Histoire : Lucie

Bonjour, cela fait longtemps que je n'ai pas publié sur le site. Je prépare un truc dans les "histoires vraies", si le truc en question se finit bien. En attendant, je vous propose une petite fiction:

Histoire de Lucie.

La porte s'ouvre. C'est une jeune fille blonde, fine, très jolie avec un sourire très doux.
Merde! Ca va être dur! J'ai entendu parler d'elle: une des pires. On dit qu'elle aime à vous torturer avec la plus grande douceur du monde, presque amoureusement. Jamais je n'avais eu affaire à elle, mais ceux et celles qu'elle s'est fait livrer, depuis qu'elle en a l'âge, ont du mal à s'en remettre.
"Salut ma chérie, je m'appelle Lucie. J'ai envie d'une fille aujourd'hui, tu m'as plu tout de suite quand je t'ai vue au videotron: brunette aux yeux verts, svelte et bronzée, j'adore..." Son sourire ferait tomber un bataillon de démons, mais je sais ce qui m'attend...
Lucie s'approche de ma table, sort de son sac un collier GoodSlave et le met doucement à mon cou. Je sais ce que cela signifie: elle va me libérer, mais à la moindre incartade une douleur abominable m'anéantira. Il n'empêche, ses mains, ses doigts sont d'une douceur inimaginable.
"Sur ta fiche, on dit que tu t'appelles Marie, tu as 18 ans et tu es très chatouilleuse, c'est vrai?" Son regard s'est fait grave, elle attend ma réponse. Ou plutôt elle désire entendre le son de ma voix: la base de données du videotron lui a déjà tout appris. Mais si je ne réponds pas, je sais qu'elle m'enverra une atroce décharge de douleur.
"Oui, mademoiselle, c'est vrai"
"Quels sont tes points les plus sensibles ?" me demande-t-elle d'un ton enjôleur. Ce faisant, elle délie mon poignet gauche, tout en caressant ma main. D'expérience, je sais que j'ai tout intérêt à dire la vérité.
"Sous les bras aux aisselles, sur le ventre et sous les pieds". Lucie plante ses yeux bleus dans les miens, me gratifie de son adorable sourire. Tenant toujours ma main dans la sienne, elle m'en gratte légèrement la paume de son ongle. Je sursaute et retire vivement la main, mais le collier GoodSlave m'envoie alors une terrible décharge qui fouaille tout mon corps. C'est horrible.
Je reprend mes esprits. Lucie est en train de couvrir mon visage et mon cou de bisous très tendres.
"Ma chérie, tu sais bien qu'il ne faut pas faire cela!" Elle tient toujours ma main dans les siennes, puis embrasse ma paume.
"Quand même, si tu es aussi sensible de la paume des mains, cela va être fantastique de te chatouiller sous la plante des pieds" Elle caresse ma joue.
" Mais on verra cela demain: pour aujourd'hui, on fait connaissance."

A suivre donc...
G