Histoire : Spiritisme chatouilleux

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Histoire


Histoire ajoutée le 22/09/2018
Épisode ajouté le 22/09/2018
Mise-à-jour le 03/07/2021

Spiritisme chatouilleux

Bonjour à tout ! Alors, avec mes études, et, par extension, mes conditions de travail actuelles, j'ai été bien obligé de remarquer que continuer mes fictions serait bien plus compliqué cette année. Alors, vu que le dernier chapitre de Five nights at Ticklee's est très long (au point que je vais peut être les diviser en plusieurs chapitres, mais je les poserait quand même tous à la fois. C'est juste pour pouvoir mieux organiser le tout), je vous poste le début de ma nouvelle fiction. Et, histoire de me faire pardonner mon retard, je vais en produire une deuxième, celle basée sur Little nightmare. Mais je préviens direct, pour ceux qui attendraient la fin de Five nights, (avant qu'on me punisse par 10h de léchage de pieds :p ), la fin n'arrivera pas avant un bon moment, étant donné tout les trucs que je veux développer pour donner à cette histoire un maximum de cohérence. Enfin,sur ce, fini les pavés, place aux chatouilles ! Bonne lecture à tous !







Le fantôme aux cheveux longs







Mathilde est une jeune fille de 18 ans, relativement svelte, presque trop maigre, et à la peau très pâle. Elle a de très longs et épais cheveux châtains, très lisses, tombant jusque sous ses fesses. De plus, elle veille à toujours placer ses longs cheveux afin qu'ils cachent la moitié de son visage, lui faisant penser à The grudge. Mathilde est une jeune fille plutôt renfermée, passionnée d'histoires de fantômes, et de paranormal en général. Cependant, son caractère ne l'empêcha pas de se faire 2 amies fidèles: Clarisse et Lucie, qu'elle connait maintenant depuis 6 ans. Toutes les 3 partagent également un fétichisme bien particulier: les chatouilles. Les 3 amies se rencontrent d'ailleurs très souvent pour se livrer à des séances plus ou moins intenses, Lucie et Clarisse ayant même amenée à de rares occasions leurs camarades masculins pour les chatouiller toutes les 3 en même temps, et cela de divers manières. Plumes, brosses en tous genre, plumeaux, ongles, langues, cheveux; aucun ustensile ne semblait leur être inconnue, les 3 amies se partageant toujours leur savoir-faire entre elle, devenant au fur et à mesure, des expertes en matière de chatouilles. Cependant, Mathilde a d'autres ambitions que les chatouilles pures et simples. En effet, elle compte, grâce à ses nombreuses séances de spiritismes à son actif, et son expérience dans le paranormal, tenter de faire venir le spectre d'une fétichiste défeinte.



Nous sommes samedi, dans les environs de novembre, il est environ 18h, et dans la maison de Mathilde, s'était l'agitation, sauf pour la jeune fille, comme d'habitude. La petite sœur de Mathilde, Sandra, parlais, depuis la porte de sa chambre, à ses parents, à l'autre bout de la maison, dans le salon.



Mamaaaan ! T'as vu où est ma robe ?! Je la trouve pas !

-Comment je le saurais ?! Chéri ?! Tu sais où est passé la robe de Sandra ?! Je crois qu'elle l'a perdue !

-Pourquoi se serais moi le mieux placé pour répondre à ta question ?! J'ai déjà eu un mal fou à retrouver mes propres affaires !



Soudain, une voix grave, mais féminine, murmura quelque chose à l'oreille de Sandra.



C'est ça, la robe que tu cherche ?



Sandra se mit à hurler, avant de se rendre compte que c'était en fait sa grande sœur, Mathilde.



Mais arrête de me surprendre comme ça, Mathilde ! Je vais finir par faire une attaque !



Sa sœur lui répondit, comme à son habitude, de sa voix grave et monocorde.



Mais je suis là depuis le début. On dort dans la même chambre, je te signale.

-A-Ah oui, c'est vrai. En même temps, tu serais moins transparente, ça arriverais pas.



Mathilde jeta alors la robe de sa sœur sur son lit, et agrippa les côtes de Sandra par ses très long ongles, vernis de noir, et couvrit le visage de sa petite sœur avec ses longs cheveux châtains, avant de les agiter sur sa figure.



Pardon ? Moi, transparente ? Comment oses-tu dire ça à ta grande sœur ? Respecte tes aînés, petite ingrate. Et si tu continue à beugler comme ça, je te maudirais, et ferais venir un démon qui viendra toutes les nuits te chatouiller les pieds avec ses griffes.



