Histoire : Les pouvoirs cachés ( histoire complète )

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Histoire ajoutée le 11/08/2019
Épisode ajouté le 11/08/2019
Mise-à-jour le 03/07/2021

Les pouvoirs cachés ( histoire complète )

Camarades,



J' ai écrit une histoire que j' aimerais vous faire lire. Je la trouve trop longue pour être envoyé d' un coup ( ça peut décourager ), je vais la poster en plusieurs fois. Mais sachez qu' elle est terminée.

Elle contient des chatouilles, et pas qu' un peu ! Si vous n' aimez pas les chatouilles, vous passerez à coté. Plus précisément, c' est difficile d' être exhaustif mais je pense avoir ratissé large, vous devriez trouver au moins un truc que vous appréciez au détour d' une ligne. Et puis au pire, même si ce n' est pas le cas, il reste quand même un récit sympa à découvrir.

Vous vous apercevrez assez vite que cette histoire n' est pas sérieuse. Pas sérieuse du tout. Elle est plutôt amusante, et érotisante. En parlant de ça, je l' ai posté en section adulte pour la réservé aux seuls membres du forum, car même si elle contient deux-trois passages relevées, elle n' est pas sexuellement pornographique dans le sens conventionnel du terme.










Les pouvoirs cachés















Aux héros et aux héroïnes, morts d' avoir oublié qu' ils étaient invincibles.











1





Un double clic.



L' écran devient noir.



La vidéo commence.



Apparaît en gros plan sur l' image le visage mécontent d' une femme bâillonnée qui vocifère des propos inintelligibles, les yeux furibonds.



Soudain, un diabolique rire narquois retentit, suivi d' une voix féminine aiguë aux accents exagérés remplie d' exclamations surjouées.

– OH ! Mais regardez qui voilà ! Mais ouiii c' est elle ! N' est-ce pas notre chère Madame la maire ? Oh comme elle est respectable. Que dit-elle ? Comment ? Tu peux répéter, on comprend rien ?

La maire, de plus en plus mécontente qu' on se fiche d' elle, rageait dans son bâillon.

– Rholala. Décidément, on comprend que dalle. C' est pas grave, vous savez comment sont les politiques ? Ils racontent que des vilains bobards ! Des gros mythos ! Et le rire repartit de plus belle avant que le monologue ne reprenne. Bon, comme vous le voyez, notre charmante maire est ma pri-so-nnière, hé hé, alors voilà mes revendications. Non ! Avant je voudrais vous rassurez : ne craignez rien pour elle . Non, vraiment. Elle est mon invitée d' honneur, je la traiterai avec les tous privilèges dus à son rang. D' ailleurs c' est vrai qu' elle n' a pas l' air contente en ce moment, elle est toute en colère ! C' est mon devoir d' hôte que de la divertir. Que pourrions-nous bien faire pour la dérider ? Ha je sais !

Par un effet de montage, le visage ronchonnant de la maire bâillonnée laissa soudain la place à un nouveau plan. Tout à coup, une paire de plantes de pied nus nous fit face. Puissantes et plissées, les gros doigts de pied retenus ensemble par un nœud, totalement vulnérables.

– Vous les avez reconnus ? Non ? Mais vous ne les avez peut-être jamais vus avant ? Voici, Mesdames et Messieurs, devant vos yeux ébahis, en exclusivité mondiale, rien que pour vous, j' ai l' honneur de vous présentez...

...les pieds de Madame la maire ! Tada ! Et un rire débile s' envola de nouveau !

Ne sont-ils pas magnifique ? Regardez-les comme ils sont beaux. Et si nous leur rendions l' hommage qui leur est dû ?

