Histoire : La successeuse [chapitre 1]

Vous utilisez un bloqueur de publicités

Ce site diffuse uniquement des publicités non-intrusives et sont vitales pour son développement.
Histoire


Histoire ajoutée le 21/11/2012
Épisode ajouté le 21/11/2012
Mise-à-jour le 03/07/2021

La successeuse [chapitre 1]

Cette histoire, c'est celle de Valérie. C'est aussi celle d'un enlèvement multiple, et d'une séance de tortures. Et de chatouilles, en fait. Mais ça, on va y venir plus tard. Pour le moment, commençons donc par vous présenter Valérie ! Valérie est une jeune fille, tout juste 17 ans, toutes ses dents, les cheveux au vent, couleur chatain blond, des pomettes saillantes et les yeux d'un brun vaillant ! Voilà pour le passage poétique, maintenant, passons à c'qui nous intéresse ... quid de ses atouts physiques ? Eh bien, 1 mètre soixante cinq, soixante-quinze vu les bottes à talon qu'elle porte, et pas loin de 56 kilos. Oué, enfin, pas loin, j'ai pas été vérifié ... si ? C'est moi l'auteur donc c'que j'dis est vrai ? Cool ! Donc Valérie pèse EXACTEMENT 56 kilos, et elle fait d'ailleurs 1 mètre 64, j'préfère. Une poitrine honorable sans être prostituable, et surtout deux petits petons pointure 38, so sweet ! Alors donc, Valérie, qu'est-ce qu'elle a d'intéressante me direz-vous, hormis le fait qu'elle soit plutôt mignonne ? Vous verrez ça !

Cette histoire commence un jeudi, en fin d'après-midi. On est en novembre, la température est descendue sous les 10° et tout le monde est habillé en adéquation avec la saison. Valérie a terminer les cours il ya de ça une heure trente, et elle passe le temps dans l'centre avec ses copines. Mais voilà, faut bien qu'ça s'termine, il est temps de rentrer. Val quitte ses deux potes, et prend l'chemin d'chez elle. A mi-chemin, alors que la nuit est tombée, la jeune femme entend un bruit suspect. Elle se retourne, mais n'apercevant personne, décide de continuer sa route. Le chemin est désert, mais la jeune femme en a l'habitude. Son quartier n'est pas des plus animés. Le bruit recommence, c'est un truc un peu rauque, genre un cancéreux en pleine prose. La belle ne s'attarde pas, elle hâte le pas et se retrouve bientôt devant chez elle. Un ouf de soulagement plus tard, elle pousse la porte de sa maison. Et quelqu'un qu'elle n'avait pas vu la pousse dedans ! Ni une, ni deux, le dingo entre. Il porte une cagoule sur la tête, et Valoris n'a pas même le temps de crier qu'elle se retrouve avec un mouchoir chloformé sur les lèvres. Tout s'évapora alors sous ses yeux, la plogneant dans un profond et très articifiel sommeil.

Valérie émergea finalement après ce qui semblait être une longue nuit sans rêves ... et elle vit bien vite que même sortie des bras de Morphée, elle ne pouvait toujours pas bouger ! Des liens aux poignets, d'autres à ses chevilles encore emballées dans ses grandes bottes noires nacrées. Puis, elle tente d'ouvrir les yeux. Et s'aperçut qu'elle l'avait déjà fait depuis belle lurette. Dommage, vu qu'elle n'y voyait toujours rien ! Un bandeau lui obscursissait la vue ... Enfin, elle tenta de parler. Mais tout ce qui sortit fut "Humhumhhhuuhumhu". Baillonée, attachée, les yeux bandés, pas la meilleure des situations quand on a 17 ans ... (remarque : ça marche aussi jusqu'à la trentaine ... après faut bien pimenter sa vie d'couple, nan ?)

Ce n'est qu'après un peu plus d'une demi-heure que quelque chose se passa enfin. Elle entendit un léger bruit, à peu près l'même que l'sien. Elle n'est donc pas seule dans cette galère, et l'autre semble pas très fière. Des sanglots coulent, du moins selon le son. Régulièrement, des bruits de lit qu'on secoue interviennent, suivis des tentatives désespérées de victimes en crise. Deux heures sont passées depuis que la belle s'est réveillée. Elle, plutôt forte, n'a toujours pas crisé. Garder son calme, c'est sûrement la clef. Du moins, c'est ce qu'elle se répète dans sa tête en attendant qu'on vienne la chercher. Selon ses comptes, elles sont au moins cinq, mais elle ne sait pas qui s'est réveillé avant elle. Ses pensées, d'abord alarmantes, sont maintenant légèrement plus rassurantes. "Ca doit être une blague de merde, j'suis sûr que c'est encore ce connard de Marcel" pense-t-elle. Marcel ? Le mec de term L avec qui elle était en seconde, le genre légèrement lourd sur les bords ... et qui s'réserve pour le centre ! Oui, c'est tout à fait son genre. Dès que cet enfoiré l'aura libérée, il va s'prendre une bonne branlée ...