A ses mots, Mathilde grattouilla les côtes de sa petite sœur, donnant l'impression que ses ongles étaient de longues griffes s'acharnant sur sa proie, tout en faisant glisser sa longue chevelure sur le visage, et le long du cou de Sandra.



Et il te grattera les pieds, te les grattera, te les grattera, encore , et encore, et encore.

-Arrêhihihihihite ! Désolééééhhéhéhéhé !

-Maîtresse.

-Quoiiiihahaha ?!

-Dit, je suis désolé, maîtresse.

-Jamaiiiis ! Va te faire voiihahahar !



Soudain, la mère déboula dans la chambre des deux sœurs.



Mathilde ! Arrête de retarder ta sœur ! Tu ne viens peut être pas en vacance chez ta tante, mais nous oui !



Mathilde continua son grattouillage, tout en répondant à sa mère.



-Qu'est-ce que j'aurais à y gagner, de toute façon ? Les parents sont des abrutis qui jurent que par le foot, et la fille, une petite pimbêche égocentrique, obsédée par les mecs et la télé-réalité.

-Eh bien ils restent ta famille ! Tu as vraiment de la chance d'avoir invité tes amies à passer la semaine ici avant qu'ils n'aient décidés de nous inviter. Ils ne nous invite quasiment jamais, en plus.

-Ouai, quel bonheur, tu trouves pas ?

-Non, justement ! Et pour la dernière fois, lâche ta sœur ! Elle doit se préparer, elle !

-Pff, ok.

Mathilde lâcha sa sœur, comme convenu, et réajusta sa chevelure, avant que sa mère ne revienne à la charge.



Tu t'es préparé pour tes amies, au moins ?

-Ouai, bien sûr.



Mathilde portait un survêtement de sport entièrement noir, et on voyait des pinceaux et des plumeaux de différentes sortes tomber du placard de sa chambre. La jeune fille fit mine de rien entendre, tandis que sa mère la jugeais du regard. Sandra se remit lentement de son fou rire, avant de "prendre la défense" de sa grande sœur.



Sérieux maman, lâche là un peu. Elle a quand même le droit de faire un truc marrant de temps en temps. Elle a déjà une chevelure que beaucoup de filles lui envie, vu le reste de son apparence, et une peau pâle, mais sans imperfection, et douce avec ça ! Elle est jolie, du moins à sa manière, et réussi ses études littéraires ! Laisse là tranquille, un peu.



Sa mère s'offusqua que Sandra prenne la défense de sa sœur plutôt que la sienne, avant de soupirer, et de dire une dernière fois a sa fille cadette de se dépêcher, avant de retourner dans le salon finaliser les préparatifs. Mathilde se tourna vers sa sœur.



Merci de l'avoir empêché de me faire la morale jusqu'au prochain siècle.

-De rien, mais ça fait que tu m'en dois une.

-Ouai, ouai, comme tu veux. Ah, au fait...

-Oui ?



Mathilde avança ses mains vers Sandra, avant commencer à les faire se faufiler sous son pull.



Quand tu as dit "Jolie à sa manière", tu disais ça dans quel sens ?

-Euh, euh...je dois y aller, sinon maman va encore nous faire la morale !



Sandra attrapa sa robe sous on bras, et fila à toute vitesse. Mathilde regarda alors sa famille finaliser les préparatifs avant de partir, un sourire au coin des lèvres. Mathilde avait beau le cacher relativement bien, mais derrière sa personnalité froide, associable et renfermée qu'elle montre aux inconnues, avec ses amis et sa famille, elle est une fille gentille, affectueuse, un brin couveuse et maternelle. Si elle adore se moquer de sa sœur, et la chatouiller pour un rien, c'est parce qu'elle montre qu'elle apprécie les gens à travers les chatouilles. Plus elle aura tendance à chatouiller quelqu'un, plus cela montrera son affection envers cette personne. Mathilde reparti alors dans sa chambre, et rangea ses ustensiles tombés du placard. Il faut bien dire que le placard de Mathilde est remplit d’ustensiles en tout genre. C'est d'ailleurs là qu'elle les stock tous.



Peu après que sa famille soit partie, Mathilde entendit sonner à la porte. Elle se dirigea alors vers l'entrée, et vit, devant la grille de chez elle, Clarisse et Lucie.

