Histoire : Parfum de la côte

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Histoire


Histoire ajoutée le 05/08/2015
Épisode ajouté le 05/08/2015
Mise-à-jour le 03/07/2021

Parfum de la côte

Salut, Voilà l'envie d'écrire m'a repris, suite à des événements quelque peu déroutants il y a quelques jours, mais la vie doit continuer et les passions et petites choses qui nous animent ( comme les chatouilles) doivent constituer des petits remontants. Enfin bref, voici le début d'une petite fiction sans prétention, que je vais essayer de faire plus longue et plus détaillée qu'une écrite anciennement il y a déjà bien longtemps de cela. (cfr: un drôle d'exposé)

P.S. dixit l'écrivain névrosé qui fait de la pub lui même pour ses écrits :tourne:

Enjoy!

Parfum de la côte.



Le week-end arriva enfin Quelle délivrance ! Il faut dire que la pression à mon travail avait commencé à monter. Nous étions dans un grand projet publicitaire, qui ne laissait que peu de place au repos et qui demandait toutes les ressources disponibles au sein de l’entreprise. Mais le temps de repos arriva enfin. Je m’en réjouissais d’autant plus que mes projets de ce week-end promettaient d’être intéressants. En effet j’avais convenu avec ma sœur de l’accompagner elle et ses enfants pour un week end à la mer. Je garai donc ma voiture devant chez moi et pénétrai dans ma demeure. J’habite un appartement modeste, décoré dans un style moderne avec ce genre de mobilier et de tables « du futur » qui rebutent beaucoup de gens, mais moi ça me plait. Je me servis un grand verre d’une bonne bière et jetai un œil à l’horloge suspendue sur le mur de ma cuisine. Elle n’allait certainement pas tarder. Elle part toujours très tôt pour me rejoindre car elle craint les embouteillages. Et dans ces circonstances, on préfère clairement arriver le plus vite possible à destination pour profiter au mieux.
« Driiiinnnngg »
La sonnette de mon appartement me sort de mes pensées et manque de me saisir. Je vais ouvrir précipitamment et ce sont alors deux charmants enfants qui me sautent au coup et me font littéralement tomber à terre.
« Salut tonton »
« On t’a bien eu, tu t’attendais pas à nous voir hein ? »
Je souris et rétorque en attrapant la fille et le fils de ma sœur.
« Non effectivement, dis-je dans un sourire. Mais pour me venger des gens qui me font des frayeurs surprises, j’en prépare moi-même une »
Les deux enfants sous le bras, je fais agiter mes doigts sous leur t-shirt pour chatouiller les côtes des deux bambins. Ceux-ci tombent alors dans une crise de rire incontrôlable et tentent de répliquer en me chatouillant, mais n’atteignent pas mon corps.
Ma sœur débarque alors avec toutes leurs affaires et nous voyant épuisés sur le sol, ne peut réprimer un sourire.
« Le week end commence à peine et vous voilà déjà au plus bas »
Elle rit pendant que je motive les petits à rassembler les courses et les affaires. Ils s’affairent assez vite et il ne faut presque pas souvent les reprendre pour l’un ou l’autre petit caprice. Ma sœur et moi avons toujours reçu une bonne éducation, mêlant le respect des ainés, mais laissant aussi une liberté pour les plaisirs et les vices de la vie. Tant qu’on assumait nos choix et nos erreurs, nos parents étaient toujours là pour nous aider. Et je sais que ma sœur a toujours véhiculé cette éducation auprès de ses enfants. En rangeant les provisions çà et là nous discutons de tout et de rien. Nous n’avons pas toujours partagé les mêmes visions dans la vie, mais à part ces différences de convictions, nous étions fort proches. Je l’ai soutenue dans ses choix de profession et durant les moments difficiles, où elle avait besoin d’avoir des avis extérieurs. Quant à elle, elle m’a toujours écouté lorsque mon célibat d’homme de 35 ans revenait me mettre en pleine poire la triste réalité. Elle a toujours cru en moi et a toujours été certaine que je trouverais un jour quelqu’un pour fonder une famille. Bref, une vraie relation de fraternité.
« Haa ça va faire du bien ces quelques jours, le boulot est harassant au possible. Me dit-elle dans un demi-sourire
- Toujours ce patron tyrannique ? demandai-je en riant.
- Ho non, lui tu sais on s’en accommode vite. Non le souci c’est qu’il y a une nouvelle nana pleine de prétention qui a débarqué dans la boite.
- Aille…
- Ouais le genre bardée de diplômes et qui accèdent directement aux postes les plus hauts. Au début elle faisait la sympa, mais j’ai tout de suite senti qu’on s’entendrait pas. Et ça s’est confirmé.
- Bah allez, prend ce week end comme une pause et ne pense plus à cette femme. »
Nous continuons de ranger la cuisine et alors que je replace le dernier ustensile de cuisine à son endroit habituel, les enfants de ma sœur accourent comme des fous, ne pouvant plus se contenir. Je sens que l’heure de la plage est venue. Et alors que je sens venir la demande de ces charmants bambins, je décide de prendre les devants.
« Alors, on irait prendre un bain de soleil sur la plage ? On va pouvoir en profiter il doit me rester des pelles et un seau que vous devrez vous partager.
- Ho ouii super, allez tonton on y va, s’enthousiasme le plus jeune fils de ma sœur
- Je vais chercher les affaires, on va faire un partage équitable et comme ça on en profitera tous les deux. »
Ma sœur, comme prise d’un accès de folie se dévêtit et sort sont maillot de son sac. On dirait superman qui garde toujours une tenue de rechange en cas de danger. Mais un superman femme, tout simplement. Elle me rétorque alors que je suis à la traîne comme d’habitude. Que depuis qu'elle me connait, ça n'a jamais changé. Elle peu réellement être pimbêche quand elle s'y met.

- Ça va tu te calme, lui dis-je feignant d’être énervé. Moi aussi c’est pas simple en ce moment.
- Hé, monsieur grand chevaux, tu te calme oui ? excuse moi j’avais oublié que tu étais si sensible et si susceptible. »
Je décide de laisser retomber mon énervement et vais chercher mon maillot, déposant un bisou complice sur la joue de ma sœur, lui faisant ainsi comprendre que je veux que le week end continue sur de bonnes bases. Revenant alors avec mes affaires nous rejoignons ses enfants en bas, grâce à l’ascendeur.
« Tu m’en veux pas hein ? » dit-elle à présent semblant réellement mal à l’aise.
- Ho non t’inquiète. Allez, les enfants sont déjà dehors. »
Elle sort pour les rejoindre et elle n’a pas vu que je croisais les doigts derrière mon dos en prononçant la phrase d’avant. Moi aussi je sais jouer sur les terrains les plus sensibles et qui fâchent. Et je vous l’ai dit, je connais ma sœur comme ma poche. Ma vengeance sera terrible et certainement plus organisée que sa simple petite allusion. Allons faire des châteaux de sable...

Nous montons alors tous dans la voiture et entamons le trajet vers la côte. A peine 1h30 de voyage, sans accrocs, si ce n'est quelques chamailleries d'enfant sur la banquette arrière. Mais nous finissons par arriver à l'appartement que ma sœur partage avec son mari. Celui ci n'est pas là et nous pourrons donc profiter de l’appartement tout le week end. Quelle chance!

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