Dans le champs de la caméra, juste devant les plantes de pieds, tenue entre deux doigts, une plume fit irruption. Puis elle se mit à chatouiller les pieds qui s' agitèrent mais, solidement attachés, ne pouvaient échapper à la torture. Après un court moment où l' on put contempler la plume parcourir l' innocente plante de pieds, des talons jusqu' aux orteils, on eut droit à nouveau au gros plan sur le visage de la maire qui avait singulièrement changé d' expression, puisque celle-ci, on le devinait sans peine, était en train de subir le supplice. La vidéo étant un montage, on ignorait depuis combien de temps les chatouilles duraient, mais au vu de son visage suppliant sous le bâillon et de ses yeux implorant, on pouvait deviner qu' elle subissait les caresses avec beaucoup d' applications.

– Et bien voilà, reprit sadiquement la voix, on dirait qu' elle s' amuse enfin ! Alors maintenant écoutez moi bien. Vous allez obéir à tout ce que je veux, je vous conseille de suivre mes revendications à la lettre si vous voulez que Madame la maire retourne à ses fonctions, fonctions ô combien sérieuses qui demandent un peu plus de concentration qu' elle n' en a actuellement !

Le rire excessif qui suivit s' interrompit d' un coup sec. Oh mais attendez...je me rend compte que...des revendications en fait...

...j' en ai pas !

Et le rire de s' élever encore plus fort, un rire maléfique par excellence, totalement dément et démoniaque.

La vidéo se termina par le logo bien connu de Satanic-woman, surgissant comme un coup de poing sur fond noir.



Du fauteuil derrière son bureau, le commissaire Pougnard, consterné, réfléchissait de toutes ses forces, c' est à dire non seulement autant que son cerveau le lui permettait, mais autant que son excitation lui en laissait la possibilité. Il luttait contre l' envie qui l' avait saisi en cours de visionnage de se payer un petit plaisir solitaire devant ce réjouissant spectacle. En tant que commissaire principale de la ville, il connaissait bien la maire et leur relation était cordiale, même si elle l' avait souvent embêté à lui mettre des bâtons administratifs dans les roues. Elle était respectée des citoyens et extrêmement compétente, quoique légèrement corrompue. Il fallait la délivrer ! Le problème c' est que lui-même était totalement incompétent quoique légèrement fainéant. Les miracles successifs par lequel il était arrivé au poste de commissaire tenait de l' inexpliqué. À qui pourrait-il faire appel ? Qui serait capable de lutter contre Satanic-woman ? Il y avait bien Méga-woman, mais depuis qu' elle s' était mise à un peu trop lever le coude, faut bien dire que ses réflexes, c' est plus ce que c' était. Elle se faisait constamment humilier par ses ennemies, on l' a même retrouvée un matin, sur la grand place de la ville, emprisonnée dans un carcan, les pieds nus, livrés à la vue de tous les passants. Quant à Giga-woman, depuis sa défaite contre pervers-man, on n' ose savoir ce qu' elle est devenue. On raconte qu' elle vit heureuse comme esclave sexuelle dans la base secrète de pervers-man, et ce de son plein gré tellement il l' a pervertie. Téra-woman, elle, fait en ce moment le bonheur de ses ennemies et la fortune de business-man qui, depuis qu' il l' a capturée, fait payer une forte somme d' argent à toutes les personnes désireuses de passer un peu de bon temps avec elle. Le commissaire s' était renseigné, on parlait d' un million de dollars pour deux heures à lui chatouiller les pieds ( c' était un peu cher pour un salaire de fonctionnaire ). Non, la seule capable de lutter c' était Exa-woman ! Une blonde magnifique et plantureuse avec un costume d' or et de feu. La plus puissante de toutes. En plus, Satanic-woman était son ennemie jurée. Mais on n' avait pas de nouvelle d' elle depuis plusieurs jours, personne ne savait où la trouver, ni ce qu' elle était devenue. Les super-héros, les super-héroïnes, et tous les flics de la ville enquêtaient sur le mystère de sa disparition inexpliquée.

