Histoire : SAW

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Histoire


Histoire ajoutée le 19/12/2010
Épisode ajouté le 19/12/2010
Mise-à-jour le 03/07/2021

SAW

J'avais promis une histoire, et depuis longtemps je souhaitais balayer les souvenirs de l'anciennes très mauvaise histoire sur le sujet qui n'avait pas du tout fait honneur au potentiel d'un remake de cette saga bien connue. Ainsi, me voilà avec ce début d'histoire. Je pense faire des heureux en m'attaquant à ce thème délicat, amusez vous bien :) Que le jeu commence ^^


Ada se réveilla avec un mal de crâne comme elle en avait rarement ressenti. Et avec également ce sentiment étrange qu'elle n'était pas là où elle devait-être. Cette sensation se transforma en certitude lorsqu'elle se rendit compte que ses jambes étaient totalement entravées. Elle ouvrit la bouche et cria la première chose qui lui vint :

- A l'aide !

Son cri se répercuta contre les murs de l'endroit où elle se trouvait. Elle avait beau cligner des yeux, il était impossible de voir quoique ce soit. Elle était allongée à ce qui lui semblait, dans une sorte de renfoncement étrange, elle n'arrivait pas bien à le définir. Ça ne ressemblait pas à une table, cela épousait parfaitement les courbes de son corps sans pour autant prendre une texture gélatineuse. Et quelque chose de confortable était placé sous sa tête. Mais c'était bien la seule chose qu'il y avait de confortable dans sa position.

- Il y a quelqu'un ? Je suis emprisonné ! Hurla-t-elle alors qu'elle bougeait la tête à droite et à gauche.

Ce ne fut qu'alors qu'elle se rendit compte que ses deux bras étaient positionnés au dessus de sa tête. Elle tenta de les bouger et y parvint plus ou moins, mais quelque chose l'empêcha de les rabattre le long de son corps, la forçant à les garder levés. Il y avait quelque chose de bizarre. Oui bon...ça, ça paressait logique. Mais tout de même. La seule chose qu'elle ne pouvait absolument pas bouger, c'était ses chevilles. Elle ne pouvait absolument pas les desserrés, et ses pieds moulinaient dans le vide. Ses pieds... Elle crispa les orteils. Bon sang... Elle était pieds nus.

- Merde ! Ragea-t-elle en tentant de se redresser, mais n'y parvenant pas.

Elle tira finalement sur ses bras. Quelque chose les retenait. Quelque chose qui cédait petit à petit. Et soudain il y eut un claquement sec et elle put les plier cinq centimètres de plus. Et ce fut un flash aveuglant qui l'accueillit. Un cri de surprise sortit de sa gorge et elle tenta de se protéger les yeux. Mais ses bras étaient toujours entravés bien qu'un peu plus libre, mais pas suffisamment pour les rabattre et placer son avant bras devant ses yeux. Ada sentit son cœur se mettre à cogner rudement contre sa cage thoracique. Qu'est ce qui se passait bon sang ?

Elle ouvrit les yeux. De la lumière. Beaucoup de lumière, et des morceaux noirs tout autour d'elle. Elle voyait flou, elle avait peur. Elle essaya de regarder sa position, et se rendit compte avec horreur qu'elle était presque nue. Elle ne portait qu'une culotte. Il faisait suffisamment chaud pour qu'elle ne l'ait pas remarqué. Et en plus de ça, elle était prisonnière d'une véritablement machine. Elle voyait à présent le carcan de métal noir qui lui enserrait les chevilles, et cette chose étrange au dessus de son corps, à plusieurs mètres, suspendue à des chaînes. Comme le couvercle d'un sarcophage qui aurait eut les bras au dessus de la tête. La position dans lequel elle était. Si ce machin descendait, elle se retrouverait enfermée.

- A l'aide ! Répéta-t-elle en tournant de nouveau sur ses bras, sans succès.