Clarisse est une fille plutôt petite et svelte, à la chevelure blonde, coupée au carré, et à la peau très légèrement bronzée. Lucie, elle, est la plus grande du groupe, mais est de corpulence tout à fait normale, et possède une longue et épaisse chevelure brune, allant jusqu'à sa taille, et dont son visage angélique est sublimé par une épaisse frange.Elles étaient toutes les deux habillée d'un jean, et d'un pull sous leurs blousons, à la différence que Clarisse portait un pull noir sous son blouson en cuir, et que Lucie portait un pull violet sous son blouson noir. Les 3 amies se saluèrent chaleureusement, avant que Mathilde ne les laisse entrer. Mathilde guida alors ses amies jusque dans sa chambre, et les laissa s'installer sur son lit, avant de se placer devant le lit, un plumeau dans les mains.



M: Alors, les filles, je vais faire simple. Vous savez que j'aime le spiritisme, non ?

C: Bah, euh, oui, on le sait très bien.

L: Pourquoi tu nous pose la question ?

M:Eh bien pour une raison toute simple: il existe des rituels de spiritisme capable de faire venir un esprit chatouilleur !



Clarisse et Lucie se regardèrent, songeuses.



C: Hum, sans vouloir paraître trop sèche, ça pue la rumeur idiote.

L: Pareil. Déjà que les fantômes, j'y crois pas trop, mais alors là, ça devient ridicule.

M: Rooh, ça va, on peut toujours essayer, non ? Qu'est-ce qu'on risque, en dehors de se sentir idiotes pendant 5 secondes dans une maison totalement vide ?



Les deux amies se regardèrent de nouveau, avant de soupirer.



L: De toute façon, quand tu es dans ce genre de délire, on t'arrête pas.

C: Pas faux. Eh puis, c'est vrai qu'on risque pas grand chose. C'est pas comme si quiconque risquais d'être au courant.



Mathilde regarda ses amies, un sourire aux lèvres.



M: Alors, c'est officiel, on se lance !



Mathilde expliqua alors à ses deux amies le fonctionnement du rituel: Il faut, tout d'abord, dessiner un pentagramme sur le sol de la chambre avec de la cire de bougie tout juste fondue. Après cela, au sommet de chaque branches du pentagramme, déposer un petit tas de plumes noires de n'importe quel oiseau: merle, corbeau, tant que les plumes sont naturellement noires. Ensuite, déposer un cheveu de chaque personne présentes dans la pièce au centre du pentagramme. Enfin, il faut plonger la pièce dans le noir le plus complet possible, retirant toutes sources de lumières, en dehors de bougies, que Mathilde déposa un peu partout dans la pièce.

Il était à présent 20h, et les 3 amies étaient maintenant dans des circonstances optimales pour débuter, mais Clarisse et Lucie ne se sentaient pas réellement à l'aise, la nuit approchant, Mathilde rassura ses amies, leur disant que l'heure importait peu, du moment que la pièce est sombre.



L: Alors, on peut faire ça demain ? Je suis pas rassurée de faire ce genre de trucs quand la nuit commence à tomber. Imagine que ça tourne mal.

M: Mais oui, t'en fais pas. On a tout notre temps, demain. On va aller dormir dans la chambre de ma soeur, et laisser tout ça comme ça.

C: M-Moi, je suis pour.



Le petit groupe partirent dîner, avant de partir se coucher dans la chambre de Sandra. Le lendemain, les 3 demoiselles étaient prêtes à toutes les circonstances, et Lucie et Clarisse étaient maintenant plus assurées, sachant qu'il n'était que 10h du matin, et que le soleil était bien haut dehors, caché par les volets de la chambre de Mathilde. Une fois les 3 amies dans la chambre, Mathilde ferma la porte, et afficha un sourire sadique.



M: Bien. Maintenant, la dernière étape.

L: Quoi ? Il reste une étape ?

M: Oh, mais oui, et pas des moindre...un sacrifice !

C: Hein ?! Mais c'est quoi ce délire ?! Hors de question !

M: ça va, on va juste chatouiller une de nous trois pour attirer le spectre.



Les deux amies de Mathilde furent rassurées sur la méthode du "sacrifice", avant de voir Mathilde lever la main en l'air.



M: Pas moi ! Je supervise le rituel.



