Histoire : Le spleen de Marylin Monroe

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Histoire


Histoire ajoutée le 29/08/2006
Épisode ajouté le 29/08/2006
Mise-à-jour le 03/07/2021

Le spleen de Marylin Monroe

  Je suis Jason Leblanc, journaliste et critique de cinéma, chatouilleur de célébrités et je ne suis pas le personnage principal de cette histoire. Le week end dernier, j'ai appris que je n'étais pas le seul fétichiste de la famille. En fouillant dans le grenier de ma grand-mère, j'ai découvert un récit rapporté par mon défunt grand-père dans un journal intime. Cela datait d'avant sa rencontre avec ma grand-mère et qu'ils ne conçoivent ma mère.
  Bon, je vous met dans l'ambiance : fondu au noir, puis image en noir et blanc.
                                           
                                                LE SPLEEN DE MARYLIN

  6 juin 1954 : Pour mémoire, moi, Jack Harlow, scénariste et producteur à  Hollywood, déclare avoir assouvi ma passion secrète pour les pieds sur une des plus grandes actrices de ce siècle.
  Parmis le gratin mondain de la réception, j'observais ce rêve aux boucles blondes et aux cils démesurés depuis le début de la soirée. Elle était la seule vraie étoile à  côté de ces stars, lumineuse dans sa longue robe blanche, mais je discernais la lassitude dans ses yeux.
  Je ne sais commant, mais, profitant de la distraction des loups affamés qui l'avaient encerclé, elle se réfugia sur le balcon. Je la rejoignis et la découvris accoudée à  la balustrade, le visage tourné vers la lune qui gravitait lentement dans le ciel. Elle entendit le bruit de mes pas et se retourna.
  _ Bonsoir, fis-je.
  _ Bonsoir, répondit-elle de sa voix suave.
  Je sortis mon paquet de cigarettes de la poche intérieure de ma veste.
  _ Puis-je vous en offrir une, proposai-je.
  _ Volontier.
  Je lui tendis une cigarette et présentai la flamme de mon briquet, illuminant son visage.
  _ C'est bien ce que je pensais, dis-je.
  _ De quoi parlez-vous?
  _ De la tristesse dans votre regard.
  _ Je ne suis pas triste, enfin, je crois, répondit-elle d'une petite voix pleine de doute. Il est vrai que je n'ai pas ri depuis longtemps.
  _ Je pourrai peut-être relevé ce défi.
  _ Etes-vous un homme de défi, Mr...?
  _ Harlow. Jack Harlow.
  _ Charmée. Je suis...
  Elle soupira.
  _ Mais vous devez déjà  le savoir, Mr Harlow.
  _ C'est vrai, mais j'aimerai vous entendre le dire.
  Elle m'adressa le plus beau sourire que je n'eus jamais vu.
  _ Monroe. Je m'appelle Marylin Monroe.
  _ Je suis honnoré, Miss Monroe.
  Et je déposai un baiser sur sa main.
  Nous passâmes toute la durée de la réception sur ce balcon et, étant un homme influent d'Hollywood, personne n'osa venir nous déranger. Nous parlâmes longuement de sa vie, de ses rêves et je détaillai à  loisir ses pieds fins aux orteils peints de rouges dans leurs escarpins. Un moment, elle frissonna et je lui proposai de rentrer en pasant ma veste sur ses épaules. Elle me demanda alors de l'emmener loin d'ici. J'acceptai et nous prîmes ma voiture pour venir jusqu'à  ma résidence. Nous bûmes beaucoup de champagne, surement plus que de raison, puis nous échangeâmes des baisers passionnés qui nous menèrent je ne sais comment dans ma chambre. Là , je la déposai sur mon lit comme une poupée de procelaine et je lui embrassai le genoux, puis, progressivement, son tibias, le creux de sa cheville et, enfin, son pied si doux, si fin, dont j'avais pris soin de lui retirer son escarpin. Tout en déposant des baisers, je passai un doigt coupable sous son pied. Elle laissa échapper un rire tout à  fait plaisant en agitant son pied. Je m'approchai et lui glissai à  l'oreille :
  _ Fais-moi confiance, je t'en prie, Marylin, je vais t'attacher les poignets, d'accord?
  D'un battement de ses longs cils, elle m'accorda sa confiance. Je lui liai les mains au montant du lit avec une corde en lin, mais laissai ses jambes libres de leurs mouvements car j'appréciais une certaine résistance quand j'accomplissais ma passion. Je retirai son autre escarpin et rassemblai ses deux pieds si fins, si blancs, tellement magnifiques que je tombai en arrêt devant eux, je ne respirai seulement quand ses orteils mignons s'agitaient. Sans les quitter des yeux, je pris une longue plume de faisant que je gardais sous mon lit et lui caressai lentement la plante de ses pieds. Elle commença à  rire en recroquevillant ses jambes. Délicatement, je ramenai son pied droit vers moi et recommençai les allées et venues de ma plume sur sa peau si sensible. Elle essaya d'échapper à  mes caresses, mais j'affermis un peu mapoigne sur sa fragile cheville.
  _ Non, Jack, non, Jack, pas mes pieds.
  Cette douce complainte entrecoupée de rire me plut tant que je passai à  son pied gauche. Je faisais passer ma plume entre ses orteils et elle me suppliait d'arrêter. Comment aurai-je pu cesser alors que s'était ce que je désirais le plus depuis que je l'avais vu dans son premier film? Je ne pouvais pas interrompre mon rêve maintenant.
  Je m'arrêtai le temps de réunir ses pieds sous mon bras droit.
  _ J'ai cru que ça ne s'arrêterai jamais, souffla-t-elle.
  _ Hélas, chérie, je n'ai pas fini.
  Marylin ouvrit des yeux démesurés et rejeta sa tête en arrière en criant quand je fis courir mes doigts sous la plante de ses pieds. Elle se débattait férocement tandis que mes caresses se concentraient aux creux de sa peau. Pendant qu'un pied chassait ma main, je m'attaquai à  celui-ci jusqu'à  ce que l'autre revienne à  sa rescousse et ainsi de suite. Le point culminant de cet instant, fut le moment ou j'explorai ses orteils adorables avec ma langue frétillante. Les paroles de Marylin étaient noyées dans ses rires et c'était merveilleusement délectable. Le discret parfun de ses pieds dans mes narines, leur saveur et leur chaleur dans ma bouche, j'étais au comble du bonheur et j'aurai voulu que cet instant dure toujours, mais je fus forcé de m'arrêter pour qu'elle ne tombe pas d'épuisement.
  La suite de la nuit fut magique et dans les jours qui vinrent, Marylin parvint à  rire sincèrement sans l'aide de mes caresses.
  J'avais brillamment relevé le défi.

  Voilà , j'espère que cette histoire du grand-père de Jason Leblanc vous plaira autant qu'une histoire de Jason Leblanc...

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