Histoire : Pour une première ! ça se passe comme ça chez les Bordelais

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Histoire ajoutée le 13/05/2013
Épisode ajouté le 13/05/2013
Mise-à-jour le 03/07/2021

Pour une première ! ça se passe comme ça chez les Bordelais

C’était un jeudi, la nuit envahissait le ciel et je répondais au dernier sms de Mophete :
( j'ai toujours un foulard sur moi ! j'arrive...)
Je reprends le volant et parcours les 2 derniers kilomètres qui nous séparent.
Garée sur le trottoir devant chez lui je prends une grande aspiration et ouvre la portière, il est là, égal à lui-même avec un petit sourire vissé aux lèvres !
Ce lui là même qui le caractérise tant, quand il a une idée derrière la tête.
-Salut ça va ?
-Fébrilement mais oui !
« Mais qu’est qui m’a prise de lui répondre ça ! »

On s’installe au salon, dans de grands fauteuils confortables, sa chatte, qui a du sentir que je suis stressée vient se lover sur mes genoux, et ronronner tant et plus.
Une discussion autour d’un café détend l’atmosphère et me fait me sentir plus à l'aise. Je grattouille le chat qui me patoune le ventre pour chercher une position plus agréable et s’endormir, sa chaleur et ses ronronnements m’apaisent.
Le café pris, minette fut surprise que son coussin vivant sur lequel elle s’était si bien installée le mette au sol, et nous sommes sortis pour que je puisse fumer une cigarette !

En rentrant le stress me gagna à nouveau, le canapé était ouvert un sac était posé aux pieds, je passe à côté et fait mine de ne pas m’y intéresser, mais je sais pertinemment ce qu’il y a dedans.

Il était là, allongé sur le ventre, je fouille mon sac à main et en sort une petite fiole d’huile de massage, oui on trouve de tout dans un sac de femme …
Je relève son pull jusqu’aux épaules, et sur un air de rock alternatif que diffuse une chaîne musicale à la télé, je masse le dos de celui qui allait devenir, volontairement, ma victime.
D’abord doucement, puis plus appuyé sur les trapèzes, je commence à me détendre, et même à m’apercevoir qu’il y a une petite sensibilité dans le bas de son dos. Je prends mes marques et ose une petite chatouille avec mes ongles sur ses côtes, « ça m’amuse ! », le sursaut que cela a provoqué a bien failli me faire tomber, mais je suis assez bonne cavalière il en faut beaucoup plus pour me désarçonner, je profite qu’il soit coincé pour continuer à lui martyriser les flancs et le bas du dos encore un peu.


Vingt cinq minutes d’un massage tantôt appuyé et malicieux, tantôt doux et reposant, auront suffis à me mettre à mon aise.
Mais le sac est toujours là, au pied du canapé, je le regarde un instant, l’attrape en le serrant plus fort, il est lourd… Le haut s’entrouvre et j’aperçois plusieurs bouts, bien rangés, prêt à rendre service. La panique me gagne intérieurement !
-Tu m’attaches ?
-Je ne voudrais pas te faire de mal en attachant trop serré, tu veux bien me monter ?
« Ho merde l’idée m’avait bien traversé l’esprit, mais je n’ai jamais attaché personne ! »
Ma respiration s’entrecoupe, je me tortille les mains comme une gamine de 6 ans devant un jouet convoité sans oser y toucher. Les cordes étaient là, délicatement posées devant moi, une plus fine d’autres plus épaisses, le choix était varié.
Mophete, par dessus son jeans, me montre comment entourer ses chevilles, comme Softboy lui avait montré pendant leur week-end à Mosnes.
Je fini de nouer ses liens au cadre du matelas en prenant soin de ne pas laisser trop de mou entre ses pieds et le bord du cadre.
-Maintenant tu fais pareil avec mes poignets !
-Sur les manches de ton Pull ?
Un petit sourire nerveux se fige sur mon vissage, il le voit bien, je détourne le regard mais je ne peu m’en défaire.
J’attrape doucement la corde qu’il me tend, la divise et commence à mettre ce double lien autour de son pull, passant d’un poignet à l’autre et laisse un espace pour finir d’enrouler au milieu. Je n’entends plus que le rythme de mon cœur qui s’accélère. Le papier peint autour de moi est flou, je me ressaisie, me concentre, les yeux rivés sur les cordes qui glissent entre mes doigts. Mes mains ne tremblent pas, elles ont l’air de savoir d’elles même comment passer entre ses poignets et finir de l’attacher, solidement et fermement, à l’autre extrémité du cadre.