Lucie se mit alors à zieuter Clarisse, avant de se jeter sur elle, accompagnée de Mathilde. Les deux amies placèrent Clarisse au milieu du pentagramme, lui retirèrent ses vêtements, la laissant en sous-vêtements, et commencèrent le fameux rituel. Mathilde coinça les bras de Clarisse sous ses jambes, et lui chatouilla les aisselles avec deux mèches de cheveux, pendant que le reste de la chevelure lui titillait le cou, Mathilde donnant volontairement à sa chevelure un effet de balancier. Pendant ce temps, Lucie grattait les pieds de Clarisse avec ses ongles, tout en chatouillant son ventre avec ses cheveux. Clarisse était maintenant prise dans une spirale de torture impitoyable, hurlant, pleurant, insultant ses tortionnaires, tout en essayant vainement de se libérer en se tortillant dans tout les sens. Après quelques minutes de cette torture, Mathilde se munie d'un pinceau enduit de peinture pourpre.



M: Maintenant, les choses sérieuses peuvent commencer.

C: NAN ! NAN ! STOOOHAHAHAHAP ! JE VAIS MOUHHAHAHHARIIIIIHIHIHIR !



Malgré les suppliques de leur amie, les deux bourreaux continuaient leur oeuvre, pendant que Mathilde dessinait un autre pentagramme sur le ventre de Clarisse, avec le nombril au centre du dessin. Une fois le dessin tracé, Mathilde le pointa du doigt.



M: Lucie, colle ta bouche dessus, et souffle aussi fort et aussi longtemps que tu peux.

L: C'est comme si c'était fait !

C: PAS çAAAHAHA ! PAHAAHAHAHAHAS çAAA ! PAS LES GUILIIIHIHIHIS COMME çAAAAHAHHAA !



Malgré les supplications de Clarisse, pendant que Mathilde récitait d'étranges phrases incompréhensibles, Lucie prit une grande inspiration, avant de coller sa bouche contre le nombril de son amie, et souffla dessus un grand coup, pendant au moins 10 bonnes secondes. Le cri de Clarisse fut tel, que ses deux bourreaux peinaient à ne pas se boucher les oreilles.



C: AAAAAAHAHAHAHAAAAAAAAAAA ! J'VOUS HAIIIIIIIIIIS !



A la fin du rire de Clarisse, Lucie finit par décoller sa bouche, le sourie aux lèvres.



L: C'était bien ?



Mathilde récita ensuite deux dernières de ces phrases incompréhensibles, puis, soudain, le pentagramme dessiné sur le ventre de Clarisse se mit à produire spontanément la peinture dont il était fait, et se mit à couler sur l'intégralité du ventre de la suppliciée. Après avoir tapissé entièrement le ventre de Clarisse, ce qui ressemblait à un portail noir se créa petit à petit sur son ventre, à l'endroit du pentagramme, Les deux bourreaux lâchèrent prise, puis se reculèrent de leur amie, qui semblait toujours subir des chatouilles, et riait de façon incontrôlable, tout en se tortillant dans tous les sens. Ensuite, ce fut une colonne de cheveux noires qui sortirent de l'étrange portail, jusqu'à grimper au plafond, et tapisser ce dernier, jusqu'à également tapisser les murs de la pièce, allant jusqu'à bloquer la porte de la chambre.

Pendant ce temps, Clarisse, elle, était encore prise de convulsions de rires lorsque l'étrange chevelure continua de sortir de son portail ventral, finissant par créer une sorte de sphère de cheveux ébène. Ce ne fut qu'après que la sphère capillaire mesure environ un 50 centimètres de diamètre, que cette dernière n'implose violemment, projetant Mathilde et Lucie au sol, et libérant une jeune fille semblant ne pas dépasser la quinzaine d'années, à la peau extrêmement blanche, et aux yeux entièrement noirs, habillée d'une longue robe blanche, sur laquelle était dessiné des dizaines de visages plus vrai que nature, semblant pleurer de rire. Les deux amies remarquèrent ensuite que la chevelure de la jeune fille était excessivement longue. En effet, la jeune fille flottait dans les airs, à un mètre du sol, et sa chevelure arrivait tout de même à traîner sur le parquet.

Après l'arrivée de l'étrange jeune fille, Clarisse avait fini par s'évanouir, sous le coup des chatouilles trop intenses. La petite fantôme observa les alentours, sous le regard tétanisé de Mathilde et Clarisse, avant de parler, d'une voix douce et enfantine.



?: Est-ce, vous, qui m'avez invoqué ?

M: O-O-Oui....pourquoi ?

?: Eh bien, je vous remercie. Cela fait des siècles que je voulais être libre comme l'air, libre de chatouiller qui je souhaite. Oh, où son mes manières.



La jeune spectre fit une légère révérence, tout en restant dans les airs.



Mon nom est Lilina Koochikooria, c'est un plaisir de vous rencontrer. Puissent les chatouilles vous faire rire aux larmes.

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