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Voila un petit exercice que je m'impose en ce moment et que je tient a partager avec vous. Si vous avez quelque question sur l'exercice en lui même n’hésitez pas .

De ma Différence



Être diffèrent, ne pas tenter vainement de le devenir, l'être tout simplement. Éviter l'erreur de croire que notre différence puisse nous rendre meilleur, ou pire.
Ne dévoiler cette différence que de manière franche, au moment opportun, la garder ensuite pour soit de crainte qu'elle ne s'émousse. La cultiver par ses choix et ses actes, ne pas commettre la maladresse de la mêler a nos principes.
Accepter parfois, pourquoi pas, l'hypocrisie du groupe, se reposer de temps a autre sur le lit de la masse. Se garder de sa nature hautaine, mais ne pas , ne plus s'empêcher sous couvert d'une humilité fourbe, de juger du coin de l'œil les idées communes et leur adressé un sourire navrée. En être fier, peut-être, surement, mais s'enorgueillir jamais.
La laisser transparaitre furtivement dans nos paroles, ne plus la ressasser de peur d'en perdre le sens.
Jamais n'en devenir l'esclave, mais parfois lui laisser les rênes en regrettant sans doute déjà les chemins sur lesquels elle nous engage, sans rebrousser chemin, mais par tricherie bifurquer. Puis la laisser s'éteindre doucement pour se reposer … respirer et ne plus craindre son réveil. Et essayer de l'ignorer si cela est possible, essayer tout en ayant conscience de notre échec future de la mettre de coté, sans ce sentir vide, dépossédée, tout ça pour mieux la retrouver car elle nous retrouvera.
Vivre, faire avec comme on dit, tenter de faire avec, en aucun cas la renier. Se réfugier, s'il le faut en elle devant l'incompréhension du commun, ou mieux y faire face et la recevoir de front, et on ne sait jamais, sans doute par faiblesse l'approuver avec un sourire amère et hypocrite.
Trouver en elle, une identité, un repaire, une alliée contre l'incertitude et le dédain de la foule. En rire parfois,souvent, il le faut bien, ne plus la craindre. Se réjouir même, parfois, souvent, de sa présence.
Tenter en vain, tant mieux ou tant pis, de la rationaliser, de la comprendre, la sonder mais avec prudence, ne pas craindre nos découvertes et se moquer de nos échecs. Vaincre les appréhensions qui en découle sans pour autant cesser de la craindre, ne pas fêter cette victoire mais en porter le deuil, s'apaiser de cette illusoire contrôle qu'elle daigne nous offrir.
Être tout simplement diffèrent, accepter cette différence sans remord ni rancœur, contre le destin qui nous en a affublés, et même le remercier, pourquoi non, se réjouir de l'idée que cette différence nous accompagneras presque a chaque instant, et la chérir car elle est pour nous l'une de nos certitudes.

n’hésitez pas non plus a le commenté

J'ai lu deux lignes, on dirait de la philo et à cette heure je ne suis pas 100% de mes moyens pour en supporter d'avantages.

Désolé rash, je lirais ton récit un autre jour ! Mais en lisant en diagonale il n'est pas pour le moins inintéressant !