Mais les divagations de notre héroine s'arrêtèrent nettes quand un bruit différents de tous les autres se fit entendre. Un bruit qu'elle connait bien : celui de la vieille porte de son salon qu'on ouvre avec le peur au ventre tant le risque de s'la prendre sur la gueule est grand. Ainsi donc ils sont toujours chez elle ... Bonne nouvelle ! Ses parents, partis en voyage jusqu'au dimanche matin, doivent lui passer un coup de fil dans la soirée. Et les connaissant ... Mais au fait ... est-ce encore la soirée ? Valérie pensa alors au temps passé ici, et à celui que ramener d'autres otages a du prendre ... et en conclut que ... merde.

- Bonjour mesdemoiselles !

Les "Humhuhuhmhumhu" énergiques viennent répondre au sympathique accueil de leur hôte ... maitre de cérémonie ... ravisseur ... Oui, ravisseur, c'est très bien. Leur ravisseur donc, possède une voix assez monocorde. On ne ressent que très peu d'émotion dans ses premiers mots. Ni joie, ni peine, ni excitation, ni rien du tout d'ailleurs. Valérie entend d'autres personnes pénétrer dans la pièce juste derrière celui qui vient juste de leur adresser la parole. Comme elle s'y attendait, il n'y a donc que des filles à ses côtés.

- Je suppose que vous vous demandez pourquoi vous êtes là, n'est-ce pas ?

A nouveau, des cris étouffés sont sa seule réponse.

- Ah oui, j'oubliais ... Enlevez-leur les baîllons.

Un dixième de seconde après avoir entendu l'ordre, Valérie sentit que l'objet entravant sa bouche était retiré par une main puissante.

- Mais putain vous êtes qui !

- Qu'est-ce que j'fais là, mais putain qu'est-ce que j'fous ici ...

- Ecoutez moi bien, espèce de sale pervers ...

- Enfoiré !

-Fils de p*te !

Le flot d'insultes qui s'ensuivit dura près de trente secondes, et le ravisseur ne fit rien pour l'interrompre. Mais lorsque les filles comprirent qu'aucune de leurs insultes n'avait de sens dans leur position actuelle, elles cessèrent l'une après l'autre de jaqueter.

- Bien. Mesdemoiselles, comme je vous l'ai déjà dit, bonjour. Je vais me présenter. Après tout, il faudra bien que vous ayez quelque chose à dire à la police une fois qu'on vous aura relâché. Je pense que leur donner le nom du chef de vos ravisseurs sera un bon début. Je m'appelle donc Rachid. Juste Rachid. Je suis ce qu'on appelle un mercenaire. Je ne suis donc pas celui qui est à l'origine de votre capture. Simplement celui qui s'en est occupé. Les personnes qui sont avec moi sont mes gars. Ils m'obéissent au doigt et à l'oeil. Je leur dis de vous libérer, ils vous libèrent. Je leur dis de vous nourrir, ils vous nourrissent. Je leur dis de vous couper un doigt, ils vous coupent un doigt. (des cris horrifiés viennent accompagner la fin de la phrase de Rachid, qui fait une pause) Autrement dit, il serait mieux pour vous que vous vous comportiez de la façon adéquate, en obéissant aux règles que je fixerai pendant votre détention. Ne vous inquiétez pas, elle ne durera pas longtemps. On est vendredi matin, il est 10 heures. Dans deux jours exactement, nous vous libérerons et vous pourrez reprendre vos petites vies tranquilles, sans aucune séquelle normalement.

Valérie comprit ainsi que le plan était parfaitement préparé. Ses parents rentreraient le dimanche, vers midi. Tout concordait. Elles avaient affaire à des professionnels.

