Histoire : Les effets du supplice de la chèvre

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Histoire ajoutée le 24/09/2024
Épisode ajouté le 24/09/2024
Mise-à-jour le 24/09/2024

Les effets du supplice de la chèvre

La pièce était glaciale, et pourtant, la femme sentait la sueur perler sur son front. Son corps était maintenu fermement contre la table de pierre, mais ses pieds, eux, étaient cruellement exposés, suspendus au-dessus du sol, tendus vers l’avant. Ses pieds avaient une cambrure élégante, presque aristocratique, les orteils délicatement alignés, mais les deuxième et troisième légèrement plus longs que les autres. Une subtile marque d’unicité dans leur perfection. Ils tremblaient déjà, bien avant que quoi que ce soit ne les touche.


Elle respira profondément, le souffle saccadé, regardant autour d’elle. Elle ignorait encore ce qu’on préparait, mais l’atmosphère elle-même suintait d’un malaise qui nouait ses entrailles. Elle tenta de se raisonner, de contenir la peur croissante qui crispait chacun de ses muscles. Cependant, dès que la figure sombre s'approcha avec ce bol de cristaux scintillants, son cœur s’emballa.

Un ricanement de femme sadique résonna dans la salle, froid et calculé. "Tu sais, certaines méthodes n'ont pas besoin de force pour briser la volonté. Elles utilisent la sensibilité du corps contre lui-même.


Ses yeux s'écarquillèrent alors que l'ombre approchait, son regard fixant ses pieds dénudés avec une intensité presque surnaturelle. Elle ne put empêcher un frisson de parcourir sa colonne vertébrale. Lorsqu'elle comprit enfin ce qui allait se passer, elle se mit à remuer ses chevilles avec désespoir, essayant de dégager ses pieds des entraves qui les immobilisaient.


"Non... non, pitié… pas ça," murmura-t-elle, sa voix faiblissant, puis s'élevant dans un cri implorant. "Je vous en supplie... pas les chatouilles !!.. pas les chatouilles !! ... pas les pieds !!!"


La silhouette féminine sourit sous sa capuche, ignorant ses supplications. Le sel fut délicatement saupoudré sur la plante de ses pieds, chaque grain brillant, reflétant la lumière des torches. Elle sentit les cristaux froids s’accumuler, leur texture rugueuse exacerbant sa nervosité. Ses pieds étaient horriblement chatouilleux, elle le savait depuis toujours, particulièrement sous les orteils et le long de la voûte plantaire. Ses supplications redoublèrent.


"Je vous en conjure ! Vous n'avez pas idée à quel point... je suis... CHATOUILLEUSE DES PIEDS !!!!"


Les mots sortirent de sa bouche en hoquets désespérés, ses yeux agrandis par la peur. Elle tenta de se ressaisir, de garder son calme, mais à l’instant où la chèvre entra dans son champ de vision, reniflant l'air, elle se figea.


Son visage passa de la panique pure à une terreur viscérale. Ses yeux, grands ouverts, fixaient maintenant la créature, forçant sur les muscles de son cou pour tourner sa tête vers le caprin, incapable de détourner son regard. Elle savait ce qui allait suivre. Un rire nerveux, incontrôlé, s'échappa de ses lèvres avant même que la chèvre ne la touche, une anticipation insupportable se mêlant à la peur. Elle s'agita violemment, mais ses pieds restaient solidement attachés.


"non... non... non... par pitié ! Pas ça... pas ça ! pas la chèvre pas la chèvre !... pas le supplice de la chèvre... je ne supporterais pas ...par pitié par pitié Madame pas ça pas ça ...


Le premier coup de langue fut comme une décharge électrique. Elle éclata de rire instantanément, d’un rire aigu, presque hystérique, qui résonna contre les murs de pierre. Ses pieds se crispaient, se tordaient dans tous les sens, mais elle ne pouvait pas s’échapper. La chèvre léchait avidement le sel, ses coups de langue rugueux provoquant une sensation insupportable sous ses orteils et tout le long de sa voûte plantaire.


"Ahaha... arrêtez... arrêtez... je... je vais devenir folle !" cria-t-elle entre deux éclats de rire incontrôlés, ses yeux larmoyant et rouges, rivés sur ses pieds. Ils se crispaient sous chaque coup de langue de la chèvre, ses longs orteils souples s’écartant et se refermant spasmodiquement.


Elle essayait de se redresser, de détourner le regard, mais ses yeux revenaient toujours vers ses pieds nus torturés, horrifiés par l’intensité des sensations. Elle n'arrivait pas à croire à quel point elle était chatouilleuse des pieds. Chaque seconde semblait interminable. Ses rires devenaient de plus en plus hystériques, ses joues rougissant alors que les larmes coulaient librement sur son visage. Ses yeux étaient écarquillés à l’extrême, fixant avec une intensité démente la scène infernale sous ses yeux. Ils semblaient prêts à sortir de leurs orbites tant elle se forçait à regarder ses propres pieds être horriblement torturés.


