Lucie venait de réajuster son judogi. Tous les élèves étaient aux vestiaires, mais elle aimait bien discuter un peu avec Paul, son professeur depuis plus de 10 ans maintenant, à la fin des cours. En attendant que le dojo se vide, il s'installait toujours dans le petit local du fond et redigeait la paperasse habituelle des nouveaux licenciés.
Souvent, la jeune judokate venait faire ses étirements innocemment à côté de la grille qui séparait le tatami du cagibi aménagé. Elle en profitait toujours pour commenter le cours qui venait de se dérouler, mais c'était surtout une excuse, qu'elle avait mis du temps à s'avouer, pour passer du temps seule à seule avec Paul. Elle aimait bien l'idée d'être sa chouchou et ses copines lui reprochaient souvent de fayoter pendant le cours. Mais c'était sans importance.
Elle aimait à s'allonger sur le dos, les jambes contre le mur et la tête penchée en arrière, essayant de trouver la phrase qui pourrait tirer son charmant professeur de ses tâches ennuyeuses. Quand il levait la tête pour finalement lui répondre, un air à moitié amusé de la voire faire son pot de colle, elle craquait toujours sur son regard ironique, par dessus ses lunettes qu'il ne mettait exclusivement dans cette petite pièce mal éclairée. Il ne lui prêtait pas beaucoup d'attention, alors elle cherissait chaque regard.
"Tu fais quoiiiiiiiii" se résigna-a-t-elle à prononcer de la voix la plus agaçante possible, frustrée de ne pas avoir eu d'attention durant les 5 premières minutes.
"Je regarde les prochaines chorées, pour le gala du moins prochain" soupira-a-t-il, sans lever la tête.
Ce n'était pas très stimulant. Mais depuis quelques semaines, la jeune femme ressentait une étrange sensation auprès de son professeur. Elle avait toujours aimé être avec lui, mais cela avait évolué en quelque chose de différent. Quand il l'a prenait pour les démonstration, pendant le cours, son cœur s'accellerait. Quand il l'a complimentait sur ses technique, elle rougissait. Ce n'était plus seulement de la fierté, et probablement l'avait-il remarqué, ce qui le rendait plus distant que nécessaire.
La lumière du couloir s'éteint, signe que tout le monde etait parti. Le cerveau de Lucie défilait a 100 à l'heure pour trouver une idée pour prolonger ce moment si banal mais qu'elle aimait tant. Elle eut une idée.
"C'est quoi la chorée ? Je l'ai jamais vue moi !"
"Tu la verras au gala si tu me rends un jour le coupon" ironisa-t-il.
Mince, elle aurait voulu qu'il lui fasse une démonstration en privé, mais Paul n'avait pas l'air déterminé à bouger. À vrai dire, il venait d'enchaîner 4 heures de cours. Une autre idée ?
"Je suis triste, j'ai essayé toute la soirée de placer le moroté avec la feinte que tu as montré ce soir, mais j'y arrive pas du tout..."
Paul pris une longue inspiration, et leva pour la deuxième fois son regard profond vers la belle qui se dandinant toujours les pieds en l'air.
"C'est normal, tout le monde s'y attendait ce soir. Réessaie au cours de jeudi sur ceux qui n'étaient pas là ce soir." il marque une courte pause, décontenancé devant la position de son élève. "Qu'est ce que tu fabriques exactement ?"
"je m'étire ! C'est important ! Personne prends le temps de le faire, je suis la seule à faire mes cours à fond ! Tu veux pas me remontrer une touuuuuute petite dernière fois la technique s'il te plaît ?" Lucie sorti ses plus grand yeux de chien battu et mit à genoux face à la grille. Sous son judogi, son cœur battait de plus en plus fort à mesure qu'elle regrettait d'insister. Une petite voix sans sa tête disait "Tu es ridicule, il a 15 ans de plus de quoi, il a des dizaines d'élèves comme toi, qu'est ce que tu crois faire à part le saouler ?".
