Histoire : Saria est drôlement coincée

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Histoire


Histoire ajoutée le 24/04/2012
Épisode ajouté le 24/04/2012
Mise-à-jour le 03/07/2021

Saria est drôlement coincée

je viens de rééditer la première partie.
Bonne lecture!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Depuis le départ de Link de la clairière kokiri, Saria se sentait seul et plus distante du reste de ses amis. Fuyant ses problèmes, elle allait se balader de temps en temps au temple pour se changer les idées.

Comme à son habitude, Saria se réveilla dès le lever du jour. Se déshabillant rapidement, elle se précipita dans sa baignoire de feuille. Elle ne manquait pour rien au monde ce petit plaisir quotidien. Tout en se rinçant, elle observa encore son corps devenue mystérieusement celui d’une adulte. Cela faisait plusieurs mois qu’elle venait d’avoir dix-huit ans, et elle n’en revenait toujours pas que son corps est changé, alors que tout kokiri (enfants de la forêt) garde normalement son corps d’enfant toute sa vie. Se savonnant précautionneusement, elle ne put s’empêcher de sourire lorsqu’elle frotta ses larges et souples semelles rosées de taille trente-huit, devenues très délicates avec sa poussée de croissance. Justement, cette mystérieuse poussée avait changé ses relations avec les autres kokiris. Excitant les fantasmes de tous les garçons du village, elle s’était mise à dos toutes les filles, qui ne rêvaient que d’une chose, punir son corps sublime extrêmement délicat. Elle en était même venue à construire sa maison à l’orée de la clairière, de façon à prendre des distances.

Sortant de sa baignoire, elle prit son peignoir posé sur son tabouret, et commença à s’essuyer, lâchant de temps à autre quelques petits rires amusés.

Cela faisait bien six ans que Link était parti, elle se souvenait de ce moment comme si c’était hier. C’était en pleine nuit, le vent soufflait en une brise légère, Link venait à peine de revenir de sa réunion avec l’arbre Mojo (protecteur de la forêt), il n’y avait pas âme qui vive dans toute la clairière, tous dormaient. Marchant d’un pas lent et pesant, il s’arrêta juste devant chez lui et pendant cinq minutes contempla une dernière fois sa petite bâtisse. Se retournant, il partit en courant vers l’orée du bois, sans regarder derrière lui et disparu dans les profondeurs du Bois Perdu. Inquiète, elle s’était lancée à sa poursuite, et finit par le rattraper.

Saria : Je savais depuis le début que tu partirais.

Link : …

Saria : Avant de partir, prend cet ocarina en gage de mon amitié.

Link (prenant l’ocarina) : Saria…

Puis, sans un mot, il partit.

Se contemplant dans son miroir pendant qu’elle peignait sa longue chevelure verte assortie parfaitement avec ses yeux couleurs émeraude, elle repensa à son corps de gamine plus petit et moins délicat. Elle ne se plaignait pas pour autant de son nouveau corps, mais elle regrettait ses anciennes relations avec les autres kokiris. Sortant de ses pensées, elle enfila à tour de rôle son pantalon de toile et son t-shirt vert (qu’on soit bien d’accord, elle a mis des vêtements en-dessous, elle n’est pas juste en t-shirt et en pantalon :x°: ). S’asseyant sur son lit, elle admira encore ses beaux petons de taille trente-huit, devenues les proies de certains et certaines kokiris. Se penchant de côté, elle récupéra et enfila précautionneusement ses sublimes bas de soie transparents, protégeant ses petons de bien des tortures. Se sentant enfin prête, elle se leva, et enfila ses bottines vertes, avant de partir en direction des Bois Perdus.

Depuis peu, le nombre de monstres ne cessait d’augmenter, devenant ainsi de plus en plus risqué de s’aventurer dans ses bois. Ce qui ne préoccupait pas Saria le moins du monde. Ainsi parée, elle s’aventura dans les profondeurs du Bois Perdus, guidée par le souffle délicat de la bise matinale.

Jouant comme à son habitude de son ocarina, elle marchait d’un pas rapide sans se soucier de ce qui l’entourait. Bien que la forêt fût fort lugubre et que peu de lumière arrivait à passer à travers les épaisses feuilles des arbres, elle se sentait heureuse dans ce monde végétal. Etant petite, elle profitait de ses escapades en forêt pour se vider l’esprit, retrouvant souvent Link perché sur son arbre fétiche.

Ayant passé une bonne partie de la journée à marcher tout en jouant, elle arriva sans plus tarder au pont Mojo sur le coup de midi. Surprise au plus haut point, elle se pinça pour éviter tout jugement hâtif. Mais rien n’y fit car le pont avait été bel et bien carbonisé, comme en était témoin les poteaux, rougissant encore sous l’effet des flammes.

