Histoire : Une drôle de planète

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Histoire


Histoire ajoutée le 29/05/2018
Épisode ajouté le 29/05/2018
Mise-à-jour le 03/07/2021

Une drôle de planète

Malgré un emploi du temps très chargé, j'aime écrire de temps en temps. Voici une petite nouvelle sur le thème des chatouilles, ou plutôt de la torture de chatouilles :D

C'est pas très bien réalisé, il y a de nombreuses fautes d'orthographe, des fautes de frappe, j'ai écris en plusieurs fois sans reprendre les mêmes temps. Mais pas grave, ça reste plaisant à lire. J'avais préparé un contexte plus long et plus dense, mais j'ai finalement décidé de le supprimer, pour concentrer l'essentiel.





Notre vaisseau n’a pas résisté. Au contact de ces immenses amas de roche et de glace, nos propulseurs n’ont pas survécu. L’embarcation a fini par se scinder en deux. La moitié de l’équipage n’a pas survécu à ce premier choc.

Je me réveil intact, je sais que nous avons traversé un accident sans précédent. Je me rends vite compte que je suis seul survivant à bord d’une capsule conçue 3 personnes, je suis le seul encore en vie. Qui sait s’il y a d’autres rescapés ?

Je décide d’être courageux, de m’aventurer sur cette planète, ou lune, ou autre, que sais-je où je suis ?

C’est un endroit très vert, plein de vie, mais pourtant très silencieux. Pas un seul bruit, c’est très inquiétant. Je continue mon chemin à travers cette forêt très étrange, les plantes sont très grandes, les arbres immenses.

Plus j’avance, plus je me dis que cet endroit doit contenir des espèces intelligentes.

J’entends un petit bruit devant moi. Je regarde dans chaque direction. J’ai l’impression d’apercevoir des silhouettes bleues, des grandes silhouettes. D’un coup, d’un coup brusque venant de l’arrière, si fort et si douloureux, c’est le flash, la lumière s’éteint.



Mais combien ont-elles de pattes ?



Il fait sombre. Je reprends conscience doucement. Mon œil me gratte. J’essaie alors de me soulager, mais impossible ! Je suis totalement immobile. Mes poignets et mes chevilles sont attachés solidement au sol. Il fait humide, je sens une goutte d’eau tomber sur ma tête, je n’ai plus de combinaison. Des petites bêtes très étranges commencent à se déplacer lentement sur mon corps. Elles sont minuscules, elles se faufilent à travers mes vêtements et mes bottes, je les sens sous mes genoux, mes pieds et sur mon visage. La sensation de chatouille commence à être plus que perceptible, j’essaie de me débattre, de bouger du mieux que je peux les parties du corps qui me sont encore accessibles, les orteils, les doigts, je ferme les yeux. Mais combien ont-elles de pattes ??

Au bout de ce qui me semble être une demi-heure, je suis enfin en mesure d’entendre des bruits. Peut-être que je vais enfin pouvoir sortir de cet endroit, le moindre mouvement de ces petites bestioles suffit désormais à me tordre dans tous les sens.

Des pas légers se rapprochent. Une grille s’ouvre. Une silhouette bleue approche. Elle se dessine de plus en plus. Une lumière s’allume alors au-dessus de moi, une lumière naturelle. Je vois enfin à quoi ressemble la pièce où je transpire depuis de si longues minutes. C’est une sorte de cachot, juste en dessous de ce qui ressemble à une forêt, qui apparait par une sorte de fenêtre en métal au-dessus de ma tête précédemment fermée. Je comprends pourquoi c’était humide, nous sommes directement sous la terre. Et ces bestioles, voilà pourquoi il y en a autant, nous sommes sous les racines des arbres !

Un fort contraste

Cette silhouette bleue n’est désormais plus une ombre. Une sorte d’amazone approche, très légèrement, si naturelle et si envoutante. Elle porte une lance en métal en contraste avec l’image qu’elle donne. Ses yeux sont incroyablement séduisants, d’un bleu azur. Elle est très fine, très élégante. Elle porte de légers vêtements bruns et de nombreux bijoux. Ses doigts et ses orteils nus sont très fins, élégamment mis en valeur par des petits anneaux de couleur bronze et or.