Quelques secondes s'ecoulerent après la question fatidique qu'elle venait de poser. Plus elle culpabilisait, plus elle rougissait. Après un temps qui lui paru infini, Paul lâcha avec son sourire qui l'a faisait tant craquer : "t'es mignone quand tu rougis. On va voir jusqu'à quelle couleur tu peux aller toute seule".
Un frisson de honte parcouru l'échine de l'élève démasquée. Le sang tambourinait a ses tempes et elle baissa la tête, incapable de répondre tellement elle regrettait ses avances à peine déguisée. Comment avait elle été si naïve, évidemment qu'il allait comprendre son intention ! Lorsqu'elle fu intégralement de la couleur du tatami, Paul mit un terme à son supplice. "Bon viens par là."
Surprise, mais ravie de passer à autre chose, Lucie obtempera sans hésiter et vint s'assoire sur le tabouret à côté de son maître. Il pouvait probablement entendre son cœur battre de la où elle était.
"Voilà ce qu'on va faire au gala. Ici les projections, ensuite les contrôles et pour finir les immobilisations."
"Je me demandais, à quoi ça sert, en vrai, les immobilisations ? Si un guerrier doit rester couché sur un ennemi, ce n'est pas très efficace ?"
"Les immobilisations sont culturelles au Japon, et très liée à l'art d'encorder. Les guerrier savaient garder un prisonnier plusieurs jours immobile sans que celui ci ne souffre inutilement. Cet art s'appelle le shibari et est encore pratiqué là bas."
Les images qui defilerent dans la tête de la petite curieuse firent frétiller son bas ventre. Il en avait trop dit. Elle fit un effort pour paraître stoïque :
"Tu peux me montrer ?" le couinement a la fin de sa voix trahis une excitation particulière que Paul sembla ignorer.
"Regarde..." il se retourna et sorti du tiroir une corde de chanvre qu'il placa dans les mains de son élève. Le contact subtil de ses doigts la fit frissonner et elle parvint de justesse à dissimuler un second couinement.
Elle leva les yeux vers Paul qui était déjà replongé dans ses papiers. Fascinée par l'objet qu'elle tenait entre les mains, elle fit glisser lentement la corde être ses doigts, puis la porte à son nez pour la sentir. Le chanvre huilé était une odeur totalement nouvelle qu'elle ne pourrait plus jamais oublier. Mille idée fusaient dans sa tête à mesure qu'elle entortillait la corde sans oser parler.
"Montre moi."
Son cerveau avait parlé à sa place. Ça avait été plus fort qu'elle. Elle VOULAIT le provoquer, mais n'osait pas. C'était maintenant sorti tout seul. À présent, les dès étaient jetés et les 3 secondes que prit son maître à relever la tête, la dévisagant des pieds à la tête, fut une torture pour la timide élève. Il prit une longue inspiration et se leva, lui attrapant corde des mains. Il sorti du petit local et marcha sans un mot vers la grande baie vitrée dont il tira lentement le rideau. Lucie, tétanisée par ce qu'elle venait elle même de demander, le suivait du regard et appréhendait ce qui allait lui arriver. Chaque seconde qui s'écoulait faisait monter en elle une excitation de plus en plus intense. Peut être rêvait-elle et Paul était simplement en train de fermer le dojo pour rentrer chez lui. Mais il sorti, de l'armoire à ceintures, un grand tapis blanc qu'il posa au centre du tatamis. Il éteint les lumières de la salle, je laissant que la veilleuse, créant une ambiance tamisée et doucement orangée.
"Viens sur ce tapis."
Lucie était paralysée. Elle mourrait d'envie de s'abandonner à son beau professeur, mais elle n'arrivait pas à effectuer un geste, ni à émettre un son. Après une bonne dizaine de seconde à balbutier, elle parvint à se lever et marcha, les yeux rivés au sol, vers le centre du dojo. Ses jambes tremblaient si fort qu'elle manqua de tomber. Debout au centre du tapis, elle attendit l'instruction suivante sans quitter le tapis des yeux.
"Seïza." cela voulait dire "à genoux", l'ordre donné au début du cours par le professeur pour débuter la leçon. Elle s'inclina méthodiquement et resta en position, les mains sagement posées sur les cuisses, les talons soutenant ses fesses.
