Histoire : Elle était pourtant si...

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Histoire


Histoire ajoutée le 19/12/2013
Épisode ajouté le 19/12/2013
Mise-à-jour le 03/07/2021

Elle était pourtant si...

Salut tout le monde, me voilà reviendu sur le site après quelques temps difficiles où pas mal de choses se sont produites^^.

Je me décide donc pour mon retour de vous faire paraître cette petite histoire qui sera en 2 parties ou plus (pas décidé^^). J'espère qu'elle vous plaira ! :)

Chapitre I : Quand une vie bascule :

La vie est une chose que personne n'est capable de contrôler. Pour certains ce n'est qu'une ligne droite, insipide et sans la moindre part de séduction, pour d'autres c'est une courbe partant dans des milliers de directions chacune offrant un destin différent et pour d'autre c'est une ligne en pointillés, et chaque espace représente une embûche à affronter de manière plus ou moins régulière.

J'ai compris ça il y a bien longtemps, par cette journée d'été 1999 où ma vie a basculé, un barbecue organisé avec des amis de longues date pour fêter je ne sais plus quel événement, jusqu'à ce que le drame ne survienne et que je fus sauver de la mort, de justesse.

Depuis ce jour j'ai eu l'occasion de vivre plusieurs mésaventures, diverses et variées, et j'ai toujours fait de mieux, faire face, affronter l'adversité et tenter de redresse l'échine toujours de plus en plus fort.
Mais c'était avant ce terrifiant événement qui survint en octobre dernier et emporta ma mère dans l'autre monde quelques mois plus tard.

Notre famille fut alors disloquée et peut-être que ce n'était pas plus mal. Mon père avait retrouvé un amour potentiel et décida de s'éclipser avec. Je ne lui en voulais pas, car il n'y a rien de pire que d'être séparé de la personne que l'on chéri plus que tout, il choisi de partir avec elle à l'autre bout du pays.

Mes sœurs quant à elles firent de même, décidant d'aller construire une nouvelle vie ailleurs, loin de ce cloaque de souffrance sentimentale que cette ville avait crée...j'étais le seul à être resté, non pas que j'aimais cet endroit mais je n'avais pas vraiment le choix. Ca fait 5 ans maintenant que je dispose de mon BAC et je n'ai toujours rien validé. Pourtant j'en ai essayé des choses, études de lettres, études de sciences, j'ai même tenté d'être infirmier mais rien n'y a fait. Une perte de temps.

Ma vie était simplement nulle et vide de sens, je ne savais pas où aller, je n'arrivais même pas chaque jour à me projeter plus loin que le repas du soir...j'avais voulu retenter la FAC, pensant que je trouverais ma voie dans une section artistique. Après tout, l'art est une discipline pour les gens un peu fous et c'est mon cas, c'est qualifié de folie de ne pas savoir ce qu'on veut dans la vie. Je ne me sentais que comme une coquille vide, une enveloppe éventrée et sans intérêt, un colis trimballé d'entrepôt en entrepôt sans jamais trouver de destination fixe...

La rentrée scolaire venait de commencer. L'amphithéâtre de l'université était comme à son habitude pleine de spécimens en tout genre...des intellos de services, quelques fêtards indisciplinés, une bande de filles coquettes qui ricanaient comme des hyènes devant des magazins de stars musicales, quelques personnages réfractaires et solitaire...une faune diversifiée mais avec laquelle je ne pourrais jamais m'entendre.

Une année bien pénible et dénué d'intérêt s'annonçait encore pour moi, enfin...c'est ce que je pensais.
Quand la réunion fut fini je me dirigeai vers le restaurant universitaire. Je n'osais imaginer quelle bouillie radioactive ils allaient encore nous proposer. J'esquissais sourire en imaginaire le cuisinier tenant une louche dans sa main en me proposant "alors ? fiante ? ou excrément ?" .
Une vision à la fois réaliste et répugnante de la diversité culinaire à laquelle on avait droit.