Assise sur lui, je le questionne du regard, son sourire n’avait pas disparu.
Mes mains posées sur son torse commencent doucement à glisser, tous ongles sortis, vers ses côtes. Un rictus se lit sur son visage et la peur m’envahit.
-Non non c’est bien continue !
Je replace mes mains sur ses côtes et continue à faire glisser mes ongles, j’entends ses pieds se frotter l’un à l’autre, ses jambes ne tiennent plus en place et se crispent quand mes doigts passent sur son ventre. Une petite boule dans mon ventre commence à ce manifester, je l’ignore et remonte le pull jusqu'a sont cou.
Mes doigts glissent à nouveau en dessinant des volutes sur son torse et ses flancs…

Presque 1h30 qu’il est sous mes doigts, j’ai soif et une envie de clopes me taraude, je me dirige vers la cuisine, la chatte est là en rond, paisiblement couchée sur une chaise. Je retourne au salon une bouteille d’eau à la main, mon envie de cigarette était passée. On ne peut pas laisser une victime attachée sans surveillance, ma cigarette attendra.
-T’as soif ? C’est con d’avoir les deux mains attachées au dessus de la tête…
Dans un élan de générosité je porte le goulot à ses lèvres, avec ses mains il me fait signe, je baisse la bouteille pour le laisser respirer. Après une dernière rasade, je le contemple ainsi attaché. Et dans mon fort intérieur, une petite pensée émerge : je trouve grisant d’avoir une personne, volontairement attachée à ma merci…

Assise à côté je balade mes doigts telle une secrétaire sur son ventre, le visage enfoui dans son pull je le sens crispé et relâche la pression.
- T’arrête pas !
Mes mains repartent de plus belle, mais cette boule est toujours là, celle qui traduit ma peur de faire mal. Et mes doutes ce dissipent presque instantanément quand enfin ses rires explosent.

La chaleur est telle que je relève son pull jusqu’aux poignets. Le drap est trempé de sueur, tellement ce petit jeu est intense et fait perdre la notion du temps. Il se décale sur le lit et je rattache solidement ses liens.

Mophete craint particulièrement sous les pieds!
Dos à lui mes mains se baladent sur ses orteils, mes ongles glissent sur le pourtour de ses plantes. C’est marrant de les voir se tortiller se frotter l’un l’autre pour tenter d’échapper à mes doigts. Je ne le vois pas mais ses jambes me rappellent combien il est difficile pour lui de rester en place et mon sentiment de pitié s’évanoui enfin.
Que se soit au dessus ou en dessous, je prends un malin plaisir à lui picoter, lui grattouiller les pieds jusqu'à ce qu’il me supplie d’arrêter entre deux étouffements de rire.

Déjà 2h00 heures qu’il est ainsi attaché, à ma merci.
Ses épaules commencent à souffrirent des crispations répétées. Je décide de défaire les liens qui le retiennent au cadre, les poignets toujours attachés entre eux, j’enroule le reste de corde à ma cheville gauche, pour lui maintenir les mains hors de porté. Assise sur lui j’entreprends ses côtes, aisselles difficilement, il arrive à se redresser et essai même de me mordre les mains.
Les liens qui entouraient ma cheville se défont et c’est dans une pagaille de corde, que sur une impulsion j’arrive à le plaquer au matelas. Emberlificoté dans ces 4 mètres de corde, mes attaques fusent de plus belle, et je me surprends à rigoler autant que lui !

Le programme télé avait changé depuis bien longtemps, de la pop anglaise a remplacé le rock alternatif que je n’entendais même plus. Et dans ce moment de répit, assise face à lui je lui avoue que je n’ose pas trop y aller franco, j’ai encore cette peur de lui faire mal.
Mophete me rassure voyant comment je m’éclatais autant que lui, et pense que je peux m’éclater encore plus…
- Lâche toi ! J’ai bien vu cette petite lueur dans tes yeux quand tu me faisais tes petites attaques.



C’est ainsi que j’ai vécu ma première expérience.

Je vous l’ai livrée avec mes sentiments, mes angoisses, mes satisfactions, et un foulard au tout début… Je l’ai toujours sur moi et il nous servira certainement lors d’une autre séance !

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