Histoire : Au cochon fringant

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Salut tout le monde, j'ai envie de me lancer dans l'écriture d'une histoire (sur plusieurs chapitres) avec de jolies scènes de chatouilles, que je vais essayer de détailler un maximum.

Ne vous attendez pas à un chef d'oeuvre, car c'est la première fois que je joue le rôle d'auteur mais mon application n'en sera qu'augmentée.

Je vais créer un univers autour du personnage car je pense que c'est plus sympa avec une histoire plutôt que des chatouilles seules.
Sur ce, bonne lecture et n'hésitez pas à laisser des commentaires et me dire si cela vous a plu ou non et pour quelles raisons.



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SOMMAIRE

Un monde dangereux
Chapitre 1: Tout ne tient qu'à un Groin
Chapitre 2: La justice porcine
Chapitre 3: Juste le prix d'un cochon
Chapitre 4: Ils courent, ils courent, les cochons
Chapitre 5: Retour à la porcherie
Chapitre 6: -x-

Renaissance d'une légende
Chapitre 1: -x-

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Chapitre 1: Tout ne tient qu'à un Groin


L'histoire se déroule au Moyen-âge dans une contrée paisible et froide au Nord de l'actuelle France.

Holda est une jeune fille de 19 ans qui parcourt le pays en compagnie de sa fidèle monture Galopa.
L'imposante jument blanche avait été achetée avec l'argent durement économisé par Holda durant son enfance.
Elle avait effectuée de nombreux travaux souvent très physique et peu payés car elle savait qu'il lui faudrait un cheval le jour ou elle partirait.
C'était primordial compte tenu du long chemin qu'elle avait à faire pour atteindre sa destination.

La jeune fille a de magnifiques cheveux blonds étincelants qui lui tombent jusqu'à la poitrine, des yeux d'un vert émeraude, et un sourire pétillant qui en a déjà charmé plus d'un.

Elle est plutôt grande, possède une fine silhouette en sablier, et pratique toutes sortes d’entraînements depuis son enfance ce qui lui permet de conserver ce corps d’athlète.

Elle n'est pas comme les autres filles de son âge, elle préfère en effet l'équitation à la couture, l'escrime aux tâches ménagères et pratique le tir à l'arc depuis ses 7 ans.
On peut dire qu'elle est courageuse, aventurière et surtout casse-cou.

Tagada, tagada, tagada.
Assise sur la selle de sa jument, crinière dans le vent et galopant à vive allure sur une plaine enneigé, Holda et Galopa ont repris la direction de Rivecourbe au lever du soleil.

La nuit commence maintenant à tomber, cela fait 4 mois que les deux camarades de voyage ont entrepris leur périple, 4 longs mois à traverser le pays en direction du Nord à cause d'un stupide bout de papier.
Bout de papier qui fut conservé à l'église où Holda avait grandit et qui lui avait été remis en main propre le jour de ses 18 ans.

Tout en ordonnant à son cheval de s'arrêter d'un simple geste du pied, Holda murmure à sa monture:

- Je crois que nous n'allons plus tenir très longtemps Galopa, qu'en pense-tu?

Le cheval fixe des yeux un petit point d'eau d'un air intéressé, il faut aussi dire que la pauvre bête est à bout de force.

- Nous allons nous arrêter pour aujourd'hui, je vais aller chercher du bois pour le feu, plus on s'enfonce dans le Nord et plus le froid se fait ressentir.

Des petites braises commencent rapidement à s'en prendre aux branches minutieusement sélectionnées par Holda, il ne lui faut pas moins de trois minutes pour allumer un feu de camp capable de résister une nuit entière et permettant ainsi de lutter faiblement contre le vent glacial des nuits du Nord.

Blottie contre Galopa, la jeune fille essaye tant bien que mal de se réchauffer, elle avait échangée la veille à un marchand rencontré dans la dernière ville avant Rivecourbe, tout ce qui lui restait en nourriture et en or contre une longue cotte doublée de fourrure avec de longues manches très ajustées.

Il est vrai que sans aucunes provisions et plus aucunes pièces pour en acheter, la fin du voyage semble déjà toute écrite.
Néanmoins il n'y a que très peu de chances de tomber sur des marchands plus au Nord, ses pièces ne seront donc plus d'aucune utilité sachant qu'elle ne trouvera plus rien mis à part neige et désolation.