Aujourd'hui fut une exception pour le moins inhabituelle, on a eu droit à du poulet grillé avec des légumes vapeur accompagnés d'une sauce aux champignon. Je dois avouer que ce n'était pas immangeable, peut-être s'étaient-ils enfin décidés à faire un effort. Je savourais mon repas en regardant la grande fenêtre qui se trouvait à ma droite. Je voyais les autres étudiants, ils avaient l'air tous tellement épanouis et heureux de faire ce qu'ils faisaient, le genre de personnes avec la tête pleine de rêves tous à leur portée, eux au moins ils savaient où ils allaient...

J'étais sur le point d'enfourner ma dernière fourchettée quand je fus perturbée par une interpellation.

-Excuse-moi, je peux m'asseoir ici ?

Surpris dans ma méditation, je détournai le regard de la fenêtre pour le diriger vers ce qui semblait être une voix féminine.
Devant moi se tenait une fille, une jeune femme d'un peu plus de 20 ans qui tenait un plateau repas avec une composition presque similaire à la mienne. Elle avait de long cheveux noirs tombant sur ses épaules, un silhouette svelte, une peau d'une couleur agréable au regarde, et une tenue vestimentaire simpliste aux coloris froids mais sobres.
Etant poli de nature, je ne pouvais pas refuser à cette fille de s'asseoir en face de moi, après tout une personne seule n'est pas en droit de monopoliser 4 place...peut-être aurais-je dû me mettre sur une petite table en solitaire pour avoir la paix.

_Vas-y je t'en prie. Répondis-je d'un air monotone.

Lorsqu'elle s'assit devant moi, nos regards se croisèrent une fraction de seconde et elle avait quelque chose d'étrange dans ses yeux, des yeux eux aussi noirs. Des yeux que je trouvais magnifique sur un regard qui affichait un sourire mêlée à une sorte de mépris pour tout ce qui l'entourait.

-Comment t'appelles tu ?

Et zut...elle veut faire de la causette en plus... Comme si j'avais la tête à ça...

_Belle journée n'est-ce pas ?

-Oui on peut dire ca, ca fait plaisir de pas faire la rentrée sous la flotte.

Allez...laisse moi manger tranquille bon sang.

-Je m'appelle Eléonore, je suis nouvelle dans la ville et...dans l'université.

Je redressa mon regard vers elle.

_Eléonore ? C'est plutôt inhabituel comme nom, et je dirais même plutôt joli.

-Ho merci, oui c'est ma mère qui l'a choisi.

Eléonore...je dois dire que je n'étais pas spécialement féru de prénoms anciens mais, celui-ci collait parfaitement à sa personne. Lorsqu'un personne m'adresse la parole je sais à peu près à quel genre d'individu j'ai affaire, mais elle était étrange, elle dégageait quelque chose qui petit à petit déclencha chez moi un sentiment de fascination. Comme elle avait une sorte d'aura mystérieuse qui procure ce sentiment de se retrouver face à quelque chose de complètement inconnu et d'être paralysé par la perplexité.

_Donc tu es nouvelle dans le coin, et de quelle région viens-tu ?

-Ho, je ne suis pas du tout de France, en fait je viens d'Angleterre. J'ai grandi là bas et j'ai voulu faire mes études en France tout simplement.

_Vraiment ? De quel coin tu viens ?

-Plutôt de la partie nord, tu vois le genre, campagne vaste, landes à perte de vue, un coin plutôt perdu dont la mosaïque de paysages est scindée entre landes à perte de vue et grandes forêt impénétrables.

_C'est plutôt intéressant et surréaliste. Le genre d'ambiance qui me botte en vérité.

-Ca me flatte un peu, je débarque ici comme une étrangère et voilà que j'arrive à charmer ma première rencontre.

_On peut dire ça, je suis plutôt du genre solitaire, alors ces endroits isolés de tout forcément, c'est le genre d'endroit où j'aimerais être quand je cherche à avoir la paix.

-Je dois avouer que ça me change de venir ici, tout ce bruit, tout ces gens, tout ce bitume.

On croirait entendre une femme des cavernes...

_C'est sûr que ça doit te changer mais bon, c'est comme pour tout, au début c'est désagréable et on s'y fait...tu es venue seule ?