La chèvre ne s’arrêtait pas, son museau poilu poussant contre ses orteils, léchant et parfois suçant goulûment sous chacun d’eux, là où elle était la plus chatouilleuse. Elle hurlait de rire, incapable de reprendre son souffle, sa poitrine se soulevant frénétiquement dans une lutte vaine pour l’air. Elle perdait pied, au bord de la panique pure.


"Je... hahahaha... je... vous... implore ! HAHAHA... arrêtez ! Je... je... ne peux plus... Arrêtez la chèvre !! HAHAHAHA...Arrêtez laaaaa !! Pas la chèvre pas la chèvre !!! Hihihi hihihi...hihihi...elle me chatouille HAHAHA. .ELLE ME CHATOUILLE les PIEDS ....HAHAHAHA. ...!!! !"


Sa voix se brisa, se noyant dans des rires hystériques alors que ses pieds se cambraient sous la torture implacable, chaque coup de langue aggravant son supplice. Ses doigts s'agrippaient convulsivement aux bords de la table de pierre, les jointures blanchissant sous la pression.


Les minutes passèrent comme des heures, chaque instant étant une bataille perdue d'avance. Son visage se tordait dans une grimace de pur désespoir, ses rires se transformant en cris étranglés. L’effort de garder le contrôle était devenu une farce. Ses yeux restaient rivés sur la chèvre, sur ses propres pieds qui étaient devenus le centre de son monde, de son tourment.


Le visage de la femme était déformé par une expression de panique absolue, mais ce qui la trahissait le plus, c’était son rire. Un rire qui ne venait pas d’une quelconque joie, mais d’une réaction incontrôlable à la torture implacable. Sa bouche grande ouverte laissait échapper des rires stridents et désespérés, totalement hors de son contrôle, alors que ses joues tremblaient sous l’effort. Ses yeux écarquillés, emplis de terreur, fixaient intensément ses pieds, tordus de douleur et de chatouillement.


Elle essayait de reprendre son souffle entre deux éclats de rire forcés, mais chaque coup de langue de la chèvre sous ses orteils la replongeait dans un fou rire hystérique. Les larmes coulaient le long de ses joues, se mélangeant à la sueur qui perlait sur son front. Son corps tout entier se convulsait, mais ses rires ne s’arrêtaient jamais, devenant de plus en plus aigus et désespérés, comme si son esprit commençait à lâcher prise sous l’effet du supplice.


Après ce qui semblait être une éternité de rires forcés et de tortures psychologiques, la chèvre fut enfin retirée. Le silence qui suivit fut presque aussi assourdissant que les éclats de rire qui avaient rempli la pièce quelques instants plus tôt. Le corps de la femme, affaissé sur la table de pierre, tremblait de façon incontrôlable, chaque muscle épuisé, chaque fibre nerveuse encore en alerte, comme si elle anticipait que la torture recommence à tout moment.


Ses pieds, jadis cambrés et si sensibles, étaient maintenant douloureusement crispés, comme si le simple contact de l'air sur la peau pouvait déclencher de nouvelles vagues de chatouillements. Des traces de sel parsemaient encore la plante de ses pieds, marquant l’endroit où la chèvre avait léché sans relâche, exacerbant cette sensation de vulnérabilité infinie.


Sa poitrine se soulevait et s’abaissait rapidement, cherchant désespérément à retrouver une respiration régulière après ces longs moments passés à rire jusqu’à l’épuisement. Son visage, couvert de sueur et de larmes, portait les marques du supplice : des cernes violettes sous ses yeux, ses joues rougies et brûlantes, et son regard vidé de toute volonté, fixant le vide sans réellement voir.


Son rire, autrefois strident et forcé, n’était plus qu’un écho brisé, un murmure involontaire qui s'échappait encore de ses lèvres tremblantes. Son corps entier frissonnait, comme incapable de comprendre que le supplice était terminé. Son esprit, quant à lui, semblait errer quelque part entre la conscience et la folie, piégé dans une boucle infernale de sensation et de douleur.


Elle tenta de parler, mais seuls des hoquets indistincts franchirent ses lèvres. Sa voix était cassée, étranglée par les rires forcés, incapable de former une phrase cohérente. Elle tenta de bouger, de libérer ses pieds toujours attachés, mais ses jambes refusaient de lui obéir, totalement paralysées par l'épuisement et les spasmes involontaires.


À cet instant, elle ne ressemblait plus à l’individu fort et résistant qu’elle avait été au début de la séance. Ce n’était qu’une ombre d’elle-même, brisée physiquement et mentalement, chaque muscle tendu et crispé. Elle savait que la sensation de chatouillement hanterait son corps bien après la fin de ce calvaire, et que les rires, eux, résonneraient encore longtemps dans son esprit tourmenté.


Les geôlieres la laissèrent ainsi, seule dans la salle, son corps affalé et son esprit anéanti, consciente qu’elle ne serait plus jamais la même après cette épreuve.

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