Histoire : Tranches de rire

Vous utilisez un bloqueur de publicités

Ce site diffuse uniquement des publicités non-intrusives et sont vitales pour son développement.
Histoire


Histoire ajoutée le 11/05/2018
Épisode ajouté le 11/05/2018
Mise-à-jour le 03/07/2021

Tranches de rire

Hi ! Je tente un nouveau truc, des histoires très courtes et sans rapport direct entre elle, mis à part qu'elles mettent le plus souvent en scène deux personnages, dont au moins un fétichiste des chatouilles, dans leurs vies de tout les jours.

Voilà les six premières histoires, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et si ça plaît j'en referais sûrement d'autres.







Le duel



“ Franchement, pas mal ce ptit film ! “



Pas de réponse.

Confortablement installés à l’autre bout du canapé, deux yeux exagérément plissés me fixent intensément.

Je sais exactement ce que ça veut dire.

Ne jamais mettre deux fétichistes en couple.



“ Alors, c’est comme ça, hein..?”



Je plisse également mes yeux pendant que le générique du film continue de défiler sur l’écran.

Avec une lenteur excessive, on soulève chacun une jambe pour placer notre pied au niveau de la main de l’autre.

Sans y toucher, nos doigts frétillent autour de cette zone sensible, comme des cowboys avec leurs colts.

Je reconnais sa technique secrète : sa bouche s’entrouvre pour se préparer à prendre une grande bouffé d’air.

C’est le moment !



“Danse pied-tendre !”



On se précipite chacun sur le pied de l’autre. Je touche en premier et je chatouille aussi vite que possible. Mon adversaire n’est pas en reste, je sens ses doigts tenter de m’arracher un rire, ça me démange affreusement.

Mais aucune chance que je me laisse avoir, j’ai moi aussi ma technique personnelle. Je respire rapidement en fermant les yeux aussi fort que possible.

On gigote autant que nous le permet la largeur du canapé, mais personne ne veut avouer sa défaite.

Se rappeler de ses points sensibles…

Ce point juste au dessus du talon.

Je gratte, je gratte…

Son pied fouette l’air, mais mon adversaire tient bon.

Et ce coin de peau sur le côté, tu en dis quoi ?

Je gratte, je gratte…

On s’attaque aussi à mes points sensible.

Là, en plein milieu de la plante du pied.

Ça gratte, ça gratte…

Ne pas abandonner. Respirer, vite, fort… Tu vas craquer, oui ?!!!

Je n’en peu plus, mais je ne flancherai pas le premier ! J’ouvre un oeil pour vérifier l’état de mon opposant.

Ses joues sont gonflées, ses narines dilatées, ses sourcils froncés, son visage a viré au rouge...

On dirait un hamster écarlate en colère…



“ Bouhahahaha… Et merde !”



C’est encore moi qui vais prendre ce soir...







Le croque-morteil



“Hey ! Dégages tes pieds de mon T Shirt ! Un peu respect pour Metallica !”



Parfois, le plus gênant quand on est fétichiste, ce sont ces potes qui ne se savent pas. Pendant que Millie continu de me taquiner devant tout le monde avec ses pieds nus, moi, je sens l’excitation monter.

On ne peut pas dire qu’ici, assis contre le mur d’un des couloirs de la fac en attendant le prochain cours, ce soit l’endroit idéal pour ce genre de situation.

Alors j’essai de me concentrer, les yeux rivés sur mon cahier.



“Aller ! Dis bonjour à Monsieur Peuton !”



Ses orteils viennent de toucher mon oreille.



“T’es pas sérieuse !”



Elle éclate de rire, ravi du nouveau jeu qu’elle vient de trouver pour m’emmerder. Les autres autour ricanent, ça l’encourage.



