Histoire : Strates du désir (histoire complète)

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Histoire ajoutée le 26/09/2018
Épisode ajouté le 26/09/2018
Mise-à-jour le 03/07/2021

Strates du désir (histoire complète)

J' ai toujours rêvé d' écrire une excitante histoire de chatouilles érotiques remplie de plumes glissant sur la peau de femmes charmantes qui imploreraient la pitié les yeux mouillés de rire, remplie d' hommes soumis au bon vouloir de femmes sadiques qui prendraient un malin plaisir à les chatouiller sans merci ou qui les soumettraient rien qu' en se déchaussant pour leur ordonner de lécher leur pied nu, et tant d' autres fantasmes...




*





Nous étions en pleine semaine, il devait être 22 heures.

Ma compagne, les yeux bandés, était attachée sur le lit avec du bondage tape, les poignets au coin, les chevilles liées ensemble au bas du lit. Agenouillé en face de ses plantes, je la chatouillais du bout des doigts, une main pour chaque pied. Elle riait énormément et me suppliait d' arrêter, mais n' avait pas encore prononcé le mot de passe. Comme elle, j' étais nu. Malgré une immense excitation j' effectuais ma tache de manière un peu distraite. Soudain, mon téléphone posé sur la table de nuit vibra en recevant un SMS. J' allai m' en saisir et m' assis sur le coté du lit. D' une main je consultai le SMS tandis que de l' autre je me mis à taquiner son ventre. Évidemment, pensant avoir un peu de répit, elle en fut copieusement surprise et me demanda de ne pas faire ça, sans effet, car je continuai en demeurant muet, et elle dit quelque chose comme quoi j' étais diabolique. Le message venait d' un collègue qui me demandait si je pouvais lui apporter un truc demain, je lui répondis que c' était d' accord, reposai le téléphone et me mis à califourchon sur ma femme pour la chatouiller sévèrement sur les flancs.

Un peu plus tard, je lui détachai les pieds, et offris ma langue entre ses cuisses. Ensuite, je la détachai complètement, elle se mis à quatre pattes et je la pris en levrette. Après quelques minutes, nous jouissions fort tous les deux.

J' étais assis sur le bord du lit, en train de m' essuyer la queue avec du sopalin lorsque mon téléphone vibra de nouveau, mon collègue me remerciait. J' informai ma femme de l' identité de mon interlocuteur, après avoir acquiescé, elle saisi son livre et me demanda si ça ne me dérangeait pas qu' elle lise un peu au lit. Non, ça ne me dérangeait pas. C' est vrai que d' ordinaire, après l' amour, je m' endors. Mais curieusement je n' avais pas sommeil, je lui dis que je ne me coucherais pas tout de suite. Je montai à l' étage, où je m' enfermai dans mon bureau.

Je n' allumai pas l' ordinateur mais pris un stylo et une feuille sur laquelle je commençai à écrire ceci :

J' ai toujours rêvé d' écrire une excitante histoire de chatouilles érotiques remplie de plumes glissant sur la peau de femmes puissantes qui imploreraient la pitié les yeux mouillé de rire, remplie d' hommes soumis au bon vouloir de femmes sadiques qui prendraient un malin plaisir à les chatouiller sans merci ou qui les soumettraient rien qu' en se déchaussant pour leur ordonner de lécher leur pied nu, et tant d' autres fantasmes. Ces hommes et ces femmes seraient torturer afin de leur soustraire une information, ou pour les rendre dociles, ou simplement pour s' amuser.

Une princesses au pieds soyeux tiendrait tête au supplice infligé par une reine maléfique en attendant le prince qui viendra la délivrer, ou bien se faire prisonnier lui-même. Une cambrioleuse espiègle, après s' être fait surprendre, se déclarerait prête à tout pour éviter la police. Un super-héros pris au piège, vaincu, attaché, les bottes du costume confisquées, réduit à supplier la méchante d' arrêter de lui chatouiller les pieds, n' aurait d' autre choix que de se soumettre à son adversaire.

J' arrivais au bout de la feuille, déjà l' épuisement me rattrapa, je décidai d' aller me coucher.




