Histoire : Nouvelles d'un après-midi pluvieux

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Histoire ajoutée le 30/09/2013
Épisode ajouté le 30/09/2013
Mise-à-jour le 03/07/2021

Nouvelles d'un après-midi pluvieux

Considérez-ça comme un come-back ou comme un simple passage, c'est comme vous voulez! En attendant, je ne vous ai pas délaissés, vous qui m'avez lue précédemment. Je vous ai pondu une petite nouvelle un aprem pluvieux ou je m'ennuyais, mais où j'avais vraiment envie de recommencer l'écriture. J'en ferai d'autres que je publierai dans ce topic, même si elles n'auront pas forcément de lien les unes avec les autres. J'espère que vous apprécierez <3

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Je le regardai dormir, attendant. Son visage assoupi était angélique et je sentais mon cœur battre. J’attendais cependant avec impatience qu’il s’éveille enfin. Mon désir fut exaucé l’instant suivant. Il ouvrit lentement les yeux et s’étira doucement avant de se rendre compte qu’il y parvenait un peu moins bien que d’habitude. Il redressa la tête et réalisa qu’il se trouvait allongé sur son lit, un deux places dont j’avais retiré oreiller et couvertures, pour pouvoir l’y attacher sans être gênée par un quelconque obstacle. J’avais lié ses pieds au bout du lit, avec une sangle reliée au pied de celui-ci pour chaque cheville, écartés d’une cinquantaine de centimètres l’un de l’autre. Quant à ses bras, ils étaient liés derrière sa tête de façon à lui laisser un peu de mouvement tout en m’offrant un accès de choix à tout son buste dont la peau se retrouvait bien tendue, nue du fait que je lui avais retiré son t-shirt. Je m’étais assise à califourchon sur ses hanches. Il me regarda dans les yeux et secoua la tête avec un sourire.

« La vache, t’es pas possible toi ! Me dit-il sur un ton amusé.

-Julien…Tu devrais pourtant savoir qu’il ne faut pas me faire confiance quand je t’amène à boire, même si c’est une gentille attention après avoir passé une heure sur notre exposé…dis-je en secouant la tête.

-Si ils avaient été là aujourd’hui, j’aurais demandé à mes parents de m’en amener, reprit-il sur le même ton. Je pense pouvoir dire que je suis en mauvaise posture, non ?

-Bravo ! Je reconnais là toute la capacité de raisonnement dont un S, est capable ! Toujours à vous la péter…

-T’avais qu’à venir dans cette section, au lieu de prendre L, jalouse !

-Jalouse, jalouse… En attendant tu n’es pas trop en position de frimer, n’est-ce pas ?

-Aaaah ouais. C’est pas faux tiens. Allez, vas-y, j’attends. Montre-moi ce dont tu es capable, tiens, lança-t-il en me regardant dans les yeux. »

L’insolent me défiait. Je secouai la tête avec un sourire. Il voulait que je lui montre ? J’allais lui faire regretter sa provocation. Je remarquai qu’il avait rougi. Appréhension de sa part, ou gêne d’être torse nu à ma merci, peut-être les deux, je n’en savais rien et je ne voulais pas savoir. Je trouvais son expression adorable et cela ne faisait qu’attiser mon envie de commencer. Je fis dériver mon regard quelques instants sur son torse musclé, aux abdos et pectoraux bien dessinés. Je crus que mon cœur allait exploser. Je me trouvais prête à torturer de la plus douce des manières celui à qui je tenais le plus au monde. Je me décidai à débuter pour ne plus rougir davantage, bien décidée à ne pas montrer le moindre signe de faiblesse devant lui.

