Histoire : Les malheurs de Sophia

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Auteur
Histoire


Histoire ajoutée le 15/08/2012
Épisode ajouté le 15/08/2012
Mise-à-jour le 03/07/2021

Les malheurs de Sophia

Partie I
L'interrogatoire


Sophia avait été cueillie dans son lit à l'aube, et emmenée directement en cellule, à l'anti-terrorisme. Son angoisse était palpable sur le banc de bois, elle n'ignorait pas qu'en matière d'acte terroristes, l'Etat avait tous les droits. Ils envisageaient certainement de la torturer, comme ils le faisaient dans ce cas-là. Elle se demandaient combien de temps elle tiendrait avant de réveler tout ce qu'elle savait. Ils obtenaient de bons résultats rien qu'en attachant une personne nue et en la harcelant de questions à plusieurs. Elle s'imagina attachée, nue, devant des gens vêtus et hostiles, et se sentit défaillir.

L'officier chargé de l'affaire se tenait devant le bureau du patron, qui était au téléphone avec le président de la république en personne. La conversation portait sur la bonne manière d'obtenir des informations de la jeune femme, en l'occurence l'adresse de son petit-ami, qui venait de pirater plusieurs sites officiels pour son parti, le Chemin Lumineux.
-Il ne faut pas aller trop loin, disait le président, c'est une jeune fille de bonne famille qui s'est entichée d'un révolutionnaire d'opérette. Si vous la brutaliser cela pourrait avoir des conséquences.
-Bien sûr, Monsieur le Président. Mais vous savez, elle a l'air d'une gamine impressionnable, il n'y aura pas besoin de la pousser trop loin... Elle parlerait si on la chatouillait, dit-il en riant.
-Hé bien, faites-donc ça.
-Comment?
-Chatouillez-la. Vous pouvez utiliser la privation sensorielle, aussi, ce genre de méthodes. Pas la peine de la torturer à l'électricité, même si c'est une affaire d'Etat, médiatiquement ce n'est pas envisageable.
-Bien Monsieur le Président, je vous ferai tenir au courant.

Il raccrocha sans s'apercevoir de ce jeu de mot involontaire. L'officier avait entendu la conversation, et il savait ce qu'il lui restait à faire. Un de ses hommes avait déjà utilisé les chatouilles comme technique d'interrogatoire, et lui-même avait toujours rêvé de le faire, pour des raisons personnelles. Paul eut une érection rien qu'à entendre "chatouillez-la", et il avait dû se masturber dans les urinoirs avant de réunir son équipe, de peur de jouir rien qu'à l'évoquation des supplices qu'ils allaient ensemble infliger à la jeune femme. Il recommença à bander en entendant Franck expliquer comment ils allaient rendre la prisonnière hystérique et lui arracher la planque de son mec en lui chatouillant les pieds, les aisselles, le corps entier. Ils seraient assistés de Victoria, que Paul aimait en secret depuis qu'elle était arrivée dans cette unité. Il avait peur qu'elle ne s'aperçoivent de son fétichisme, il allait falloir contrôler ses pulsions et s'en tenir à ce que Franck ordonnerait.
-N'oubliez pas que les chatouilles sont plus insupportables encore si la personne est excitée sexuellement, n'hésitez pas à titiller ses tétons, son clitoris, mais uniquement avec les plumes, précisa Franck, il ne faut pas risquer de la faire jouir trop tôt.
-C'est compris, répondit Victoria, sa bouche fine si bien dessinée esquissant un sourire.
-Compris, dit Paul d'un ton neutre.
-J'ai demandé qu'on réunisse tout le matériel et qu'on attache la personne nue, le casque de privation sensorielle sur la tête. Le fait de ne pas percevoir ni anticiper nos mouvements rendront insupportable le moindre effleurement sur son corps. Vu son jeune âge, et que selon les tests préliminaires elle est encore vierge, sa sensibilité risque de battre des records. Elle sera bâillonée et immobilisée fermement, mais gardez à l'esprit que si vous allez trop loin elle peut s'évanouir. Il faudra alors recommencer depuis le début, ce n'est pas souhaitable.
-Comment l'interrogerons-nous?
-Nous lui ôteront son casque régulièrement pour voir si elle est prête à coopérer, Victoria. Toutes les quinze minutes, ça me semble bien pour commencer.

En entrant dans la salle d'interrogatoire, Paul cru qu'il allait jouir. Sophia était attaché, intégralement dévêtue, les bras au-dessus de la tête et les jambes légèrement écartées, les pieds immobilisés, le gros orteil étiré en arrière, lié à la cheville par une cordelette. Un casque dissimulait la moitié du visage de la jeune femme, et du scotch sur sa bouche couvrait l'autre moitié. Paul regretta de ne pas pouvoir entendre rire et hurler la suppliciée, mais il était tout de même excité au plus haut point.

Franck prit une plume et commença à titiller les tétons de la jeune femme, qui durcirent alors sous leurs yeux. Il ordonna à Victoria de se saisir du même instrument que lui pour tourmenter le sexe si bien épilé de Sophia, et dit à Paul qu'il devrait chatouiller les pieds avec les plumes quand il lui en ferait signe. Les minutes qui suivirent furent également un supplice pour lui. Plus il voyait ces deux pieds attachés devant lui, plus il désirait ardemment les chatouiller, et son érection devenait douloureuse.

Sophia, perdue depuis de longues minutes dans le noir, senti soudain quelque chose caresser sa poitrine, c'était léger, cela la chatouillait un peu mais surtout ça l'excitait énormément. Une décharge parcourut sa chatte lorsqu'elle fut effleurée à son tour. Trois plumes chatouillaient les points les plus sensibles de son corps, elle devenait folle d'excitation lorsqu'elle sentit les caresses changer. L'intérieur de ses cuisses, ses aisselles, furent sollicitées à leur tour, les chatouilles légères devinrent de plus en plus agaçantes et de moins en moins sexuelles. Elle se mit à se tortiller franchement dans ses liens, c'est ce qu'attendait Franck pour faire signe à Paul. Il approcha la plume de la plante d'un pied, et se mit à effleurer la peau fine et diaphane. Les muscles de Sophia se tendirent. Elle n'avait jamais supporté les chatouilles, elle évitait toujours d'être chatouillée tant cela la rendait hystérique. Sous les bras et sous les pieds en même temps, c'était trop... Elle avait l'impression que son corps n'avait jamais été aussi sensible, elle se trouvait dans une autre dimension, où elle n'avait aucun contrôle sur elle-même. Lorsqu'elle parvenait à penser, elle pressentait que le pire restait encore à venir.
Paul regardait Victoria et Franck, il ne parvenait pas à voir s'ils prenaient du plaisir à ce qu'il faisaient. Franck peut-être, mais Victoria non. Il voyait qu'elle aimait tourmenter sexuellement la jeune femme, elle avait eu une expression en caressant ses grandes lèvres et en voyant son sexe palpiter sous sa plume qui avait trahi son plaisir sadique, mais chatouiller ne semblait pas l'exciter. Il fallait donc qu'il cache ses ardeurs. Les quinze premières minutes étaient bientôt passées, il pourrait s'éclipser pour se masturber une nouvelle fois et se reconcentrer sur son travail, même s'il rencontrait son obsession.
-Je vais enlever son casque. Arrêter la stimulation, ordonna Franck.

à suivre

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