“ Pouic ! Pouic ! “



Je tourne alors ma tête d’un coup sec pour l’effrayer et je fait mine de faire claquer ma mâchoire…

Mauvais calcul… Son gros orteil se retrouve fourré dans ma bouche. Je retiens mes dents au dernier moment pour ne pas la blesser.

Millie me regarde les yeux ronds, l’air étonné. On reste un instant comme ça, figés, son orteil violant toujours mon intimité buccale. Merde…

Puis elle éclate de rire en s’écriant :



“Attention au croque-morteil !”



Tout le monde se met également à rire. Putain, la honte…



“Tu vas me le payer !”



Mes mains plongent au niveau de ses côtes et mes doigts viennent lui arracher quelques rires hystériques pendant qu’elle tente de se débattre. Le fait qu’elle était déjà en train de rire la rend d’autant plus folle.



“Alors, tu t’excuses ?!!”



Entre deux rires elle parvient à articuler :



“ Pardon grand croque-morteil, pardon !”

“Ok… Tu me cherches !”



Je redouble d’intensité, mais c’est une vrai anguille. Elle finit par s'étaler sur le sol.

Je la laisse pendant qu’elle continue de rire tout en reprenant son souffle.



Quelques jours plus tard Millie et moi sortions ensemble, mais inutile de dire qu’à partir de ce jour, tout mes potes de la fac adoptèrent ce surnom.







Une histoire drôle



J'adore raconter des histoires à ma femme, elle est toujours bon public... surtout quand elle est attachée.



"Il était une fois deux peuples que la dérive des continents avaient fini par séparer. Chacun d'eux vivaient à l'extrémité d'une bande de terre rattachée au continent.

Une année, la pluie ne tomba pas et quand l'eau vint à leur manquer, par le plus curieux des hasards, chacun des peuples décida au même moment de quitter leurs foyers et de partir vers le sud à la recherche du précieux liquide.

Affaiblis par la soif, ils avançaient avec une lenteur infinie sur les deux bras de terre."



Un sourire se dessine sur le visage de mon auditrice.



"Après de longues minutes de marche, les deux peuples aperçurent chacun une colline situé en dessous d’une gorge. Ils s'empressèrent de les escalader.

Une fois rendus aux sommets, après tant d'années de séparation, les peuples sautèrent de joies en s'apercevant l'un l'autre.

Alimentés par une énergie nouvelle, ils descendirent leurs collines en courant pour se retrouver sur une vaste plaine où ils se mirent tous à danser. Et ils dansèrent sans s'arrêter, encore et encore, jusqu'à faire trembler la terre. "



Devant l'état de liesse des personnages de l'histoire, ma femme ne peut s'empêcher d'éclater de rire.



"Et tout en dansant, l'un d'eux aperçut un petit puits niché au milieu de cette grande étendue. Il entreprit donc de creuser dans l'espoir d'y trouver de l'eau.

Malheureusement, malgré tous ces efforts, il n'y trouva rien.”



Il n’en faut pas plus pour déclencher l’hilarité de ma moitié.



“La soif des deux peuples restaient inassouvis, mais ils ne désespèrent pas et décidèrent de se séparer pour explorer chacune des côtes qui bordaient ce pays. Ils y firent de nombreux allers-retours, allant même parfois jusqu’à creuser dans les cavités qui se trouvaient plus au nord. Une recherche qui leur prit encore une fois de longues minutes..."



Mon épouse rit à n'en plus pouvoir face aux pérégrinations de ces petits personnages.



"Ce fut tristement encore une fois un échec et ce fût plus assoiffés que jamais qu'ils entreprirent d'explorer un petit bassin se trouvant au sud du pays.

Au bout de ce bassin, la terre se divisait en deux, les peuples décidèrent donc de se séparer à nouveau.

Leurs chemins les menèrent chacun au pied d'une montagne.

Les deux peuples escaladèrent leurs sommets respectifs. Rendus en haut, ils découvrirent nichés sur chaque mont, cinq petits rochers et rien de plus à explorer à l'horizon.