Sans dire un mot, sans laisser une seule expression faciale, elle me bâillonne d’un lacet de cuir beige, avant de recouvrir mes yeux d’un petit drap humide. Elle me détache et me libère de cette pièce. Les mains tout de même attachées dans le dos, elle m’amène à travers plusieurs couloirs, la matière sous mes pieds semble être très solide, nous ne sommes plus dans la terre. Elle me conduit vers ce qui semble être un ascenseur.



Une longue histoire



Nous restions un certain temps dans cet ascenseur, avant d’enfin, se diriger vers une pièce tout à fait différente. Il y avait beaucoup de bruit, des personnes qui discutaient. Il y avait de la musique, des chants. C’était plein de vie. Je me demandais bien où nous étions, comment étions-nous passé d’une terrière de renards à une soirée avec de la musique ? J’entendais des bruits de verres, comme si les personnes buvaient à la santé d’un invité.

Je continuais mon chemin, forcé par cette amazone. Nous montions sur une sorte d’estrade. Elle me fit pression sur les épaules pour me faire agenouiller. Le revêtement était très dur et glaciale. A ce moment, le bruit se stoppa net. J’entends alors à ce moment qu’une autre personne se voyait contrainte de s’agenouiller à côté de moi, le son qu’émettait cette estrade à chaque contrainte étant très reconnaissable.

L’amazone qui tenait mes menottes par l’arrière retira alors mes bottes et mes chaussettes thermiques, en plus de faire un large ourlet à mon pantalon spécialement conçu pour les combinaisons spatiales, dévoilant ainsi mes pieds alors nus. Elle croisa ensuite mes chevilles avant de les relier solidement avec une corde légèrement molletonnée, en huit autour de ma peau devenue sensible, après avoir endurée des vas et viens incessants de petites bêtes.

J’entendis alors un petit bruit métallique, elle venait de fixer la corde entourant mes chevilles au sol, sans oublier d’ajouter deux petites cordes à mes doigts de pieds, vers le sol, de manière à ce que ceux-ci soient écartés et que les deux plantes des pieds soient entièrement découvertes, mises à nu.

Malgré le stress immense que cela me procurait, sachant que depuis le début de cette manœuvre, personne ne se remit à parler, j’éprouvais un certain plaisir paradoxal. Ce plaisir se renforça quand l’amazone répéta la même opération pour la victime juste à côté de moi.

L’amazone revint vers moi, devant moi. J’ai eu alors une très grande frayeur. Je vis un cours instant, par un petit espace à travers le drap sur mes yeux, l’amazone brandir ce qui apparaissait comme un sabre doré, d’une lame très longue et lisse. La lame glissât doucement à travers mon haut ample, sans effleurer ma peau mais assez proche de mon corps pour que je puisse en sentir la présence, comme si celui-ci était parcouru de poils fins. D’un mouvement très brusque, la lame déchira les deux couches de mon haut, avant que l’amazone ne vienne couper les manches qui retenait ces vêtements de tomber, ce qui arriva bien sûr dans les secondes qui suivent, dévoilant mon torse désormais nu. La sensation de fraicheur qui apparut à la suite de ces mouvements, fut en contraste avec les gouttes de sueur dévalant le haut de mon corps, du crane jusqu’aux bouts des doigts.

