Histoire : Jessie.

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Histoire


Histoire ajoutée le 06/02/2012
Épisode ajouté le 06/02/2012
Mise-à-jour le 03/07/2021

Jessie.

Introduction

Jessie était une jeune fille de 16 ans. Elle avait de longs cheveux blonds lisses, et des yeux bleus. Depuis un drame qu’elle a connu à ses 14 ans, elle s’est refermée sur elle-même, elle ne porte plus que du noir, ne parle à personne. Ce drame, c’est la mort de ses parents dans un accident. Elle a tenté de se suicider en apprenant la nouvelle, et bien que les entailles qu’elle s’est faites aux poignets avec son cutter soient refermées depuis bien longtemps, elle porte toujours un bandage à cet emplacement. Bien que mignonne, elle n’a pas de petit ami. Les filles la disent bizarre, et les garçons lui font souvent des avances, qu’elle refuse à chaque fois. Jessie est donc seule, seule avec son malheur. Mais l’arrivée d’un garçon changea tout à sa vie.


Chapitre 1

Cela arriva un jour de printemps. Il faisait beau, toutes les filles portaient de jolies robes légères et des jupes colorées. Jessie, elle, portait un débardeur, une jupe, et des ballerines, le tout évidemment noir. Aucun bijou, excepté le médaillon qu’elle portait toujours autour de son cou. Elle l’ouvrit, et embrassa la photo miniature de ses parents se trouvant à l’intérieur.

La sonnerie retentit, elle se rangea devant la salle de cours. Elle s’assit seule à sa table, posa doucement ses affaires, puis attendit. La prof annonça l’arrivée d’un nouvel élève, le fit entrer. Son apparition provoqua des exclamations dans la partie féminine de la classe, sauf chez Jessie, qui le regardait calmement. Grand, les traits fins, des yeux verts et des cheveux bruns, habillé d’un jean et d’un débardeur noir. Au cou, une simple chaîne argentée.

- Je m’appelle Mathieu, dit-il. Ravi de vous rencontrer.

- Eh bien, Mathieu, il y a des places libres dans la classe, tu peux choisir, dit la prof.

Le jeune homme parcourut la salle des yeux. Son regard passa sur Léa, la bimbo de la classe, qui, avec ses copines assises derrière, lui faisait signe de venir de manière plutôt aguicheuse, puis sur Lucie, l’intello de la classe, et s’arrêta sur Jessie. Il lui sourit, prit son sac, et s’assit à côté d’elle.

- Salut. Tu t’appelles comment ?

- Euh…salut. Moi c’est Jessie. Je pensais que tu choisirais Léa.

- Léa ?

Jessie désigna de la tête la fille en question, qui la regardait d’un air jaloux.

-Ah, elle ? T’es folle ! Elle a plutôt le genre couche-toi-là, si tu vois ce que je veux dire…

- C’est pas faux…

-Dis moi, ça te dirait qu’on mange ensemble ce midi ? Je connais un petit resto rapide sympa pas loin.

-Oh, c’est sympa, mais j’ai oublié mon porte monnaie, demain peut être ?

-T’inquiète, je t’invite.

-Merci beaucoup. Tu as un portable ?

-Oui, bien sur. Voilà le numéro, dit-il en lui passant un morceau de papier.

Jessie l’entra discrètement dans son répertoire, sans être vue par la prof, et donna le sien à Mathieu.

-Parfait ! Ce midi, on se retrouve devant l’entré ok ? Midi 30, ça te va ?

-Ca me va. On fait comme ça.

Le cours terminé, Jessie s’empressa de sortir. Elle ne remarqua pas Adam, un grand garçon d’1m85, cheveux bruns et yeux noisette, qui la suivait. Elle posa ses affaires dans son casier, puis s’apprêta à partir, quand Adam la coinça contre le mur du couloir à présent désert.


-Hééé ! Qu’est-ce que tu veux Adam ?

-Mais rien de mal, juste discuter un peu !

-Tu m’excuseras, mais j’ai rendez-vous là.

-Avec le nouveau ? Reste avec moi, je peux te rendre bien plus heureuse tu sais…

En disant cela, il avait plaqué la jeune fille au mur, lui tenant les mains, et se collant à elle. Jessie voulut se débattre, mais Adam la tenait fermement. Son visage s’approchait dangereusement de celui de la lycéenne, puis il l’embrassa. Elle sursauta, poussa des gémissements étouffés par la bouche d’Adam. De grosses larmes perlaient au coin de ses yeux. Enfin, le garçon arrêta.

-Mais t’es complètement con !,hurla-t-elle, D’où tu te permets ça ?

-Ne t’énerve pas comme ça, Jessie, je t’aime, enfin !

-Te fous pas de moi !, dit-elle en pleurs, puis elle lui assena une énorme claque avant de s’enfuir.