*





Je fus réveillé par des rires incontrôlés, c' était ceux de ma femme. J' ouvris les yeux et, à la seule lueur de la lampe de chevet, je pris conscience rapidement de l' étrangeté de la situation. J' étais allongé nu sur le lit, les bras attachés au dessus de la tête, les pieds attachés au bas du lit, dans une posture identique à celle de ma femme quelques temps plus tôt. Quand à elle, ma femme, elle se trouvait solidement ligotée sur notre table de massage, transformée pour l' occasion en table de torture. Une inconnue, entièrement vêtue de noir, se trouvait là, debout, qui tenait la cheville d' une main tandis que de l' autre elle frottait assez énergiquement le dessous du pied de ma pauvre copine avec ce qui semblait être une brosse à dent, en lui demandant si elle comptait bientôt tout lui avouer. Devant le refus, l' inconnue intensifia les chatouilles, provoquant des cris d' indignations et de supplications.

Je ne ressentais aucune peur. Pourtant j' aurais dû être effrayé, il y avait quand même une inconnue dans notre chambre et nous étions, ma femme et moi, totalement à sa merci. Mais voilà, tout cela avait l' apparence d' un songe, et cette femme inconnue, à n' en pas douter au vu de son habillement, était l' archétype même de la cambrioleuse. Le vice allait jusqu' à lui faire porter un masque noir sur les yeux. A cela s' ajoutait un bonnet noir, une tenue complètement noire, ainsi que, je m' en rendis compte en levant légèrement la tête, des escarpins noirs ! Ce détail me conforta dans l' impression de rêver qui m' envahissait.

L' inconnue remarqua que j' avais bougé, et vint à ma rencontre en souriant. En chemin, elle posa la brosse à dent pour l' échanger contre une magnifique plume. Elle avança son visage à quelques centimètres du mien, yeux dans les yeux, et lentement, interposa entre nos regards la plume qu' elle fit doucement tourner entre son pouce et son index. D' une voie calme et menaçante elle me dit de bien regarder cette plume parce que dans pas longtemps, elle allait la passer sur l' ensemble de mon corps, y compris sur mon torse, sous mes aisselles, sous mes pieds, et sous des parties encore plus intime. La seule chance que j' avais, non pas d' échapper au supplice, mais simplement de rendre moins cruel le traitement qui m' attendait quoi qu' il arrive, était de lui fournir le code de ma carte bancaire afin qu' elle aille au distributeur se servir avant de revenir me remercier à sa façon. Je ne savais que lui répondre, je la regardais, fasciné. Je me disais que cela n' étais pas vrai et pourtant ce visage, ces yeux, le souffle de sa voie, son parfum, tout était si réel. Devant mon silence elle se mis en devoir de détailler ce qu' elle comptait me faire subir, certainement dans le but d' amplifier mon excitation craintive, elle ne se priva d' ailleurs pas de vérifier en tendant le bras pour se saisir de mon sexe sans me quitter des yeux. Elle évoquait la possibilité de me faire jouir rien qu' en caressant mon sexe avec la plume, tout en le tenant bien droit entre ses deux pieds, lorsque soudain ma femme arriva par derrière et lui appliqua un chiffon sous le nez en la ceinturant.

- Alors ? Tu ne sais même pas faire des nœuds corrects ? Respire bien ton chloroforme, chérie, chacun son tour. Je vais t' apprendre à faire des nœuds, d' ailleurs il y a plein de choses que l' on va t' apprendre. Tu ne sais pas sur qui tu es tombée, ma chère.

La cambrioleuse me regarda en écarquillant les yeux de panique, elle se savait prise au piège et n' osait imaginer ce qui l' attendait. Je lui répondis par un sourire narquois, d' un air que je voulais le plus sadique possible. Mais les paroles de ma femme devinrent confuses, je devais être trop près du chiffon de chloroforme, ou bien une goutte était tombée, toujours est-il que j' étais en train de sombrer dans l' endormissement.




*





Je me réveillai au milieu d' une clairière en fleur. Devant moi, à quelques centaines de mètres, dans la lumière magique du couchant, un immense et majestueux château s' élevait. Rien à voir avec les châteaux connus de la renaissance ou du moyen-âge, ou même avec ceux, imaginaires, des contes de fée, bien qu' il s' en rapprochait un peu. C' était indescriptible. Des courbes et des arrondis constituaient principalement sa forme, gigantesque, et on distinguait sur ses parties hautes, dont certaines semblaient défier la loi de la gravité, comme des jardins à la végétation luxuriante. Cela ne faisait plus aucun doute, je rêvais. Il ne me restait plus qu' une chose à faire, m' approcher du château pour y entrer.