L’amazone se déplaçait alors vers l’arrière de mon corps, toujours dans des pas reconnaissables par l’étrangeté du revêtement de l’estrade où je me sentais désormais vulnérable, où j’avais froid, là où j’attendais mon sort sans pouvoir faire le moindre geste. Cette situation n’était pourtant pas si désagréable, j’étais toujours envoûté par les pas si légers de cette amazone, dont les mouvements pourtant brusques et barbares paraissaient naturels et séduisants. A travers le drap sur mes yeux, la tête baissée, je pus apercevoir ses pieds délicats, bleus. Elle détacha alors les menottes autour de mes poignets. Une autre amazone approcha, dans les mêmes pas délicats, elle devait également se déplacer pieds-nus. Chacune de ces deux magnifiques créatures s’empara d’un de mes bras par le poignet, d’un toucher doux, et le ramena vers le haut, mes bras étaient alors tendus au-dessus de ma tête. L’une attacha alors mon poignet droit à une chaîne tendue au plafond, l’autre fit exactement la même chose avec mon poignet gauche. Je n’opposais aucune résistance. Les chaînes entourant mes poignets étaient ornées d’une matière très douce. Je ne pouvais absolument plus bouger ; la plante des pieds ainsi que les orteils nus tendus vers le sol ; les bras attachés vers le plafond, soulevant légèrement mon torse dépourvu de tout tissu, tirant un peu plus sur la corde entourant mes chevilles ; mais ces contraintes n’étaient absolument pas douloureuses.

Les deux amazones se placèrent devant les deux victimes que nous étions. L’amazone retira alors le drap qui couvrait mes yeux maintenant depuis un certain temps. Je voyais alors le corps de cette créature devant moi, à quelques centimètres, elle était magnifique, elle ne portait que très peu de tissus. Je tournai alors la tête, et à ma grande surprise, c’était une humaine attachée aussi solidement que moi sur cette estrade. Je ne la connaissais pas, je me disais qu’elle devait faire partie de mon équipage, sinon comment une humaine pourrait se retrouver à des milliards d’années lumières de la Terre ? Je ne pouvais pas m’en rappeler. Je commençais à douter de ma perception des choses, je me demandais si je ne devenais pas fou. Nous étions de toute façon bâillonnés de la même manière, aucune communication n’était envisageable. Je regardais alors la salle nous entourant. Nous étions au-dessus de d’immenses arbres, je comprenais alors pourquoi l’ascenseur paraissait si long. C’était une salle ronde, quasi entièrement recouverte de parois de verre, donnant vue sur l’ensemble de la forêt. A plusieurs mètres, on voyait d’autres de ces habitations, qui formaient une sorte de village au-dessus des arbres.

Je fus surpris par le luxe de cette salle, recouverte d’or et de bijoux. L’estrade même était ornée de diamants, le sol sous nos genoux était composé d’un revêtement de bois que je ne connaissais pas, brillant et craquant sous les pieds.

Il y avait beaucoup de monde, l’ensemble des regards étaient tournés vers notre estrade. C’était des amazones, mais elles étaient différentes les unes des autres. Certaines étaient petites, d’autres grandes. Elles possédaient des bijoux, des colliers, en or. Certaines avaient une sorte d’armure très discrète, et cette lance aperçue dans le cachot sous l’arbre. Il y avait donc les amazones « soldats », dont faisait partie les deux amazones qui nous ont vigoureusement attaché, et les autres, plus civiles, avec bien plus de bijoux et plus de tissus sur elles. Elles ne laissaient pas passer de grandes émotions, mais leurs regards étaient perçants, très profonds. Personne ne parlait.

Puis un roulement de tambours apparu soudainement. Toutes les amazones sans exception s’agenouillèrent en baissant la tête. Une amazone bien plus grande, une sorte de reine, portant une immense cape ornée d’or et de diamants s’avança alors vers un grand banc juste en face de notre estrade. Des amazones également distinguées la suivirent. Elles étaient resplendissantes. Les autres amazones finirent par se relever. Cette supposée reine prononça alors un discours incompréhensible pour nous deux les humains. En revanche, je compris que notre position ne jouait pas vraiment en notre faveur. Cela se confirma quand la reine pointa ma camarade humaine juste à côté.

Comme moi, elle avait ses pieds nus attachés solidement au sol. Il y avait cependant une différence, elle avait les bras attachés vers l’avant et vers le sol, et les amazones ne lui avait pas retirer les vêtements du haut du corps. Seuls ses orteils et ses plantes de pieds étaient vulnérables. Deux amazones se placèrent alors au-dessus de ses pieds. Elles commencèrent alors à effleurer la peau si sensible de cette jeune femme, chacune appliquée sur un des deux pieds. La réaction fut directe, je voyais la jeune femme tenter de se débattre, et si ses bras avaient encore un peu d’espace pour bouger, ses pieds, malgré ses efforts, ne bougeaient pas d’un seul centimètre. Ils semblaient que la peau de ces amazones était parcourue de poils très fins, à la fois rigides et doux, et surtout très chatouilleux, je m’en étais rendu compte quand l’amazone s’était saisie de mes poignets et de mes chevilles alors nues.