"regarde moi."
Elle leva les yeux.
"Pour commencer, pas besoin de corde. Ton but va être de me résister."
La gorge de l'élève se noua à l'idée d'un combat intense avec son maître. Elle n'avait jamais vraiment lutté contre lui, son corps musclé et sa grande taille était totalement écrasant par rapport à son gabarit. Depuis ces années, il n'avait fait que jouer avec elle, et à présent, il allait la vaincre. Son souffle haletant témoignait d'une excitation intenable. Elle n'était pas prête à lutter, elle n'était pas prête à perdre. Elle n'était pas prête à sentir le corps de Paul contre elle. Elle savait qu'au premier contact ses muscles allaient fondre immédiatement devant la sensation provoquée par le fait d'être dominée aussi facilement. Saisissant l'intégralité du courage qui lui restait, elle déclara :
"même pas peur".
Paul s'approcha lentement de sa future victime et saisit doucement son revers de kimono. Lucie plaça une main sur la sienne et fut transcendée par un grisant frisson. Enfin, après tant de semaines à fantasmer sur ce moment, elle allait le vivre. Son maître, plongeant son regard dans le sien, murmura : "tu dois résister, si j'arrive à t'immobiliser, tu vas le regretter".
Immédiatement, il l'a fit rouler sur le côté, sa force et sa technique surpassant de loin la jeune élève. Surprise, elle tenta de le repousser, perdant totalement le contrôle sur le combat, essayant maladroitement de tendre ses bras vers son adversaire. Une de ses main s'engouffre sans le judogi de Paul, et elle se mit à griffer son flanc dans une tentative désespérée de le surprendre.
"Ah ! Tu veux la jouer comme ça !"
L'écrasant de tout son poids avec l'aide de son seul genoux, son maître défit sa propre ceinture, et écarta sa veste, pour constater la griffure qu'il venait de recevoir. Il devoila par la même occasion sa sangle abdominale marquée que Lucie rêvait de caresser. Elle gigotait sous le poids de son adversaire, cherchant réellement à se débattre et à se relever, mais c'était peine perdue. Au lieu de remettre sa ceinture, il l'a posa sur le côté, et prit sa victime qu'il fit basculer sur le ventre. Il plaqua son torse sur son dos, lui coupant le souffle. Elle était aux anges, et se délectatair de chaque seconde qu'elle passait, impuissante, a la merci de l'homme séduisant qui la dominait si facilement. Comme si ce n'était pas assez, elle provoca :
"Et alors ? Je suis sur le ventre, ça ne compte pas !"
"Ce n'est pas fini." replica-t-il en saisissant sa ceinture. Il s'assit a califourchon sur sa victime, et coinca ses deux bras dans son dos. Elle avait beau se débattre, les cuisses musclées de son professeur l'empêchait de résister. En quelques longues secondes de lutte, il parvint a lui ligoter les poignets dans le dos à l'aide de sa ceinture. A l'instant où elle tira sur le tissu et comprit qu'elle était prise au piège, une vague de plaisir innonda tout son corps. Elle était libérée de son libre abitre, et ne devais à présent que voguer au gré des désirs de son maître. Elle se laissa faire avec joie, tout en continuant à chercher les hostilités :
"Je suis toujours sur le ventre. C'est nul ton truc !"
Au lieu de la retournée sur le dos comme elle l'espérait, Paul fit demi tour, collant son fessier contre les reins de la prisonnière, et faisant face à ses jambes qui remuaient dans tous les sens.
Saisissant la corde de chanvre qui traînait à côté, il bloqua la cheville de Lucie et encorda sa jambe gauche avec un habile tourbillon de corde.
"Tu vois, ça, c'est du shibari. Ça s'appelle un futo, et ça t'empêche de tendre ta jambe, sans la lier avec le reste de ton corps. Ainsi, tu peux bouger mais tu ne peux aller nulle part. Enfin, des que j'aurais fais la deuxième. Ne bouge pas."
