Histoire : J’ai découvert le monde du fétichisme des chatouilles

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Histoire ajoutée le 05/05/2017
Épisode ajouté le 05/05/2017
Mise-à-jour le 03/07/2021

J’ai découvert le monde du fétichisme des chatouilles

Hi, je me suis amusé à traduire un texte de l'anglais trouvé sur un blog. C'est écrit par une auteur : Olive Persimmon.

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J'ai eu envie de le traduire parce que je l'ai trouvé assez chouette et rafraîchissant, du coup j'ai eu envie de le partager avec le plus grand nombre.

C'est la première fois que je tente une traduction donc c'est parfois un peu approximatif mais j'espère que ça vous plaira autant qu'à moi.

L'original :

http://www.sheknows.com/love-and-sex/articles/1127660/tickling-fetish





J’ai découvert le monde du fétichisme des chatouille et j’ai secrètement aimé ça.







J’ai découvert le fétichisme des chatouille de mon ami et ça m’a converti.



“J’ai tout un tas d’outils si tu veux les utiliser,” me dit Ryan farfouillant l’intérieur d’un sac noir.

Il sort une brosse à cheveux. Dans le monde des chatouilles, l'outillage veut dire des choses comme des brosse à cheveux, des plumes et des huiles.

Ryan était fétichiste des chatouille et j’étais sur le point de le découvrir.



J’avais rencontré Ryan sur OkCupid. C’était un comédien, drôle et spirituel, pas dans le genre connard.

On est sorti ensemble quelques fois avant de réaliser que nous n’étions pas compatible pour du long terme. J’aimais sa compagnie et j’appréciais son sens de l’humour, mais je n’avais pas vraiment envie de lui arracher ses vêtements et de l’embrasser dans une ruelle sombre. On a donc décidé de rester amis, du coup je n’étais pas surprise quand il m’a proposé d’aller dîner quelque mois plus tard.



À l’époque, j’étais à fond dans l’écriture de mon second livre, “ Les chroniques du coït”. Ça parle de mon parcours pour retrouver ma libido en explorant le milieu du sexe underground new-yorkais. J’avais récemment assisté à une conférence sur le BDSM et posté un statut facebook sur mon expérience. Ryan avait vu mon statut et répondu :

“ Ça te dit de se voir ? J’ai un fétichisme que tu pourrais trouver intéressant “

Intriguée, j’ai rencontré Ryan dans un restaurant oriental. Pendant que j’enfournais des falafel dans ma bouche, il a commencé à me parler de son amour pour les chatouille.



“ J’ai réalisé assez tôt que j’aimais les chatouilles. Plus que la plupart des gens. Je me souviens que j'étais chez moi pour Halloween et je vérifiais que personne ne pouvait me voir. J’ai tapé “ tickling” sur google. Ça aurait pu passer pour une recherche innocente, mais pour moi, je savais que ça ne l’était pas”





Je n’avais aucune idée que ça pouvait exister. J’avais quelques question.





“ Et il y a une communauté ? “



“Ouep, il y a des tonnes de gens qui sont fétichistes des chatouilles. Je rencontre la plupart de mes partenaires de chatouille sur internet.”

“ Partenaire de chatouilles ?”



“ Il y a les Lees et les Lers. Comme dans Ticklees et Ticklers. Si tu aimes être chatouillé, t’es un Lee, ce que veut dire que tu as besoin de trouver un Ler.”



“ Et tu fais quoi avec ces partenaires ? Je veux dire, c’est sexuelle ?”



“Ca n’a pas forcément besoin de l’être. Des fois on se rencontre dans un hôtel et on se chatouille juste.”



“ Par dessus les vêtements ? Et personne ne jouit ?”



“ Ouep. Personne ne jouit, juste des chatouilles complètement habillé.”



“ Et du coup pourquoi le faire dans un hôtel ? ”



“ Tu voudrais voir débarquer ton colocataire quand t’es en train de rire sans t’arrêter pendant 30 minutes ? ”





Touché.





“ Parfois je paye des gens pour me chatouiller. Enfin pas souvent, c’est plutôt cher.”





Il disait ça comme si de rien n’était, sans sourciller. Comme s’il me racontait ses plans pour le week-end.





“ Fascinant” ai-je répondu, avec sincérité.



“ Si ça te tente d’essayer, on pourrait faire une séance de chatouille”





Malgré le fait que j’étais intrigué, je n’ai pas voulu essayer. Ryan et moi étions sortis ensemble. Ça aurait été bizarre de pratiquer ça avec lui. On était des amis platonique et je voulais que ça reste comme ça. Aussi, l’idée d’être chatouillé sans pouvoir se défendre ressemblait à une torture.



Ryan et moi avons fini de manger et n’avons plus discuter de chatouille pendant six mois… jusqu’à ce que je change d’avis à propos de son offre.



Je ne sais pas trop pourquoi j’ai changé d’avis. Peut être que je me disais que ça ferait une bonne histoire. Peut être que mon amitié avec Ryan avait évolué vers une relation de respect mutuel et de confiance. Peut être que je me suis juste dit “ Ah, et puis pourquoi pas ? “



J’ai envoyé un sms à Ryan et trois jours après, il se tenait dans ma chambre, sortant son outillage.



“ Comment ça marche ? “ ai-je demandé, faisant référence à notre séance de chatouille en général.