Et il y eut un nouveau flash. Et quelque chose apparu, là, à côté d'elle, un carré lumineux et grésillant. Un écran de télé. Celle ci affichait un visage, souriant, comme celui d'un joker, ou d'un clown.

- Bonjour Ada...

Elle cligna des yeux.

- Tu ne me connais pas, mais moi, je te connais. Je t'ai longuement observé. Tu es une femme complexe qui se sert des autres en les dominant physiquement et psychologiquement, et ainsi acquérir tout ce que tu veux. Tu es une dominatrice qui prend plaisir à détruire la volonté des autres. Aujourd'hui, avec mon aide, tu vas découvrir le sentiment que cela procure de se retrouver à la merci de la volonté de quelqu'un d'autre. Aujourd'hui...tu seras ton propre bourreau.

- Au secours ! Aidez-moi ! Hurla de nouveau aida en tirant sur ses bras alors qu'un bruit de véritable scie électrique se faisait entendre. Non... Ce n'était pas vraiment ça, c'était quelque chose qui tournait. Elle dut se tordre le coup pour voir ce dont il s'agissait. Elle voyait à peu prêt ses propres pieds nus qui se tortillaient sans résultat. Et derrière eux, deux roues tournaient et semblaient installé sur des railles. Elle ne voyait pas bien ce dont il s'agissait mais redoutait le pire. Elle ralentir doucement leur tour rapide et Ada finit par réalisé que ces roues était non pas hérissé de pointes, de lames, ou quoique ce soit, mais de petits poiles, comme si l'on y avait attaché des dizaines et des dizaines de plumes.

Un nouveau vrombissement se fit entendre, venant d'au dessus d'elle. Le couvercle de sarcophage, il semblait onduler. Non... c'était l'intérieur qui bougeait. C’était la même chose, pleins de petits poiles ou plume ou elle ne savait quoi. Comme pour les roues, le mécanisme s'arrêta finalement et Ada serra les dents, redoutant la suite, rageant de ne pouvoir bouger. Elle serra les points et continua de tirer sur ses liens mais ils ne faiblirent même pas ne serait ce qu'un peu. Il n'y avait vraiment rien qu'elle puisse faire.

- Tu as désormais compris que tu ne pourrais pas te libérer si facilement, reprit la voix, Tu as tout d'abord une épreuve à réussir. Ecoute bien, voici les règles du jeu...

Les muscles d'Ada se tendirent et elle écouta, se concentrant.

- Au bout de tes mains, tu sentiras deux manettes...

Alors que la voix entamait son explication, Ada tendit les bras et ses doigts se refermèrent sur deux barres de métal relié visiblement à des cordes.

- Lorsque la partie commença, tu devras les avoir en main, la suite dépendra de ta capacité à maintenir ses deux manettes actionnées. Si tu n'y parviens pas, et à chaque fois que tu relâcheras de la pression, le sarcophage au dessus de ta tête descendra vers toi jusqu'à recouvrir ton corps. Alors tu subiras un enfer interminable sans que rien ne puisse l'interrompre.

Le jeu ne semblait finalement pas si dure, il lui suffisait de maintenir les deux manettes tirées, et elle ne risquerait rien.

- Ah. Ai-je oublié de mentionné que lorsque tu tireras les deux manettes, les deux roues à plumes se rapprocherons de tes pieds ? Tu devras lutter contre l’infernale sensation que tu t'infligeras à toi même. Si tu y parviens suffisamment longtemps, alors tu auras gagné. Un minuteur se lancera dés la fin de cette vidéo. Lorsqu'il arrivera à zéro, les roues se reculeront automatiquement, et tes chevilles et poignets seront libérés. Le sarcophage sera définitivement verrouillé à la place où tu l'auras laissé, et les son mécanisme interne s'activera pour caresser chaque parcelle de ton être par ces poiles minuscules que tu as vu. S'il est déjà sur toi à ce moment là, plus rien ne pourra te sauver. Vivre ou mourir Ada...à toi de choisir.

