Histoire : Le chevalet de Kristin Kreuk

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Histoire


Histoire ajoutée le 28/08/2006
Épisode ajouté le 28/08/2006
Mise-à-jour le 03/07/2021

Le chevalet de Kristin Kreuk

  Me revoilà , Jason Leblanc, fétichiste, chatouilleur de célébrités et, pour l'occasion, je ne suis ni critique, ni journaliste, mais acteur! Eh oui, j'étais le dernier à  penser que je jouerai, un jour, dans un film, mais voilà  qui est fait.
  Il y a quelques mois de cela, alors que je dînais avec Michael Bay, le réalisateur d'Armageddon et de Pearl Harbor entre autres, nous parlions de son prochain film quand il me proposa un rôle. Je lui demandai d'arrêter de plaisanter, mais il insista et me força presque à  me présenter au casting. Résultat : je me retrouvai avec un des rôles principaux aux côté d'Anthony Hopkins (le Silence des Agneaux...), Josh Hartnett (Pearl Harbor...) et la sublime Kristin Kreuk (Smallville). Cette super production avait comme cadre une période spécialement sombre de l'histoire de France et, plus particulièrement, le massacre de la Saint Barthélémy.
  Je m'entendais parfaitement avec les deux jeunes acteurs ; Josh Hartnett avait comme une aura qui le rendait tout de suite sympathique, quant à  Kristin Kreuk, il lui arrivait d'être espiègle comme une petite fille ce qui la rendait adorable en tout point. A la suite de quelques unes de ses plaisanteries, j'avais eu l'occasion de la chatouiller rapidement au ventre et aux côtes et elle s'échappait en poussant des cris de souris. Cette réaction me faisait me demander si elle couinerait de la même façon si je la chatouillais aux pieds.
  Ma question allait trouver une réponse le jour où nous finîmes de tourner la dernière scène du film. Nous étions encore vêtus de nos costumes, moi en noble chevalier et Kristin en princesse avec une longue robe rose et nous avions trouvé dans un coin du studio les accessoires pour une scène de torture tournée précédemment.
  Nous spéculions et plaisantions sur l'utilisation supposée de tout ces objets quand je m'arrêtai devant l'un d'eux.
  _ Qu'est-ce qui se passe, Jason?
  _ Ca, je sais ce que s'est.
  Il s'agissait d'un chevalet et comme je voyais que Kristin ne reconnaissait toujours pas cet instrument, je lui expliquai que la victime devait s'asseoir sur cette planche, les jambes à  l'horizontal et les chevilles entravées par deux autres petites planches de bois prévues à  cet effet tandis que les poignets étaient attachés par les chaînes qui pendaient du pilier de bois où s'adossait la victime.
  _ Et quelle était la torture, demanda innocemment l'actrice.
  _ Installes-toi et je te montrerai.
  _ Mr Leblanc, voulez-vous me torturer?
  _ Auriez-vous peur, Melle Kreuk?
  Kristin m'adressa un sourire de défi et s'installa sur le chevalet.
  _ Je vous attend, bourreau, lança-t-elle.
  Je fis craquer les articulations de mes doigts et entravai ma victime sans vraiment croire que mon plan marchait comme sur des roulettes. Des yeux, je fis le tour du studio pour m'assurer que toute l'équipe technique était sortie, mais sans trouver les instruments nécessaires.
  _ Que cherches-tu, Jason?
  _ Je ne sais pas, quelque chose pour accomplir ma besogne, mais je ne trouve rien. Ce n'est pas grave, je ferai sans.
  _ Bon, quelle torture vas-tu m'infliger?
  _ Tu ne devines pas, Kristin? Les chatouilles? bien sur.
  Je retirai une de ses chaussures blanches à  talon plat pour libérer son petit pied délicat.
  _ Jason, tu n'es pas sérieux?
  _ Je suis très sérieux.
  Le coeur battant à  tout rompre, je fis courir mes doigts sous son adorable pied minuscule.
  _ NOOON, cria-t-elle avant d'éclater de rire.
  C'était au-delà  de mes espérances, j'avais rarement rencontré une telle sensibilité. Elle se débattait comme une belle diablesse pour tenter d'échapper à  mes doigts, mais s'était impossible. Chaque centimètre, que dis-je, chaque millimètre de cette sublime plante laiteuse était impitoyablement chatouillée. Je m'attardai sur ses orteils car j'adorai l'entendre pousser des petits cris de souris avant de se mettre à  rire aux larmes. Ses orteils si fins étaient un vrai plaisir à  chatouiller et je dus me retenir de toutes mes forces pour ne pas les engloutir. Je passai ensuite à  son autre pied et lui fit subir le même traitement. Au bout de dix minutes, je lui accordai une pause.
  _ Libères-moi, fit Kristin dans un souffle, je ne crois pas que j'en supporterai plus.
  _ Tu plaisantes? On commence juste à  s'amuser!
  Je me dissimulai derrière la planche qui entravait ses cheville.
  _ Devines quel pied je vais chatouiller et je te libère, dis-je.
  _ Oh non, gémit l'actrice. Le gauche?
  _ PERDU, exultai-je et je lui chatouillai le pied droit.
  Bien sur, je ne pensais à  aucun de ses pieds mignons en particulier de sorte qu'elle était forcée de perdre à  chaque fois. Ce petit jeu dura près de vingt minutes jusqu'à  ce que je tende ma langue vers ses petits pieds moites. Quelle douce saveur! Et ses rires de surprises en étaient l'assaisonnement. Ma langue fit de nombreux aller et retour tant la surface de sa plante était petite. Je m'arrêtai quand je m'attaquai à  ses orteils car ses éclats de rire devenaient tellement histérique qu'elle commençait à  peiner pour respirer. Je libérai l'actrice de ses entraves et elle me tomba dans les bras. Je pensais qu'elle me tiendrait rigueur de cette séance de chatouille au lieu de cela, elle me dit :
  _ Tu aurais fait un bourreau redoutable.
  Nous continuâmes à  nous voir pendant et après la promotion du film qui ne fut pas le succès escompté, mais jamais plus Kristin ne me prit au mot quand je parlai de torture et de bourreau.
  C'est bien dommage.

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