Cette fourrure est un très bon investissement mais se révèle surtout essentiel à la survie de nôtre jeune héroïne car Rivecourbe se situe à l’extrême Nord du pays.

Pour atteindre la cité, il n'y a qu'une seule solution, qu'un seul passage en réalité, le compté nordique est protégé par la mer au Nord et un fleuve au Sud (l'actuel somme).

On doit obligatoirement passer par le Pont-de-brume pour pénétrer dans le compté et ainsi pouvoir accéder à Rivecourbe, la plus grande cité à plus de 46 lieue aux alentours.

Après 30 minutes passées à gigoter de droite à gauche, la jeune fille ferme les yeux, son rythme cardiaque baisse, sa y est, elle s'est endormie.

Cette nuit là Holda fit un rêve étrange, on raconte que parfois, dans le Nord, des phénomènes se produisent, les feux follets sortent des sapins enneigés et pénètrent l'esprits des voyageurs trop curieux.
Ces créatures auraient le pouvoir de nous faire remonter dans le passé et voir l'avenir par le biais de nos rêves...

COCORICOOOOO, le soleil se lève au Sud du pays, nous sommes dans le rêve d'Holda, 19 ans auparavant.

La capitale du pays Rocheneuve se réveille, les paysans à l'extérieur de l'enceinte principale sont déjà dans les champs en train de travailler la terre, les nobles quand à eux dorment encore, ils ont festoyé toute la nuit et dépensé leur argent sans compter.

Tout se déroule normalement dans la paisible capitale, les forgerons forgent leurs armures, les boulangers pétrissent leurs pains et les nombreux navires marchands accostent la ville portuaire pour vendre leurs épices et diverses babioles.

Il y a cependant un bateau, avec l'emblème du compté nordique inscrit sur ses toiles, qui quitte le port assez furtivement, que fait-il là? Pourquoi est-il venu? Personne ne le sait, mais le petit panier brodé qu'ils ont déposés devant l'église avant de disparaître ne risque pas de laisser la ville inchangée.

AREU-AREU ! , OUIN ! , OUIIINN ! Des cris de bébé se font entendre depuis l'intérieur de l'église.
CRlllll , IIIIII la vieille porte en bois ornée de décorations en très chic matériaux s'ouvre comme chaque matin, et le prêtre sort de l'église.
Holda est en larme dans son petit panier, emmaillotée dans un lange, quelqu'un vient de la déposer il y a peu avec un bout de papier sur son ventre.

Le prêtre prend le panier dans ses mains ainsi que le bout de papier et lit à voix basse:
Je vous laisse ma fille Holda, elle est trop importante à mes yeux pour vivre ce qu'il se passe dans le Nord.
C'est la dernière fille qu'il me reste, prenez-en soin je vous en supplie.
Donnez-lui ce message quand elle aura atteint ses 18 ans et dites lui de se rendre à RiveCourbe où tout lui sera expliqué.

Pendant les années suivantes, le prêtre prit soin de la jeune fille et l’éduqua tant bien que mal.
Mais Holda avait un tempérament d'aventurière, elle partait souvent plusieurs jours à l'extérieur du château et revenait blessée.
Elle s’entraînait à des disciplines à l'époque pratiquées seulement par des hommes tel que le combat ou l'escalade.
Elle était devenue excellente au tir à l'arc et s'amusait à grimper sur les murailles pour envoyer des flèches dans les citrouilles et les pastèques du marché.

C'est à ses 18 ans, lorsque le prêtre en bout de vie donne à Holda le message qui lui est destiné que celle-ci prend l'initiative de se rendre à RiveCourbe.
Tout semble étrangement avoir été calculé...

La suite du rêve d'Holda est plutôt une succession de visions, dans la première de celles-ci, elle aperçut le seul et unique point de passage pour Rivecourbe, le Pont-de-brume.
Cet édifice est impressionnant, c'est le pont le plus grand jamais construit à l'époque, il ne mesure pas moins de 45 mètres de longueur et 8 mètres de haut. (ridicule maintenant ^^)

Lors de la dernière vision, la jeune fille aperçut quelque-chose ressemblant fortement à un manoir ou une sorte d'auberge.

