Histoire : Année mouvementée en perspective!

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Auteur


Histoire ajoutée le 13/08/2012
Épisode ajouté le 13/08/2012
Mise-à-jour le 03/07/2021

Année mouvementée en perspective!

Bonjour ou bonsoir à tous, ici cootie pour une nouvelle histoire! Bah oui, moi ça me manquait d'écrire ^^. Voilà donc le premier chapitre de ma nouvelle fiction. J'espère qu'il vous plaire! Enjoy et commentez :D
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Chapitre 1


Assise dans le TGV qui filait pour la ramener à Strasbourg, Camille regardait par la fenêtre. Elle pensait à sa rentrée le lendemain, au collège-lycée Ste Oriane. Elle rentrait en classe de seconde, et irait à l'internat. Cette pensée la réjouissait : elle n'aurait plus à supporter les sautes d'humeur de sa mère, et l'obligation de ranger sa chambre matin midi et soir à la moindre chaussure qui traîne. Camille, presque 16 ans,était grande, 1m79, blonde, aux yeux bleu-vert. Fan de mangas, de cosplay et aussi de mode et de musique, c'était une jeune fille normale de son âge, assez douée en classe, surtout en langues, mais très fofolle en dehors de ça.

La voix du conducteur annonça que la gare de Strasbourg serait desservie dans dix minutes. Camille rassembla ses affaires, se leva, et prit sa petite valise noire dans le compartiment prévu à cet effet. Elle attendit l'arrêt du train, et l'ouverture des portes. Elle descendit et se dirigea vers la sortie où ses parents l'attendaient. Ils la serrèrent dans leurs bras, puis montèrent en voiture, direction la maison. Pendant la trajet, Camille fut pressée de questions par sa mère, du style : « Tu as bien mangé ? » « Tu t'es fait des amis ? » ou encore « Tu n'as pas eu trop froid ? ». Elle se contentait de répondre par oui ou par non, avec un sourire dissimulant son agacement. Quand ils s'arrêtèrent devant la maison, elle prit sa valise, et entra, précédée par ses parents. Sa grande sœur l'accueillit d'un bref « salut, ça va ? » auquel elle répondit avant de monter dans sa chambre .Elle s'assit sur son lit, et réfléchit au lendemain. Elle regarda son sac de cours, prêt au pied de son bureau, et deux valises, autrement plus grosses que celle qu'elle avait emmenée auparavant, ouverte non loin de là. Elle entendit sa mère lui dire de préparer ses affaires, et s'exécuta. Cela lui prit une bonne heure de défaire la petite valise et de remplir les deux autres. Elle descendit manger, racontant son séjour à sa famille, puis alla se doucher, se changer et monta dormir deux heures plus tard.

Elle se réveilla à 7 heures le lendemain. Ou plutôt, l'alarme de son téléphone la réveilla. Elle émit un espèce de grognement, se leva, dans les vapes. Elle s'apprêta à aller prendre son petit déjeuner. Elle consulta un papier sur son bureau: la répartition dans les dortoirs se ferait à 8h30, et les cours débuteraient une heure plus tard. Elle avança, et se prit la porte, qu'elle avait oublié d'ouvrir, dans un bruit sourd. Elle grogna à nouveau, se frotta le front, ouvrit la porte et descendit dans la cuisine. Elle salua ses parents et sa sœur, avala en vitesse son petit déjeuner. Elle monta ensuite s'habiller d'un jean et d'un débardeur bleu foncé avec des ballerines, se coiffer et se maquiller. Elle prit son sac de cours et ses valises, et rejoignit son père dans le hall pour partir au lycée. Sa mère la serra longuement, lui dit un tas de recommandations, et quand enfin elle la laissa partir, Camille la vit écraser une larme.

« C'est pas la mort, pensa-t-elle, je reviens bientôt. Elle est trop émotive... »

Son père l'aida à mettre ses valises dans le coffre, puis elle monta. Le trajet dura une vingtaine de minutes. Quand ils parvinrent devant l'établissement, son père l'embrassa et elle partit dans la cour rejoindre une multitude d'élèves qui, comme elle, attendaient la répartition. Elle se sentait un peu perdue dans cette foule où tout le monde semblait se connaître. Quelques minutes plus tard, quelqu'un s'éclaircit la voix dans un micro, faisant disparaître le brouhaha ambiant. Camille se retourna, et vit une femme qui tenait un micro à la main, en tailleur, brune, les cheveux tirés en chignon, ses yeux encadrés par des lunettes rectangulaires.

