Histoire : Chloé

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Histoire


Histoire ajoutée le 03/03/2012
Épisode ajouté le 03/03/2012
Mise-à-jour le 03/07/2021

Chloé

Bonjour à tous, voilà un certain temps que je n'ai pas pu écrire d'histoires du moins sur ce forum(4 ans pour être précis…), et j'espère bien que celle-ci vous plaira.
J'ai mis cette histoire dans les fictives, toutefois elle emprunte de nombreux éléments à des évènements réels.
Sur ce, bonne lecture !

Je n'étais qu'en troisième lorsque je vis Chloé pour la première fois.Elle était déjà une sorte de légende, une de ses filles intouchables, un Soleil qu'aucun garçon n'ose tenter d'approcher de peur de se brûler les ailes. Pourtant, personne ne savait qui elle était auparavant. Mais elle était de celles auxquelles il suffit d'un été pour devenir femme.
C'est d'un mouvement distrait de la tête que mon meilleur ami me la désigna. La stupeur que sa beauté provoqua en moi me figea quelques secondes. De longs cheveux châtains clair auxquels le soleil donnait des reflets roux encadraient son visage. Sa peau mate se mariait parfaitement avec ses yeux rieurs. Ses joues légèrement roses lui donnent un air innocent qui pourrait faire pardonner le pire des méfaits.
Je préfère toutefois vous prévenir immédiatement, je ne tombai pas amoureux d'elle au premier regard, ni même plus tard. Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir vu tant d'amis échouer devant elle ou la sensation qu'elle m'est inaccessible mais les sentiments les plus tendres que j'aie pu avoir pour elle se bornèrent à une affection presque fraternelle. La seule fois où nous nous embrassâmes, nos sens étaient bien trop engourdis par l'ivresse pour que nous puissions y attacher une quelconque importance.

Je ne devins ami avec Chloé qu'un an plus tard, au milieu de la seconde. Avant de réellement prendre la peine de la connaître, je dois avouer que je ne l'appréciai guère, voire la détestai. Je pensais, et pas tout à fait à tort, qu'elle jouait avec les sentiments d'un de mes meilleurs amis, éperdument amoureux d'elle.
C'est d'ailleurs pendant cette période-là que je rêvai pour la première fois de la chatouiller. La vue de ses pieds nus en fut l'élément déclencheur. Comme vous vous en doutez probablement, à mon fétichisme des chatouilles s'ajoute celui des pieds.
Je les aperçus pour la première fois lors d'une pause déjeuner de septembre, alors que nous allions nous installer à notre coin habituel pour déjeuner. Elle se tenait debout de l'autre côté de la rue, discutant avec une amie. Elle était vêtue d'un jean, d'un t shirt, et d'une paire de ballerines. J'ouvre une parenthèse pour vous préciser qu'à mes yeux, ces chaussures sont celles qui mettent le mieux en valeur les pieds d'une fille. Le fait de n'en voir que le dessus aiguise votre curiosité, vous pouvez commencer à deviner la forme de leurs orteils quand leurs chaussures sont usées. Et, parfois, leurs talons décolleront légèrement, laissant entrevoir les plantes, aiguisant vos sens à l'affût du moment où les objets de votre convoitise se dévoileront un peu plus. Chloé jouera souvent avec mes nerfs par le simple balancement de ses chaussures au bout de ses orteils.
Mais je m'égare. Elle était donc debout, et un de ses pieds posé sur la pointe, dévoilant ainsi légèrement sa voûte plantaire parfaitement arquée. Mon attention lui était déjà toute dédiée. Et c'est alors qu'elle fit un faux mouvement qui lui retira sa chaussure. Mes yeux s'écarquillèrent, captivés par le spectacle magnifique qui s'offrait à moi.Sa peau mate mettait en valeur le rose de ses plantes, et ses pieds de taille parfaite se terminaient par des orteils parfaitement proportionnés. Ils semblaient doux comme de la laine. Le mouvement de ses orteils alors qu'elle sautillait pour récupérer sa chaussure me captivèrent tant que mes amis durent me secouer pour que je revienne à mes esprits. Je ne pouvais m'empêcher de m'imaginer en train de faire remuer ses orteils, à l'aide d'une plume d'oie que je passerais délicatement sous eux.
À cet instant, j'étais très loin de m'imaginer que j'aurais la chance d'infliger à Chloé le plus doux des supplices.
Dieu merci, je me trompais.

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