L'endroit est situé dans un marécage, il y a un étroit chemin de pierre qui passe juste devant la bâtisse en bois.
Des arbres terrifiants sont éparpillés un peu partout, et une bande de corbeaux en quête de nourriture ratisse chaque mètre carré de terre.

Sur un écriteau est inscrit:

"Au cochon fringant,
-30 pièces de bronze la nuitée
-1 pièce d'or la nuitée et le repas"

Holda se réveille brutalement, le soleil est déjà haut dans le ciel.
- Debout Galopa, j'ai eu une vision cette nuit, il ne nous reste plus qu'une semaine de route avant d'atteindre Rivecourbe et enfin découvrir pourquoi mes parents m'ont abandonnée dans cette foutu église.

La jument s'empresse d'aller boire quelques gorgées dans le point d'eau tant convoité avant de reprendre la route.

- Aller on y va, il n'y a maintenant plus aucune étape entre nous et Rivecourbe, c'est la dernière ligne droite dit Holda tout en éteignant le feu de camp.

Malheureusement cette dernière ligne droite, est la partie la plus difficile du voyage, après trois interminables jours de galop et de marche, les deux compagnons sont à bout, Galopa n'a plus de force et Holda n'a pu chassé qu'un simple lapin la veille:

- Je meurs de faim, n'y à t'il donc rien à chasser dans le Nord? où sont passés tout les animaux?

Soudain un cris lointain se fait entendre, GROIN-GROIN,

- Quoi? Mais c'est un miracle s’écrit Holda.

Des dizaines de petits cochons bien gras se roulent dans la boue dégoulinante à seulement une vingtaine de mètres d'elle et ne semblent pas l'avoir remarquée.

Elle s'empresse de sortir une flèche de son carquois, vise le plus gros cochon en ligne de mire, et soudain...

HIIIIIIII, Galopa pousse un puissant hennissement, la jument semble avoir été perturbée par quelque-chose!

Holda chuchote à sa monture:

- Chut, ne fait pas de bruit, tu va faire fuir les cochons.

Trop tard, les petites bêtes ont déjà commencées leur course folle à travers la forêt.
Holda se met aussitôt à leur poursuite, courant aussi vite que possible, sautant par dessus les troncs d'arbres et évitant les basses branches.
Il ne faut absolument pas laisser filer le dîner, une chance pareille ne peut pas se représenter deux fois dans une vie.
Les cochons lancés à vive allure ne s'arrêtent pas, le sol commence à devenir humide.

Ça y est, elle c'est suffisamment rapprochée du troupeau en fuite, un des cochons a pris du retard et semble paniqué.
L'archère décoche une flèche qui alla directement se planter dans la poitrine du malheureux cochon.

C'est alors qu'en faisant les quelques pas pour se rapprocher de la carcasse de la pauvre bête, que ses pieds commencent à s'enfoncer dans le sol.
Elle n'avait pas vu ce mélange de boue épaisse et d'eau dissimulé parmi les roseaux.

Le liquide visqueux a maintenant atteint les genoux de la jeune fille, elle n'arrive pas à se dégager, et n'a rien à attraper pour se retirer de là!

- Bon restons calme, il ne faut surtout pas bouger où je vais empirer la situation!

Holda essaye de se rassurer par tout les moyens mais, impossible! La fin est si proche pour elle!

Au même instant, une ombre cachée derrière un arbre, semblant guetter depuis pas mal de temps sort des feuillages, voyant la détresse de la jeune Holda, cet individu s'approche d'elle.

- Eh vous! Aidez-moi s'écrit Holda d'une voix terriblement épuisée.

PAF ! L'individu frappe de pleine tête la jeune fille avec un gourdin en bois.
Celle-ci perd connaissance sur le coup...

Le corps sans défense de la jeune Holda se fait maintenant traîner hors de la boue, sans aucune résistance pour une direction inconnue...

La belle blonde aux yeux émeraudes est très loin de s'imaginer quelle punition est accordée à ceux ou celles qui s'en prennent aux cochons de...
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l'auberge "Au cochon fringant".


~Fin~


Signé: Jeune~Chatouilleur

Post Scriptum: Je ferais le chapitre 2 si le début vous a plu