Histoire : L'odyssée du tickling, partie 1

Note: cette partie a uniquement pour but de poser le contexte de la petite histoire qui va suivre dans "L'odyssée du tickling, partie 2"



Il est connu que les pratiquants de jeux vidéo sont en majorité des hommes. Socialisation, marketing: on ne connaît pas les causes, mais l'image du gamer est pour certains celle d'un adolescent frustré, cloîtré dans son antre jour ou la nuit, alternant entre jeu vidéo et sites pornographiques. L'expansion rapide du web permettrait même aux adeptes de tous les fantasmes de se regrouper et assouvir leurs pulsions malsaines.



Quelques décennies plus tard, ce qui était honteux ou marginal en 2010 s'était élargi et normalisé. Les bigots moralisateurs s'étaient trouvés d'autres cibles. Une nouvelle vague de jeux vidéo à tendance érotique avait déferlé sur l'Occident vers 2025, profitant de nouvelles technologies telles que la réalité virtuelle. C'est ainsi que Sasha s'était procurée ses jeux préférés. Ceux-ci avaient rapport à des fantasmes bien précis et assumés par bien plus d'individus qu'auparavant.



Sasha ne pensait pas en terme de "fantasmes bien précis". Elle avait des images, en tête, des situations. Toutes sortes de désirs, connus ou à découvrir, grâce à son jeu favori. Celui-ci était l'équivalent d'un simulateur de chatouilles, au moyen d'appareils très perfectionnés. Elle avait même une salle à sa disposition, remplie d'accessoires archaïques mais efficaces tels que plumes, huiles de massages, mais aussi de robots dernier cri. Le tout se coordonnait par le biais de ce fameux simulateur, nommée HAL. Par des moyens connus de lui seul, il les dirigeait tous au service de Sasha et ses fantasmes.



Le mode d'emploi de ce jeu, lancé depuis l'ordinateur domestique, était en contraste très simple. Sasha entre dans sa pièce particulière, ouvre l'interface, et définit tous les paramètres de l'expérience qu'elle va vivre.



A suivre