Histoire : Histoires de Famille

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Histoire


Histoire ajoutée le 13/07/2013
Épisode ajouté le 13/07/2013
Mise-à-jour le 03/07/2021

Histoires de Famille

Je reviens après une pause assez longue sur ce forum. Voici ma nouvelle fiction, j'ai déjà plusieurs chapitres d'avance, il suffit de demander. Je poste le premier chapitre... Maintenant ! Bonne lecture. :)

***



CHAPITRE 1



Je m'appelle Telios, et pour moi les relations familiales ont toujours été compliquées, disons que j'étais dans ce petit cocon encore et toujours et poussé vers un désir de sortie à cause des tensions persistantes au sein du foyer de notre clan. La première raison, c'était ma sœur. Je n'avais jamais vraiment voulu en avoir une, mais elle était arrivé comme ça, un matin de 1999 il y a de cela 14 ans. Tant-pis, c'est ce que je m'étais dis. Au début seulement. Puis les jours passèrent et la petite gargouille grandit, de plus en plus pour devenir ma sœur. Le plus gênant avec elle, c'était sa malice. Elle en avait tellement joué étant jeune que notre mère n'avait plus d'yeux et de pensées protectrices que pour elle, à défaut d'en avoir pour moi. Et ce même si désormais, je faisais quelque chose de bien, et elle le contraire. C'était ancré dans les mémoires, la petite princesse était parfaite, et moi, juste Telios, 16 ans, bientôt 17 et plutôt désemparé.

Comment elle s'appelle? Sarah. 6 lettres qui suffisaient à me faire perdre mes moyens la plus part du temps. Oui la tension était bien là, entre cette petite peste haute de 1m58 et moi. Elle était assez jolie, enfin sûrement. Disons qu'elle avait simplement de beaux yeux, c'était bien la seule chose que je puisse juger. Ils étaient verts pétillants, aux éclats d'amande, et son visage, banal, posé sur un cou doré du petit bronzage du moi de Mai, et sous une petite tignasse brune mi-longue. C'était une fille loin d'être moche, et ça me faisait plutôt mal de le reconnaître. D'un côté je me trouvais pas mal non plus, je n'avais pas du tout confiance en moi, mais dans un élan de modestie incontrôlée je me disais parfois que j'avais de la chance, j'étais assez petit, disons 1m75 à peu près, je ne m'étais pas mesuré depuis quelques mois. Je n'étais ni mince ni gros, juste ce qu'il fallait, un brin de muscles avec quelques biceps développés, et les pectoraux qui ressortaient bombés, pour dominer le reste de mon corps, plutôt simple à la base. Je n'avais au final pas de raison d'être jaloux de sa beauté, du haut de mes yeux verts, comme elle, de mon teint hâlé des premières lueurs ensoleillées de l'été. Mais là où je pouvais me sentir floué, c'était en me comparant à elle sur notre situation, elle avait tout, et moi, trop peu.

Voilà notre famille. Il n'y a plus grand chose d'autre à dire, si ce n'est que nous avons deux gentils parents incapables de faire une quelconque différence entre une peste manipulatrice et un jeune adulte innocent. Nous vivotions en période de crise, mais à part cela, tout se passait bien. Nous avions notre maison en bordure d'une petite ville, Nantes, et nous y étions bien. C'était le principal. Pour gommer les tensions qui subsistaient chaque jour, je m'enfermais dans ma chambre jusqu'au repas, et souvent la journée aussi, ce qui donnaient souvent lieu à des vacances d'été bien longues. D'ailleurs les classes viennent de tirer leurs derniers rideaux. La dernière cloche retentit dans le quartier du lycée, c'est terminé. Les vacances sont là, l'an prochain, ma sœur viendrait dans mon lycée, encore un endroit où je ne serais plus à l'aise.

Le programme des vacances était simple, pour le moment. Rien, rien et... rien. Et entre deux rien, un barbecue et une balade en vélo. Voilà le peu qui était prévu. Je savais juste que dans deux semaines, nos cousins arriveraient. Et ce n'était pas plus mal. Je les aimais toujours plus que mon infâme petite chose qui me servait de sœur et m'empêchait de respirer, comme un pince-nez le ferait à une personne dont la bouche est déjà baillônée.



Nous sommes le 5 Juillet. Là, je vois ma sœur qui passe dans le salon alors que je suis tranquillement posé sur le canapé. Puis d'un coup je sens comme une odeur de brûlé, alors je me lève, me retourne et regarde vers la cuisine. La fumée provenait de là, l'huile pétaradait dans la casserole vide et la fumée s'intensifiait depuis le four. Que s'était-il passé?

-C'est nous!
Mince les parents, je fais quoi moi maintenant.
Je fuis!!
-Mon dieu mais qu'est-ce que c'est que ça? Telios!!!
Trop tard.

J'ai eu beau leur expliquer, tout ce que je pouvais, même la stricte vérité, je me suis pris une de ces soufflantes, pas des moindres, j'ai même été privé de sortie pendant 2 semaines. Un sale coup pendant les vacances. En allant vers ma chambre, je marchais tête baissée. Puis j'entendis un petit rire. C'était Sarah, juste là. Elle se moquait de moi, avec son regard perçant. Elle avait voulu que je me fasse punir. Elle était dressée sur ses petites chaussettes blanches, dans son slim gris et son gilet assorti, les cheveux tombant sur la nuque et le sourire marqué sur son visage. Elle avait réussi.


Le soir même les parents nous annonçaient que nous partions en vacances une douzaine de jours juste avant que la famille arrive, histoire de se vider la tête. Enfin, ils partaient, moi ma punition n'était toujours pas levée et pas décidée à l'être. Je resterais donc là, les laissant partir tous les trois. Ils engagèrent même une sorte de nourrice gardienne pour veiller sur moi, au cas où je tenterais de m'évader de ma prison, où mon corps était retenu prisonnier. Alors je la vis partir.
Je me souviens de ce jour, où cette petite peste grimpa dans la voiture. D'un pas léger sur ses petites chaussures en toile blanche, elle posait chaque pied l'un après l'autre, jusqu'à la voiture. Elle posa ses fesses sur le bord du siège arrière, et pivota lentement, ferma la porte, s'attacha et regarda par la fenêtre de la voiture, au démarrage. Elle me fit un petit clin d’œil puis ils partirent. Oui je me souviens de ce jour, alors que nous sommes maintenant le 15 Juillet, ils rentreront dans un peu plus de 24 heures, j'avais passé tout ce temps enfermé à ruminer ma vengeance, qui je l'espère pour elle, serait terrible.

Gare à toi Sarah, si tu rentres, tu me le paieras...




Bientôt la suite si vous le voulez !

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