“ D'abord tu commences par chercher les points le plus sensible. Les pieds, les genoux, le ventre, les aisselles, l'intérieur des cuisses et la clavicule. Tu commences avec les doigts et petit à petit tu commences avec les outils.”





Ryan allait être le premier à être chatouillé. Il s’est déshabillé jusqu’à n’être plus qu’en boxer.

J’étais un peu déconcertée : je m’attendais à ce que ce soit une activité tout habillé.



J’ai commencé à penser à Luke, un mec avec qui j’étais sorti quelques fois récemment. Est ce qu’il ne serait pas en colère s’il savait qu’il y avait un homme chatouillé et à moitié nu dans mon lit.



Je pensais : “ C’est juste des chatouilles.“



Mais est ce que ça l’était vraiment ? Je n’étais pas sûr.



Sur requête de Ryan, je lui avais bander les yeux et l'avais menotté pour éviter les coups de coudes involontaire si les chatouilles devenait trop intense.



J’ai commencé par ces pieds et j’ai doucement fait courir mes doigts le long de ses plantes de pieds. Ryan commençait à se tortiller, son visage illuminé d’un sentiment de pure joie. Je suis passé à ses genoux.



Pas de réaction.



Puis je suis remonté lentement jusqu’à son ventre, utilisant mes doigts comme des araignées. Chacun de mes mouvements étaient accompagné par des éclats de rire. J’ai ensuite attrapé la brosse à dent et commencé à masser doucement ses aisselles et ses clavicules.

Le corps de Ryan se tortillait de plaisir sous chacun des mouvements de la brosse. Il se tordait et se retournait, répondant aux caresses.

J’ai commencé à rire aussi. Un peu parce que j’avais du mal à croire qu’il y avait un homme dans mon lit et j’étais en train de le chatouiller. C’était tellement ridicule. Absurde. Mais je riais aussi parce que c’était drôle. C’était vraiment amusant de voir un autre être humain glousser sans s’arrêter.



Le rire est contagieux.



En même pas trois minutes, on était tous les deux morts de rire.

Ensuite ça a été mon tour.



“ Tu veux que je te bande les yeux ? “



Je ne préférais pas. J’aime avoir le contrôle, en dehors et dans un lit. Je n’étais pas prête à renoncer à ça. Être attaché était déjà un énorme pas pour moi.

Je me suis allongé sur mon lit, nerveux. On ne m’avait pas chatouillé depuis des années.

Ryan a commencé par mes pieds.



Pas de réaction.



Trop de callosités venant des année à pratiquer la course à pied pour être sensible. Il passa de mes genoux à mon ventre.



Rien.



J’étais déçu. Peut être que je n’étais juste plus chatouilleuse. Peut être que ça avait disparu en grandissant.

Il s’est faufilé jusqu’à mes aisselle. Un éclat de rire m’a échappé.



Jackpot.



Il a continué de chatouiller mes aisselle pendant que je riais sans retenu.

Il s’est arrêté une petite minute pour me laisser me reposer puis s’est dirigé vers ma clavicule.



Chaque fois que je riais, il riait.



J’étais surprise de combien j’appréciais ça. Je pensais que ça allait être désagréable. Mais Ryan était un maître en la matière, m’amenant à la limite d’un rire douloureux tout en réussissant à faire en sorte que ce soit toujours agréable.



Je vais être honnête : c’était génial.



J’ai trouvé ça merveilleux de rire.

Je n’avais aucune idée si pour Ryan c’était érotique et excitant. Peut être que son esprit divaguait vers quelque chose de plus moite et nue. Peut être qu’il voulait voir évoluer la séance vers quelque chose de sexuel. Je n’en savais rien.

Pour moi c’était revivifiant et merveilleux sans être sexuel. Peut être aussi parce que je n’étais intéressé par Ryan qu’en tant qu’ami. Mon esprit revint vers Luke.

C’était encore trop tôt pour parler de sexe ou de chatouille, mais je me demande si ça pourrait être quelque chose d’intéressant à explorer.

Je voyais clairement comment les chatouille pouvait mené à une sexualité super ludique.



Je me suis fait une note mental : “ à essayer un de ces jours”.



Ryan avait fini de me chatouiller et on est resté tout les deux dans ma chambre, épuisé d’avoir ris pendant une heure.



“ Merci d’avoir partagé cette expérience avec moi” lui ai-je dis en lui souriant.



“ Non, merci à toi ! C’est trop rare de trouvé quelque voulant essayer les chatouilles avec moi.”



Je pouvais dire combien c’était important pour lui. Comme la plupart des fétichistes, c’était une part de son identité.



“ Ca t’embête si j’écris un article à propos de tout ça ? “



“ Pas du tout, change juste mon nom. Aucune des mes amis sont au courant et ils penseraient que c’est bizarre.”



C’était commun d’entendre ça quand je rencontrais quelqu’un avec un fétichisme. Il y a une honte totalement disproportionnée.

C’est intéressant de penser qu’il y a de la honte autour de quelque chose comme le rire. Je pense que c’est à cause de la stigmatisation du sexe en général.

J’ai remercié Ryan encore une fois et me suis assise pour commencer à écrire.



Trois semaine plus tard, j’envoyais un sms à Luke :

“ Tu penses quoi des chatouilles ?”

Ils aiment : Toi ?