Le lycéen se massa doucement la joue, puis prit son portable, composa un numéro et dit, sans une once de colère dans la voix :

-Allô ? Ouais, c’est Adam. Rassemble la bande, et vous m’aidez à attraper Jessie ! Je l’ai embrassée, mais elle est partie. C’est bon ? Ok. A plus.

Il raccrocha.

Jessie, cachée derrière l’escalier, avait tout entendu. Elle monta rapidement mais discrètement à l’étage. Elle courut à perdre haleine dans le dédale des couloirs du lycée. Au bout d’un d’entre eux, elle aperçut un des garçons de la bande d’Adam, Jake, 16 ans, grand brun aux yeux verts. Elle bifurqua dans le couloir de droite, trébucha dans sa course, perdant une de ses ballerines. Elle se releva, l’épaule douloureuse, remit sa chaussure et recommença à courir.

Elle arriva dans l’aile ouest du lycée, se retrouvant à un croisement de couloirs. Elle emprunta le premier, tomba sur Kévin, grand garçon aux cheveux brun-noirs ; elle voulut faire demi tour, se cogna contre Jake ; quant au troisième couloir, elle vit qu’il était barré par Mickael, taille moyenne, cheveux bruns clair, et le dernier par Adam lui-même, qui la saisit dans ses bras. La jeune fille se débattit furieusement, mais le garçon la tenait fermement.

-On va chez moi ? proposa-t-il. On n’a pas cours cet aprèm, c’est parfait.

-Ca nous va.

-Lâche-moi ! cria Jessie, qui ne parvenait qu’à se tortiller malgré les efforts surhumains qu’elle faisait pour se dégager des bras qui la retenaient prisonnière. Adam lui plaqua la main sur la bouche, et ils sortirent du lycée, par derrière, pour rejoindre sa voiture.

Adam attacha Jessie sur la banquette arrière de sa Porsche, entre Mickael et Kévin. Jake, lui, s’assit sur le siège passager. La voiture démarra avec un rugissement de moteur, et partit à toute vitesse vers la maison du riche garçon. Il était très indépendant et avait une maison à lui, grande et confortable, assez isolée, dans une rue très calme, achetée par son père milliardaire qui vivait à New-York avec sa femme. Il gara la voiture, et Les occupants en descendirent.

Cette fois, c’est Jake qui se chargea de la jeune fille, la soulevant comme si elle ne pesait rien. Ils pénétrèrent dans la maison, montèrent dans la chambre du garçon, et Jake lâche Jessie sur le lit, l’accompagnant dans sa chute. Les garçons entreprirent de l’attacher aux deux extrémités du lit. Il était 12h45. Jessie pensa à Mathieu, se disant « aide-moi… ». Quand tout à coup, comme pour répondre à l’appel à l’aide je la jeune fille, son portable
sonna. Un appel de Mathieu.

-Allô ? Non c’est pas Jessie, c’est Adam. Non, elle viendra pas, elle est chez moi.

-Mathieu !!!,hurla la captive, Aide-moi ! Je suis chez Adam ! Viens m’aid…mmmh !!

Jake lui avait plaqué la main sur la bouche, et Adam raccrocha tout de suite. Il se tourna vers elle, s’assit sur le lit, lui caressa la joue en susurrant :

-Enfin, Jessie, pourquoi tu veux partir ? On t’aime, nous, tu sais, mais tu ne veux jamais nous parler. Reste un peu pour une fois ! Tiens ?
Adam venait de remarquer son médaillon. Il lui détacha du cou et l’ouvrit. Il vit la photo.

-Ce sont tes parents ?

-Ne touche pas à ça ! , hurla-t-elle, en pleurs.

-Calme-toi, enfin, je ne vais pas te le casser.

Et disant cela, il posa l’objet sur la table de chevet. Il se mit à califourchon sur le ventre de la jeune fille.

-C’est à cause de ça que tu es toujours triste ?

Elle ne répondit pas. Il lui essuya ses larmes.

-Pourquoi vous avez fait ça? Vous me voulez quoi? Qu'est-ce que tu veux me faire?

Adam ne répondit pas. Il n'en eut pas besoin.Il posa ses mains sur ses côtes et agita ses doigts, doucement d’abord. Elle se raidit.

-Ha ! qu’est-ce que tu fous ! arrête !

Elle tenta de résister, de se soustraire aux doigts d’Adam, le poids de ce dernier l’empêchait de bouger. Elle opposa une belle résistance, mais le garçon remonta aux aisselles. Elle gémit, se mordant la lèvre. Puis elle finit par lâcher un léger rire, qui s’intensifiait au fur et a mesure que le temps

passait. Adam sourit, et lui dit tendrement :

-Voici enfin le doux rire que j’ai attendu pendant deux ans.

A suivre…

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