La télé s'éteint brusquement et tout redevint noir.

- Va te faire foutre ! Hurla Ada.

Les lumières réapparurent, et la télé entama un décompte. Un décompte à 5 chiffres. 01:00:00. Une heure. Une saloperie d'heure !

- NOOOON !!! Cracha-t-elle.

Les mécanismes se mirent en marchent, et au dessus d'elle, elle vit le sarcophage se mettre en branle et commencer à descendre, imperceptiblement. Mais déjà bien trop rapidement à son goût. Les petits poilent... Elle les apercevait. Elle les imaginait déjà entrer en contact avec sa peau, le long de ses bras, ses aisselles, son ventre, ses seins, ses cuisses. Non elle ne pourrait pas endurer ça ! Elle en mourrait. Elle ne pouvait pas ! Ada tira les deux manettes aussi fortes qu'elle put. Elles vinrent assez facilement, de sorte qu'une force minime soit suffisante à les maintenir activé. Avec satisfaction, elle vit le Sarcophage s'arrêter net. Mais elle entendit déjà les roues se mettre à tourner. Elle releva la tête, les mains toujours accrocher aux manettes, avant de découvrir avec horreur que les roues s’approchaient comme la voix l'avait dit, la voix de ce joker, ce clown. Et elle devait les maintenir ainsi, où bien le sarcophage se remettrait à descendre.

Elle jeta un coup d'œil désespéré au minuteur qui entamait péniblement sa course, affichant presque fièrement 00:59:47. Les roues s'approchaient, lui laissant pleinement l'occasion de redouter l'instant du contact. C'était si lent. Ada regarda de nouveau le compteur : 59:45. Non non non ! Ça ne pouvait pas arriver ! C'était affreux ! Ça ne pouvait pas être vrai. Les roues continuaient de s'approcher, et Ada repensa à tout ce qu'elle avait fait par le passé, comment elle manipulait d'une main et usait de l'autre, la façon avec laquelle elle faisait souffrir ceux qui le méritaient à ses yeux. Bon sang...elle était sur le point de se torturer elle même... Elle ne pouvait pas, elle ne supportait pas les chatouilles. Ses mains se relâchèrent et les roues se figèrent. Permettant au Sarcophage de reprendre sa descente. Non non non !!! Elle retira de nouveau sur les barres de métal, se rendant compte avec horreur que les roues n'étaient plus qu'à quelques centimètres. 59:41. Le jeu commençait. Les petits poiles des roues commencèrent à l'effleurer.

- AHHHHH NOOOOON ! Cria-t-elle avant de commencer à hurler de rire alors que les roues terminait de franchir le dernier centimètre pour commencer la véritable torture.

Par réflexe, incapable de supporter une telle déferlante de sensation, Ada relâcha ses prises sur les deux manettes, et au dessus d'elle le sarcophage se remit en branle. Elle serra les dents et les poings si fort qu'elle se sentit trembler. Elle tira de nouveau sur les manettes et ferma les yeux. Les roues se mirent de nouveau à lui chatouiller la plante des pieds. Elle crispa les orteils puis les déplia et se remit de nouveau à rire. Ses mains se mirent à trembler alors qu'elle luttait contre son esprit assaillit par les sensations.

- Pitié, se supplia-t-elle elle même alors que ses mains lâchaient prise, incapable de soutenir une telle torture sur ses plantes dénudés.

Ada jeta un nouveau regard désespéré sur le minuteur. Il affichait 58:29. Elle n'allait pas y arriver...elle n'allait pas y arriver... Bon sang... Ses mains relâchaient progressivement. Serrant les dents plus fort encore, Ada raffermit sa prise et laissa échapper un long cri entrecoupé de rire. Relâcher ce rire lui faisait du bien. Se concentrer sur autre chose...sur autre chose...Elle n'y arrivait pas...Impossible de détacher son attention de ces affreux petits poiles qui se glissaient partout et lui caressaient ses pieds nus. Quelques minutes étaient-elles passées ? Elle n'osait plus regarder. Elle ne pouvait que demeurer concentrer sur ses mains, leur ordonnant de rester enserrer autour des deux manettes. Mais elle ne tenait déjà plus.