Il se leva et parti dans la réserve ouvrir le tiroir duquel il avait sorti la premier corde. Pendant ce temps, la soumise béate tenda de rouler sur le côté pour se redresser. Privée de 3 appuis sur 4, et ne parvint qu'à rouler dans une position lamentable et s'avoua vaincue. Son encordeur revint vite avec une seconde corde, et réalisé un seconde futo sur son autre jambe. Bloquée sur le ventre, privée de tous ses appuie, Lucie bavait d'excitation et n'arrivait pas à contenir le plaisir qui l'a traversait. Elle voulait qu'il l'a touche, mais c'était une autre frontière qu'elle n'osait pas encore franchir. Leur petit jeu actuel n'était pas encore une relation sexuelle, ce n'était qu'un moment de complicité dont elle ne parvenait que très mal à camoufler l'excitation sexuelle qu'elle provoquait. Il revint s'assoie a califourchon, toujours tourné vers ses jambes, cette fois ci bien liées.
"Bon, tu as raison. Tu n'es pas sur le dos. Donc je ne peux pas gagner par immobilisation. Il ne me reste plus que la soumission. Tu dois abandonner."
D'un coup, la jeune captive se raidit : il venait de glisser sans prévenir un index le long de sa plante.
"Hey ! Ça chatouille" protesta-elle.
"Je sais, et maintenant c'est à mon tour de m'amuser un peu. Tu as voulu jouer, et tu as perdu !"
Lucie essayait d'éviter la délicate torture que son maître prenait un malin plaisir à lui infliger. Elle riait aux éclats en criant, et implorant sa pitié. Mais Paul semblait plus sadique que son air doux et calme laissait supposer. Lorsqu'il abandonna les plantes de sa victime pour glisser sous son kimono, et caressa avec douceur et précision les côtes de Lucie, elle ne tint plus.
"OK ! J'abandonne!! Stop!!"
Paul marqua une pause, avant d'enchaîner sur un ton railleur :
"très bien. J'ai donc gagné, et je t'ai gagnée. Tu es désormais ma propriété, et tu vas faire tout ce que j'ai envie."
"Et de quoi tu as envie ?" répliqua la pauvre soumise d'un air mielleux.
"De toi."
Ces derniers mots firent exploser le cerveau de Lucie. Désirée par son professeur, si beau et si doux... Totalement vulnérable à sa volonté, elle ne pu retenir l'excitation qui marqua sa culotte, bien cachée sous son kimono.
Son encordeur défit pour sa plus grand frustration les futo qui maintenaient si agréablement ses jambes, et denoua également la ceinture noire qui liait ses poignets solidement serrés dans son dos. Libérée, la belle soumise ne pu résister et se retourna pour se jeter dans les bras de Paul. D'abord collant sa tempe contre son torse, puis relevant la tête pour l'embrasser. Il l'etreignit avec force et douceur et lui rendi son baiser. Entre les bras de cet homme dominant et protecteur, elle était au paradis. Elle ferma les yeux pour retenir une larme d'émotion.
Perdue dans cet océan d'endorphine, elle senti son corps se soulever. Paul était en train de la porter, et marchait avec elle vers le petit local d'où avait démarré cette folle histoire.
"Je t'ai détachée, mais ce n'est que temporaire. Retire ton kimono."
Excitée mais embrasée par la tâche qui allait à coup sur maculer sa culotte, Lucie s'exécuta en rougissant.
"Retire tes sous vêtements. Je te veux nue."
En atteignant un nouveau stade encore plus proche de la pivoine, elle obéit sans discuter. Elle brûlait literallement d'impatience de savoir quel sort allait lui être réservé.
"Voilà monsieur, je suis à vous..." souffla-elle dans un couinement un peu ridicule.
"Je sais. Retourne toi."
Paul saisit les bras de sa dominée et enroula la corde, de part et d'autre des épaules, pour former un harnais harmonieux, qui tenait tout son corps, soutenait sa poitrine, pour finalement entraver ses bras le long de son corps.
Elle aimait à jouer avec la tension de la corde, ressentant l'impuissance totale face au chanvre tendu qui grattait délicatement la surface pâle de sa peau.
Un nœud plus solide vint plaquer ses coudes ensemble, dans son dos, laissant ses mains bloquées sur ses propre hanches.