La porte faisait au moins dix mètres de haut, elle s' ouvrit toute seule. De chaque coté, en guise de garde, deux femmes se tenaient fièrement bien droite, armée d' une lance, dans un uniforme en latex rouge qui leur moulait tout le corps exception faite de deux trous sur la poitrine découvrant leurs seins nues. Il était inutile que j' essaie d' engager la conversation car bien qu' elles ne soient nullement attachées outre mesure, elles portaient un bâillon-boule, assortie à leur tenue. Les dimensions de la salle dans laquelle je pénétrai m' impressionnèrent, on ne pouvait même pas distinguer les murs ni le plafond. Plus loin devant, je pouvais apercevoir ce qui devait être le trône, avec quelqu' un dessus. Je marchai dans sa direction. Tout le long, de chaque coté, à perte de vue, se trouvaient des personnes prisonnières. Certaines retenus avec des chaînes dans une position agenouillée, d' autres avec des cordes suspendus façon shibari, mais la plupart étaient attachées sur du mobilier conçu pour restreindre. Je voyais beaucoup de carcans, de ceux qui maintenaient le supplicié en position debout avec sa tête et ses poignets pris, les pieds étant attachés au sol ; et de ceux qui retenaient prisonnier ses mains et ses pieds grâce à quatre trous. Il y avait des piloris de contrainte qui obligeait la femme, ou l' homme car il y avait des deux, à se tenir comme un chien, à quatre pattes, ou bien les mains attaché dans le dos mais toujours avec le cul bien relevé. Je vis une fille, attachée sur une croix, qui semblait prendre du plaisir et je remarquai qu' un gode venait vibrer en elle. Il y avait fort à parier que toutes ces captives subissaient un sort identique. Certains hommes étaient godés aussi et leur sexe n' était pas épargné par d' ingénieux systèmes qui vibraient et les masturbaient. Toutes ces personnes étaient bâillonnées de diverses manières, toutes plus perverses les unes que les autres. Plus je m' avançais, plus je m' émerveillais de la variété des moyens disponibles pour assujettir quelqu' un, tout en m' effrayant du nombre de personnes soumises dans cette salle, chacune dans leur supplice. Je me rendis compte que cela rajoutait à leur humiliation, comme si être attaché et torturé ne suffisait pas, il fallait qu' il le soit au milieu des autres ! Leurs gémissements, leur râles de plaisir, leurs supplications étouffées se mêlaient et se répondaient pour former un environnement sonore dont l' acoustique de cette immense salle amplifiait l' écho. Au milieu de cette musique démoniaque et enchanteresse, j' arrivai enfin devant le trône.

A la vue de son apparence, il ne faisait aucun doute que cette femme superbe au visage sévère était une reine maléfique. Elle se présenta d' ailleurs ainsi, comme la nouvelle reine du royaume, ensuite elle désigna un homme couronné qui était solidement positionné dans un carcan, juste à droite du trône. Une esclave enchaînée par des fers aux pieds et aux mains lui passait lentement une grande plume touffue sous ses pieds. Il riait et suppliait. Et voici l' ancien roi dit-elle, puis elle tendit la main vers la gauche du trône pour me montrer, selon ses mots, la reine déchue. Cette dernière affichait une expression ou se mêlait la colère et l' indignation, elle était également soumise au carcan, mais pas chatouillée. La démoniaque reine fit remarquer que cela n' était pas nécessaire, le simple fait que quiconque puisse admirer sa plante de pied suffisait à sa honte, elle la mettait au supplice seulement le soir, en privé. Enfin, elle me demanda qui j' étais et ce que je faisais ici. La seule chose qui me parut sensé fut de répondre en demandant où était la princesse. La reine noire éclata de rire, tendit son sceptre dans ma direction et me jeta un sort. En un éclair, je perdis connaissance.




*





On me secouait...on me demandait de me réveiller en m' appelant Monsieur. J' émergeais doucement pour me rendre compte que j' avais été assoupis sur une chaise dans ce qui ressemblait à une salle d' attente administrative, une toute petite pièce sobre, blanche et moderne avec quelques chaises et dans l' angle un bureau où devait travailler la secrétaire qui était en train de me réveiller en me disant que c' est bon, c' est mon tour. Elle m' indiquait une porte en précisant que Madame la Présidente était prête à me recevoir.