Indifférentes à la réaction de la jeune femme, les amazones se mirent alors à chatouiller ses plantes avec leurs doigts. Ceux-ci faisaient des allers-venus si rapides, du talon vers les orteils, vers l’intérieur puis l’extérieur du pied. Les doigts des amazones semblaient vibrer légèrement au contact de la peau de cette pauvre victime. Elles alternaient le rythme des chatouilles, parfois avec un seul doigt, parfois avec leurs douze doigts longs et fins, elles ne mirent pas beaucoup de temps pour trouver les points les plus sensibles des plantes de la jeune femme. La partie centrale de sa plante de pied, d’une blancheur éclatante, était particulièrement sensible, si bien que les amazones y concentraient le supplice pendant de longues minutes. Je ne pouvais rien faire, à part attendre mon tour. Le titillement des doigts bleus sur l’intérieur des pieds provoquait chez la jeune femme des réactions que je ne pouvais soupçonner, étant moi-même très chatouilleux. Les amazones gardaient une expression neutre et passive, comme si elles étaient programmées pour torturer les pieds de la victime.

Après de longues minutes de torture, la reine fit un geste, les amazones finirent par lâcher ses chevilles. Elles se tournèrent alors vers leur majesté. Celle-ci réclamait quelque chose. La requête fut immédiatement mise en œuvre. Les amazones retirèrent alors le bâillon de la jeune femme. Celle-ci fut soulagée. Mais en réalité, la réjouissance fut de courte durée. Deux autres amazones approchèrent de l’estrade, en amenant avec elles plusieurs ustensiles. Il y avait de petites plumes, de grandes brosses parcourues par des milliers de poils rigides.

Les quatre amazones se placèrent alors derrière ses chevilles, deux à chacun des pieds. Elles appliquèrent alors une substance dorée sur les plantes des pieds et les orteils de la jeune femme. La peau brillait comme un miroir. Ce n’est qu’à ce moment, que la torture recommença, de manière beaucoup plus intensive. Une amazone s’occupait de chatouiller les orteils de la jeune femme avec les plumes, à raison d’une plume par orteil, pendant que l’autre amazone brossait la plante vigoureusement, et cela pour chacun des pieds. A peine les plumes touchant sa peau blanche et délicate, que la réaction et le rire de la jeune femme inondait déjà la salle. Son rire raisonnait à travers les vitres, c’était impressionnant. La réaction de la victime enchanta la reine, qui souriait devant le supplice enduré par la jeune femme. Le bâillon ne la satisfaisait pas, elle voulait être réellement témoins et maîtresse de la torture. Cela dura de nombreuses minutes, avant que la reine mis fin au châtiment. Elle fut libérée temporairement, avant d’être attachée sur le banc royal bien plus délicatement que sur l’estrade, où j’étais maintenu dans la même position depuis le début.

Ce fut alors une deuxième grande surprise, une des amazones commença à parler dans notre langue en s’approchant de moi. Elle était l’intermédiaire, la traductrice, entre les membres du banc royal et ma personne. Enfin pas tout à fait, puisque j’étais encore bâillonné. Elle me dit alors que notre espèce, les humains, possèdent des richesses que la reine convoite. Elle dit également que de toutes les espèces capturées par les amazones, les humains possèdent le corps le plus chatouilleux, le plus sensible à leurs doigts. Elles éprouvent un immense plaisir, une satisfaction sans nom à titiller notre peau. Cela fait partie de leurs gênes, de capturer leurs proies à l’aide des poils chatouillant parcourant leurs peaux, en plus de leur beauté inégalée. C’est surtout pour divertir la reine qu’aujourd’hui, elles capturent toute sorte d’espèce dans la forêt, mais les humains, sont leurs victimes favorites. Elle m’explique que la reine éprouve davantage de plaisir à observer le supplice d’un sexe opposé, c’est-à-dire d’un mâle, le graal étant donc un mâle humain.