Malheureusement, maladroits qu'ils étaient, les peuplent tombèrent en même temps de l'autre côté de la montagne.

Par chance, ils parvinrent de justesse à se raccrocher au niveau du creux de la montagne.

Mais chaque fois qu'ils tentaient d'escalader la montagne, après s’être battus de toutes leurs forces et être arrivés à la limite des cinq rochers, ils finissaient toujours par retomber.

Au bout d'un moment, rendu fou par la soif, ils s’agitèrent dans tous les sens...

Ce n'est qu'au bout de quelques heures qu'ils finirent par s’en sortir."



L'agitation des petits peuples déclenche des rires hystériques chez celle que j'aime.



"Ils rebroussèrent chemin, traînant des pieds, attristés par leur sort.

De retour sur la plaine, ils se mirent tous à danser de joie.

Le temps avait passé, la pluie avait fini par tomber, remplissant le petit puits d'eau.

Leur soif était enfin satisfaite."



Je retire mes doigts du corps de ma femme. Elle, épuisée, relève lentement la tête avant de me gratifier d'un dernier rire authentique. Elle constate amusée, que sa sueur a fini par s'accumuler dans le creux de son nombril.







Du matin au soir



Je suis un homme chanceux.

J'ai rencontré une femme. Quand je la chatouille, elle finit tout aussi excitée que moi.

Autant dire que j'en profite.





Du matin...





*Elle dort encore quand j'apporte le plateau. Un jus d'orange, un bol de café au lait rempli à ras bord et des tartines grillées : le mélange de ces odeurs finit par la tirer de son sommeil.



"Oh ! Mais... C'est trop chou !"



Elle se redresse et je lui pose le plateau sur les genoux. Elle entame sa première tartine après l'avoir trempée dans le café au lait.



"Et toi, tu ne manges rien ?"



"Mais si..."



Je m'assieds à l'autre bout de lit.



"Je vais commencer par ces mini-saucisses..."



Ma bouche vient goûter les orteils de ma compagne. Elle se met à rire.



Elle comprend alors que mon geste n'était pas totalement désintéressé : l'équilibre précaire du plateau l'oblige à garder ses jambes immobiles pendant que ma langue taquine ses orteils.



Elle rit tout en essayant de finir sa bouchée.



"Et histoire de manger équilibrer, je vais maintenant dévorer une plante... de pied."



Ma bouche vient se coller au creux de son pied pendant que mes dents grignotent la peau sensible. Elle éclate de rire et dans un grand fracas, le plateau se renverse. Sans y prêter attention, elle se redresse et me saute dessus.



Autant dire que nous allons tous les deux être en retard pour le travail aujourd’hui.*





… au soir.





*Elle se frotte les yeux de fatigue. Sa lampe de bureau éclaire d'une lumière jaune tout un tas de document.

De mon côté je l'observe bien installé dans le lit.

Elle baille et s'étire, son débardeur se soulève légèrement dévoilant sa peau. Il est temps de prendre une pause.

Je m'approche et je l'enlace. Elle ronronne de plaisir. Je me sens bien moi aussi.

Elle cale sa tête contre mon cou.



"Je dois finir ça pour demain..."



"Ok. Fais comme si je n'étais pas là."



Je soulève son débardeur pour redévoiler le bout de peau que j'ai aperçue tout à l'heure et je me mets à doucement égrainer chacun de mes doigts contre sa peau. Elle se met à gigoter.



"Tu sais que tu es un affreux personnage..."



Elle s'affale sur son bureau en fermant les yeux.



"Je sais..."



J'embrasse ses flancs sensibles et elle s'étire comme pour tenter de fuir mes petites attaques tout en me laissant le champ libre.

Je finis par venir pincer ses côtes. Elle lâche un petit rire de surprise, mais je fais déjà demi-tour et retourne dans mon lit tout en me déshabillant.



