Histoire : Les pulsions incontrolables de Muller

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Histoire ajoutée le 01/09/2011
Épisode ajouté le 01/09/2011
Mise-à-jour le 03/07/2021

Les pulsions incontrolables de Muller

Partie 1 : De l'ombre à la lumière...

Mon nom est numéro 5125 ou Muller pour mes compagnons de cellule. Cela fait 5 ans que je croupis en-dedans pour avoir séquestré une femme pendant 10 jours. Je lui avais affligé la plus douce torture qui existe, les chatouilles.

Isabella. Elle était si parfaite. J'ai un cliché que je conserve bien caché sous mon oreiller, soit celui du premier soir ou de la première nuit de son enlèvement. Je ne peux m'empêcher d'afficher un petit sourire en coin lorsque je regarde cette photo, car je suis assez fière de moi. L'ambiance était parfaite, des chandelles autour du lit, une petite musique classique, une valise ouverte sur la table de chevet avec tous mes outils. Mais, le centre de l'attention se trouve dans les yeux effrayés de ma prisonnière et de son corps de rêve : cheveux ondulés noirs, yeux verts, bouche bâillonnée, corps vêtu uniquement d'un soutien-gorge bien portant et d'une culotte style boxer féminin. Ses poignets étaient ligotés ensemble par une corde à la tête de lit, et ses chevilles attachées séparément.

Lorsque je ferme les yeux, je peux encore sentir le doux parfum de son corps et de ses tendres pieds. Le souvenir de ses battements de coeur rythme mon sommeil, et celui de son ventre qui se soulève et s'affaisse sous sa respiration haletante habite mes songes. 10 jours au paradis pour moi et 10 jours en enfer pour elle. Isabella me suppliait de la laisser partir, de cesser cette torture lorsque je retirai son bâillon pour lui donner à boire ou à manger. Or, je ne pouvais m'arrêter. Je voulais la garder le plus longtemps possible. Elle me traitait de fou... Si seulement elle savait à quel point...

Ma tête tourne. Ce souvenir me fait perdre la tête. Je suis tellement en manque. 5 ans d'abstinence (non volontaire!). J'aurais pu m'amuser un peu avec mes compagnons de cellule, mais premièrement, les mecs ne sont pas trop mon truc et, deuxièmement, je m'en serais pris une par la gueule...Je me masse les tempes à l'aide de ma main droite et regarde de nouveau la photo. L'envie est si forte que...

- Hé Muller! Que fais-tu encore? Il est 2 heures du matin. Ferme ta putain de lampe ou je t'en colle une!
- Oh laisse-moi encore quelques secondes Martinez. Bientôt tu n'auras plus à me supporter...

Je le vis me tourner le dos sur son lit en grommelant. Effectivement, demain je dirai adieu à mes compagnons de cellules. Demain, ou plutôt tout à l'heure... Oui tout à l'heure dans 8 heures je serai libre.

Libre.

Ce mot me donne des frissons dans tout le corps. Un immense sourire s'affiche sur mon visage. Libre de trouver une autre victime, mais cette fois, je devrai faire davantage attention à ne pas me faire prendre. Cette garce avait réussi à cracher son bâillon et à hurler pour que tout le quartier vienne à son secours. Quelle fut ma surprise de voir des flics me tomber dessus alors que je n'avais pas encore franchi la porte de chez moi...Je devrai m'assurer d'avoir un endroit plus discret, un chalet dans une immense forêt par exemple. Ainsi, je pourrai mettre de côté ce bâillon et entendre les cris et les rires hystériques de ma tendre victime. Il suffit d'entamer quelques recherches lorsque je serai dehors...Mon plan devra être plus détaillé et affiné. J'en tremble déjà d'excitation.

Un coup de matraque raisonna sur les barreaux de ma cellule anéantissant ainsi les plus belles images de mes songes.

- 5125 tu fermes cette lampe ou j'augmente la durée de ton séjour en-dedans! Le couvre-feu est à 10h, non à 2h du matin!
- Oui Oui... eh merde!!

Je cache la photo sous mon oreiller et éteint la lumière. Je tente de me calmer en formant petit à petit le plan d'enlèvement parfait. Mes doigts s'agitent dans le vide... et la respiration haletante de ma future victime rythme ma descente vers le sommeil...

Libre... dans 8 heures...

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