En songeant à tout ça, le commissaire avait fermé la vidéo et s' apprêtait à ouvrir la deuxième vidéo reçue en même temps, intitulée « vidéo à ouvrir en deuxième, cadeau bonus »

La vidéo montra une femme avec un bâillon-boule, sur le même principe que la première vidéo sauf que le plan un peu plus large faisait voir les seins nus de la captive. Ses bras était retenu en arrière, les mains juste derrière la tête, dévoilant ainsi à la caméra ses aisselles vulnérables. Cette femme n' était autre qu' Exa-woman en personne ! Enfin, ce qu' il en restait. Les mains sur la tête comme si elle était punie, solidement ligotée, incapable de bouger d' un millimètre, elle subissait la plume sous ses aisselles, ses flancs, ses seins dénudés, au moins six plumes caressaient son corps offert. Incapable de faire le moindre geste, elle endurait le supplice des chatouilles devant la caméra. On devinait en la regardant que les caresses lui était intenables. De la salive coulait de son bâillon, ses yeux humides imploraient la pitié. C' est bon, ça suffit, dit soudain la voix de Satanic-woman. Soudain les plumes, sans doute tenues par quelques sbires hors champs de la caméra, s' arrêtèrent. On vit la main de la méchante geôlière ôter le bâillon de la bouche de sa captive. Allez vas-y, et regarde bien la caméra en face, lui ordonna-t-elle. Et Exa-woman, soumise, déclara qu' il fallait obéir à tout ce que demanderait son ennemie. Faites tout ce qu' elle exige, supplia-t-elle d' un air docile et apeuré, vous allez recevoir des consignes, il faut les exécuter sans discuter, et...

– Oui, oui, c' est bon, on a compris l' interrompit son impitoyable ennemie, allez reprenez les chatouilles !

– Non, non pas ça, implora Exa-woman complètement paniquée.

Mais les plumes se remirent immédiatement à la taquiner sans merci.

Tout à coup le joli visage de Satanic-woman parut à l' écran, devant sa prisonnière qu' on entendit partir dans un rire incontrôlé. Je vous offre cinq minutes de vidéo, je suis gentille hein ? Hi hi ! Tiens, je vais même m' occuper personnellement de ses pieds quelques instants, vous ne me verrez pas mais sachez que c' est moi ! Et son rire sadique couvrit celui de la suppliciée qu' on entendait essayer d' articuler non, non pas les pieds, pitié ! Elle sortit du cadre pour revenir immédiatement. Oh j' oubliais, restez jusqu' au bout, je vais quand même filmer un peu le dessous de ses pieds à la fin. Hi hi. Spécialement pour vous commissaire, dit Satanic-woman avec un clin d' œil malicieux et arrogant.

Cette fois, c' en était trop ! Quelle audace ! Le défier ainsi ! Il fallait faire quelque chose. Le commissaire appuya sur la touche de l' interphone pour appeler son assistante.

– Oui ?

– Qu' on ne me dérange pas, compris ? Je suis sur une affaire de la plus haute importance !

– Très bien commissaire.

Puis il ouvrit sa braguette.

Après tout, se félicita-t-il, j' ai bien travaillé aujourd'hui, j' ai quand même réussi à retrouver Exa-woman.



2





Le soleil matinal avait pénétré entre les lames des volets et baignait dans une lumière chaude et calme la chambre de celle qui pourrait bien devenir l' héroïne de cette belle histoire. Sonia dormait sur le ventre. Ses pieds nus dépassaient de la couette et quelques malicieux rayons de soleil venaient lui caresser la plante des pieds. Dans une heure, elle avait rendez-vous à la banque située à dix minutes de bus et dans laquelle, en ce moment même, deux employées en tailleur chic venait d' ouvrir le rideau de fer pour laisser entrer le soleil matinal qui venait cette fois faire briller leurs escarpins et satiner leurs bas. Décidément, le soleil matinal est un coquin.

Par la magie de notre monde qui fait se dérouler des événements en simultané, il se trouve qu' à l' instant même où Sonia ouvrait les yeux, une bande de bandit mené par le jeune et beau Libidineux-man et la sublime Cruelle-girl ouvrait la porte de la banque, et tandis que Sonia levait les bras pour s' étirer, les deux employées de banque levaient les bras en l' air sous la menace d' une arme.

– Restez là et occupez-vous d' elles, pendant que je vais voir madame la directrice dans son bureau, dit tranquillement Cruelle-girl.