-Oui, ma famille est restée là bas, moi je suis simplement venue ici pour partir à l'aventure, et une fois mes études finies j'explorerai le reste du Pays.
Ces quelques mots sonnèrent d'un tintement étrange dans ma tête. Je me retrouvais face à une fille qui parlait parfaitement bien notre langue et était originaire d'un autre pays. Personne ne la connaissait et elle ne semblait pas avoir plus de contact. Une sensation étrange s'empara de moi lentement...était-ce ce sentiment qu'on appelle passion ? ou peut-être amour ? Je n'avais pas ressenti ça depuis des mois, mais je dois avouer que c'était plutôt agréable.
Je l'avais bien observé et je pouvais lire dans son regard que sa vie n'avait pas l'air beaucoup plus trépidante que la mienne.

Le repas terminé, nous passâmes le reste de la journée ensemble, suivant des cours tels que l'histoire de l'art, quelques visonnages d'extraits de films pour en faire une analyse en groupe et un travail en extérieur pour tenter de donner une allure plus colorée au mur de notre section. La compagnie que m'offrait cette fille était vraiment très agréable, et je me surpris plusieurs fois à sourire spontanément, choses qui était devenue rare.

Eléonore était elle aussi une fille pleine d'étrangeté, je n'ai pas vraiment le contact facile habituellement, mais elle, avait réussi à me faire parler, à établir un contact. A chaque fois durant la journée que je me tenais à coté d'elle, j'avais l'impression de sentir quelque chose m'enserrer, était-ce un désir inconscient de rester près d'elle après ces mois de solitude ? Ou peut-être une sorte de pouvoir de séduction qu'elle possédait, dans ce cas, pourquoi moi ?

La journée arriva à son terme.

-Pour une première journée je dois dire que je me suis bien amusée ! Enfin, je te remercie de m'avoir montré tout ca, moi qui avait peur d'établir des contacts, grâce à toi on peut dire que j'ai brisé la glace !

_Le mérite te revient, je me la joue souvent solo mais je dois dire que passer cette journée en ta compagnie a été un enchantement ! Je rougis légèrement à sa déclaration.

-Je ne pensais pas que...oups ! 18h30 ?

_Oui on a fini plus tard avec le cours de Cinéma, ca te dit de boire quelque chose au "Pause Gobelet" ? C'est le bar en bas de la rue.

-Ha ? heu..non non merci je ne vais pas pouvoir, il faut que je rentre.

Je levai un sourcil interrogatif face à son comportement qui venait subitement de changer. Je la revoyais quelques minutes plus tôt épanouie et heureuse comme une petite fille dans un compte de fée. Mais cette fois elle démontrait plutôt un fort sentiment de stresse et de malaise. Aurais-je fais quelque chose de mal ?

Je voulu lui poser la main sur l'épaule pour tenter de discuter mais elle pris ma main et la retira aussitôt.

-NON !...pardon, non excuse moi je dois vraiment rentrer ! A ces mots elle partie en courant en s'éclipsant dans une petite rue qui partait derrière la fac.

BRAVO. Me dis-je, tu as encore réussi à tout gâcher avec une fille...
Le soir même je regardai un DVD, un manga idiot avec des péripétie inutiles et répétitives, habituellement ce genre de programme suscitait mon euphorie et ma curiosité mais mon esprit n'était pas concentré.

Il était ailleus...il était fixé sur Eléonore, peut-être ai-je vraiment fais quelque chose de mal, peut-être ai-je vraiment fait quelque chose ou même dis quelque chose qui l'a vexé. Pourtant je ne me souviens de rien. Je tournais mon regard par la fenêtre dont le volet était ouvert. Dehors il faisait un temps éclairé alors qu'on était en pleine nuit.

C'était un soir de pleine lune comme on en voyait beaucoup chaque année. Donne qu'Eléonore soit partie si précipitamment, habituellement les pleines lunes c'est plutôt romantique.

Je me mis alors à imaginer des tas de choses jusqu'à ce que je finisse par m'endormir...

Le lendemain matin après m'être préparé, avoir déjeuné, pris les transports en commun, je me rendis en cours, la cloche de la faculté venait de retentir...je me préparais à entrer en cours quand soudainement.

-COUCOU ! Je sentis une main taper mon épaule.