"Bon courage pour le boulot."



"Ce que je peux te haïr..."



Elle quitte son bureau.



Autant dire qu'elle va avoir besoin d'un délai supplémentaire pour finir son travail.







Pas très catholique



On est en retard, alors on se met tous les deux à trottiner. Elle a du mal à me suivre avec ses talons, du coup je ralentis le rythme.

Quand on passe les deux énormes portes, le silence dans la salle est aussi glacial que l'air. On s'assied tout au fond pour ne pas se faire remarquer. Les bancs sont inconfortables : une assise dure et aucune place pour étendre ses jambes.

Les couleurs vives des vitraux apportent un peu de gaieté au lieu. Enfin tant qu'on ne fait pas trop attention à ce qu'elles illustrent.

Agathe retire l'un ses escarpins et pousse un soupir de soulagement. Elle attrape son pied droit et commence à le masser à travers ses collants sombres.

J’imagine que c’est parce qu’elle a surpris mon regard sur sa voûte plantaire qu'elle vient poser son pied sur mon genou.

Vraiment Agathe ? Ici, dans la maison de dieu, en pleine cérémonie ?

Je suis faible.



Je commence à effleurer son talon avec mon pouce. Agathe se détend. Le curé brise le silence.



" Seigneur, nous te prions pour les chrétiens du monde entier et pour nous tous ici réunis..."



Au fur et à mesure, sans vraiment m'en rendre compte, mes effleurements se transforme en chatouilles légères.

Le talon n'est pas la zone la plus sensible d'Agathe, mais déjà je la sens se crisper. Alors, je remonte doucement vers le milieu de son pied.

Agathe reste impassible en apparence, mais son pied droit s'agite dans tous les sens.

Quand le rythme de mes doigts augmente encore, elle se penche en avant. Sa longue chevelure brune vient complètement occulter son visage. D'extérieur, cela donne l'impression qu'elle se recueille.



"...Accepte notre silence comme une prière..."



Je m'approche de l'oreille d'Agathe pour être sûr qu'elle seule m'entende.

"(Et toi, tu penses pouvoir rester silencieuse encore longtemps ?)"



Elle est maintenant prise de léger soubresaut qu'elle parvient à garder silencieux, mais à certain moment elle ne peut empêcher un petit couinement de sortir.

Personne autour ne semble s'en préoccuper.



"...Les mots nous manquent, Seigneur, nous sommes dans l'épreuve..."



J'augmente encore la vitesse de mes doigts.

"(Pas autant que toi.)"



Mes doigts font maintenant des allers-retours de son talon à ses orteils. Agathe est de plus en plus agitée. J'entend le son de ses bas crisser sous mes doigts.



"...Délivre-nous, Seigneur, de tout ce qui nous encombre..."



"(Comme des doigts un peu trop insistant sous une plante de pied sensible par exemple.)"



Je m'aperçois alors que son collant est troué au niveau de son gros orteil. Mon index s'y engouffre immédiatement et vient la chatouiller juste entre le premier et le second doigts de pied. Agathe lâche enfin un rire franc et clair qui raisonne de longues secondes dans la grande salle de la chapelle devenue silencieuse.

Tout un tas de regard choqués se tournent vers nous et nous fixe avec la désapprobation la plus total.

Ok, c'est vrai que rire à un enterrement, ça la fout mal.







Un rire musical



“Ok… Je veux bien essayer, mais j’ai une condition.”



J’étais si excité à l’idée de l’attacher et de la chatouiller que j’aurais pu immédiatement lui répondre que sa condition était accordée.



“Une condition ? Je t’écoute.”

“Tu… Tu mets un casque avec la musique à fond pendant que tu me chatouilles.”



Je dois avouer que je ne m’y attendais pas.



“Un casque ? Pourquoi ?”

“Mon rire me complexe… Je préfère que tu ne l’entendes pas.”