Libidineux-man s' approcha tout près des deux employées apeurées qui avaient les bras bien en l' air et les regarda longuement une à une. Il choisit celle de gauche pour accomplir sa besogne : tout en la menaçant constamment avec son arme dans une main, il se mit à la taquiner doucement sous le bras de sa main libre.

– Ne baisse le bras sous aucun prétexte, lui ordonna-t-il, sinon boum et après je vois si ta copine résiste mieux.

Il intensifiait progressivement ses chatouillis sous le bras, tandis que la belle employée peinait à résister à l' envie de se soustraire au supplice. Les chatouilles devenaient intolérables, surtout qu' elle n' était même pas attachée, devoir ainsi se soumettre augmentait la sensation de torture, ses jambes s' agitaient, elle commençait à se tortiller sur elle-même. Libidineux-man la regardait d' un air satisfait, la pauvre n' osait pas parler mais ses yeux suppliait et tout son visage réclamait la pitié. Le spectacle de sa copine soumise aux chatouilles terrifiait la deuxième employée et la voir se dandiner ainsi était affligeant. Avec courage, elle demanda grâce au méchant. Pitié, dit-elle, je vous en prie, épargnez-nous !

– Tu n' aimes pas voir ta copine rigoler, lui demanda-t-il sans interrompre ses doigts sous l' aisselle de sa prisonnière qui se concentrait dans son rire, le supplice devenant insoutenable.

– Si mais pas comme ça, je vous en prie, c' est trop indécent.

– Ha Ha Ha et oui, car je suis Libidineux-man, triompha le terrifiant super-vilain ! Allez toi, la bavarde, ventre à terre, mains sur la tête, et on se dépêche !

Elle obéit. Immédiatement la bande de bandit, sur un signe de leur chef, se précipita sur elle pour lui lier les mains derrière la nuque, et les chevilles ensemble, pendant que l' affreux Libidineux-man changeait d' aisselle pour s' amuser.

Allez, toi aussi, la chatouilleuse, finit-il par ordonner, ventre à terre et les mains sur la tête !

La fille ne se le fit pas dire deux fois. Elle se coucha.

Sonia se leva. Inconsciente de ce qui se passait à la banque, la jeune fille, après avoir fait une toilette, rejoignit tante April qui petit-déjeunait dans la cuisine, et dont les pieds avaient abandonnés leurs mules d' intérieur, lesquelles gisaient sur le sol, pour reposer confortablement sur une chaise. Elle était installée en lisant le journal dont la une se consacrait entièrement à l' enlèvement du maire.

– Bonjour, tante April ! clama Sonia en l' embrassant tendrement sur le front. Quelles nouvelles du monde ce matin ?

En allant prendre son bol de chocololopop, Sonia ne put s' empêcher de jeter un coup d' œil appuyé sur les magnifiques pieds nus de tante April.

– Pas très réjouissante ma puce, notre maire à été kidnappée, répondit-elle en refermant le journal. Drôle d' époque que la notre où les pires crimes restent impunis. J' espère que le commissaire va la retrouver.

– Tante April...Pougnard est un cornichon.

– Allons allons ne parle pas ainsi, il fait ce qu' il peut.

