Histoire : ~ L'épreuve de Julie ~ MMM/F

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Histoire


Histoire ajoutée le 22/04/2018
Épisode ajouté le 22/04/2018
Mise-à-jour le 03/07/2021

~ L'épreuve de Julie ~ MMM/F

Cela faisait deux ans qu’elle était dans l’Armée, et enfin, Julie avait passé toutes les sélections et toute la formation pour obtenir son béret. Service dans cette unité d’élite la faisait rêver depuis l’enfance. Elle en avait chié, elle avait perdu sang et eau pendant deux semaines et ce soir elle passait la dernière épreuve qui la séparait de son précieux béret. C’était l’épreuve de mental, la plus dure et la plus importante. Elle n’avait eu que des échos de l’épreuve. Après un parcours très difficile, les candidats étaient faits prisonniers et interrogés par les formateurs, qui jouaient les ennemis. Il fallait tenir le plus longtemps possible, résister à leurs moyens de pression. Les interrogatoires duraient des heures, les candidats revenaient au compte-goutte, brisés, et repartaient vers la caserne en véhicule. Elle en profita pour dormir un peu, puis ce fut son tour. La nuit tomberait bientôt, le ciel rougissait. Elle sauta dans l’eau, un plongeon de plusieurs mètres, nagea, et s’élança dans les bois. Elle dut ramper dans les feuilles mortes, escalader plusieurs murs. Soudain, trois hommes lui sautèrent dessus, on lui mit un sac noir sur la tête, et on la ligota grossièrement, pour l’emmener plus loin. Elle sentit que les hommes descendaient un escalier, une odeur de cave fraîche, un abri, un bunker peut-être. On défit ses liens, pour la déshabiller, et l’attacher sur une table, les chevilles dans un carcan de bois et les mains au-dessus de la tête. Elle ne portait plus que son soutien-gorge et sa culotte. Finalement, on ôta le sac sur sa tête, après quelques minutes d’attente. Les trois hommes en uniforme la regardaient.



-Où est votre camp de base ? Demanda le plus vieux des trois.

-Je ne dirai rien !



Lentement, il se mit à parfaire le bondage de la soldate. Avec de fines cordelettes qui dépassaient du carcan, il fixa ses orteils à celui-ci, un par un. Elle ne voyait pas l’intérêt de l’empêcher de remuer les doigts de pied. Il vint ensuite se placer derrière elle et sangla son front à la table. Elle ne pouvait plus soulever la tête ni regarder sur le côté.

-Nos espions ont volé ton dossier. Nous savons tout de toi, annonça son bourreau.

-Je ne vous dirai rien.

-Selon ton dossier, continue-t-il comme s’il ne l’avait pas entendue, tu es horriblement chatouilleuse. Est-ce vrai ?

Julie avala sa salive, angoissée. C’était plus que vrai : elle l’était tant que la seule idée d’être chatouillée l’horrifiait.

-Ou… Oui, je le suis… Balbutia-t-elle.

-Je sais, dit-il lui caressant la joue. Tu ne veux pas être chatouillée toute la nuit par trois hommes ?

-Pitié… Pas ça.

-Alors parle.

-Non. Je ne vous dirai rien, fit-elle avec une résolution simulée.



Elle ne pouvait pas rater son épreuve parce qu’elle était atrocement sensible aux chatouilles, ce serait trop injuste, elle devait tenir, au moins essayer. Mais la terreur se lisait sur son visage. Le bourreau principal, celui qui lui parlait, en jouait. Il attendait avant de commencer à la torturer. Il voulait qu’elle anticipe la première chatouille. D’une petite fiole il laissa tomber quelques gouttes d’huile transparente sur elle, sur son ventre, ses bras, son cou, tout le haut de son corps sauf ce qui était dissimulé dans son soutien-gorge fut oint de cette substance très glissante, déjà elle poussait de petits cris étouffés lorsque les mains de l’homme enduisaient une zone trop sensible, comme ses aisselles.

-Cette huile rend encore plus chatouilleux, tu sais. Tu devrais parler tout de suite, fit l’homme.

-Non ! Dit-elle en tremblant.



Il choisit d’attaquer son cou en premier, des deux mains, du bout des ongles, il se mit à gratouiller la peau huilée.

-Où est votre camp de base ?

-Je… Hmpfff… Non… Fit-elle en se retenant de rire.

-Tu sens mes ongles ?

-Oui… Ouh…

-Ouh ça chatouille, n’est-ce pas ?

-Ha ha ha arrêtez, se mit-elle à rire frénétiquement.

-C’est bien, ton cou est sensible.

-Ha ha ha !



Il continua plusieurs minutes, titillant également ses oreilles, le dessous de son menton, elle tentait de secouer la tête, et se débattait en vain dans sa sangle, remuant d’un centimètre à peine. Il arrêta enfin, pour poser les mains sous ses aisselles. Inéluctablement, il allait la torturer à cet endroit, elle se mit à trembler en suppliant.



-Non, pas là, pas là !