- J'en viens à la raison de votre présence ici. En faite, je suis actuellement au service d'un homme riche. Extrêmement riche. Mon rôle est simple, je suis son serviteur, et j'ai à combler ses désires. Le seul souci, c'est que ce qu'il désire est quelque peu ... spécial. Je n'ai pour le moment pas le droit de vous expliquer quoi que ce soit, mais vous serez toutes bientôt au courant. De toute façon, vous allez en être les personnages principaux. Je vous annonce aussi que tout ce que nous allons faire dans cette maison va être filmé. Notre généreux maître préfère ne pas être lié de trop près avec le lieu du cri... Enfin bref. Pour celles qui penseraient que leurs parents, leurs amis vont bien vite se mettre à les rechercher, ne vous faites pas trop de faux espoirs. Nous sommes des professionnels, et nous avons déjà palliés à tous ces petits détails. Notre jeu ne commencera pas avant trois heures. D'ici là, mes compagnons vont vous donner à boire, à manger, et vous offrir quelques minutes dans une salle de bain. Vous vous maquillerez, vous urinerez, et vous sortirez. Voici les règles que vous devrez respecter : vous porterez tout le temps votre bandeau sur les yeux, excepté lorsque l'on vous donnera l'occasion de faire votre toilette ou lorsqu'on vous en donnera l'autorisation. N'essayez pas de découvrir nos visages. Vous n'essaierez pas de communiquer entre vous, de quelque manière que ce soit. Oh, et il vous est interdit d'essayer de vous enfuir. C'est la première règle. Si j'ai un conseil à vous donner, respectez-la.

Rachid sembla tourner les pieds. Il s'apprête sûrement à sortir de la pièce. Ses pas se font de plus en plus lointains alors que Valérie sent une haleine mentolée s'approcher de son visage. L'un des gardes est juste à côté d'elle.

- Je vais t'enlever les liens qui retiennent tes poignets. Tu vas te redresser en position assise. Puis je poserais une assiette de pâtes sur tes genoux, ainsi qu'une bouteille d'eau. Mange à ta faim. Si tu ne souhaites rien avaler, tant pis pour toi, tout ce que je peux te dire c'est que tu auras besoin d'un maximum d'énergie pour affronter ce qui t'attend. Maintenant, je vais te détacher. Ne tente rien d'idiot.

Doucement, Valérie sentit ses bras se déliés. Elle retrouva peu à peu son allonge, et, comme le lui avait demandé son ravisseur, elle se redressa en position assise. Après un intense duel dans sa tête, elle prit la décision de se sustenter peu importe ce qui lui arriverait. Après tout, "faut être con pour mourir de faim alors qu'ils ont promis de nous libérer". La jeune femme, qui avait finalement beaucoup plus faim que ce qu'elle pensait, mangeât avec appétit l'assiette de pâtes au beurre. La bouteille d'eau se vida quasiment aussi vite. Ce qu'elle regretta amèrement lorsque, une dizaine de minutes plus tard, l'envie d'uriner lui vint. Elle serait la dernière à passer aux p'tits coins, aussi voulut-elle passer l'temps. Pendant que la première de ses congénères ouvrit la porte des cabinets, elle tenta d'analyser la voix de celle-ci. Mais elle ne parla pas assez fort avec son gardien. Une minute ou deux passèrent, puis elle entendit un sonore "Tant pis pour ta gueule !" suivi du bruit d'une assiette jetée à terre et de sanglots. Ils furent bien vite arrêtés par le retour du bâillon sur la bouche de la jeune victime située en face de Valérie. Sa voix lui rappelait vaguement quelqu'un ...

Les trente minutes qui suivirent furent très dures à supporter pour la jeune femme, qui eut énormément de mal à retenir son urine. Lorsqu'enfin son garde attitré lui détacha les chevilles et l'emmena dans la salle de bain, ce fut avec une joie incomparable ! A peine la porte refermée que la jeune fille se jeta sur les toilettes, ses toilettes, et y alla de bon coeur. Sa vessie apaisée, elle se leva pour faire face au miroir. A part quelques cheveux en bataille, un maquillage moins marqué et un rouge à lèvre ayant déteint, le résultat n'est pas si mauvais. La jeune femme regarda sur le lavabo. Des produits de beauté, rudimentaires, sont posés sur celui-ci. Valérie entreprit donc de se démaquiller pour refaire quelque chose de plus convenable. Après tout, quitte à mourir, autant avoir une belle tof dans l'journal !

La jeune femme remet son bandeau sur les yeux et toque à la porte. Son gardien ouvre, la saisit par le bras et la raccompagne jusqu'au lit. Cette fois, seuls ses jambes sont attachées. La jeune femme, décidant que la poigne douce de son ravisseur prouve bien qu'il n'est pas là pour lui faire de mal, décide de tenter le tout pour le tout.

- Alors ... vous êtes là pour quoi ?

- Je n'ai rien à te dire, désolé.

- Tu ... tu peux au moins me donner un indice, non ?

- Non. De toute façon, tu le découvriras bientôt par toi-même. Rachid revient dans une heure. Ca va commencer. Et tu comprendras tout.

- Putain mais vous êtes qui ?