Le châtiment de la jeune femme n’avait pour but que de faire augmenter mon stress, ma pression, pour mieux me chatouiller ensuite. Elle m’indique de me tenir prêt pour un supplice lent, pour le plus grand plaisir de leur majesté. Par la suite, elle m’interrogera sur les ressources que possède la Terre, et trouvera un arrangement avec moi pour que je leur livre tout l’or que nous possédons sur notre planète. L’or est pour elles une ressource qui représente tout, c’est une matière des déesses, volée par les humains, qui doit être légitiment rendue aux amazones.

Les couches successives de vêtements sur mes jambes sont coupées par ce sabre de cérémonie déjà utilisé pour le haut de mon corps, je me retrouve alors en simple caleçon blanc au milieu de cette estrade. Une amazone se saisit d’un petit couteau lisse et non pointu, et se met à raser le moindre poil parcourant mon corps. La substance utilisée pour le supplice de la jeune femme est ensuite étalée sur l’ensemble de ma peau. Je suis luisant comme un parquet ciré.

La reine désigne alors sept ou huit amazones, parmi les civiles mais aussi des soldats. Je ne sais pas quoi penser. Mon cœur n’a jamais autant battu aussi vite, je suis aussi stressé qu’une antilope s’échappant d’un guépard, mais ici, je me retrouve au milieu d’une meute de fauve, il n’y aucune échappatoire. Pourtant, je ressens une sorte de jouissance sous-jacente, que je ne peux expliquer. Depuis le début de cette péripétie, je n’ai jamais perdu mon enchantement pour ces créatures à la fois magnifiques, envoutantes, mais aussi vicieuses et féroces.

Un roulement de tambour retenti, les amazones approchent puis montent sur l’estrade. Une autre amazone amène plusieurs ustensiles, à savoir des plumes de différentes tailles, des brosses plates et circulaires, des sortes de roulettes parcourues de poils et de plumes de très petites dimensions, des petits morceaux de bois de différentes tailles taillés en petits pics ronds à la manière d’un peigne, et enfin des petites billes vibrantes, également parcourues de poils et de plumes, mais cette-fois ci minuscules.

Elles commencent par placer ces petites billes entre mes orteils tendus vers le bas. Le déclenchement de celles-ci me vaut une réaction très vive, cela confirme que les liens entre mes chevilles et mes doigts de pieds sont très forts. La sensation de chatouillement entre les orteils est à ce moment très remarquable, brusque, comme des milliers de petit picotement sur la peau. Je suis extrêmement chatouilleux au niveau des pieds, et je n’avais jamais connu un titillement pareil, alors que la zone de chatouille était encore très restreinte.

Je n’avais encore rien vu. Une amazone se place alors devant moi et commence à placer ses doigts sur mes côtes nues. Elle remarque bien que la seule pose de sa peau parcourue de petits poils vibrants sur la mienne me fait réagir, de vraies petites étincelles sur l’épiderme. Elle fixe alors mon regard, de ses yeux bleus éclatants, si profonds, et place un de ses doigts sur ma bouche bâillonnée, comme si elle me signifiait que je devais rester calme, que le supplice n’était que plaisir, et se mets alors à chatouiller vigoureusement mes côtes de bas en haut puis de haut en bas. Une autre amazone la rejoint alors, une s’occupe alors de mon flanc droit et l’autre de mon flanc gauche. Elles n’hésitent pas à venir titiller la partie centrale de mon ventre, faisant des allers et venus entre mes flancs et mon nombril, qu’elles ne tardent pas à soigner en réalisant autour de lui de petits cercles de chatouilles. C’est un véritable supplice, mais le regard persistant des amazones me fait perdre mes sens, je ne sais plus qui je suis, où je suis et pourquoi je suis là.