-Tu es chatouilleuse, sous les bras ?

-Oui, pitié, pitié… Pas là…

-Parle. Où est ton camp de base ? Où est ton équipe ?

-Non, fit-elle bravement. Je ne dirai rien.

-Très bien, fit l’homme en gratouillant les aisselles rasées qu’il avait huilées.

-Oh non… Hi hi hi…

-Ouh, c’est dur, n’est-ce pas ?

-Pitié ! Héhéhé… Arrêtez… Ha ha ha !



Debout derrière elle, il s’acharnait sur la peau des aisselles et des bras, le haut des côtes, du bout des ongles. C’était un bourreau-né, il avait probablement fait craquer des dizaines de personnes de cette manière, et de bien d’autres. De son coude à son soutien-gorge, les ongles courts et durs sautillaient et lui arrachaient des hurlements entre les rires. Au bout d’une demi-heure, il décida qu’elle avait eu sa chance.



-Messieurs, dit-il à ses deux acolytes, chatouillez-lui les côtes.

-Non ! Non ! Hurla la soldate.



Une vingtaine de doigts vinrent s’agiter sur ses flancs, les ongles glissaient sur sa peau lubrifiée, ils y allaient forts, enfonçant le bout de leurs doigts entre ses côtes, elle riait tellement qu’elle avait beaucoup de mal à reprendre son souffle. Entre ses larmes elle voyait le visage du gradé, il semblait satisfait de ses cris et supplications, il s’attendait à la voir craquer bientôt. Il lui sourit, puis recommença à la chatouiller sous les bras, cette fois ils étaient trois sur elle, elle poussa un grand cri qui se perdit en rires déchirants. Les gratouillements frénétiques provoquaient des décharges de chatouilles dans tout le haut de son corps et elle ne pouvait pas bouger d’un pouce, tout au plus remuer d’un centimètre ou deux dans ses liens, c’était insupportable, elle n’en pouvait plus. Mais elle devait tenir. Aucun soldat d’élite ne parlait sous le supplice des chatouilles. C’était impossible. Elle devait supporter ces dizaines d’ongles, dans le creux sous ses bras, le long de ses côtes, sur son ventre délicat.



-Ça chatouille ! Ha ha ha arrêtez !

-Parle.

-Pitié ! Hi hi hi pas là ! Pas là !

-Là ? C’est là que ça chatouille beaucoup ? Dit-il en insistant à l’arrière de ses aisselles, dans le creux, où la peau était la plus fine.

-Arrêtez ! Ha ha ha…



Combien de temps la torturèrent-elle ainsi ? Elle n’avait aucune notion de temps, mais cela lui sembla des heures. Peut-être était-ce seulement une heure. Ensemble, les trois hommes cessèrent. Elle retomba inerte, essoufflée, les nerfs à fleur de peau. Lentement, implacablement, les deux soldats plus jeunes se mirent à enduire ses jambes d’huile. Ses cuisses, ses mollets, ses pieds. Ils la massaient, versaient le liquide glissant et l’étalaient sur sa peau blanche et douce. Le gradé se mit à lui parler à l’oreille.



-Tu comprends ce qu’il va se passer ? Lui demanda-t-il.

-Oui… Fit-elle en tremblant.

-Dis-le moi. Que vont-ils te faire, à ton avis ?

-Pitié…

-Pourquoi mettent-ils de l’huile sur tes pieds ?

-Pas ça ! Pas ça ! Supplia-t-elle, visiblement terrifiée.

-Pas ça, quoi ?

-Ils vont… Ils vont me chatouiller les pieds…

-Oh oui. Pas seulement les pieds. Tu verras. Tu vas parler. Tu ne pourras jamais résister à ça. Pas toi. Tu es trop chatouilleuse.

-Par pitié…

-Vous êtes prêts, les gars ? Demanda-t-il aux deux beaux jeunes hommes qui se tenaient devant les pieds de la candidate.

-Oui Monsieur ! Firent-ils en cœur.

-Allez-y. Chatouillez-lui les pieds.



L’ordre claqua dans l’air comme un coup de fouet, immédiatement les ongles se mirent à courir sur les douces plantes de pieds tendues à l’extrême par les cordelettes, huilées et glissantes, gratouillant avec une agilité et une rapidité qui ne laissait aucun doute sur leur expérience à infliger ce supplice. Julie poussa un hurlement désespéré, puis un rire hystérique la secoua, entrecoupé de cris aigus. Elle essayait de parler mais les spasmes la secouaient ben trop.



-Non ! Ha ha ha ! Ah non !

-Quoi ? Fit son bourreau.

-Non ! Ha ha ha ! Pas ça !!! Ha ha ha ! Pas les pieds !

-Parle. Où est le camp de base ?

-Ça chatouille trop !!! Ha ha ha ! Pitié !

-Allez-y. Chatouillez plus fort.

-Ah ! Hurla-t-elle sous l’intensité des sensations. Ha ha ha !

-Vas-tu parler ?