A peine ces paroles prononcées que la jeune femme se voit plaquée contre le lit. Malgré ses tentatives pour bouger, l'agresseur lui attache les mains à nouveau et lui remet son bâillon.

- Désolé ma p'tite, mais si y a une chose dont j'ai horreur, c'est la grossièreté. Je t'ai dit ne rien pouvoir te dire. C'est tout ce que tu as à savoir.

Les quelques dizaines de minutes qui suivirent ressemblèrent au calme avant l'orage. Personne n'osait bouger. Même les gardiens restaient silencieux, impassibles. Finalement, à 13 heures 00 très précise, la porte se rouvrit.

- Emmenez celle-ci dans la pièce 7. Pour les autres, vous m'en mettez deux dans la 4, 2 dans la 8, 3 dans la 5, et la dernière vous l'envoyez dans la 2. J'les veux prêtes dans dix minutes.

Valérie se sentit détâchée. Très vite, elle fit les comptes dans sa tête. 1 + 2 + 2 + 3 + 1 ... elles étaient donc 9 dans cette galère ... Elle n'eut que quelques mètres à faire avant de monter un escalier. Ainsi donc on l'emmenait dans les chambres ... Encore quelques pas, puis son garde tourna à droite en ouvrant une porte. Il fit asseoir Valérie sur une chaise, avant de claquer la porte.

- Tu peux enlever ton bandeau.

C'était la voix de Rachid. Valérie, hésitante, décida tout de même de lui obéir. Lorsqu'elle découvrit à nouveau ses yeux et qu'elle put enfin voir son ravisseur, elle en fut presque troublée. Rachid était un beau jeune homme d'origine maghrébine, les cheveux taillés courts, une cicatrice sur la joue droite, les yeux d'un bleu perçant. Une boucle d'oreille sur l'oreille droite, des vêtements de marque ... et un calibre dans le pantalon ! (note : n'y voyez pas d'allusion perverse, c'est pas ma faute du tout !)Il ne devait pas avoir beaucoup plus de 30 ans.

- Valérie ... Valérie ...

- Qu'est-ce que vous me voulez, putain !

- Je veux ... te venir en aide. En faite, non, mon gourou veut te venir en aide.

- Me venir en aide ?

- Oui. Vois-tu ... il sait qui tu es. Il connaît ... ton secret.

- Mon secret ? Mais qu'est-ce que...

- Il sait ce que tu aimes. Il est au courant de tes envies les plus perverses, et il veut t'aider à enfin assumer.

- Mais de quoi vous parlez, merde !

- De ça.

Rachid prit dans sa poche une feuille, qu'il tendit à Valérie. La jeune fille y jeta un coup d'oeil puis, effarée, lut plus attentivement.

- Merde ... merde merde merde ...

- Merde ? Pourquoi merde ? Parce que ton historique ferait pâlir de honte Georges Tron ?

- Mais putain, en quoi ça vous regarde !

- Je te l'ai dit, il me semble. Nous voulons t'aider. Pendant ces deux prochains jours, tu vas avoir l'occasion d'assouvir tes fantasmes. Tu vas pouvoir réaliser tes rêves. Mais ça a un prix.

- C'est à dire ?

- L'homme à qui nous appartenons te veut. Attention, je ne dis pas qu'il souhaite t'épouser, ou que tu deviennes son amante, voire même sa chose. Il veut que tu deviennes son associée. Il cherche quelqu'un, une jeune femme, qui pourra le comprendre et reprendre l'empire après sa mort.

- Sa mort ? C'est un gros pervers de 80 balais ?

- Non. C'est un homme dont l'identité n'a pas à être révélée, mais il n'a rien de vieux. Ni de gros. De pervers ... sans doute. Mais après tout, c'est le cas de tout le monde, non ? Quoi qu'il en soit, il a appris récemment que la maladie le ronge. Et il souhaite plus que tout voire sa création se perpétrer. Ce qui nous amène ici. Tu es le fruit d'une recherche intensive, Valérie. Tu as été retenue par le maître en personne. Tu me demandais le prix à payer, il est très simple. Si tu acceptes, tu auras l'obligation, après ce voyage, de nous suivre. Nous te ferons suivre un entraînement intensif pour devenir notre chef. Tu disposeras alors de sa fortune, de ses possessions ... de nous. Tout ce que tu as à faire, c'est de nous rejoindre en quittant tout. Une vie contre une vie.

- Mais ... mais ... c'est du ... du délire ...

- Tu auras jusqu'à dimanche, dix heures, pour te décider. Voilà les conditions. Maintenant, Valérie, à toi de voir : une vie de rêve, ou une vie banale. Fais ton choix.

Ils aiment : fc31