Le maître se mit ensuite à genoux pour ligoter asticieusement les chevilles et les genoux de sa prisonnière, qui était désormais incapable de bouger. Un voile noir vint recouvrir les yeux de la belle disciple, et elle comprit que Paul venait de lui bander les yeux. Privée de ce sens, les autres ne tarderont pas à se décupler, et elle ressenti chaque centimètre carré de sa peau, les gestes de son professeur venait caresser çà et là à mesure qu'il enroulait la corde.
Quand il eu fini, elle se sentait totalement enfermée dans un harnais de corde. Il l'a décolla du sol une seconde fois, mais, à sa grande surprise, ses pieds ne retomberent pas par terre.
Elle mit quelques instant à comprendre qu'elle venait d'être suspendue, probablement à un crochet, et que l'élégant assemblage de corde répartissait agréablement la tension sur la peau, rendant le tout indolore.
Elle flottait dans le bonheur, littéralement, se sentant tourner légèrement sur elle même, les mains de son maître la caressant tout autour a mesure qu'elle faisait la girouette.
Ses plantes de pieds n'étaient à quelques centimètre du sol, qu'elle pouvait toucher du bout des orteils si elle se raidissait. Pourvu qu'il n'ai pas encore l'idée de la chatouiller, la pauvre ne pourrait absolument plus rien esquiver !
Plongée dans le noir depuis près d'une minute, elle se sentait belle et gracieuse, flottant ainsi dans un nuage de chanvre parfumé. Elle sentait sur elle posé le regard plein de désir de l'homme qui venait de la ligoter, et frétillait intérieurement de cette sentation nouvelle d'être au centre de l'attention de son partenaire. Elle qui avait chéri chaque regard et chaque remarque positive durant les cours, comme si ils étaient d'une rareté infinie. Elle en recevait actuellement un flux ininterrompu et son cœur allait exploser sans sa pointrine comprimée. A mesure qu'elle prenait conscience de la situation, dans un silence intense, son souffle s'accellerait. Un frisson s'entendi de n'a nuque à ses orteils lorsqu'elle senti presque par surprise les lèvres de Paul se poser sur son cou, pour l'embrasser délicatement. Il glissa le son de sa joue pour terminer sur ses lèvres. Livrée à lui, elle ne pouvait que lui rendre son baiser avec autant d'amour que possible. Son corps nu, recouvert de chaire de poule, n'attendaient que des caresses de son maître.
Les mains de Paul ne tarderent pas à venir effleurer le ventre de Lucie, pour se frayer un chemin jusqu'à ses seins, dont les téton étaient rendus encore plus sensible par la pression de la corde. Sa langue descendit pour rejoindre ses doigts et il mordit délicatement Lucie ce qui lui provoca un gémissement incontrôlable : cette partie de son corps était très érogène, et le paroxysme de l'excitation rendait chaque interaction avec sa peau explosive. Son homme s'attarda de longues minutes sur cette partie si sensible de son corps, voyant l'effet que cela provoquait chez sa soumise. Au bout d'un moment, elle ne pu plus contenir ses émotions et explosa d'un orgasme violent qui vint briser le silence du dojo.
"Je vais accentuer ton prochain orgasme. Tu vas découvrir les endorphines à volonté."
Lucie n'était pas en mesure de répondre. Son corps convulsait encore, comme si il avait une chance de se défaire de ses liens. Un bruit sec la tira de sa torpeur, et une seconde plus tard une agréable douleur arriva à son cerveau, en provenance de ses fesses. Surprise, elle poussa un cri qui se transforma en gémissement, malgré elle.
"On dirait que c'est pas si déplaisant pour toi ! On va voir jusqu'où tu tiens."
La soumise dégluti devant le défi qui l'attendait. Elle ne voulait pas décevoir son maître mais ne savait pas ce qu'elle était capable d'endurer. Une seconde fessée, cette fois si sur la cuisse, lui arrachage un second cri. Elle serra les dents, elle allait être forte et prouver à son professeur qu' elle pouvait être digne de son éducation de jeune soumise.