Saria : Qui a bien pu faire ça ? Il était encore en état hier.

Hésitante et réticente, elle se décida enfin à revenir sur ses pas et à prendre le second chemin, surnommé « le tunnel des enfants perdu ». Ce trou avait pour elle une grande valeur sentimentale.

Arrivant finalement à ce tunnel, elle s’arrêta un instant sur une racine, et se laissa aller à ses vieux souvenirs d’enfance. Du temps où Link et elle étaient encore ensemble, elle se rappelait qu’ils empruntaient souvent ce tunnel pour aller au temple dans le seul but de prouver leur courage. Link étant une forte tête, il ne tardait jamais à leur attirer des ennuis. Comme la fois où voyant un loup seul, il s’amusa à faire le fiérot. Celui-ci se sentit vexé, et ramena sa meute de soixante loups pour venger cette affront, c’est à cet instant que Link bâtit tous les records de vitesse (et peut-être même Chuck Norris… :grattementon: non pas possible).

Ce bref instant fit un bien fou à Saria qui lâcha un petit rire en se souvenant de la tête de Link après son passage à tabac par les loups. Revenant peu à peu à l’instant présent, elle remarqua que le ciel s’assombrissait et que le vent était à son paroxysme. Profitant d’un creux dans l’écorce d’un arbre, elle s’y installa, et fatigué de sa dure journée de marche, elle s’endormit presque aussitôt, laissant pendre ses jambes dans le vide.

Suivant les alentours de minuit, levant sa petite tête des buissons, un enfant perdu (jeunes garçons kokiris joueurs et taquins c’étant perdu dans les Bois) observa, avidement, de ses yeux écarlates, les bottines pendantes de Saria. Et sans un mot, fit un rapide scan des lieux. Satisfait du résultat, il se mit à marcher bizarrement, s’arrêtant à plusieurs reprises pour faire une nouvelle vérification. Arrivant au pied de l’arbre, il ne put détacher ses yeux des deux bottines qui pendaient devant lui. S’assurant de la léthargie de leur possesseur, il se mit à enlever délicatement et lentement les petites bottes, et à les poser à même le sol. Révélant ainsi, les deux sublimes petons en bas de soie qu’il dévorait des yeux. De peur qu’on lui vole cet instant merveilleux, il se remit à scruter la forêt alentour, plongée dans la torpeur la plus totale, puis rassurer, passa à l’action.

Regardant la semelle de Saria avec amour, il la caressa lentement d’un doigt, de bas en haut, lui arrachant un petit rire amusé. Saisie, par la peur, il s’éloigna des semelles, croyant à un réveil de Saria. S’apercevant de sa méprise, il revint aussi vite qu’il était parti, pour savourer, encore, ce moment privilégié.

S’amusant comme un fou, il taquinait Saria, en passant le plus lentement possible ses doigts sur chacune de ses semelles, la faisant se tortiller dans son sommeil et pousser des petits cris adorables. Se lassant au fur et à mesure, il attrapa un des bas et entreprit de l’enlever. Soudain, une ombre se profila au-dessus du petit enfant perdu, réagissant vite, il esquiva la main qui tentait de le saisir.

Saria : Qui es-tu ? Et qui te donne le droit de me chatouiller à mon insu ?

L’enfant (prenant un air sincère) : Pardonnez-moi madame, mais une mouche c’était posée sur votre bottine, j’ai cru bon de la chasser.

Détournant ainsi l’attention, il récupéra les bottines, et courut à toutes vitesses vers le tunnel. Saria, devenue rouge de rage, se lança à sa poursuite.

Saria : Rend moi ça !

Arrivée devant le tunnel, il s’y précipita sans plus attendre. Saria, rageant de tout son être, se lança à corps perdu, sans réfléchir, dans le minuscule tunnel. S’apercevant vite, à ses dépens, qu’elle était coincée à cause de sa taille adulte. Mais sa rage, n’ayant pas pour le moins diminué, lui donna suffisamment de force pour sortir sa tête et sa poitrine en soutif du tunnel.

L’enfant (hilare) : Que tu n’es pas maline, jolie femme de la forêt.

Saria (remarquant sa position délicate) : Oh non ! (rougissante) Tourne-toi, espèce de pervers !

L'enfant : Bon je suis désolée, j'ai quelque chose sur le feu, on se revoit plutard.

Saria : He ! Attend ! Fais pas l'idiot, sors moi de là !

L’enfant perdu, sans l'écouter, partit sans demander son reste, laissant Saria coincée et sans défense.

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