« Bienvenue à tous, commença-t-elle. Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je suis la directrice, Madame Keller. Je vous souhaite de passer une très bonne année dans notre établissement. Nous allons procéder à la répartition des chambres pour les internes. Les listes sont affichées ici, dit-elle en désignant de grandes feuilles près d'une porte. Elles sont par ordre alphabétique, et comportent le numéro de chambre ainsi que l'étage. Une fois votre chambre trouvée, merci de passer par la porte à côté des affiches, l'accès au bâtiment de l'internat. N'hésitez pas à demander de l'aide aux surveillants si besoin est. Bonne continuation à tous ! »
Des applaudissements vinrent saluer cette fin de discours. Camille avança timidement vers les affiches, chercha son nom. Chambre 307, troisème étage. Elle passa la porte, et se retrouve dans une cour intérieure, devant un grand bâtiment blanc et noir, assez engageant. Elle y pénétra, constata avec soulagement la présence d'un ascenseur. Elle entendit arriver d'autres élèves et sa hâta d'y monter. L'intérieur de l'édifice était assez luxueux, comme l'extérieur.Elle parvint à l'étage. Elle sortit de l'ascenseur, avança dans le couloir à la recherche de sa chambre. Elle la trouva assez rapidement, prit sa clé et y entra. Elle resta bouche bée. La chambre était immense, avec de la moquette moelleuse, deux lits doubles avec chacun leur table de chevet. La pièce était baignée de lumière par une grande baie vitrée donnant sur un grand jardin destiné aux internes. Deux placards étaient encastrés dans un mur blanc. Il y avait un deux bureaux avec des chaises, des lampes dessus, et même une télévision, en face des lits. Elle posa ses valises, et s'avança vers une porte sur le mur de gauche. Elle la poussa et tomba sur une salle de bains elle aussi très grande, avec une grande baignoire ronde, un gigantesque miroir, deux lavabos dans un meuble comportant des tiroirs au milieu et deux petits placards sur les côtés, et des toilettes. Elle retourna dans la pièce principale, choisit le lit de gauche (le plus proche de la salle de bains, cela va de soi.) et s'y laissa tomber. Elle se rendit compte qu'il était très moelleux, et se demanda s'il faisait aussi trampoline, mais préféra oublier cette pensée rapidement.

« La vache, ça c'est de la chambre ! »s'exclama-t-elle.

Elle consulta sa montre : 8heures 50. Elle défit ses valises, rangea ses affaires dans un des placards, et dans la salle de bains. Elle se prépara ensuite à aller en cours, quand quelqu'un toqua à la porte. Elle ouvrit et tomba sur une surveillante.

-Bonjour, Camille.

-Bonjour, euh..

-Lucie, répondit la jeune femme avec un sourire. Je viens juste vérifier que tu t'es bien installée. Tu n'as pas besoin d'aide ?

-Non, merci, ça va.

-Bien. Alors tiens-toi prête à aller en cours. Ah ! Avant que j'oublie, juste une chose : Tu as un colocataire. Il n'arrivera qu'après manger, donc tu devrais le voir ce soir, après les cours.

-Un colocataire ? répéta Camille.

-Eh...oui, désolée, c'est un garçon. Tu étais la seule chambre qui restait pour lui... Mais si ça te dérange, je peux essayer de m'arranger avec la directrice ?

-Non, non, c'est bon. Je m'en fiche que ce soit un garçon, du moment qu'il n'est pas voyeur ou saoulant...

-Mmmh, d''accord, si tu le dis. Bien, je dois te laisser, j'ai encore des inspections à faire. Au revoir !

-Au revoir. »

Et elle referma la porte. Un colocataire...Elle se demandait à quoi il pouvait bien ressembler. Elle attendit quelque temps, puis, l'heure venue, partit en cours. Les professeurs se présentèrent et réglèrent les dernières formalités. L'heure du déjeuner arriva assez vite. Camille se dirigea, en suivant les autres, vers le réfectoire. La nourriture était très bonne. Le menu était varié, avec plusieurs choix.C'était un self service. Elle alla s'asseoir à une table avec son plateau. Elle avait entamé son entrée quand une voix joyeuse l'interpella.

« Salut ! Je peux m'asseoir avec toi ? »

Elle releva la tête. Devant elle se tenait une jeune fille de son âge, de taille moyenne, aux longs cheveux bruns lisses, aux yeux bleus pétillants, habillée d'un t-shirt bleu et d'un slim. Camille acquiesça avec un sourire, et l'inconnue s'assit en face d'elle.

« Moi, c'est Judith,reprit-elle, et toi ?

-Camille.

-Ok ! Tu es nouvelle, non ?

-En effet, tu as raison.

-Aaah, je le savais. Je me disais bien que je ne t'avais jamais vue ici. Ca va ? Pas trop perdue ?

-Non, c'est gentil, répondit Camille en souriant.

-Tu m'avais vue ? On est dans la même classe !

-Ah ? Non, désolée, je n'ai pas vraiment fait attention...

-Bah, c'est rien. Oh, v'là Miss Boobs...

-Miss Boobs ? »

Elle désigna du menton, avec un air de dégoût, une fille blonde peroxydée, aux cheveux bouclés, l'air arrogant et maquillée comme un camion volé. Habillée d'un t-shirt rouge, au décolleté plongeant, sur une poitrine d'un bon 95C, avec un pantacourt noir et des ballerines rouges vernies. Elle se pavanait devant une fille aux cheveux au carré noirs, l'air tout aussi arrogant que celle qui la précédait, habillée d'un t-shirt blanc et d'un slim noir.