Elles stoppent alors de chatouiller mon ventre, mais elles placent aussitôt les chaînes tenant mes poignets de manière à ce que mes bras soient écartés au maximum au-dessus de ma tête. Elles saisissent alors les petites roulettes, et les actionnent sous mes aisselles. Elles réalisent des vas et viens entre mon coup sensible et le haut de mes côtes, en passant par les dessous de bras. La sensation que cela procure est inouïe, c’est à la limite du supportable, c’est un éveil de sens que je n’ai jamais connu, c’est irrésistible. Je tente de me débattre, d’essayer de me mouvoir, en vain. Cela vaut de grands sourires de satisfaction au niveau du banc royal.

Elles finissent par délaisser leurs roulettes, en prenant soin de retirer les petites billes entre mes orteils et de quitter l’estrade tendrement et délicatement, d’un pas nu léger, ce qui s’accompagne d’un immense soulagement, pourtant de courte durée.

Deux autres amazones entrent alors en scène. Ce sont les deux soldats amazones choisis par la reine pour le châtiment. Elles se saisissent de mes chevilles d’une main, pourtant déjà solidement attachées, avant d’utiliser leurs secondes mains pour chatouiller l’intégralité des plantes de mes pieds, férocement et sans merci, durant de longues minutes. La sensation est bien plus désagréable qu’auparavant, ces amazones s’acharnant sur la peau nue de mes pieds.

J’étais pourtant loin de nouvelles surprises. Elles stoppent de titiller mes pieds de leurs doigts pour s’avancer vers mon visage et de placer un bandeau sur mes yeux. Celui-ci est bien différent du drap posé sur ma tête au début de ma mésaventure, dans la mesure où je ne pouvais absolument plus rien voir à travers, j’étais alors seul dans le noir. Elles attrapent alors un objet que je ne reconnais pas derrière mon bandeau, puis brossent la plante de mes pieds et mes orteils vivement et dans tous les sens. J’entends le frottement des poils de ces brosses sur ma peau si sensible, je me tords de partout, je ne peux m’empêcher de pousser des petits cris ridicules pourtant noyés dans le rire incessant traversant mon bâillon. Ce sont de longues minutes, mes plantes de pieds voient passer différentes brosses comportant chacune des plumes et des poils aussi chatouilleux les uns que les autres.

Le supplice fini par s’arrêter. Je ne sais pas ce qui m’attend désormais, étant plongé dans le noir. Après quelques minutes de repos, je perçois les pas d’une amazone, mon hyper-sensibilité me fait déduire que celle-ci se place derrière moi. Je m’attends alors à devoir subir une nouvelle attaque au niveau de mes pieds ou de mes orteils, les amazones ayant bien vu que c’est la partie du corps où je suis le plus sensible. D’un coup, je sens mes côtes attaquées au niveau des deux flancs, d’une rapidité extrême et d’une vivacité sans précédent. Une des amazones titille mon ventre avec les petits morceaux de bois pointus, dans tous les sens et de chaque cotés. La sensation est pire que les brosses sous les pieds, le châtiment prend réellement forme. Après un bon bout de temps passé à torturer mes côtes, je sens des plumes s’agiter au niveau de mes aisselles, sous mes genoux et sous mes pieds. Je transpire de plus en plus, je ris de plus en plus fort, mais je ne tente plus de me débattre, épuisé par le supplice. Je vois que les amazones tentent de puiser les dernières ressources qui me restent : je sens des chatouilles sur l’ensemble de mon corps, des plumes s’agitant partout sur ma peau, des roulettes sous mes aisselles, des brosses sous mes pieds, des bâtons de bois pointus sur mes côtes, je suis définitivement à bout, la tête tournée vers le sol. Une amazone retire mon bandeau, et je vois avec désarroi, fatigue et nervosité, que les huit amazones s’acharnent sur les parties les plus sensibles de mon corps, que je ne sens même plus à force de subir ces chatouilles. Dans mes derniers retranchements, elles finissent par quitter l’estrade.

La traductrice retire alors mon bâillon, je n’ai plus de force pour relever la tête vigoureusement. Les négociations ont commencé, les amazones obtiendront n’importe quoi de moi, pourvu qu’aucune d’elle ne replace ses doigts sur ma peau…

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