– Pardon, je suis un peu tendue ce matin, excuse-moi, reconnut la gentille Sonia qui n' aimait pas disconvenir à sa tante et tenait plus que tout à se montrer digne d' elle car elles s'aimaient beaucoup toutes les deux. Cette femme n' était pas vraiment sa tante, elle l' avait trouvée tout bébé sur le pas de sa porte, elle l' avait recueillie et élevée seule. Elle n' était à l' époque qu' une jeune fille qui connaissait déjà bien les hommes et la vie, sa nature aimable ne doit pas faire oublier son caractère strict et noble de femme d' honneur, elle s' occupa de l' enfant que lui avait confié le ciel. Tante April était une femme d' une extrême grandeur d' âme, mais si Sonia faisaient preuve elle-même d' une bonté hors du commun ce n' est pas seulement pour avoir grandi auprès de sa tante. Toutes deux ignoraient la vérité de son incroyable naissance. Il s' agissait en fait d' une espèce d' erreur administrative ! En effet sa mère biologique était une gestatrice, plus communément appelée mère porteuse. Jusque là pas de problème. Le hic c' est que par on ne sait quelle maladresse de procédure, son père biologique était un donneur de sperme. Lorsqu' on s' aperçut, peu de temps après sa naissance, que l' enfant n' était destiné à personne, il était trop tard ! On entreprit alors de s' en débarrasser. Dans l' esprit des médecins ce n' était qu' un avortement tardif, le bébé n' avait de toutes façons aucune existante légale, mieux valait cacher la bourde, et l' hôpital disposait de toutes l' infrastructure nécessaire pour faire disparaître discrètement un petit tas d' organe qu' on appelle un bébé. Mais il n' était pas dit que le destin laisse partir cette enfant née d' un père donneur de sperme et d' une mère porteuse, née du don de soi, née de l' altruisme, née de la bonté, et il fallut qu' une sage-femme, prise d' un sentiment de piété, enleva la fillette et la déposa au hasard devant la première maison que lui inspira son cœur.

24 ans plus tard, Sonia, un bol de chocololopop à la main, s' assis sur une chaise.

– Asseyez-les sur une chaise !

En quelques minutes, suivant les instructions de Libidineux-man, les deux employées se retrouvèrent côte à côte ligotée derrière le comptoir avec les pieds posés sur celui-ci et toujours les mains retenues derrière la tête, attachées au dossier de la chaise. Le diabolique malfrat rangea son arme et se plaça derrière la captive avec laquelle il s' était déjà diverti tout à l' heure et se mit à la chatouiller sous les bras et les côtes sans autre forme de procès. Passèrent plus de deux minutes, qui semblaient des heures, sans que Libidineux-man ne s' arrête de la chatouiller, sa collègues la regardait en coin, complètement scandalisée et paniquée. Ne t' inquiète pas, dit le tortionnaire au bout d' un moment, ton tour viendra bientôt, toi aussi tu vas y passer. Cette menace terrorisa la pauvre employée.

– Non pas ça ! Mais pourquoi ? Qu' est-ce que vous voulez ?

– Je ne veux rien du tout ! s' amusa Libidineux-man, pendant que sa victime riait et se débattait en vain sous ses doigts. Je passe le temps, voilà tout. Cruelle-girl est en rendez-vous avec votre directrice, elle s' occupe de trouver le code secret du coffre, ne vous inquiétez pas.

– Ne t' inquiète pas ma puce, la banque nous accordera encore un prêt j' en suis certaine.

– Je l' espère, sinon je trouverais un travail, je pourrais peut-être...

– Pas question, l' interrompit tante April, tu dois te concentrer sur tes études, c' est le plus important. De toutes façons, on nous accordera le prêt.

– Oui, pourvu que la directrice soit dans de bonne disposition ce matin !

Et bien si être chatouillée sans merci par Cruelle-girl signifie être dans de bonne disposition, alors la directrice se trouvait en excellente disposition. Plus précisément, son bureau en acajou s' était transformé en table de torture, elle se trouvait attachée sur le dos, sur tout le long du bureau, les pieds liés à un bout et les mains à un autre, son chemisier relevé laissait voir son ventre que Cruelle-girl, qui avait prit place sur son fauteuil, chatouillait avec ses doigts et une plume sans ménagement. Dans la pièce d' à coté, son acolyte cessait enfin de tourmenter son otage pour venir de l' autre coté du guichet où, une à une, il retira les chaussures de ses deux prisonnières qui craignaient le pire en voyant ça. Il s' assit tranquillement devant celle qui était devenue son jouet favori et, en attrapant des deux mains son bas en nylon juste au dessus des orteils, le déchira sèchement puis le fit glisser jusqu' au talon, dévoilant le dessous de pied de l' employée qui n' avait même pas encore reprit son souffle. Avant même qu' elle ne proteste, il avait fait de même avec l' autre pied. Il attaqua directement une main pour chaque plante. Elle qui était si chatouilleuse partit subitement dans un rire incontrôlé, en se demandant en elle-même pourquoi elle avait été choisie ! Pourquoi pas sa collègue ? Pourquoi encore elle ? C' était trop horrible. A coté, sa collègue se faisait la même observation et se trouvait soulagé d' être épargnée ! Mais pour combien de temps encore ? C' est bientôt ton tour, lui dit sournoisement Libidineux-man, tu devrais te préparer.