“Mais qu’est-ce que tu racontes ? Il est très bien ton rire.”

“Tu m’as déjà entendu rire ?”

“Bien sûr, je…”



J’avais beau me repasser en tête les deux derniers mois de notre relation, impossible de me rappeler de l’avoir vu rire une seule fois. Je me souvenais de la voir afficher un sourire jusqu’aux oreilles, mais rire : jamais.



“Maintenant que tu le dis…”



J’ai ligoté avec soins ses poignets et chevilles aux quatre coins du lit.



“Ça va, c’est pas trop serré ?”

“Non, c’est bon.”

“Ok… Bon mais du coup si je ne t’entends pas, comment je sais si tu veux que j’arrête ?”

“ Hmmmm, je ferais cette tête là !”



Sa langue pend sur le côté, son menton est rentré dans son cou, son nez retroussé et son oeil droit à moitié plissé.

J’éclate de rire. Elle, affiche le même sourire que d’habitude.



“ Ok, ok.”



J’agite mes doigts en avançant ma main pour la taquiner un peu.



“Le casque ! Tu as promis !”

“Héhé, désolé…”

“Tu me jures de le garder jusqu’au bout !”

“Promis.”



J’enfile mon casque, un album du groupe “Die Laughing” commence à jouer ses premières notes dans mes oreilles. J’ai trouvé ça approprié pour l’occasion.

Elle me dit quelque chose, mais je n’entends rien.



“Qu’est-ce que tu dis ?”

“Amuse-toi bien, petit pervers ! Mais c’était juste pour vérifier que tu n’entendais rien.”



Je souris. Les écouteurs sur les oreilles, je commence. Je gratte sous ses deux pieds en même temps. Ses réactions sont incroyables, même sans l’entendre, je le devine à son expression et à ses contorsions.

Je sens l'excitation monter et le sang affluer. Reste un arrière-goût de frustration, mais

je m’en donne à coeur joie et parcours l'entièreté de son corps. Elle est chatouilleuse de partout et même si elle se débat autant qu’elle le peut, son visage semble illuminé de plaisir.

Je fini par trouver un point hypersensible. Une simple caresse sur son nombril la rend complètement folle. Et pourtant elle garde cette mine réjouie.

Son rire paraît si innocent… si doux...

Après les premières vingts minutes je lui offre une pause. J’en profite pour enlever le casque.



“Ça va ? Tu supportes ?”

“ T’inquiètes pas, en plus pour une fois, ça fait du bien de pouvoir rire sans se retenir.”

Son sourire est doux. Elle a vraiment l’air d’apprécier l’expérience.

“Tant mieux ! J’aimerais essayer de te bander les yeux si tu es d’accord, j’ai perdu un sens, ça serait normal de nous mettre à égalité.”

“À égalité ? Oui, c’est pas comme si j’étais déjà complètement attachée…”



Encore une fois, elle me fait rire.



“...Mais fait comme tu le sens, tant que tu me promets de ne pas enlever ton casque.”



La musique repart. Comme prévu ses réactions sont encore plus intenses quand elle ne sait pas où je vais l’attaquer. Je suis tellement excité que s’en est presque douloureux, pourtant je voudrais plus.

Je la vois rire, mais je ne l’entends pas. Petit à petit, la frustration monte. Ma curiosité me démange. Mais j’ai promis de ne pas enlever le casque… Et si je coupais le son… Ça ne serait pas vraiment trahir ma promesse… Pendant que ma main droite chatouille le creux d’un de ses pieds, ma main gauche vient tourner la molette du volume de mon baladeur. Petit à petit j’entend son rire. Je n’en crois pas mes oreilles… Le volume descend encore. Ce rire... Je continue de gratter sa plante de pied. Le son du casque est maintenant coupé. Ma main se retire.

Je n’aurais jamais cru que le rire de quelqu’un que je chatouille puisse me faire débander si vite.

Ils aiment : Toi ?