Histoire : Les Chroniques d'Univers

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Auteur
Histoire


Histoire ajoutée le 22/12/2010
Épisode ajouté le 22/12/2010
Mise-à-jour le 03/07/2021

Les Chroniques d'Univers

Et oui, j'ai encore envie d'écrire quelque chose de nouveau. Oh je n'abandonne pas le reste, mais j'aime pouvoir écrire plusieurs choses, plusieurs types d'histoire. Ceci est le scenario d'un des tout premier bouquin que j'ai écris plus jeune. J'ai souvent eu envie de la réécrire, voir ce que ça donnerait. Ne vous en faites pas, elle sera riche en chatouille et en petits pieds... Mais comme toujours, faudra attendre pour les longues séances... Je garde le même sytème de vote, ça me plait.

Voici les Chroniques d'Univers

J’étais allongé sur le dos, les deux posé derrière la tête, et je réfléchissais. Oui, j’aimais bien réfléchir, qui plus est quand il n’y avait vraiment personne pour me déranger. Je n’allais pas dire que j’appréciais la solitude, mais vous savez, lorsque l’on reste sans personne pendant suffisamment longtemps, on finit par se convaincre soit même que ça a du bon de ne pas être dérangé. C’est ridicule bien sûr. Ainsi donc j’étais seul, sans le désirer vraiment, mais tout me convaincant que ça avait du bon. Je somnolais à moitié alors qu’une lumière bienfaisante me caressait le visage comme une plume Ainsi donc…j’étais dans ce lieu étrange que je connaissais parfaitement. Même pas besoin d’ouvrir un œil pour savoir que je me trouvais dans une grande clairière entourée et presque délimitée par des rangs serrés de conifères en tout genre. Un bel endroit finalement, le genre d’endroit où l’on se pose avec des amis. Sauf que moi je n’en avais pas. Ah, je ne m’apitoyais pas sur moi-même, de toute façon, ce n’est pas comme ci j’avais eu l’occasion de m’en faire. En fait j’en étais là, à me demander ce que ça faisait de côtoyer des gens. De véritables personnes qui interagissent avec vous. Je ne savais pas ce que cela faisait, je ne pouvais pas savoir. J’avais déjà pu communiquer avec des créatures de mon espèce, mais jamais comme le fond des personnes ordinaires. Franchement, j’ai souvent passé du temps à les regardé et à m’imaginer vivre comme euh. C’est sans doute la raison pour laquelle je m’étais créé cette image et ce lieu. J’étais un être comme eux à présent, j’avais envie de connaître…toutes ces choses qui faisaient d’eux les mortels que j’avais tant regardé.

J’ouvris les yeux, et me levait, époussetant mes vêtements par de multiple petits coups de la main. Je ne savais pourquoi, mais j’avais envie de paraître…beau. Je ne savais pas trop ce que cela signifiait mais, avoir des traces de poussière sur mes vêtements ne m’en rapprochait vraiment pas. Je passais ensuite une main dans mes mi-cheveux long et brun. Inexplicablement je souriais en regardant cette clairière que je connaissais si bien, que j’avais tant imaginé, que mon cœur avait rendu réel. Réel. Moi-même j’étais réel. Je regardais ma main. Réel. Enfin, j’étais plus précisément une sorte d’image onirique qui ne survivait que dans ce monde, ce rêve, et de petits moments en dehors. D’ailleurs, ce serait bientôt le moment d’y aller, le moment de changer de réalité pour découvrir enfin quelque chose de nouveau, quelque chose de réel tellement loin de tout ce que j’avais connu. Enfin pour être franc je ne me souvenais pas de grand chose… Une mémoire de mortel ne pouvant stocker les informations que contenait l’esprit supérieur d’un Dieu.

Oh non, je n’étais pas entrain de me mettre en avant. J’étais vraiment un Dieu. Plus précisément, j’en avais été un, je ne sais plus quand. Impossible de dire à quoi je pensais à l’époque ni comment j’en suis arrivé à revêtir l’apparence d’un jeune homme de pas plus de 20 ans, tout ce que je pouvais dire, c’était que je m’ennuyais. Oui, je m’ennuyais. Et voilà, j’avais voulu arriver à cela et j’avais quitté mon piédestal céleste pour créer…ça… Mon monde. Ce minuscule petit monde de rêve, une simple clairière. Il lui fallait un nom tout de même, après tout c’était mon univers. Univers. C’était un joli monde. Univers. C’est ainsi que je décidais de l’appeler, d’appeler ce monde, mon œuvre, Univers. La clairière d’Univers. Oui, j’aimais beaucoup. Bien plus qu’une appellation comme « mon monde ». Et je fus soudainement heureux par cette décision. On ne décidait pas de la même façon lorsqu’on était mortel, tout était arbitraire et n’avait pas toujours un sens, c’était tellement reposant. Voilà c’était le mot. Je sentais apaisé, incroyablement bien.