Paul s'amusait de longues minutes ainsi, alternant entre fessées, et, lorsqu'elle commença à visiblement trop souffrir, lui offrit une pause : "Je suis fièr de toi, je vois que tu t'accroches. Je peux faire une pause si tu veux, tu es encore une jeune débutante masochiste, il faut y aller doucement."
"Oui monsieur, je veux bien une pause..." soupira la jeune torturée, qui sentait que la douleur arrivait à la limite de ce qu'elle pouvait supporter. Son corps, plein d'hormones pour contrecarrer la douleur qui s'estomptait plus vite que l'endorphine, fourmillait de bien être. Elle comprit cependant que la pause était un cadeau empoisonné : à la place des fessées, son maître se remit à caresser ses hanches, puis ses flancs, puis son ventre, et elle comprit vite qu'elle n'échapperait pas à une deuxième vague de chatouilles.
"Non pas ça ! Pitié !"
Elle tenta de se débattre comme lorsqu'elle était sur le ventre au début de la séance, mais la position actuelle rendait impossible tout mouvement salvateur. Elle ne pouvait que ressentir cette torture continue qui n'était supportable que par ce que son bourreau changeait de zones fréquemment. A mesure que sa voix montait dans les aigus, suppliant toujours et riant aux éclats, Paul lui expliqua de manière très calme pour la narguer, prenant le temps d'articuler chaque mot pendant que sa douce torturée devenait folle :
"La science met en lumière un aspect inexploré d'excitation sexuelle liée au chatouilles. Parmi les hypothèses possibles, on peut citer l'activation de zones érogènes ou de terminaisons nerveuses dans le corps, conduisant à une augmentation de l'excitation et du plaisir... "
Il fini son interminable phrase avec un grand sourire que ne pouvais pas voir Lucie derrière son bandeau, et retira ses mains de la pauvre chipie qui se tortillait en couinant depuis près d'une minute. Bien qu'il eu arrêté sa torture indolore, elle continuait d'avoir des éclats de rire provoqué par l'excitation et la surprise de se découvrir un corps si sensible et si vulnérable.
"Bien, maintenant que tu es prête, tu vas comparer ton premier orgasme à celui là..."
Paul s'agenouilla et plaça son visage à la hauteur du pubis de sa soumise. Il avait habilement laissé un espace entre ses cuisses pour pouvoir y passer sa langue, et commença à stimuler le clitoris de Lucie. Gavée d'hormones, la peau à vif, chamboulée par les émotions, elle senti immédiatement que l'orgasme qui arrivait aller lui griller le cerveau. Au bout de quelques secondes à peine, elle poussait de forts cris de plaisir incontrôlables, son corps déjà brillant de sueur fut bientôt totalement dégoulinant. Chacun de ses muscles se contractant de manière incontrôlée, elle perdait totalement la main sur la gestion de son corps. D'un coup, elle lâcha échapper un long cri, ses doigts se crispant sur ses propres hanches, et elle expérimenta l'orgasme le plus puissant de sa vie. Les secondes passeraient, mais il continuait à lui faire fondre l'esprit, son corps flottant dans un nuage de bonheur et sa tête remplie de bonheur physique et mental. Secouée par de violentes secousses, elle se mit à pleurer tellement l'émotion était forte. Son maître lui retira son bandeau avant de l'embrasser, le temps que son petit corps livrée à la merci de son maître n'endigue l'orgasme, et que son cerveau ne l'enregistre comme le meilleur moment qu'elle venait de vivre depuis le début de sa vie.
Elle regarda son maître dans les yeux avant de lui demander, haletante :
"Vous m'emmenerez plus haut et plus loin si je suis votre entraînement, monsieur ?"
"Nous avancerons ensemble, nous explorerons le champ infini de la discipline, la contrainte, et du plaisir."
Ils s'embrassent encore de longues minutes, ainsi suspendue dans le temps et dans l'espace, avant qu'il ne la détache délicatement. Ils s'allongerent sur le tapis blanc, elle se glissa dans ses bras et ferma les yeux, pleine de bonheur. Une seule question trottait dans sa tête, qu'elle ne pu réprimer :
"On recommence quand ?"