J' allais me lever, quand soudain une femme élégante fit irruption dans la pièce en exigeant d' être reçue immédiatement par la Présidente, qu' elle qualifia de sale garce qui allait voir ce qu' elle allait voir. Elle portait un tailleur chic et des escarpins noirs d' une grande beauté avec des diamants sur le coté. La pauvre secrétaire faisait de son mieux pour contenir cette femme arrogante et luxueuse mais elle n' en menait pas large et quand la furie, sûrement une personne très importante et influente, la somma d' ôter immédiatement ses chaussures, puisque c' était comme ça qu' elle le prenait, la secrétaire apeurée devint tout à fait coopérative pour éviter de se déchausser et accepta avec une dévotion exagérée de laisser passer sa trop puissante adversaire, qui juste avant d' entrer promis de faire passer à la Présidente un sale quart d' heure. La secrétaire fila s' asseoir à son bureau quand soudain elle repensa à moi, elle s' excusa d' un air gêné en me demandant si je pouvais patienter encore un peu, ce qui ne me dérangeait pas le moins du monde. Le silence se fit dans la petite salle. Je me mis à imaginer une scène dans ma tête. Dans mon esprit j' allais voir la secrétaire pour la prier de poser ses pieds nus sur le bureau en guise d' excuse pour m' avoir fait perdre mon tour. Mais bientôt une sonnerie se fit entendre, elle appuya sur un bouton et une voie calme, puissante et strict lui ordonna de faire entrer son rendez-vous. Je compris qu' il s' agissait de moi, je me levai pour atteindre la porte. Je passai devant la secrétaire, et nous nous quittâmes en échangeant un sourire poli mais sincèrement amical.

L' intérieur était luxueux mais pas moderne, décoré avec des meubles d' époque restaurés, une grande bibliothèque avec de beaux livres épais, des dorures, des reliefs. La Présidente, de derrière son bureau qui me faisait face, au bout de la pièce, en train d' écrire, me pria de m' installer si je voulais, elle en avait pour une seconde. J' envisageais d' aller m' asseoir sur la chaise juste en face du bureau, mais un pan de mur sur la gauche attira mon attention. Je m' avançai pour voir. C' est bien ce que je pensais. A hauteur de visage, quatre paires de pieds alignées sortaient du mur, prisonniers. Il y avait encore trois trous vides à la suite. Ils gigotèrent un peu les doigts de pieds lorsque j' approchai. En dessous de chaque paire de pied, un petit écriteau avec la photo du propriétaire et son statut professionnel, c' était tous des personnages importants, avec des mandats politiques et des fonctions haut placées dans les plus grandes entreprises internationales, des députés, directeurs, PDG,...il y avait deux hommes et deux femmes. Oh, vous pouvez les chatouiller, me dit la Présidente, ce sont mes concurrents. Une paire de plante de pied féminine était particulièrement à mon goût. Je remarquai une petite ficelle au dessus, destinée à lier les gros doigts de pied ensemble, il y avait aussi un petit panier en dessous contenant des plumes et d' autres accessoires de torture. Je passai l' index, de haut en bas, tout le long d' un de ses pieds, elle tressailli. Je me détournai, non sans jeter un œil au trou vide juste à coté. Je n' aurai pas aimer m' y trouver. Tiens, d' ailleurs je me demandai où était passé l' excitée de tout à l' heure ? J' allai m' asseoir au bureau où une autre surprise m' attendait. Ce coté du bureau en face de moi n' arrivait pas jusqu' au sol, mais à peu près au trois quart, et de ma chaise je pouvais clairement distingué les deux plantes de pieds plissées de quelqu' un qui se trouvait à genoux sous le bureau. Juste à coté de ces pieds dont un portait une bague d' orteil, se trouvait en vrac deux escarpins noirs incrusté de diamants. J' avais retrouvé celle qui m' avait doublé, et apparemment l' entrevue ne s' était pas vraiment passé comme elle l' aurait souhaité.

La Présidente me tendit une feuille à signer. Elle était blanche. Je signais. Elle s' en trouva ravi, et voulu fêter ce contrat. Elle prit la bouteille d' alcool sur son bureau, servit deux verres, et nous trinquâmes yeux dans les yeux, en souriant. Elle se trémoussa un peu pour se mettre bien sur sa chaise. Je sentis ma tête me tourner, je regardai mon verre d' alcool, qui du reste avait un goût bizarre. La dernière chose que je vis, un peu flou, avant de perdre connaissance, fut la Présidente, bien calé dans son fauteuil de cuir, renversant la tête en arrière, les yeux mi-clos, en train de ronronner de plaisir.




