Histoire : Mission : Cortex

Vous utilisez un bloqueur de publicités

Ce site diffuse uniquement des publicités non-intrusives et sont vitales pour son développement.
Histoire
  • Mission : Cortex


Histoire ajoutée le 22/12/2020
Épisode ajouté le 22/12/2020
Mise-à-jour le 03/07/2021

  • polk Avatar
    polk - il y a 3 ans
    Encore une histoire ! Je me permet de parler au nom des fidèles lecteurs de tes récits pour oser affirmer qu' en les parcourant il est réjouissant de tomber sur une interaction avec d' autres histoires, spécialement quand cela arrive au moment où on ne s' y attend pas du tout ! Ton récit fut à nouveau plein de surprises. Bravo ! Plus que de l' imagination, on pourrait appelé ça un univers. La montée en puissance de l' intrigue se fait doucement au travers des différents questionnement qui assaillent le lecteur comme ( qui est vraiment Maeva ? que veut-elle ? quelle est la source d' énergie ? qu' y a-t-il au 30ème, ect. ). En fait on est submergé d' interrogations de manière assez progressive, le suspense est présent du début à la fin. Dans cet art du crescendo j' inclus bien sûr la scène de chatouille. Un interrogatoire captivant puisqu' on ne sait pas nous-même ce que va révéler, ou non, la suppliciée. Je le souligne car d' ordinaire on se doute un peu des révélations, parfois on les connais même déjà d' avance. Bien amené. De plus l' interrogatoire est vraiment réaliste dans les réactions et les résistances de Maeva ( et dans sa capitulation ) bref, un petit bijou. L' histoire est très dense, le déploiement de l' intrigue va super vite, d' ailleurs elle le dit elle-même : en un jour elle a plus progresser qu' en 8 mois ! Ça passe tout seul parce que tu as le talent pour faire en sorte que ça colle, le coup de main pour raconter l' histoire en condensant l' action. Mais je me prend à rêver de ce que ça aurait pu donner dans un format plus long, sur plusieurs jours. On dirait que tu tiens à l' unité de temps, comme au théâtre... J' aimerais bien savoir quel est l' être humain qui se cache derrière ces robots. J' aimerais aussi visiter ce 30ème étage, histoire de tomber sur une employée promue dont la description pousse à la curiosité. J' aimerais beaucoup de choses en fait ! Comme les précédents, même encore davantage, ce récit est une porte ouverte pour peu qu' on ait le malheurs d' avoir un peu d' imagination. C' est parfait, une bonne histoire n' est-elle pas celle qui , une fois finie, continue de nous en raconter cent autres ? C' est par leur manque d' empathie que les androïdes de Phillips K Dick se distinguent des humains. Cette notion d' empathie est aussi au centre de l' interaction chatouilleuse. A la moindre chatouille, un lien d' empathie se crée. Au moindre guilli, même rapide sur les flancs, une connexion entre les deux personnes s' établie. Je ne vais pas m' étaler sur ça bien qu' il y aurait beaucoup à dire, ça soulève des tas de questions ! Cette histoire en parle bien. J' ai encore à l' esprit la réplique glaciale du robot : "le concept de jeu m' est inconnu" ou quelque chose comme ça ! C' est évident qu' il y a une sévère différence entre se faire chatouiller par un humain ou par une machine. J' ai quand même du mal à m' imaginer à quoi peut ressembler une absence totale d' empathie ! En réalité, je ne suis pas certain que les robots fassent de très bon chatouilleur...ne faut-il pas se mettre à la place de l' autre pour le chatouiller correctement dans les règles de l' art ? A la limite, il faudrait que le programme de chatouille soit écrit par un spécialiste. Un programmeur membre du forum. :)) J' ai une question piège : si le rire est leur source d' énergie, pourquoi un enregistrement n' est-il pas suffisant ? Allez... disons qu' un capteur sensoriel est chargé de recevoir le rire qui est ensuite traité pour fournir l' énergie, OK ? Alors pourquoi pas un enregistrement de rire ? Je sais, je suis chiant.... Comme un vampire avec le sang, il leur faut du rire frais ?

