Histoire : Aventures en terres hyliennes

Alors voilà l'intro de ma deuxième fiction, différente de la première, mais qui est directement sa suite. Dîtes moi ce que vous en pensez.

Intro :

Vite ! Vite ! Il nous rattrape !

Continuant de courir, j’écoutai d’une oreille sourde mes camarades.

Mon instinct primaire avait repris le dessus, de sorte que le mot « survie » résonnait dans ma tête, tel un écho infini.

Je sautai de branche en branche, n’osant pas regarder mes camarades délaissés ou pire encore. Mes yeux étaient partout, dans les buissons, les fourrés, les arbres feuillus, le moindre geste et mes muscles des jambes se bandaient. Heureusement, aucuns signes inquiétant ne se produisirent, mais mon attention ne baissa pas pour autant, restant focalisée sur l’environnement.

Une proie, voilà ce que nous étions, c’était assez risible, car l’évolution aurait dut palier à ce problème, et changer la donne. Malheureusement, nous étions réduits à l’état de fuyards, vide et ne pensant qu’à sauver leur peau, voilà l’état mental de toute la communauté en ce moment.

Je continuai donc à fuir comme un dérater. La forêt défilait devant moi, telle une mer infinie. J’espérai, au fond de moi pouvoir revoir la chaude lumière du jour, dès l’aube, car mes chances de survies ne dépassaient pas celles de mes confrères, déjà pris.

Si seulement j’avais pu faire quelque chose, j’aurai sans doute évité tout cela. Mais, le temps est comme un coup de vent, ce n’est qu’après son passage que l’on ressent ses effets. Ne retournant pas, plus profondément, le couteau dans la plaie, je continuai ma course sans penser, ni réfléchir, au moins, ça j’en étais capable du moins.

C’est là que, distrait un moment, je vis sortir du fourré, juste devant moi, une immense bestiole, portant en son extrémité, une mâchoire avec des canines aussi grandes que mon bras. M’écartant de côté, je réussi à esquiver le monstre, qui goba d’un coup sec un malchanceux sur son passage.

Etant dans la pénombre la plus totale, je ne réussis pas à bien voir la forme de la bête, mais sa longue carcasse effilée me faisait froid dans le dos, tellement, que cette frayeur devint un moteur, qui me fit redoubler d’effort dans ma course mortelle. Les dés étaient jetés, il n’y avait plus qu’à attendre, et courir.

La lumière, telle une carotte en bout de canne, m’attirait à elle. De là où je me trouvais, je pouvais la voir percer faiblement, l’épaisse ramure des arbres. Excité, je me mis à accélérer, suant à grosses gouttes sous l’effort, la liberté s’approchait indéfectiblement.

A l’aube je sortis en criant, de la forêt maudite, lâchant, par ce biais, tous ce que j’avais sur le cœur. La nuit passée n’était plus qu’un mauvais rêve, qui sera à son tour oublié comme tous les autres, car malgré les apparences, j’étais malheureusement le seul rescapé.

Malgré la prise de mes confrères, je n’arrivais pas à les pleurer, était-ce l’émotion ? Ou bien mon cœur qui devenait rigide ? Je ne trouvai la solution. M’approchant d’une flaque, je rinçai rapidement mon visage, me ramenant, par une froide morsure, à la réalité si terrible de ce beau matin.

Contemplant, d’un livide regard, mon reflet dans l’eau, je vis finalement coulée une goutte le long de mon visage, qui était celui d’…

1) Une peste Mojo
2) Un jeune hylien
3) Un espiègle enfant perdu
4) Un……………………………………………….ninja !!!!!

A oui j'avais oublié, maintenant je vous laisse choisir une voie pour la suite, mais faut justifier. Ainsi, vous pouvez voter jusqu'à ma prochaine apparition sur le cite. Voila