Mais je me rendais compte que la solitude me pesait. Depuis combien de temps étais-je seul ? J’avais du mal avec le temps mortel, ce n’était pas la même chose. Il passait sans que l’on puisse l’accélérer ou le ralentir, c’était très étrange. Une journée pouvait être paraître si longue… C’était le cas ces derniers temps… J’aimais la clairière d’Univers, mais on en avait rapidement fait le tour. J’avais envie de…voir autre chose. Et je ne connaissais pas assez le monde pour agrandir univers. Pas encore. Mais en explorant…en explorant quoi d’ailleurs ? Je voulais voir, toucher, mais…je me sentais soudain coincer dans ce rêve que j’avais créé. Rêve ? Peut être était-ce le reste, les autres monde qui étaient des rêves à Univers. C’était quand même assez tiré par les cheveux.

Je ne savais vraiment pourquoi, je me mis à marcher de long en large. La clairière était spacieuse et en même temps étriqué dés que l’on commençait à la regarder trop fixement. J’avais tout de même largement l’espace pour marcher, et même pour courir si l’envie me prenait. Même si je ne voyais pas trop l’intérêt de courir. A part peut être essayé de voir ce que cela faisait. Non je n’avais pas envie. Je pensais à rencontrer du monde. Je n’étais plus le Dieu que j’étais. Je renaissais d’une certaine façon dans ce nouveau corps. Ce corps de Rêveur. Oui j’étais un Rêveur qui confond rêve et réalité, mêlant le tout dans ce monde, Univers.

J’avais l’esprit emplis de tellement d’image, de son. J’avais envie de tellement de chose sans mettre de nom dessus. Je me sentais comme un gamin. Mais qu’est ce que je racontais. J’étais un gamin qui allait devoir tout apprendre depuis le début. Bon. Il y avait à relativisé, je savais parler, je réfléchissais correctement, je me sentais pas arriéré non plus. Visiblement j’avais aussi de la fierté. Et au vu de ma façon de me parler à moi même, j’étais également très sérieusement fêlé. Eh oh, n’importe qui n’en ferait-il pas autant dans ma position. Quelque chose en moi brûlait. Je me sentais bizarre. C’était de l’excitation. C’était agréable, j’avais l’impression d’avoir envie de sauter et courir dans tous les sens. C’était…vraiment…bizarre.

J’avais arrêté de marché, m’interrogeant sur quelque chose que je ne comprenais pas. J’avais l’impression d’avoir la réponse à une question que je ne trouvais pas. C’était rageant. J’avais envie de voir d’autres mondes. Rêver…rêver d’un ailleurs. Tout en moi me hurlait de fermer les yeux de me laisser bercer par l’atmosphère bienveillant des lieux. Peut être était ce ça la réponse. Je jetais un coup d’œil vers la petite cabane, unique trace d’architecture de la clairière, qui me servait à garder de quoi manger, de quoi boire, et c’était également l’endroit où je dormais. Depuis combien de temps… Bon sang je ne me souvenais plus…

Je me rallongeais. L’herbe était vraiment le meilleur des matelas. J’en revenais à là où je m’étais trouvé quelques minutes auparavant. Le temps filait et je ne me rendais compte de rien. Il me fallait quelqu’un, il me fallait quelqu’un. Ah…Décidément, je comprenais de mieux les mortels qui cherchaient toujours la compagnie. Moi, Rêveur, je ne pouvais désormais plus supporter l’idée de rester seul. Je fermais les yeux. Je voulais découvrir, je voulais voir, je voulais…expérimenter ce qu’étais la vie d’un mortel. J’étais un Dieu qui rêvait d’une vie normal. Désormais, j’étais un Rêveur. Et je me laissai transporter vers un monde nouveau, saisissant une image et la suivant comme une cible d’or. Ce que j’imaginais, c’était

1 : une grande plage
2 : un village au pied d’une colline surmontée de dolmens
3 : un château de la fin de la période féodale
4 : un lieu sombre et inconnu

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