– Tu devrais te préparer, dit tante April, tu vas être en retard, tu ne veux vraiment pas que j' aille avec toi ?

– Non, rassure-toi je me débrouillerai très bien. Tu fais tellement pour moi, tu as toujours fait tellement !

– Voyons, Sonia...

– Tu n' as jamais regretter de m' avoir accueillie ?

– Tu dis des bêtises ma puce ! Et tu le sais. Écoute-moi, tu dois croire en toi. Je sais que tu te demandes souvent d' où tu viens, qui tu es. Mais ce n' est pas dans le passé que tu trouveras la réponse, c' est ici et maintenant, là, en toi. Tu es Sonia, et je suis persuadée que tu es quelqu' un d' exceptionnelle, tu as un grand pouvoir en toi qui ne demande qu' à s' éveiller.

– Oui, dit simplement Sonia peu convaincu, tu as sûrement raison.

– Vois le monde, il est plein de crime, ajouta April en désignant le journal. Partout des gens ont fait le mauvais choix. Toi aussi un jour tu seras confrontée à de lourdes décisions. Tu devras faire un choix. Et je suis certaine que tu feras le bon choix.

– Merci ma tante, ça me fait du bien, dit sincèrement la jeune fille, allez, pour l' instant je dois aller à la salle de bain, je n' ai pas le choix, sourit Sonia.

– Je te laisse le choix, sourit Libidineux-man en regardant son otage pour l' instant épargnée, tu vois je m' éclate drôlement bien avec ta copine. Je l' ai chatouillée partout, elle est déjà à l' agonie, regarde son visage haletant et rouge, se moqua l' odieux vilain en rigolant, ça va commencer à devenir terrible pour elle, surtout avec ce que je vous réserve maintenant...

Il eut un petit sourire libidineux puis reprit.

J' aimerais bien continuer avec elle, ça m' ennuie un peu de recommencer tout de zéro avec toi, tu comprends ? Ceci dit, il ne faut pas non plus tomber dans la routine n' est-ce pas ?Alors je te laisse choisir, soi je continue avec elle, soi...tu prends sa place, et je te chatouille ta petite plante de pied sans merci, et il reste encore beaucoup, beaucoup de temps avant que nous partions.

Les deux collègues se regardèrent, toutes deux aussi paniquées qu' implorantes. Devant autant d' ignominie, la pauvre fille hésitait, la réponse ne venait pas, et sa collègue, étonnée par ce silence n' osait y croire, ses yeux un peu humides d' avoir tant ri se firent de plus en plus implorant vers le regard de son amie qui lui, était de plus en plus gêné et avait tendance à se détourner. Mais il fallait le faire, elle devait l' aider, c' était son tour mais mon dieu, les chatouilles ! Non, elle ne pouvait quand même pas se défausser, ça serait condamner son amie au supplice, dont d' ailleurs elle assisterait, impuissante. Remarque, elle ne lui en voudrait peut-être pas ? Que ferait-elle à sa place, hein ? Ils finiront par s' en aller ces bandits, son amie avait déjà bien dégusté, qu' elle continue, il faut penser à soi d' abords. Non, l' honneur est en jeu. L' honneur vaut bien quelques chatouilles. Mais elle était si chatouilleuse, elle perdrait tout honneur en subissant le supplice. Il faut être forte. Quand elle repensait au spectacle de sa collègue soumise aux chatouilles, mon dieu !

– Claire !

Et ce simple prénom résonnait comme une supplique, il semblait dire Claire je t' en prie tu ne peux pas me faire ça !