*





Je rêvais que je me trouvais sous un bureau, mes deux pieds attachés sur le rebord face à la personne assise sur le fauteuil, les jambes légèrement écartée pour laisser étendre ses jambes à elle, dont les pieds venaient reposer sur mon torse, à quelques centimètres de mon visage. J' étais chatouillé ! Je sentais ses ongles parcourir la plante de mes pieds ! A sa façon sadique et consciencieuse de procéder aux diaboliques caresses je compris qu' elle y prenait beaucoup de plaisir. Solidement attaché, je ne pouvais faire que deux choses, subir des chatouilles insupportables et contempler le dessous des pieds de ma tortionnaire. Mais déjà je n' étais plus qu' à moitié dans le rêve, j' étais en train de me réveiller, je pris conscience que je bandais, puis que j' étais nu sur un lit, et enfin j' ouvris un peu les yeux pour voir que j' étais dans ma chambre, la lampe de chevet était allumée.

Ma femme était là, assise au bord du lit, penchée sur moi.

- Alors, bien dormi ? Me demanda-t-elle.

- Et bien, je ne sais pas...répondis-je, un peu vaseux. J' ai dormi longtemps ?

- Ça va, tu avais l' air de faire de beaux rêves. Tiens, j' ai une surprise pour toi ! Je lui ai laissé ses chaussures, je sais que tu adoreras lui enlever toi-même.

Avec enthousiasme, elle s' écarta pour laisser paraître la cambrioleuse attachée sur notre banc de massage.

- Elle n' est pas méchante, elle dit même qu' elle n' en voulait pas vraiment à notre argent et qu' elle agit par passion, sous l' impulsion de son fétichisme, elle prétend adorer les chatouilles figure-toi.

- Et bien j' espère qu' elle aime autant donner que recevoir !

- Elle est extrêmement sensible, malheureusement pour elle. Vas-y, tu peux jouer avec, je me suis déjà bien amusée pendant que tu dormais, elle est à nous jusqu' à demain, en échange j' ai promis de ne pas prévenir la gendarmerie, je trouve que c' est un bon marché.

La cambrioleuse n' avait pas l' air de cette avis, son regard était encore fier mais ses yeux rougis d' avoir autant ri sous les doigts de ma femme trahissaient déjà une certaine appréhension et un regret d' avoir conclu un tel pacte.

Je ne fus pas déçu en découvrant ses pieds ! Assis sur une chaise je les lui chatouillais sans pitié pendant que ma femme me suçait. Nous nous sommes servis d' elle pendant des heures, la chatouillant sans relâche. Nous nous amusions à la taquiner, à découvrir ses zones sensibles, nous l' attachions dans diverses positions, aucune partie de son corps ne fut épargnée. Malgré son supplice, elle était excitée, nous prenions un malin plaisir à la conduire au bord de la jouissance puis à ruiner son orgasme en stoppant de la stimuler et en reprenant les chatouilles d' un coup. Quand nous nous fûmes rassasiés, nous décidâmes d' aller nous coucher, non sans lui faire subir une dernière humiliation. Et c' est ainsi qu' elle se retrouva au bas du lit, les mains attachées dans le dos, à devoir nous lécher les pieds tandis que nous faisions l' amour dans la position du missionnaire ma femme et moi. Une fois notre affaire entendue, elle nous supplia de la laisser jouir. Elle n' en pouvait plus. De bonne grâce, on s' y est mis à deux, avec ma femme, pour s' occuper d' elle dans les règles de l' art. Une fois qu' elle eut son compte, nous partîmes tous les trois nous coucher sous les draps, elle au milieu de nous.




*





La lumière matinale filtrait au travers les lames du volet pour venir rayer le lit. J' attrapai mon téléphone pour regarder l' heure. J' avais encore du temps avant de partir au charbon. Une feuille était posée près de la lampe de chevet, c' était un petit mot de ma femme qui disait ceci : Quand je suis partie, tu dormais si bien que je n' ai pas oser te réveiller. C' était chouette hier soir. Je t' aime.

Hier soir ? Oui, c' est vrai ! Nous avons fait l' amour.

Je me levai, pris une douche, un café, et montai à l' étage. Arrivé dans mon bureau j' allumai l' ordinateur, dans la barre de recherche google je tapai tickling fr puis en cliquant sur le premier lien j' arrivai sur le forum ticklingfr.com où je vais parfois traîner. Tiens ! Chouette ! Quelqu' un a posté une nouvelle histoire ! Je bois une gorgée de café, j' ouvre le topic et je lis :

J' ai toujours rêvé d' écrire une excitante histoire de chatouilles érotiques remplie de plumes glissant sur la peau de femmes puissantes qui imploreraient la pitié les yeux mouillés de rire, remplie d' hommes soumis au bon vouloir de femmes sadiques qui prendraient un malin plaisir à les chatouiller sans merci ou qui les soumettraient rien qu' en se déchaussant pour leur ordonner de lécher leur pied nu, et tant d' autres fantasmes...

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