Histoire : Le Monde Perdu

Bonjour à tous ! Voilà pour mon petit retour, j'ai eu envie de poster une petite histoire.
Oui je sais la dernière fois que j'en ai posté une je n'ai fait que le premier chapitre.
Mais bon, espérons que celle là vous plaise.
(C'est qu'un début donc selon vos commentaires je verrais si je continu ou pas. ^^)


Chapitre 1 : La rencontre

Un monde où les règles connues et établies seraient démantelées. Un monde où tout ce que vous auriez pu imaginer serait possible. Un monde où le bien ne triompherait toujours du mal. Un monde créé par l’imagination. Un monde utopique, nouveau, magique, féérique. Ce monde se nomme Enultia. Il est écrit que ce monde serait caché dans les entrailles de la Terre. Des recherches ont été entreprises depuis plusieurs siècles, mais malgré tout, rien ni personne n’a pu mettre la main sur quelconque preuve de son existence. Ce monde si merveilleux que toute personne rêvait de découvrir. Il renfermerait les plus grands trésors que l’Humanité puisse posséder. La technologie ne cessera pas d’évoluer. Et un jour, elle permettra à l’Homme, de dévoiler le mystère de ce monde, le Monde perdu d’Enultia.

Ikaru referma son livre. Cela faisait maintenant 2 heures qu’il lisait cette œuvre, rêvant de ce monde, plongé dans ses pensées. Un jour, ce monde sera découvert, et ce sera grâce à lui. Il posa avec soin son livre par terre et éteignit sa petite lampe de chevet. La nuit était tombée depuis longtemps maintenant et il se devait d’avoir un maximum de sommeil afin d’attaquer sa journée de demain. Demain, pensait-il, c’est le jour de mes examens, je ne doit pas échouer. En effet, comme toutes les terminales de son lycée, Ikaru devait passer son Examen de fin de cycle, celui-ci lui permettant d’acquérir son Diplôme. Ce Diplôme était une des étapes les plus importantes dans la vie d’un enfant. Grâce à lui, il pourrait enfin choisir une école des plus prestigieuses qui soit afin de devenir quelqu’un d’important dans la société. Seulement, Ikaru rêvait de devenir chercheur. Et seule une infime partie des élèves reçus pouvait espérer acquérir ce titre. Il devait donc donner tout ce qu’il pouvait afin de ne pas décevoir son ego. C’est la tête remplie de pensées que notre ami sombra dans les bras de Morphée.

- Zut je suis en retard, se mit à crier Ikaru, voyant que son réveil marquait 7h50. Mon examen est à 8h ! Ohlala ! Faut pas que je le loupe !!

Il sauta hors de son lit, enfila ses habits en quatrième vitesse, dévala les marches quatre à quatre, traversa le couloir de sa maison, pris son sac à la volée et s’engouffra dans la rue. Heureusement, il n’était qu’à 5mn à pied de son lycée, mais le règlement stipulait qu’il devait arriver au moins Dix minutes à l’avance, afin de pouvoir faire l’appel. A toute vitesse, Ikaru traversa les quelques rues qui le séparait de l’établissement. Il espérait qu’il y aurait encore du monde à l’extérieur du lycée, sinon ce serait la catastrophe. L’entrée du lycée était en vue. Personne devant l’entrée.

- Bon sang ça commence mal, fulmina-t-il.

Il entra dans le lycée toujours en courant et arriva dans la Hall. Les étudiants étaient y étaient entassés et attendait l’appelle. Le brouhaha résonnant dans la pièce ne laissait pas penser à un début d’examen. En général, la tension pouvait être palpable lors de l’appel. Ikaru se détendit et s’avança tranquillement vers le groupe de jeunes. Tournant la tête de droite à gauche, espérant apercevoir une tête familière. Ce fut son amie Anellia qui l’aperçu en première.

- Hey Ikaru ! Je suis là ! lui lança-t-elle à son intention.

Elle se trouvait avec d’autres amis de sa classe. Ikaru s’élança alors dans leur direction, saluant les garçons d’une franche poigne de main et les filles d’une bise. Anellia le serra dans ses bras tout en lui souhaitant bonne chance. Cette fille, Ikaru la connaissait depuis l’enfance. Elle avait grandi dans une maison voisine à la sienne. Ses parents avaient alors sympathisé avec les parents d’Anellia et c’est comme ça qu’ils s’étaient rencontrés. Depuis, ils étaient devenu inséparable. Même le destin avait dû en décider ainsi, car depuis l’école primaire, ils s’étaient toujours retrouvés dans la même classe.