– Alors ? Claire...c' est ça ? Quel joli prénom ! Ta décision, Claire ? Mais j' ai peut-être quelque chose qui va t' aider à trouver la réponse.

Il sortit de sa poche un objet qu' il brandit devant les deux filles dont les yeux s' écarquillèrent de terreur lorsqu' il appuya sur le bouton pour la faire fonctionner. C' était une brosse à dent électrique.

Je vais vous donner un aperçu de son effet, déclara Libidineux-man en allant se placer derrière les filles. Il saisit la main de Claire et fit fonctionner la brosse sur sa paume quelques secondes, puis ce fut au tour de sa collègue de subir l' échantillon. Les deux filles eurent la même réaction de se gratter la paume après le passage de l' instrument de torture, tellement le picotement persistait après coup. Il n' y a pas de doute, c' était affreux. Elles étaient paniquée. La sensation provoquer sur la paume de la main était terrifiante.

– Alors vous imaginez sous la plante des pieds ? questionna le sadique Libidineux-man. Est-ce que tu imagines Claire, la même chose sous tes pieds pendant de longues minutes ?

La pauvre n' en pouvait plus, elle marmonna quelque chose comme non, oh non pas ça en secouant la tête, puis regarda son amie en bredouillant.

– Angélique, je...pardonne moi...je suis désolée...je...

– Ha Ha, on dirait bien que c' est une réponse ! triompha le vilain.

– Oh non, c' est pas vrai, non je vous en supplie !

– Et si ! Désolé ma belle, dit-il en prenant le pied de la malchanceuse dans sa main gauche, on dirait que le sort est contre toi. Il alluma la brosse à dent électrique qu' il approcha très lentement de la plante de pied immobilisée de sa prisonnière réduite à remuer les orteils en suppliant corps et âmes.

La brosse à dent électrique se mit à faire des allers-retours dans la bouche de Sonia qui venait de finir sa douche. Sentir l' eau chaude couler sur sa peau l' avait décontractée. Avec la serviette nouée autour de la taille, elle fonça dans sa chambre pour enfiler un chemisier bleu et une jupe rouge par dessus des sous-vêtements blancs ainsi que des collants légèrement transparents qu' elle protégea de socquettes blanches avant de mettre ses bottines 8 trous Doc Martens.

Tante April était en train de glisser ses pieds dans ses mules pour se lever lorsque Sonia arriva.

– Je suis prête ! Je vais directement à l' université en sortant de la banque, ne m' attend pas avant vingt heures, je t' appelle pour te tenir au courant.

– D' accord. Je serai à la maison une bonne partie de la journée, je dois finir l' article que m' a commandé art-moderne-magazine.

Tante April tenait autrefois une galerie d' art qui malheureusement dut mettre la clé sous la porte après avoir, il faut bien le dire, été victime de nombreux cambriolages. Son expertise était reconnue dans la profession. En outre, elle peignait personnellement à l' occasion.

– Quand vas-tu terminer ce merveilleux tableau, celui avec les anges aux ailes dont les plumes sont si belles ?

– Je ne sais pas ma puce. Tu sais que j' aimerais remonter une galerie, et ça demande beaucoup de travaille au préalable pour constituer un projet solide capable d' être financé.

– Tu manies le pinceau avec tant d' agilité !

– Merci ma chérie, à ce soir !

Elles s' embrassèrent.

– C' est l' heure d' aller affronter la banque ! décréta fièrement Sonia en s' en allant.

Tante April la retint au moment où elle ouvrait la porte.

– Hey Sonia, surtout ne t' inquiète pas, sois naturelle. Autant que je m' en souvienne, la directrice est une femme aimable, elle est rigoureuse mais c' est quelqu' un de souriant, je suis sûre que tu lui plairas.

– Oui ! Tu me connais, je vais essayer de décontracter l' atmosphère ! Mais ce genre de rendez-vous est souvent ennuyeux. Je ne suis pas certaine de beaucoup rigoler.

Ils aiment : Karen TICKLED