C'était Eléonore, elle se tenait devant moi toute guillerette et visiblement de bonne humeur.

_Heu...tout va bien ? dis-je d'un ton surpris et mal à l'aise.

-Hein ? oui bien très bien. Excuse moi pour hier soir j'ai eu une urgence à régler je n'ai pas pu rester très longtemps.

_Ha...ha ! d'accord, j'ai cru que je t'avais dit quelque chose de mal. Vu comme tu es partie.

-Mais non, dit-elle en m'embrassant sur la joue. J'ai passé une journée super, juste un peu stressée à la fin par ce que j'avais à faire.

_Hm. D'accord, ben c'est pas tout ça mais le cours d'art ne va pas s'assister tout seul.

Nous passâmes de nombreux moment ensemble, tout la première semaine je passais mon temps à l'observer et à faire diverses activités avec elle, nous sortîmes, nous dînâmes ensemble 2 fois, des courts métrages avaient même été organisés durant un soir par la license 2 Cinéma. Et pas un seul jour elle ne fut de nouveau prise par cette crise étrange.

Lorsque Vendredi arriva, ce fut probablement la journée la plus intéressante, exposés le matin, promenade en classe en ville au Musée, puis pause au Parc de la ville pour échanger en groupe des extraits poétiques, si seulement j'avais pu faire tout ça plus souvent.

18h retentirent rapidement. Eléonore et moi nous retrouvions devant la porte de la Fac, près cette semaine chargée mais très distrayante.
Elle me regardait d'un air à la fois étrange et plein d'affection, je lui retournai le même regard, un regard que je n'avais pas utilisé ou même simulé depuis des mois.

Nos visages se rapprochèrent l'un de l'autre et...nous nous échangeâmes un baiser, passionnel, long et envoûtant.

Elle me chuchota à l'oreille : j'ai passé une semaine vraiment exquise.

Je lui répondis qu'il en était de même pour moi. Je sentais mon coeur battre et se réveiller, s'agiter, se dégourdir. Eléonore était une fille pou moi, j'avais trouvé une fille qui me correspondait enfin. Décalées, souriante, cultivée, mignonne, mystérieuse, vraiment tout pour me plaire.

_Tu fais quoi ce week end ? demandais-je.

-Ce week end ? Je ne suis pas là hélas. Mais on se voit lundi de toute façon.

_Oui, lundi oui, d'acc, ben écoute bon week end à toi et...on se revoit très vite. Dis-je en lui serrant la main après lui avoir échanger un second baiser.

-A lundi, dit-elle en me faisant un clin d'oeil.

Comme à son habitude elle disparut dans cette rue ,qui partait derrière la Fac. Je regardais le ciel à mon tour, le temps commençait à tomber et on voyait déjà la lune se préparer pour la nuit à venir. L'air me semblait étrangement doux et j'étais incapable de retirer cette sensation de bonheur que j'avais en tête depuis le début de la semaine. J'étais heureux, heureux d'avoir enfin trouvé une personne à qui faire confiance.

Pour fêter ça je décidai, d'aller au "Pause Gobelet", le fameux bar où je l'avais invité Lundi et dans lequel nous allâmes à 3 reprises.

Un Coca avec un pain au chocolat et un regard curieux posé sur un concert d'un groupe démodé, c'était ça mon remède après une semaine fatigante.

Puis après avoir dégusté tout ça, en ayant échangé quelques poignées de mains avec des étudiants que je connaissais et m'être changé les idées, je me décidai à sortir pour rentrer chez moi. Il faisait déjà nuit noir, le temps n'étais pas frais, on sortait à peine de l'été et c'était plutôt agréable. La lune encore une fois éclairait tellement que certains éclairages semblaient complètement inutiles.

Je regardais autour de moi en essayant de me décider à prendre tel ou tel itinéraire, histoire de finir la journée en beauté autant se relaxer un peu en marchant me dis-je, j'optais finalement pour le Parc de la ville, celui où nous avions fais quelques Pique-nique avec Eléonore et cette sortie de classe.