Anellia était une jolie fille. Plutôt petite, elle était brune avec les cheveux longs et ondulés. Ces beaux yeux verts venait illuminer son teint plus mat. Elle avait toujours le sourire, ce sourire qui je pense la rendait si attrayante. Aujourd'hui, elle avait opté pour un petit débardeur vert, s’accordant avec la couleur de ses yeux, un jean bleu et des petites ballerines noires. Elle portait une petite sacoche en bandoulière et des boucles d’oreille en forme de goutte d’eau, vertes elles aussi. Ce physique était plutôt un peu contraire à Ikaru. En effet, lui était plutôt grand et mince. Il avait les cheveux blonds qu’il portait mi-long. Ses yeux d’une couleur bleu marine venait renforcer le coté mystérieux du jeune homme. Aujourd'hui, Ikaru s’était vêtu d’une chemise blanche ouverte, avec un tee-shirt noir en dessous ainsi qu’un baggy marron et une paire de Vans.

La Principale du lycée s’avança afin de commencer l’appel. Ikaru commençait à être un peu nerveux. Les épreuves allaient enfin commencer. Il allait enfin sortir de ce bâtiment moisi qu’il détestait et se consacrer à sa passion, la recherche du monde perdu. Au fur et à mesure que la Principale avançait dans la liste des élèves, Ikaru remarqua que cette dernière avait oublié de prononcer son nom. Pensant à un simple oubli, il attendit qu’elle ait fini afin d’aller le lui faire remarquer.

Il vint à la rencontre de sa Proviseure. Une femme plutôt grande, avec les cheveux coiffés d’un chignon. Elle portait une paire de lunette ainsi qu’une veste d’uniforme et une jupe, un peu trop courte à son goût. Le tout se finissant par une paire de talons noirs.

- Excusez-moi Madame, dit-il, je crois que vous avez oublié de m’appeler.

- Oui et moi aussi Madame.

C’était Anellia, qui apparemment, semblait aussi avoir été oubliée. La Proviseure les toisa de son air sévère pendant un petit moment. Ikaru détestait quand elle faisait ça. Il détestait qu’on le prenne de haut de toute façon. Ce n’est par parce qu’il était qu’un simple élève qu’elle avait le droit de le prendre pour un moins que rien. Il essaya de ne pas prendre un air renfrogné mais il se surprit à serrer les poings. La Proviseure lança un regard au Proviseur adjoint qui se trouvait à coté d’elle, et leur fit signe de la suivre. Lui non plus, Ikaru ne l’aimait pas. Il avait toujours un coté snob et s’adressait aux élèves d’une façon un peu trop soutenu. De toute façon, il ne lui restait que peu de temps dans ce lycée.

Ils montèrent les escaliers en colimaçon et traversèrent quelques couloirs. Ils étaient dans le bâtiment administratif, celui dont ils ne pouvaient aller qu’en ayant une raison valable. Cela lui avait déjà valu plusieurs heures de colles. La Proviseure s’arrêta devant la porte de son bureau, ouvrit cette dernière et leur fit signe d’entrer. Anellia et Ikaru pénétrèrent dans la pièce. Ils virent un petit monsieur habillé en noir, regardant par la fenêtre. Celui-ci leur fit face et leur intima de s’assoir. Nos deux adolescents prirent un siège et s’assirent.

- Bien, commença l’homme, vous êtes bien Anellia et Ikaru n’est ce pas ?

Il avait une voix plutôt aigue, on aurait dit un croissement de corbeau. Il était vêtu d’un costume noir avec une cravate assortie et une chemise blanche en dessous. A ses doigts, Ikaru pu apercevoir des chevalières dorées. Il pensa à de l’or puis se dit que de toute façon, ça n’avait aucune importance. L’homme pris place derrière le bureau de la Proviseur et planta son regard dans les leurs. Ikaru jeta à un œil à son amie, elle semblait peu rassurée. Il nota aussi que la Proviseur et le Proviseur adjoint étaient restés à l’écart, derrière eux. Mais qui pouvait donc bien être cet individu. Il ne tarda pas à le savoir.

- Bien le bonjour, reprit-il, je me nomme Fendom. Je suis un représentant de l’institut Galamite. J’aurais aimé vous poser quelques questions.

Galamite. Ce nom fit tilt dans la tête d’Ikaru. C’était l’institut où il voulait entrer en tant que chercheur. Il était connu pour être le plus prestigieux institut de recherche au monde. Et seulement six étudiants dans le pays pouvaient y être acceptés. Mais que pouvait donc vouloir un personnage de cette envergure à deux jeunes lycéens même pas encore diplômés ?

- J’aurais aimé vous parler du monde perdu, aussi connu sous le nom d’Enultia.


A suivre…