J’approchai mes mains de son ventre que je caressai du bout des doigts. Je sentis immédiatement qu’il s’était figé. J’appuyai mes attouchements et ajoutai le grattouillement de mes ongles à son traitement. Je regardai son visage : Il fermait parfois les yeux et je voyais ses joues se gonfler légèrement de temps en temps. Il mordait ses lèvres, décidé à ne pas craquer. Je décalai mes mains sur les côtés de son ventre. Il se cambra un instant avec un gémissement adorable qui me fit sourire. Je remontai mes mains et chatouillai son pectoral droit d’une main, son aisselle gauche de l’autre. Il se débattit de plus belle et lâcha quelques autres gémissements étouffés. Je me penchai et lui susurrai à l’oreille :

« Considère ça comme ta punition pour avoir défié une Littéraire, petit Scientifique impudent… »

Je me mis à chatouiller ses deux aisselles en même temps et là, il craqua enfin. Il libéra de sa bouche un rire qui m’enchanta les oreilles de par sa douceur et sa musicalité. Je continuai de chatouiller ce torse parfait, en m’attardant souvent sur ses abdos que je sentais se contracter sous mes doigts, surtout lorsqu’il relevait le buste en tentant de se libérer. Après une période indéterminée, je m’intéressai à ses pieds. Une bonne taille 43, normal, pour un mec. Je lui taquinai quelques minutes puis, en voyant ma brosse dépasser de mon sac, une idée me vint. Je lui accordai une pause et, alors qu’il se laissait retomber sur son matelas, essoufflé, je descendis du lit pour prendre la brosse. Je m’accroupis devant le bout du lit. Il releva le buste, je le regardai. Les mains toujours attachées derrière la tête, en sueur, les joues rougies, il était toujours aussi charmant. Ce côté « je sors d’un effort colossal » lui ajoutait quelque chose que j’adorais. Je lui montrai la brosse. Il ouvrit de grands yeux et s’écria :

« Oh putain, non !!!

-Eh si ! Dis-je, enjouée.

-Tu me le paieras, fit-il avec un air de défi.

-C’est ce que tu dis maintenant, ça ! » Ris-je.

J’approchai mon « arme » de son pied droit. Je tins fermement ce dernier et commençait à le gratter vigoureusement tandis que mon captif recommença à rire de plus belle. Lorsque j’en eus fini avec le pied droit, je fis subir le même traitement au gauche. Julien rit, cria, supplia même à ma grande surprise. Enfin, je me relevai, les poings sur les hanches, satisfaite du résultat.. Je me remis à califourchon sur les hanches de ma victime bien-aimée et lui souris.

« Promis, c’est fini !

-J’espère bien ! fit-il, essoufflé.

-Je me suis bien amusée, tiens. Je recommencerai un jour. »

Il pouffa de rire et lança :

« Idiote, va !

-Tu es sûr ? Répondis-je en approchant mes mains de son ventre en agitant mes doigts dans le vide.

-Non, en fait non. Tu es intelligente.

-Soumis.

-N’importe quoi ! »

Je souris. Je l’embrassai sur le front. Puis je me décidai à le détacher. Il se redressa, libre et alors que j’allais me relever, il m’attrapa par le bras et me renversa sur son lit pour me faire un câlin. Serrée contre lui, entre ce torse musclé et chaud, ses bras forts, mes bras passés dans son dos large, qui avait quelque chose de rassurant, je me sentais bien, mon cœur battait la chamade, mais j’étais bien. Comme apaisée. Cette étreinte prouvait qu’il ne m’en voulait pas. Je crois même qu’il s’était bien amusé lui aussi, en fait. Il me colla un baiser sur la joue avant de me lâcher, de prendre son t-shirt et de se rhabiller (à ma grande déception).
Il se rassit près de moi et susurra à mon oreille :

« Tu dis que tu vas recommencer, mais sois-en sûre, je me vengerai avant que tu puisses faire quoi que ce soit. »

Je pouffai de rire. Je le regardai : il me fit un clin d’œil.
Je l’aidai à refaire son lit puis, après avoir passé la fin de l’après-midi ensemble, je partis de chez lui et rentrai chez moi retrouver ma chambre et une casserole de pâtes.

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