« Ça, dit Judith avec mépris, c'est Tiffany, et son chien-chien Marina. Les pires vipères de cet endroit. Surtout, évite-les.Conseil d'amie. Tiens, comme par hasard, elle va avec Thomas...Décidément, ça change pas. Toujours avec son harem, celui-là. Avec leur look et leurs manières, ils font tâche à Ste Oriane...Mais comme leurs parents font des dons à l'école, personne ne dit rien. Bande d'imbéciles...»

Camille la vit se diriger vers une grande tablée de filles, avec un seul garçon en bout de table. Toutes les filles étaient suspendues à ses lèvres, et riaient à la moindre de ses blagues. Elles virent arriver Tiffany et son acolyte, et poussèrent des exclamations de joies avec un grand sourire.

« Mais regarde moi cette bande de faux-culs ! S'écria Judith.

-Je vois le genre, ne t'inquiète pas... »

Thomas se leva pour faire la bise à Tiffany et Marina, qui s'assirent à ses côtés. Judith détourna le regard et termina son repas en compagnie de Camille, dans la bonne humeur. L'heure arriva de retourner en cours. C'est tout naturellement que les deux nouvelles amies s'assirent ensemble aux différents cours qui remplirent l'après midi. Les cours passaient plus lentement que le matin. A la fin du premier, lors du changement de classe, Camille, en retard par rapport à Judith, se mit à courir à travers la foule des élèves pour la rejoindre. Tout à coup, elle rentra dans quelqu'un et tomba par terre. Elle releva la tête en jurant et vit un garçon qui la regardait froidement.

« Tu peux pas faire attention, crétin ? S'écria-t-elle.

-C'est plutôt à moi de dire ça, non ? Moi, je ne cours pas comme une dératée dans les couloirs, répondit-il calmement. »

Camille fronça les sourcils. La voix du jeune homme était calme et un peu rauque. Elle l'étudia rapidement. Cheveux noirs. Coiffure plutôt emo. Un peu plus grand qu'elle, environ 1m85, fin avec ce qu'il faut de muscles. Habillé en t-shirt noir et rouge avec un jean noir et des baskets assorties à la tenue .Les traits fins, plutôt mignon.Un piercing à l'arcade sourcilière gauche, et un à la lèvre inférieure, à droite. Les yeux noircis d'un trait de crayon. Une étrange atmosphère se dégageait de lui. Camille se rendit soudain compte qu'il n'y avait personne à moins de deux mètres d'eux, et que le silence s'était fait, pendant que tous les regardaient, l'air inquiet.

« -Qu'est-ce qui se passe, d'un coup ? Demanda Camille.

-Rien du tout, fit le garçon avec un sourire. On se reverra plus tard... »

Et il partit . Camille se releva, et recommença à avancer dans la direction de la prochaine salle de cours. Sur son passage elle saisissait des bribes de phrases comme :
« La pauvre, si elle savait » ou encore « elle va y passer... » . Elle s'efforça de ne pas y faire attention, et continua le plus normalement possible des cours avec Judith. A la fin du troisième, elle parla à Judith du garçon. Quand elle l'eut décrit, Judith pâlit.

« Ma pauvre...T'es mal tombée..

-Pourquoi ? Explique-moi donc en quoi il est si terrifiant !

-Viens là, dit Judith en l'entraînant dans un coin calme de la cour. Ce mec est...dangereux, enfin surtout avec les filles. Il s'appelle Aaron, et il est aussi en troisième. Il est ici depuis l'an dernier et il fait déjà flipper tout le monde. En gros...bon, ça va te paraître bizarre. Mais quand ça lui prend, ou alors pour punir quelqu'un qui lui a fait un truc, bah il euh.. chatouille cette personne.

-T'es sérieuse ? Dit Camille, incrédule. Et les profs font rien ?!

-Oui, très. Bah, ils ont trop peur d'y passer, ou de s'en prendre une ! T'as pas remarqué son air froid et sadique ? Il me fait peur...

-Mouais...c'est que des chatouilles, au pire ça tuera personne.Bon en tout cas merci Judith. J'ai ton num', on s'enverra des sms tout à l'heure, je vais retourner à la chambre, mon coloc' devrait être arrivé.A demain !

-Si tu le dis...Méfie-toi quand même. Ça marche, à demain alors. »

Elles se firent la bise, et se séparèrent, Judith en direction de la sortie, car elle était externe, et Camille vers l'internat. Avançant tête baissée, Camille réfléchissait. « On se reverra » lui avait-il dit. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Ce Aaron avait quand même l'air d'inspirer de la peur, aussi sympa pouvait-il être en dehors de sa...''passion'' ?

Elle poussa la porte du bâtiment, monta dans l'ascenseur et avança jusqu'à la 107, le cœur battant : qui allait-elle découvrir derrière la porte ? Elle mit la clé dans la serrure, la tourna, ouvrit, et crut sentir son cœur s'arrêter. Assis négligemment en tailleur sur le lit, Aaron la regardait, un sourire sadique à souhaits lui barrant le visage.

« Salut ! S'exclama-t-il , alors, comment s'est passée ta journée ? »

A suivre...

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