    Call me H. Avatar
    Call me H. - il y a 3 ans
    . Alors avant d’entamer les hostilités ( façon de parler, je te rassure !) je tiens à t’adresser un très sincère : WOW. La richesse de ton vocabulaire et la longueur de ta critique ne la rendent que plus savoureuse. Je ne m’attendais pas à un tel pavé ! . Je suis heureuse que tu aies trouvé le scénario « plein de surprises » car, pour ma part, je ne l’ai pas réellement travaillé comme d’autres de mes scénarios. A vrai dire, je pense que cette histoire est même plutôt classique et qu’elle aurait pu être améliorée mais je suis ravie qu’elle ai pu te divertir. . Je suis également contente que tu aies pu remarquer l’interaction entre certaines de mes histoires (J’adore faire ça. C’est un peu comme des clins d’œil mais tout le monde ne les remarque pas.) J’apprécie aussi que tu aies employé le mot « univers » pour parler de l’ensemble de mes écrits car je pense que c’est le terme qui leur convient le mieux. Ayant travaillé sur des projets bien plus longs, il est difficile pour moi d’écrire des scénarios sans suite. Je suis une créatrice de mondes. Mes intrigues se déploient pour la plupart sur plusieurs chapitres aussi dois-je souvent me forcer pour m’adapter à ce format mais je ne m’en plains pas. C’est un peu comme un entraînement :D ! ça m’aide à gagner en expérience. . Dans mes précédentes histoires, soit je décris les chatouilles de manière « presque » innocente (Le bourreau ignore qu’il en est un. Ça rend le scénario moins prévisible à mon gout) soit les chatouilles sont utilisées pour obtenir d’une personne quelque chose ( Quand je dis quelque chose, je ne sous-entend pas informations) et dans aucun cas par vengeance comme on peut le voir souvent dans les histoires traitant de ce sujet. J’aime surprendre mes lecteurs. Or, l’un d’eux m’a justement dit que pour continuer de surprendre mon lectorat, j’allais devoir changer de registre. Et il n’avait pas tort. Ce qui m’a poussé à écrire une scène « d’interrogatoire » comme j’aime à les appeler. En gros, un scénario plus classique. J’ai néanmoins veillé à ce que les révélations ne soient pas trop évidente, qu’il y ai tout de même une part de mystère et je suis vraiment, vraiment contente que tu l’aies noté, témoin cette phrase : . « Un interrogatoire captivant puisqu' on ne sait pas nous-même ce que va révéler, ou non, la suppliciée. Je le souligne car d' ordinaire on se doute un peu des révélations, parfois on les connais même déjà d' avance » . Tu ajoutes un peu plus loin . « l' intrigue va super vite, d' ailleurs elle le dit elle-même : en un jour elle a plus progresser qu' en 8 mois ! » . Comme je l’ai déjà dit plus haut, je me force à écrire sous un format court ce qui m’oblige à condenser l’action ( ce n’est pas forcément simple étant donné que ça n’est pas mon point fort mais après tout, ne suis-je pas là pour m’améliorer :D ?) . Aussi quand tu m’as écris : . « Mais je me prends à rêver de ce que ça aurait pu donner dans un format plus long, sur plusieurs jours. » . Je te réponds : . « Moi aussi ! J’ai volontairement laissé une fin ouverte. Au cas où… Si jamais j’ai d’autres critiques qui vont dans ce sens, peut-être l’envisagerais-je. » . « J’aimerais bien savoir quel est l’être humain qui se cache derrière ces robots. J’aimerais aussi visiter ce 30ème étage, histoire de tomber sur une employée promue dont la description pousse à la curiosité. » As-tu ajouté. . Sache que toutes ces pensées, je les ai eu et elles ont chacune leurs réponses bien à l’abri dans ma caboche mais là aussi, vaut-il vraiment le coup de pousser le scénario plus loin ? Seul le temps me le dira ;). . En revanche, j’ai assez mal saisi ce que tu voulais dire en écrivant : . « A la moindre chatouille, un lien d' empathie se crée » . En général, un bourreau est plutôt dénué d’empathie plutôt qu’il ne développe de liens envers sa victime c’est pourquoi je ne me prononcerai pas à ce propos. N’hésite pas à éclairer ma lanterne, je ne t’en voudrai pas :D ! . « En réalité, je ne suis pas certain que les robots fassent de très bon chatouilleur...ne faut-il pas se mettre à la place de l' autre pour le chatouiller correctement dans les règles de l' art ? A la limite, il faudrait que le programme de chatouille soit écrit par un spécialiste. » . Tu as tout compris ! Le programme des Nexus a été écrit par un spécialiste et c’est pour cette raison qu’ils sont mortels mais ça, tu le sauras (peut-être) dans le futur. Pour le moment, c’est pas l’heure ;). . « J' ai une question piège : si le rire est leur source d' énergie, pourquoi un enregistrement n' est-il pas suffisant ? » . ARGH. Tu m’as piégée ! Je n’en ai aucune idée ahahah… . « Allez... disons qu' un capteur sensoriel est chargé de recevoir le rire qui est ensuite traité pour fournir l' énergie, OK ? Alors pourquoi pas un enregistrement de rire ? Je sais, je suis chiant.... Comme un vampire avec le sang, il leur faut du rire frais ? » . Bon, allez. Je suis sympa, je vais t’expliquer pourquoi : Ce que tu viens de lire est une œuvre de fiction écrite un soir ou son auteur n’avait pas les yeux en face des trous. Voilà pourquoi le récit comporte des erreurs comme celles-ci. . Tu m’as eue et je le reconnais. Sois en fier. . J’ai peut-être un début d’explication dans ma tête mais ça aussi, c’est pas l’heure ;). . Merci encore pour cette critique ( MERCI VRAIMENT) et pardonne moi pour mon pavé. Passe une bonne matinée/après-midi/soirée/nuit en fonction du moment ou tu verras ce message