L'herbe venait d'être fraîchement coupée, une odeur extrêmement agréable s'en dégageait, le tout mêlé à divers parfums de fleur qui notre parc réputé pour cela dégageait. Le parc était bordé par divers arbres et buissons qui en faisaient une véritable petite zone naturelle dans laquelle on ne pouvait entrer que par les grilles latérales, probablement pour tenter de dissuader les pollueurs en tout genre.

Je marchais paisiblement sur le sentier, il ne me restait plus que 500 mètres à faire pour arriver au bout, je regardait le ciel, le feuillage des arbres présents était épais si bien qu'on ne voyait quasiment pas la lune.

Quand soudainement, j'entendis quelques chose, un craquement venant des buissons suivi d'un bruit de feuillages remuant...je me figea quelques secondes en essayant de savoir de quoi il s'agissait et par pure curiosité. Peut-être était-ce un animal ? Et au moment où je m'approchai de l'arbuste, un chat sorti paisiblement de celui-ci en m'adressant un petit miaulement.

Je m'accroupis pour le caresser quelques secondes avant de reprendre la route, moi que adore les chats je n'allais pas me priver d'une rencontre avec l'un d'eux.
Brusquement, le chat fit un bond sur le coté en me regardant dans le yeux, un mouvement que j'avais déjà vu chez mes propre chats lorsqu'ils étaient confrontés à quelque chose qui leur faisait peur ou qui les mettait en colère.

Il se mit à émettre un miaulement long ressemblant au pleures d'un nouveau né, ce miaulement de dissuasion que les chats émettent pour chasser les intrus de leur territoire. Il se mit à cracher toujours en me regardant et parti en courant dans a direction opposée.

-Mince...quelle mouche l'a piquée ? J'ai la cote avec les filles et je la perds avec les chats ? C'est le monde à l'envers. Dis-je.

Je me retourner pour ramasser mon sac qui était derrière moi quand quelque chose me bouscula brutalement et me fit tomber à terre. Je ne savais pas de quoi il s'agissait, le doute et l'inconnu m'envahirent rapidement et je n'avais en unique idée de me relever, mais quelque chose était sur moi.
Après l'avoir saisi par les coté je sentis quelque chose portant une épaisse couche de poils. De quoi pouvait-il bien s'agir ?

Il faisait trop noir pour que je vois quoi que ce soit. Je sentais juste cette "chose" sur moi qui m'écrasait et mes propres mouvements en tentant de me débattre. Je repoussais la chose de toute mes forces à hauteur de mes épaules quand un éclat de lumière entre deux masses de feuillages éclaira ce qui se trouvait devant moi.
Je vis des yeux jaunes qui brillaient à la lumière, une sorte de museau luisant par son humidité et une gueule béante dirigée dans ma direction.

Cette chose se mit à grogner en me serrant de plus en plus. J'étais terrorisé, de quoi pouvait-il s'agir ? En essayant de la repousser, je lui arracha des poils des épaules si bien qu'elle me retomba dessus et me mordit le bras gauche.

Sous l'effet de choc je poussa un hurlement en sentant quelque chose de pointu et de visqueux s'enfoncer dans ma chair.

Je me saisi d'une pierre qui se trouvait à coté de moi et je lui mit un coup violent en plein visage faisant basculer la créature sur le coté.

Je me releva en hâte, récupérant mon sac pendant que cette chose se tenait la tête en se débattant au sol. M'éloignant en courant je l'endentais qui continuait de grogner au loin, avant que finalement je réussisse à sortir du parc.

Ayant atteint un lieu public et bien éclairé, je posai mon sac au sol, et je regarda mon bras, ma chemise noire était lambeau au niveau de mon épaule et j'avais le bras ensanglanté par cette attaque. Je voyais mon sang courir sur ma peau et tomber à terre alors que des gens commençaient à se masser autour de moi.

Un homme habillé dans un costume gris clair portant une valise me demanda si tout allait bien, je lui tombai dessus brutalement m'étalant au sol de tout mon long.
Tout devenait flou, ma tête tournait, j'entendais des voix s'estomper petit à petit et je vis l'homme qui avait tenté de me soutenir me secouer par les épaules, je le voyais remuer les lèvres mais je ne l'entendais plus...

Tout devint sombre...

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