Histoire : Les débuts de Monsieur Tardieu

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Histoire ajoutée le 17/09/2017
Épisode ajouté le 17/09/2017
Mise-à-jour le 03/07/2021

Les débuts de Monsieur Tardieu

Avant de commencer je voudrais dire que je ne suis pas fort en écriture. Je n’ai jamais excellé en français. Je n’ai pas vérifié l’orthographe. Ceci est une fiction qui comportera des célébrités . Jamais je ne chatouillerais une personne sans son consentement dans la vie réelle. Ceci est une sorte d’introduction pour présenter le contexte. Elle fixe un cadre qui sera peut être utilisé pour faire plusieurs autres histoires, comme l’ont fait Dragon noir ou ilovetickling avant moi. Désolé si c’est un peu barbant ou que la partie immobilière vous paraît longue et ennuyeuse. Laissez moi en commentaires vos avis pour que je progresse. Si cela vous dit que je fasse la suite, dites le moi en commentaires. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture.





Comme tous les matins, je prenais mon petit déjeuner dans mon appartement parisien avant de partir travailler. Depuis trois ans maintenant, je suis commercial pour le compte d’une société grosse pharmaceutique. Rien de bien passionnant, mais je fais cela pour gagner ma vie. Le chiffre d’affaires augmente, mes commissions aussi après tout. J’avala ma tasse de café en vitesse avant de fermer à clé mon appartement. J’étais pressé ce matin là car ce n’était pas une journée comme les autres pour moi. Je ne prenais pas ma voiture pour aller démarcher des pharmacies. Non. Ce matin là, c’étais différent. Mon projet était sur le point de voir le jour. Cela faisait longtemps que je cherchais à changer de lieu de vie. Je n’en pouvais plus des cris incessants du nouveau né du cinquième ou des disputes à répétions de mes voisins du dessous, qui ne trouvaient pas d’autres moyens que de casser des assiettes à une heure du matin. Des mois et des mois de recherches pour trouver la perle rare: une maison isolée en périphérie de la capitale. Là, au moins personne personne ne me dérangerait. Je vais pouvoir mener une vie apaisée. Le marché immobilier parisien étant compliqué, je m'étais renseigné auprès d’une agence immobilière. J’avais rendez vous avec monsieur Karlsson, un agent immobilier réputé. J’entra dans l’agence. Je patientais quelques instants. Monsieur Karlsson arriva.



-« Bonjour Monsieur Tardieu ! Asseyez vous je vous en prie. »

Je m’assis sur la chaise.



-« Bien. Vous m´avez contacter pour que je vous trouve une maison. Je souhaiterais connaitre vos critères. »



-« Je souhaites une maison sans vis à vis, un endroit tranquille où je puisse me reposer. Je souhaiterais une surface d’au minimum 90m2 avec cuisine américaine, une pièce à vivre d’une belle superficie et si possible un jardin. »



Monsieur Karlsson allait passer à la question sur le budget quand je me souvint avoir omis de préciser qu´un garage ou un atelier en sous sol serait un plus car j´ai prévu d’investir dans du matériel de bricolage.



-« Très bien! Et quel est votre budget ? » fit-il avec un sourire en coin.



-« Peu m’importe du moment que tous mes critères soient respectés. Je me suis fixé une limite de 400 000 euros mais si j’ai un énorme coup de coeur, je peux allègrement dépasser ce seuil. » fis-je.



-« c’est noté. Je vais travailler sur votre dossier. Je vous contacte dès que j’ai du nouveau. »



Une semaine passa et l’agent immobilier ne m´avait toujours pas recontacté. Je commençais a perdre patience, d’autant que je venais de croiser dans les escaliers mes voisins du dessous qui revenaient de leur escapade dans un magasin de décoration pour acheter de nouvelles assiettes.



-« Je vais encore passer une nuit fantastique » pensais-je.

Je me préparais à manger sur l’heure du midi quand mon téléphone sonna. Je décrochais.



-« Bonjour monsieur Tardieu, monsieur Karlsson, votre agent immobilier. J’ai trois biens à vous présenter. Quand serez vous disponible pour les visites? »



-« Mon jour de repos est le lundi. Lundi 10h, cela vous convient-il? »



-« A lundi monsieur Tardieu. »



Je mangea rapidement mon plat de pâtes, puis je repartis travailler. Le samedi après-midi passa et mon week-end débuta. Je rentrais chez moi et partis me coucher. Comme prévu, les assiettes de mes voisins du dessous n’eurent pas le temps d’être utilisées avant de découvrir les bienfaits du parquet, le bébé du dessus pleura… Bref, nouvelle nuit blanche. Plus qu’un jour avant découvrir les propositions de mon agent immobilier.

Lundi matin, je sauta de mon lit, impatient de rejoindre monsieur Karlsson et de quitter cet enfer. Il me donna rendez-vous à l’agence avant que l’on parte tous les deux visiter les biens en périphérie.

Il me présenta deux biens isolés, paisibles… Un grand jardin bien entretenu, une grande pièce à vivre. Tous les critères étaient là, le prix rentrait dans mon budget.



-« Mais pas de lieu pour stocker mon matériel de bricolage » fis-je, désabusé.



-«  Vous pouvez toujours l’aménager par la suite. Il nous reste une maison à visiter aujourd’hui. »



Nous partîmes en direction de cette maison. Un coin calme, très calme. Au bout de la route, une maison avec une belle façade et un très beau jardin entouré d’un mur en pierre et d’un portail électrique. Cette maison était sublime. Une surface habitable de 110m2, cuisine ouverte, grand salon… et un sous sol qui peut servir d’atelier ou de garage, grand de 55m2.



-«  A combien est-elle ? »



-« 495 000 euros, mais nous pouvons la négocier pour qu’elle se rapproche de votre budget. » fit-il, légèrement anxieux.



-« Non, ça me va. Je n’ai aucune envie qu’elle me passe sous le nez. Je veux m’y installer au plus vite. »



Un mois plus tard, je pu déménager de mon appartement pour m’installer dans mon nouveau lieu de résidence. Je croisais mes voisins du dessous en portant mes cartons.



-« C’est dommage que vous nous quittiez, on ne vous entendait pas » fit la dame.



-« ça c’est sûr » fis-je, avec un sourire narquois.

Tout était prêt, les cartons chargés dans le camion de déménagement. Direction ma nouvelle vie.



Deux mois après mon installation, je prenais mes marques dans ma nouvelle maison. Tout avait été équipé. Tout sauf le sous sol. J’ai une passion cachée qui me permet de sortir de mon quotidien morose. Et je comptais bien me servir de mon nouveau lieu de vie pour en profiter. J’acheta et fabriqua des tables, des carcans et mon sous sol devint une véritable salle de torture rien que pour m’amuser pendant des heures lors de mes jours de repos. Je disposais désormais de tout un tas d’instruments pour immobiliser mes victimes: des carcans, des tables…

Il ne me reste plus qu’à trouver mes victimes. Je souhaite que mon antre soit fréquentée par des célébrités. Évidemment, elle ne viendront pas de leur plein gré.



Je remontais dans le salon et allumais la télévision. Je restais devant BFM TV. C'était le moment de leur rubrique événements/spectacles, celle qui m’intéresse le moins. J’allais commencer à m’endormir quand j’entendis le chroniqueur parler d'une rencontre demain après-midi avec Karine Ferri dans un supermarché, situé à l’ouest de Paris, pour promouvoir la marque de dentifrice qu’elle représente . A 10 minutes de chez moi.

Je regardais la fin de l’annonce puis éteignis ma télévision.



-« L’inauguration n’a jamais été aussi proche. »

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