la sens qui s’arrête.
“Une… Une pause peut-être…? “
“Bon ok, choisis un chiffre entre 1 et 10”
“Euh, 8 ?”
“Ok, tu as droit à 2 min de pause, profites-en ! Haha.”

Les deux minutes les plus courtes de ma vie. On en est à environ un peu plus d’1h35 de torture.
J’ai quand même le droit à un massage crânien. Et aux vue de mon état, je ne sais pas si c’était une bonne chose que l’apprécie autant.

Les deux minutes sont passées.

“Aaaaaller, on y retourne !”
Et c’est avec un visage dépité que j’acceptais retourner à cette torture.

Elle se rassit de nouveau sur mes jambes. La brosse n’a pas attendu pour retrouver mes pieds…

La torture reprit, environ 5 bonnes minutes de frottement de brosse sur mes deux pieds, ce qui me rendit complètement fous. Je continuais de hurler tout ce que je savais, de l’insulter, de lui demander d’arrêter. Mais je la supplie pas encore, je sais que je peux encore tenir, même si c’est perdu d’avance. Elle s’amuse trop pour arrêter, et n’ayant pas fixé de durée pour la séance, je savais que je n’aurais jamais dû accepté ce pari.
Mais il est trop tard.

Elle se met à chatouiller à la fois mes jambes et mes pieds, ce qui rajouta de la difficulté.
N’ayant plus rien à perdre, je m’autorise une remarque, en nage et essoufflé.

“Hé ben… Il ne manque plus que la crème et je serais foutu !...”
“Oh ben oui c’est vrai ! J’en ai en prit en plus ! J’avais complètement oublié, merci ! :D
“Mais… T’es pas sérieuse ?!”
“Ah si si !”
“Mais non ! “

En guise de réponse, je reçu un grand sourire auquel s’ajoutèrent des mains portant un grand pot de crème massante.

Elle commença à l’étaler doucement sous mes pieds. Je profitais de cette minuscule pause pour penser un peu.

Il paraît que le combo huile/crème/brosse à cheveux est l’un des pires.
Pires que ce que je viens de vivre est inconcevable, et si ça l’est vraiment, je ne pourrais pas tenir plus de 30 sec, qu’il s’agit de l'apothéose, de la dernière ligne droite..

Elle a fini d’étaler la crème. C’est bientôt l’heure.

“Prêt ? :)
“Ouais, on va dire ça…”

C’est parti.

Pas d’introduction, une entrée en matière directe, elle appuie fortement avec la brosse et la fait lentement frotter de tout son long sur mon pied.
Je hurle et je ris en même temps.
“Non ! Stop ! Pitié !! “
“Ah, je crois que je l’ai entendu “

Cette fois elle se met à cheval sur un seul pied, le bloque entièrement, et frotte frénétiquement, sans pitié, la brosse sur la plante de mon pied.
Je ressens encore plus la différence..

Je hurle et je ris tout ce que mes poumons contiennent, je tire le plus possible sur mes liens, je n’en peux plus, c’est trop, les chatouilles sont trop intenses.

“Pitié, je t’en supplie arrête, je t’en supplie !!”
“Aaaah, ben voilà quand tu veux !”

Ce n’est pas pour autant qu’elle s’arrête.

Je continue de hurler, je commence même à avoir des larmes qui coulent.
Je tire de plus en plus fort sur les liens, je sens que je peux me libérer une main.
C’est le cas, j’arrive à en libérer une, puis l’autre, pendant qu’elle continue de me chatouiller sans pitié. J’ai toute les peines du monde à me redresser pour l’atteindre, tant les chatouilles sont insoutenable, et tant l’envie de me laisser tomber et de m’abandonner à son sort est grande.
Je l'attrape par la taille, et je l’extirpe de son petit coin de bourreau pour la balancer sur l’autre bout du lit.

Je suis essoufflé, et je ne me souviens pas avoir autant transpiré.

“Plus… Plus jamais ça, c’est trop, ça chatouille trop…”
“Aha, ouais c’est ça. En attendant tu as perdus, alors je te souhaite bonne chance pour la prochaine !” me dit -elle avec un grand sourire.
“Par contre va à la douche, tu pues !”.

Il est 4h du matin, et je n’aspire qu’à deux choses : Prendre une douche, et dormir.

FIN.






Voilà, j'espère que l’histoire vous plaira. Les dialogues sont ÉVIDEMMENT pas les mêmes mot pour mot, mais l’idée générale reste présente, c’est le principal.
N’hésitez pas à me dire ce qu’il vous a (grandement) plu/déplu en commentaire, et merci pour votre lecture ;).

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