    polk Avatar
    polk - il y a 3 ans
    Je sais que ça demande du temps pour poster une histoire alors comme j' ai parfois un moment de mon coté j' en profite pour développer un avis, avec l' aide d' un dictionnaire bien sûr. Ravi que ça te fasse plaisir mais c' est toi qu' il faut remercier. Et puis on sait qu' un simple like ou quelques lignes pour dire combien on a apprécié ont aussi beaucoup de valeur. Franchement, je peux t 'assurer qu' en posant ma question piège je n' ai pas basculé dans un rire satanique. Puisque tu es vachement bonne joueuse je tiens à te rassurer, ça ne m' a pas sauté aux yeux tout de suite en lisant l' histoire, ça m' est apparu bien plus tard, va savoir pourquoi et comment... De toute façon, il y a des tas de moyens de contourner cette petite faille, et finalement ça n' est pas si gênant si ça reste sans explication. Alors...l' empathie.... L' empathie, qui désigne la capacité d' un individu de se mettre à la place d' un autre et de ressentir ce qu' il ressent, ou du moins d' en comprendre la teneur, ne renvoie pas seulement à la souffrance, dans ce cas on préférera parler de compassion, mais englobe toute la gamme des sensations. On est pas empathique 24h/24h, cet état est une capacité, un pouvoir. Lorsque je marche seul dans la rue je suis tel un automate et les passants me laissent indifférent, il faut qu' un événement attire mon attention ( un mendiant, des enfants qui jouent, une dispute, un type torse nu sous la neige...) pour me faire sortir de ma torpeur et provoquer l' empathie. Je ressens la détresse du mendiant, la joie des enfants, l' aspect désagréable d' une dispute, j' ai froid pour le type, par contre ce sentiment en moi n' est pas automatiquement un moteur d' action. Je veux dire que l' empathie est un phénomène neutre, cela désigne simplement le point de contact entre mon intériorité et celle d' autrui. Maintenant puis-je dire qu' en chatouillant quelqu' un je suis atteint d' une déficience ou d' un amoindrissement d' empathie ? Si c' était le cas je pourrais tout aussi bien chatouiller un mannequin ou un même un bout de bois, non ? A quoi me servirait de chatouiller s' il n' y avait pas de réaction ? Et donc à quoi me servirait une réaction si je n' étais pas capable de m' y associer ? Et bien cette capacité de s' associer à ce que l' autre éprouve est appelé empathie. Dès que j' agis sur autrui j' éprouve plus ou moins ce que mon action va entraîner sur lui. L' empathie est inhérente à la conscience, elle est son attribut inséparable, c' est pourquoi je pense qu' il est impossible de se faire une idée de ce à quoi pourrait ressembler un être dépourvu d' empathie, car il serait aussi dépourvu de conscience. En résumé, lorsqu' un sympathique tortionnaire chatouille son prisonnier, il peut le faire sans pitié mais avec de l' empathie. Dans un contexte ludique c' est grâce à cette même empathie qu' il arrêtera le supplice au moment où le bienheureux, n' en pouvant plus, lui en fera la requête solennelle. On est pas dénué d' empathie en chatouillant quelqu' un et un lien fort s' établie durant le laps de temps que va durer la chatouille, qu' il soit long ou très très bref. Par contre, on peut être gentiment cruel et sans pitié, ça n' empêche pas... Un immense merci pour ces petites histoires d' une grande ingéniosité !

  • Chatouillée virtuelle Avatar
    Chatouillée virtuelle - il y a 3 ans
    Bonjour, bonsoir, c'est selon... Oui c'est de la belle écriture ! J'avoue que même si je suis sur des "registres" un peu différent, j'ai toujours plaisir à lire vos histoires... Merci pour ce plaisir partagé !