- Pas les pieds !!! Hurla-t-elle, sentant très nettement que ce genre de cris avait un impact sur elle même, sur sa concentration.

Elle avait toujours aimé écouter ses victimes la supplier... Peut être pourrait-elle... s'obliger à penser à autre chose, à faire chavirer son esprit loin de l'enfer où elle se trouvait. Au milieu de rire, elle se mit à parler, retentant une supplique :

- Je vous en supplie pas les pieds !

Oui...ça marchait...Elle arrivait pendant quelques instant à ne plus ressentir les affreuses démangeaisons en pensant à autre chose, en se prenant soudain pour le bourreau qui écoutait ce genre de supplique. Elle serra les poings sur les deux manettes. Si cela pouvait la faire tenir une minute de plus...ça valait le coup. Si elle pouvait se dominer elle même, au propre comme au figuré, alors elle pourrait peut être...survivre...peut être y arriver... Alors, suffisait-il vraiment qu'elle se prenne pour son propre bourreau pour s'échapper du rôle de la victime ? Ses rires résonnaient toujours dans la salle de torture créée spécialement pour elle. Ada se força pourtant à parler :

- Tu ne reçois que ce que tu...mérites... Tes pieds seront chatouiller sans la moindre...pause...

Elle se sentit puissante. L'instant d'après elle se remit à hurler de rire. Mais plusieurs secondes avaient passé sans qu'elle ne pense à lâcher les deux manettes. Elle devait continuer... continuer de parler, ne plus s'arrêter.

- Je vous en supplie, je suis trop ch...Chatouilleuse...

Elle se sentit stupide. Et durant ce vif instant, elle ne ressentit presque plus les poiles qui la chatouillait. Elle ne pouvait plus arrêter, ses propres paroles la faisait fantasmer, et le corps n'enregistrait qu'une seule sensation à la fois. Si elle avait pu, elle aurait glissé sa main dans sa culotte pour accentuer cette chaleur en elle, et annihiler les sensations désagréable pour les faire devenir sensuel et supportable. Mais elle ne pouvait pas. Ses mains lâchèrent. Elle n'en pouvait plus. Le sarcophage se relança.

- Je n'en peux plus, pailla-t-elle, comme si elle s'adressait directement à cette chose affreuse qui descendait lentement vers elle.

Un coup d'œil vers le minuteur. 46:51. Elle pouvait le faire... Elle pouvait y arriver

- Ne crois pas que ton calvaire soit finit, lâcha-t-elle, souriante, ça ne fait que commencer. Cries, supplies autant que tu veux...ça ne changera rien.

La chaleur s'intensifia en elle. Quitter son corps, devenir quelqu'un d'autre. Elle actionna de nouveau les deux manettes.

Dans la pièce dédiée à la torture, un hurlement de rire se fit entendre et un flot de suppliques commença à résonner.

Non loin de là, devant mon moniteur, je jubilais tout en regardant ma victime tenter de survivre. Mon œuvre ne faisait que commencer. M’inspirant du modèle du grand Jigsaw, je comptais bien entamer un nouveau jeu des plus amusants. Mes poings se serrèrent. Bientôt, le monde se rendrait compte de ma présence, bientôt, une nouvelle Légende naîtrait. Ça commençait avec Ada…

Ne pouvant m’empêcher de passer ma langue sur ma lèvre supérieure, je repris ma contemplation de ma première victime qui hurlait de rire sous les incessants passages sous ses pieds nus. Elle avait dépassé le premier tiers de son épreuve. J’avais encore quarante minutes de spectacle.



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