-Ha ha ha !!! Pas ça !!!

-Allez, entre les orteils. Faites-la craquer.

-Ouh ! Ha ha ha ! Nan ! Nan !

-Oh c’est dur, ça ? Fit le bourreau de son ton sadique.

-Hi hi hi ! Stop ! Ha ha ha !

-Il faut parler, pour que ça s’arrête.

-Non… Ha ha ha ! Nan nan pitié !

-Bon, ça suffit. Derrière les genoux. Qu’on en finisse.

-Aaaah !



Julie ne pouvait pas supporter qu’on la chatouille derrière les genoux. Chaque effleurement à cet endroit de son corps était éprouvant, c’était presque pire que les pieds, ça la paralysait totalement. Elle ne pouvait que hurler et supplier, elle ne pouvait plus respirer. Jamais elle n’avait imaginé qu’on puisse chatouiller quelqu’un à ce point, mais quand le gradé se mit à lui chatouiller les aisselles, et qu’un des soldats quitta ses genoux pour s’occuper de ses deux pieds simultanément, elle crut qu’elle allait s’évanouir. C’en était trop. Elle voulait parler. Seulement, on ne lui demandait plus rien, et elle ne pouvait plus rien articuler qu’un rire hystérique, elle semblait démente, possédée.



Si ses plantes de pieds et ses aisselles étaient gratouillées sans répit par les deux soldats, le gradé était à présent au milieu, l’attaquant par surprise, lui pinçant les cuisses, les chatouillant les flancs, le ventre, les genoux, pour qu’elle ne puisse jamais savoir ce qui l’attendait. Elle perdait l’esprit. Ils n’avaient fait aucune pause, se contentant d’échanger les rôles pendant que le troisième s’acharnait sur ses pieds. Elle n’avait pas eu assez de répit pour crier qu’elle voulait parler. Il lui semblait que tout son corps était traversé de décharges électriques, des éclairs de chatouilles, sa peau était devenue si sensible que le moindre effleurement la rendait folle. Ils avaient d’ailleurs sorti les plumes, à ce stade ses pieds étaient si réceptifs que le contact d’une plume la rendait folle au même titre que des ongles. Son corps blanc était devenu rose au niveau de ses côtes, sur son ventre, sous ses pieds et ses bras.



Un autre échange eu lieu, l’homme aux tempes grisonnantes vint à nouveau derrière elle pour s’occuper des aisselles, tandis que les deux autres retournaient aux pieds. Ils rajoutèrent de l’huile et utilisèrent des brosses à cheveux. C’en fut trop pour elle. Elle hurlait.



-Ha ha ha ! Ah !!! Ah ! Veux parler !

-Tu veux parler ? Fit le gradé en cessant de la torturer, tandis que les deux autres continuaient de plus belle avec les brosses.

-Oui hi hi hi !

-Parle.

-Arr… Arrêtez ! Ha ha ha !

-Où est le camp ?

-Au Nord… Ha ha ha ! Au Nord-Ouest !

-Où ça exactement ?

-Ha ha ha, derrière, arrêtez ! Derrière la rivière ! Ha ha ha ! Pas les pieds !

-Derrière la rivière ? A quel niveau ?

-Hou hou hou en haut ! En haut de la chute !

-En haut de la chute d’eau ?

-Oui hi hi hi ! Arrêtez ! Ne me ha ha ha ! Ne me torturez plus !

-Combien êtes-vous, dans ce camp ?

-Quoi ? Ha ha ha pitié !

-Combien êtes-vous ?

-Je ne sais pas ! Trente ! Ha ha ha, arrêtez les chatouilles !

-Trente, en comptant votre commandement ?

-Oui hi hi hi !



Les questions, et les chatouilles, continuèrent au moins une demi-heure. Ils laissèrent Julie épuisée, trempée de sueur, attachée. Elle ne savait plus où elle était, son corps la démangeait encore. Elle pleurait. Elle avait échoué. Finalement, on la détacha et elle put se rhabiller, en sortant elle avait froid, l’aube n’était pas levée. Elle n’avait même pas été torturée toute la nuit, elle avait lamentablement échoué. Elle ne passa pas par le campement, ils ne restaient que les candidats qui n’avaient pas encore subi leur épreuve. Une fois à la caserne, on lui demanda si elle avait besoin d’aller à l’infirmerie, elle déclara que non. Une fois dans sa chambrée, elle s’endormit dès que sa joue toucha son oreiller.



Le lendemain, contre toute attente, elle s’aperçut qu’elle était admise. Elle reçut son béret, comme les autres chanceux dans son cas. La plupart avaient des bleus et des contusions, ils avaient été tabassés. Julie était-elle la seule à avoir été chatouillée ? Elle se rendit à la cérémonie, le cœur léger, pour recevoir son précieux béret. Enfin, elle était soldate d’élite, la seule femme de cette promotion. Elle enfila sa tenue de cérémonie avec fierté et se rendit dans la cour d'honneur pour commencer sa nouvelle vie.

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